Intro -- À propos de Collection XIX -- Titre -- Dédicace -- PRÉFACE -- LIVRE PREMIER. - SOCIÉTÉ DÉMOCRATIQUE -- CHAPITRE PREMIER - DÉFINITION DE LA DÉMOCRATIE -- CHAPITRE II - DÉFINITION DE LA SOCIÉTÉ DÉMOCRATIQUE -- CHAPITRE III - CONDITIONS MORALES DE LA DÉMOCRATIE -- I. - LA RELIGION -- II. - LA SCIENCE -- III. - L'ART -- CHAPITRE IV - CONDITIONS PÉDAGOGIQUES DE LA DÉMOCRATIE -- CHAPITRE V - CONDITIONS DOMESTIQUES DE LA DÉMOCRATIE -- CHAPITRE VI - CONDITIONS SOCIALES DE LA DÉMOCRATIE -- CHAPITRE VII - CONDITIONS INDUSTRIELLES DE LA DÉMOCRATIE -- CHAPITRE VIII - CONDITIONS ÉCONOMIQUES DE LA DÉMOCRATIE -- CHAPITRE IX - CONDITIONS INTERNATIONALES DE LA DÉMOCRATIE -- LIVRE II. - L'ÉTAT DÉMOCRATIQUE -- CHAPITRE PREMIER - INDIVIDUALISME. COMMUNISME. DÉCENTRALISATION -- CHAPITRE II - L'INDIVIDU -- CHAPITRE III - LA COMMUNE -- CHAPITRE IV - L'ÉTAT -- CHAPITRE V - ATTRIBUTIONS DE L'ÉTAT -- CHAPITRE VI - L'ADMINISTRATION DÉMOCRATIQUE -- CHAPITRE VII - L'UNIVERSITÉ -- CHAPITRE VIII - LA JUSTICE -- CHAPITRE IX - LA JUSTICE -- CHAPITRE X - L'ARMÉE -- CHAPITRE XI - LES TRAVAUX PUBLICS -- CHAPITRE XII - LES FINANCES -- LIVRE III - LE GOUVERNEMENT DÉMOCRATIQUE -- CHAPITRE PREMIER - LE GOUVERNEMENT -- CHAPITRE II - LE POUVOIR LÉGISLATIF -- CHAPITRE III - LE POUVOIR EXÉCUTIF -- CHAPITRE IV - LE POUVOIR ADMINISTRATIF -- CHAPITRE V - LE PERSONNEL ADMINISTRATIF DANS LA DÉMOCRATIE -- CHAPITRE VI - UNITÉ DU GOUVERNEMENT -- JUGEMENTS RENDUS CONTRE L'OUVRAGE EN FRANCE -- I. - Texte du jugement du tribunal correctionnel de Paris (6e chambre), 6 janvier 1860 -- II - Texte de l'arrêt de la cour impériale de Paris (chambre correctionnelle), 29 février 1860 -- Note au lecteur -- Page de titre de l'édition imprimée -- Copyright
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La démocratie réside moins dans l'institution que dans les pratiques conflictuelles qui revendiquent de nouveaux droits et débordent l'Etat. Le mouvement des places, qui ensauvage la démocratie, en témoigne.
La démocratie est liée au temps de manière tout à fait particulière, car elle évolue d'une génération à l'autre et doit donc être sans cesse redéfinie. Elle est niée en même temps que créée. C'est la raison pour laquelle le fait de s'intéresser au passé est une manière de mieux comprendre ce qu'est la démocratie aujourd'hui. Or, si nous voulons savoir à quoi elle correspond, on doit chercher à comprendre ce qu'est le sens véritable de la démocratie dans son idéal. Ainsi, prenons pour exemple la liberté. La démocratie doit apporter la liberté à la communauté à laquelle elle appartient, sans quoi il ne s'agit plus d'une démocratie, mais d'une représentation erronée de celle-ci. Par ailleurs, cette forme de liberté au sein de la démocratie ne peut être complète, car elle est toujours créée au travers de ses limites. De nos jours, elle semble inexistante ou désabusée, comme s'il n'y avait plus de lieu pour discuter de cet idéal, d'un lieu commun à tous, c'est-à-dire d'un endroit où l'on se sent chez soi, comme si l'on ne faisait qu'un avec la culture intellectuelle dans l'espace public. Pis encore, faut-il avoir le temps et le désir de discuter de l'idéal de vie que l'on recherche en tant que société. La démocratie répond-elle toujours à nos besoins intellectuels et moraux? Doit-on rechercher autre chose que la démocratie pour répondre à ces besoins? La démocratie doit être représentative du lieu d'où l'on vient et donner une orientation que la société dans laquelle on vit doit prendre, pour être proche de ses valeurs intellectuelles et morales. Cette démocratie doit vivre dans l'espace civique qui existe et qui doit continuer d'être pour que les générations actuelles et à venir la ressentent comme un parent attentionné et soucieux du futur de ses enfants, car il s'agit de son avenir à elle aussi. Ce lieu a pour but de susciter des réflexions telles que celles qui ont forgé notre passé jusqu'à l'avènement des démocraties libérales modernes et à partir desquelles l'on doit chercher à comprendre avec prudence, quel modèle démocratique répond le mieux à nos besoins intellectuels et moraux actuels, afin d'être bien préparé quant à son avenir. Sans contredit, la démocratie, quelle que soit son époque, est limitée par des événements qui la dépassent sans que l'on puisse pour autant cerner les difficultés à venir afin de les repenser, même si elle ne contrôle point la vie de l'homme en général, car les limites de la démocratie sont toujours en évolution, comme l'est la condition humaine. Les idées politiques changent et évoluent d'une génération à l'autre. Enfin, il semble curieux de vouloir comparer les limites de la démocratie grecque avec la nôtre, mais le fait de s'interroger sur le sens et la valeur du mot démocratie limite l'usure de cet idéal si souvent employé, à tort ou à raison. Le but de cette étude sera modeste, puisqu'il cherchera à réintroduire cette idée à l'aide de l'étude des mouvements de la pensée politique du Ve siècle sous différentes perspectives politiques telles que celles de Platon, d'Aristote et des sophistes. L'objectif est donc de redécouvrir certains aspects des limites de la démocratie antique, afin de mieux s'interroger sur la nôtre, car elles sont à l'origine de nos problèmes humains actuels. Le propos de notre thèse est donc de démontrer que l'étude des limites morales et intellectuelles de la démocratie directe, en lien avec l'histoire de la philosophie politique, permet de réactualiser quelques difficultés théoriques et pratiques irrésolues des démocraties actuelles et à venir. Il faut d'abord comprendre d'où l'on vient si l'on veut saisir le sens réel dans la manière de choisir la direction idéale à prendre dans la recherche du bien commun. Mots-clés : Platon ; Aristote ; Protagoras ; philosophie politique ; démocratie ; antiquité
La démocratisation des politiques publiques est sans doute l'enjeu de la gouvernabilité des villes. Peut-on ou veut-on faire participer les habitants des quartiers qualifiés de difficiles au gouvernement de la cité ? Un postulat oriente cette thèse : la démocratie ne se décrète pas dans l'action publique. Elle est d'abord une expérience sociale qui confronte les acteurs à leurs contradictions, entre stratégie, idéologie et subjectivité. Cet article montre que les acteurs locaux, pris dans des logiques de système locaux auxquels ils participent de manière plus ou moins volontaire, produisent une exclusion « politique » des habitants des quartiers d'exil ; cette exclusion se construit lors de rencontres durant lesquelles les échanges linguistiques renforcent de manière radicale les modalités d'exclusion des plus démunis.
Résumé Cet article interroge la participation comme notion et comme pratique en développement dans une grande diversité de politiques publiques. Au-delà des positions de principe, on connaît souvent mal la dynamique des démarches participatives. Les conflits d'intérêts entre les protagonistes du débat restent trop souvent masqués, et le déséquilibre entre les moyens d'information fournis au citoyen et ceux dont disposent les institutions demeure difficile à contrebalancer. Pourquoi est-il toujours plus facile à l'administration de parler au nom de l'intérêt général ? Et comment se fait-il que l'autorité de l'expertise technique se trouve en général du côté des financeurs de projets ? Des démarches novatrices sont cependant expérimentées et l'état d'esprit de certains décideurs se modifie.
La démocratie : histoire des idées., Boris DeWiel, Québec : Les Presses de l'Université Laval, coll. Zêtêsis, 2005, 270p." Ensemble de procédures ", " régime " au sens large du terme, forme de " sociabilité humaine ": la nature de la démocratie demeure l'objet d'une discussion théorique et pratique d'une importance primordiale, car il s'agit d'élucider les tenants et les aboutissants de cet " horizon indépassable " de la politique contemporaine qu'est la démocratie. La démocratie: histoire des idées s'inscrit précisément dans ce débat portant sur la nature et les finalités de la démocratie. Sous couvert d'une reconstitution intellectuelle de ses principaux enjeux, Boris DeWiel procède à un plaidoyer en faveur d'une conception de la démocratie en tant que régime qui accueille le conflit insoluble des valeurs. S'inscrivant explicitement dans la mouvance issue de la pensée d'Isaiah Berlin, l'auteur soutient qu'une compréhension véritable de la démocratie passe par une reconnaissance du " pluralisme des valeurs ", entendu comme " la théorie embarrassante selon laquelle le bien n'est pas monolithique, nos intérêts communs entrent en conflit les uns avec les autres et, quand ils finissent par se heurter mutuellement, il n'y a plus de réponses universelles " (2).
La gauche est dépassée par la question de l'identité. La généalogie du concept, de la psychologie d es déracinés jusqu'à sa récupération par l'extrême droite, permet de comprendre son succès actuel. Face à l'identitaire, la gauche doit promouvoir la culture, l'égalité et la démocratie.