African journal of democracy and governance: AJDG = Revue africaine de la démocratie et de la gouvernance : RADG
ISSN: 2313-6529
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ISSN: 2313-6529
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 17, Heft 1, S. 205-206
ISSN: 1953-8146
In: Revista española de investigaciones sociológicas: ReiS, Heft 104, S. 271
ISSN: 1988-5903
In: Canadian journal of political science: CJPS = Revue canadienne de science politique, Band 39, Heft 3, S. 728-730
ISSN: 1744-9324
La démocratie : histoire des idées., Boris
DeWiel, Québec : Les Presses de l'Université Laval,
coll. Zêtêsis, 2005, 270p." Ensemble de procédures ", " régime
" au sens large du terme, forme de " sociabilité
humaine ": la nature de la démocratie demeure l'objet
d'une discussion théorique et pratique d'une importance
primordiale, car il s'agit d'élucider les tenants et les
aboutissants de cet " horizon indépassable " de la
politique contemporaine qu'est la démocratie. La
démocratie: histoire des idées s'inscrit
précisément dans ce débat portant sur la nature et
les finalités de la démocratie. Sous couvert d'une
reconstitution intellectuelle de ses principaux enjeux, Boris DeWiel
procède à un plaidoyer en faveur d'une conception de la
démocratie en tant que régime qui accueille le conflit
insoluble des valeurs. S'inscrivant explicitement dans la mouvance
issue de la pensée d'Isaiah Berlin, l'auteur soutient
qu'une compréhension véritable de la démocratie
passe par une reconnaissance du " pluralisme des valeurs ",
entendu comme " la théorie embarrassante selon laquelle le
bien n'est pas monolithique, nos intérêts communs
entrent en conflit les uns avec les autres et, quand ils finissent par se
heurter mutuellement, il n'y a plus de réponses universelles
" (2).
In: Pouvoirs no 175
World Affairs Online
In: International affairs, Band 33, Heft 1, S. 82-83
ISSN: 1468-2346
In: International affairs, Band 44, Heft 4, S. 829-829
ISSN: 1468-2346
The author sets her topic at the crossroads of politics and education. She deliberates on the state of democracy (as she perceives it) in the school, and proposes to demonstrate that the level of democracy that has been reached in politics has yet to be achieved in the school. To this end she analyzes the school system with respect to two basic complimentary rules of political democracy. First she shows that education is forced into a single model based on uniformity and to illustrate her observations she uses the Procrustean bed metaphor. She claims that democracy in schools is impeded, that it reflects totalitarian rather than liberal influences, and that as such it may give rise to marginalisation problems. From this she concludes that the school system is not governed by the first standard of political democracy, namely, the rule of the majority coexisting with institutionalized rival parties. She then turns to experimental schools and observes that the system provides room for innovation. She notes that these schools are usually geared towards generalization merely to contribute to an improved dominant and unique model. In the case of the American system of alternatives, the analysis of various criticisms that have been raised against it leads her, nevertheless, to decide that its implementation in the public schools has opened up the possibility of choice and facilitated plurality. She states, however, that school democracy should go further. According to the second rule of political democracy (which submits majority rule to the respect of minorities on fundamental issues) plurality and diversity should be allowed to exist in education. She concludes by advocating greater participatory democracy in the school. RÉSUMÉ L'auteur étudie sous l'angle de la démocratie les rapports de l'éducation avec la politique. Elle tente de démontrer que dans le domaine scolaire l'état de la démocratie est moins évolué que dans le domaine politique. Pour opérer son diagnostic, elle se réfère à deux règles fondamentales de la démocratie de type libéral. Son analyse l'amène à considérer que l'école repose sur un modèle unique dominé par une uniformité normative qu'elle compare au lit de Procuste. Elle y perçoit une influence totalitariste englobante qui entrave la démocratie et qui engendre des problèmes de marginalisation. Elle en déduit que l'école ne répond pas tout à fait à la première règle de la démocratie politique, celle de la majorité assurée par la coexistence de partis concurrents. Elle passe ensuite en revue les attitudes manifestées envers les écoles expérimentales, le sort qui est fait à l'innovation et les implications des programmes spéciaux ou parallèles qualifés d'"Alternatives" aux Etats-Unis. Ce tour d'horizon l'amène à constater qu'une certaine diversité réussit à percer dans le domaine scolaire. Cependant dans l'optique de la seconde règle de la démocratie politique portant sur le respect des minorités dans les questions fondamentales, c'est le droit à l'existence qu'il faudrait reconnaître à la pluralité et à la diversité. Elle conclut en préconisant la participation pour libéraliser la démocratie scolaire.
BASE
In: Canadian journal of political science: CJPS = Revue canadienne de science politique, Band 39, Heft 1, S. 214-217
ISSN: 1744-9324
La démocratie, c'est le mal., Marc Angenot,
Québec : Presses de l'Université Laval, 2004, 182
pages.Par ce titre incisif, Angenot indique le point de départ de
l'ensemble des critiques adressées à la
démocratie parlementaire et au suffrage universel au cours du
développement idéologique qui a préparé les
grandes révolutions du siècle dernier: l'identification
d'un mal social. L'auteur vise à retracer l'histoire
des critiques et des contre-propositions formulées par certains
secteurs de l'extrême gauche, socialistes et libertaires, au
cours du " long XIXe siècle " (de 1815
à la Première Guerre mondiale) devant les vices et les
crimes d'un état social jugé corrompu en ses principes.
Il ne s'agit pas de soumettre d'anciennes querelles
idéologiques à l'épreuve de la
réalité car polémiquer avec des chimères est
loin d'être le but d'Angenot. Si cette démarche a
un intérêt d'actualité, c'est plutôt
parce que les grands malheurs du XXe siècle, à
savoir les dérives du bolchevisme et des fascismes, trouvent leur
origine dans ce foisonnement idéologique, dans la mesure où
il y a préparé les esprits. Il demeure donc pertinent
d'interroger ces argumentaires et d'identifier l' "
aveuglement " sur lequel ils s'érigent. Le
problème est cette " hostilité de principe " qui
s'est exprimée à travers le discours du militantisme
antidémocratique. La méthode est de rappeler
l'essentiel des conjectures et de recréer les débats
internes et inhérents à toute mouvance militante, afin
d'expliquer la persistance d'une telle hostilité.
The paper aims to present and defend Cavell's reading of moral perfectionism as an alternative political approach. For several decades, Stanley Cavell has been working to make Emerson's voice reheard in the core of American philosophy. This activity, though, is not simply historical rehabilitation. What appears very clearly in, e.g., his 2003 collection Emerson's Transcendental Etudes, but as early as in the 1990 work Conditions Handsome and Unhandsome, is that Cavell also wants to make heard the present-day political pertinence of Emerson's thinking and conception of democracy. Cavell wants to criticize either the interpretation of Emerson's tonality which would make him a precursor of liberal individualism, or a precursor of progressive rhetoric, à la Dewey. Cavell has given himself the task of clearly differentiating Emerson from these trends. The author wants to show, however, that transcendentalism and pragmatism together as inheritors of Emerson's voice allow us to rediscover something essential to democracy: possession of one's voice – a question equally at the heart of Emerson's philosophy, under the form of our capacity to speak, to stand up and speak, for oneself or for others as the very demand to trust oneself, which Cavell later calls the "arrogation of voice".
BASE
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 21, Heft 4, S. 750-768
ISSN: 1953-8146
Le concept de démocratie est si ancien, appliqué à des régimes si variés, et, de nos jours, si communément revendiqué pour couvrir des politiques diverses, voire antagonistes, qu'il décourage souvent une pensée quelque peu soucieuse de rigueur. Ainsi n'est-il pas surprenant que l'auteur d'un traité de philosophie politique en vienne à déclarer : « le terme de démocratie est d'un emploi tellement difficile qu'il vaudrait presque mieux y renoncer ».Mais renoncer, ce serait tomber dans une erreur d'une autre nature ; ce serait, au nom de la connaissance exacte, exclure du réel la représentation que les hommes s'en font et oublier alors que cette représentation est elle-même constitutive du réel. Qu'il y ait, par exemple, une image confuse de la démocratie antique, une tradition qui s'entretient dans une complaisante ignorance de ses origines, une agitation vaine autour de la démocratie présente et future, cela ne dispense pas de rechercher pourquoi la notion résiste à l'usure du temps, de quelle mémoire, de quelle pratique, de quels désirs elle se nourrit.
In: Canadian journal of political science: CJPS = Revue canadienne de science politique, Band 37, Heft 4, S. 1024-1026
ISSN: 1744-9324
La seconde Révolution tranquille—Démocratiser la
démocratie, Gil Courtemanche, Montréal, Boréal 2003,
172 p.C'est bien à une seconde Révolution tranquille que
l'auteur-journaliste-essayiste Gil Courtemanche nous convie tout au
long de ce petit essai au ton pamphlétaire, écrit dans
l'euphorie consécutive au sommet de Porto Allegre.
Démocratiser la démocratie, voilà la véritable
finalité de cette seconde Révolution tranquille, qui,
contrairement à la première, devra venir de la base.
In: Revue française d'administration publique 137/138.2011
In: Revista española de la opinión pública, Heft 6, S. 515