Des inégalités ? Quelles inégalités ?
In: Alternatives Économiques, Band 276, Heft 1, S. 51-51
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In: Alternatives Économiques, Band 276, Heft 1, S. 51-51
In: Collection dictionnaire
"Les inégalités n'ont cessé de s'accroître ces dernières années dans nos sociétés contemporaines. Perçue par une large part du public, cette tendance est confirmée par de nombreuses études scientifiques, si bien que la question des inégalités est devenue un objet de préoccupation majeure. Loin de se limiter à dresser un état des lieux, l'ambition de cet ouvrage est de fournir les clefs indispensables à la compréhension de cette dynamique. Riche de plus de cinq cents entrées, ce dictionnaire couvre l'ensemble des dimensions des inégalités sociales : inégalités entre classes, entre sexes, entre âges et générations, entre nationalités et groupes ethniques, ou encore entre différents espaces (centres et périphéries, villes et campagnes ...). Afin de dépasser le seul cadre hexagonal, plusieurs entrées sont consacrées à des pays ou à des comparaisons internationales. Pour autant, ne sont négligés ni les débats et controverses ni les aspects méthodologiques relatifs à l'étude des inégalités et à leur mesure. Enfin, l'aspect systémique des inégalités est mis en évidence, en analysant comment celles-ci s'engendrent bien souvent conjointement. Fruit de la collaboration de sociologues, ethnologues, historiens, géographes, économistes, statisticiens, philosophes, médecins et juristes, ce dictionnaire pluridisciplinaire, premier du genre, apporte un éclairage inédit sur le fonctionnement de nos sociétés."--Page 4 of cover
World Affairs Online
In: Le sociographe, Band 81, Heft 1, S. 105-112
ISSN: 1297-6628
L'accueil de jour est un lieu d'accueil des sans domicile fixe qui se trouve en première ligne face aux inégalités numériques, dont souffrent une grande majorité des personnes accueillies. Le public reçu est labile, ce qui a orienté la méthodologie vers les entretiens informels et la rédaction de mémos. Appréhender la diversité des situations, par le modèle de Van Dijk (2005), c'est essayer de répondre aux besoins de connexion, d'un ordinateur ou d'aides administratives. Un constat s'impose l'e-administration est le vecteur pour ce public de l'e-exclusion. Aujourd'hui, les plus fragiles sont à nouveau les grands perdants de l'entrée dans l'âge du numérique, les e-exclus voient ainsi se creuser les inégalités sociales.
In: Alternatives Économiques, Band 315, Heft 7, S. 62-62
In: Collection Repères 216
In: Le lien social
In: Alternatives Économiques, Band 289, Heft 3, S. 61-61
In: Estudios sociológicos, Band 34, Heft 100, S. 201-203
ISSN: 2448-6442
This article presents a survey of some contemporary questions at the crossroads of environmental and social issues. It starts by exploring the case of developing countries, where poverty and environmental degradations are closely related and fuelled by bad governance. The article then considers the link between income inequalities and quality of environmental policies and discusses some critical takes on the so-called "Environmental Kuznets curve". In a third part, the article tries to define with some precision the notion of "environmental justice" and "environmental inequalities" and finally defends the idea of compatibility between social and environmental imperatives under the form of public "social-ecological" policies. ; Cet article présente une synthèse de certaines questions contemporaines soulevées par le croisement des enjeux environnementaux et sociaux. Il commence par traiter le cas des pays en développement où pauvreté et dégradations environnementales entretiennent des rapports étroits dans lesquels la mauvaise gouvernance prend une part active. L'article considère ensuite le lien entre inégalités de revenu et qualité des politiques environnementales et discute certaines critiques théoriques et empiriques de la « courbe de Kuznets environnementale ». Dans sa troisième partie, il tente de préciser la définition de la « justice environnementale » et des « inégalités environnementales » et défend finalement l'idée, exemples à l'appui, d'une compatibilité possible entre exigence sociale et exigence environnementale sous la forme de politiques publiques « social-écologiques ».
BASE
This article presents a survey of some contemporary questions at the crossroads of environmental and social issues. It starts by exploring the case of developing countries, where poverty and environmental degradations are closely related and fuelled by bad governance. The article then considers the link between income inequalities and quality of environmental policies and discusses some critical takes on the so-called "Environmental Kuznets curve". In a third part, the article tries to define with some precision the notion of "environmental justice" and "environmental inequalities" and finally defends the idea of compatibility between social and environmental imperatives under the form of public "social-ecological" policies. ; Cet article présente une synthèse de certaines questions contemporaines soulevées par le croisement des enjeux environnementaux et sociaux. Il commence par traiter le cas des pays en développement où pauvreté et dégradations environnementales entretiennent des rapports étroits dans lesquels la mauvaise gouvernance prend une part active. L'article considère ensuite le lien entre inégalités de revenu et qualité des politiques environnementales et discute certaines critiques théoriques et empiriques de la « courbe de Kuznets environnementale ». Dans sa troisième partie, il tente de préciser la définition de la « justice environnementale » et des « inégalités environnementales » et défend finalement l'idée, exemples à l'appui, d'une compatibilité possible entre exigence sociale et exigence environnementale sous la forme de politiques publiques « social-écologiques ».
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La mondialisation est un phénomène aux dimensions multiples, symboliques, réelles et idéologiques.Au plan symbolique, elle renvoie au déclin relatif des pays riches et, en ce sens, constitue une bonne nouvelle puisqu'elle signifie que les pays pauvres se développent.Au plan réel, la mondialisation joue dans deux sens opposés : la globalisation financière accroît les inégalités entre les profits et les salaires, tandis que la globalisation des marchés, elle, accroît les inégalités de salaire (et d'emploi) entre les personnes qualifées et non qualifiées. Mais, affirme Jean-Paul Fitoussi, les échanges financiers et commerciaux entre les pays du Nord et du Sud n'ont augmenté que faiblement depuis 20 ans et ne peuvent donc expliquer l'aggravation des inégalités qui, en fait, résultent essentiellement du niveau anormalement élevé des taux d'intérêt.Et c'est là qu'intervient la dimension idéologique qui colporte l'idée que les marchés seraient des lieux de coordination alors qu'ils sont des lieux de purs rapports de force et qu'ils peuvent se passer de règles du jeu que, du reste, les États seraient désormais incapables d'imposer.Nous sommes ainsi passés, écrit Jean-Paul Fitoussi, "d'une logique de croissance où l'expansion des uns entraînait celle des autres à une logique de parts de marché où la croissance des uns ne peut se faire qu'au détriment des autres" qui ne peut se traduire que par une paralysie totale et une dégradation de la situation sociale.Les marchés ne peuvent fonctionner sans règles du jeu qui relèvent de choix politiques, donc de la démocratie comme mode d'élaboration du contrat social. Le libéralisme, comme le communisme, en l'ignorant, pourraient s'effondrer. Nous vivons dans des "démocraties de marché", marquées par une tension permanente entre l'individualisme et l'inégalité d'une part, la société et l'égalité d'autre part ; seule l'action de l'État peut assurer la recherche permanente d'un "entre-deux".
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La mondialisation est un phénomène aux dimensions multiples, symboliques, réelles et idéologiques.Au plan symbolique, elle renvoie au déclin relatif des pays riches et, en ce sens, constitue une bonne nouvelle puisqu'elle signifie que les pays pauvres se développent.Au plan réel, la mondialisation joue dans deux sens opposés : la globalisation financière accroît les inégalités entre les profits et les salaires, tandis que la globalisation des marchés, elle, accroît les inégalités de salaire (et d'emploi) entre les personnes qualifées et non qualifiées. Mais, affirme Jean-Paul Fitoussi, les échanges financiers et commerciaux entre les pays du Nord et du Sud n'ont augmenté que faiblement depuis 20 ans et ne peuvent donc expliquer l'aggravation des inégalités qui, en fait, résultent essentiellement du niveau anormalement élevé des taux d'intérêt.Et c'est là qu'intervient la dimension idéologique qui colporte l'idée que les marchés seraient des lieux de coordination alors qu'ils sont des lieux de purs rapports de force et qu'ils peuvent se passer de règles du jeu que, du reste, les États seraient désormais incapables d'imposer.Nous sommes ainsi passés, écrit Jean-Paul Fitoussi, "d'une logique de croissance où l'expansion des uns entraînait celle des autres à une logique de parts de marché où la croissance des uns ne peut se faire qu'au détriment des autres" qui ne peut se traduire que par une paralysie totale et une dégradation de la situation sociale.Les marchés ne peuvent fonctionner sans règles du jeu qui relèvent de choix politiques, donc de la démocratie comme mode d'élaboration du contrat social. Le libéralisme, comme le communisme, en l'ignorant, pourraient s'effondrer. Nous vivons dans des "démocraties de marché", marquées par une tension permanente entre l'individualisme et l'inégalité d'une part, la société et l'égalité d'autre part ; seule l'action de l'État peut assurer la recherche permanente d'un "entre-deux".
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In: Après-demain: journal trimestriel de documentation politique, Heft 38, S. 1-55
ISSN: 0003-7176
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