La Démocratie au Cambodge
In: International affairs, Band 44, Heft 4, S. 829-829
ISSN: 1468-2346
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In: International affairs, Band 44, Heft 4, S. 829-829
ISSN: 1468-2346
The author sets her topic at the crossroads of politics and education. She deliberates on the state of democracy (as she perceives it) in the school, and proposes to demonstrate that the level of democracy that has been reached in politics has yet to be achieved in the school. To this end she analyzes the school system with respect to two basic complimentary rules of political democracy. First she shows that education is forced into a single model based on uniformity and to illustrate her observations she uses the Procrustean bed metaphor. She claims that democracy in schools is impeded, that it reflects totalitarian rather than liberal influences, and that as such it may give rise to marginalisation problems. From this she concludes that the school system is not governed by the first standard of political democracy, namely, the rule of the majority coexisting with institutionalized rival parties. She then turns to experimental schools and observes that the system provides room for innovation. She notes that these schools are usually geared towards generalization merely to contribute to an improved dominant and unique model. In the case of the American system of alternatives, the analysis of various criticisms that have been raised against it leads her, nevertheless, to decide that its implementation in the public schools has opened up the possibility of choice and facilitated plurality. She states, however, that school democracy should go further. According to the second rule of political democracy (which submits majority rule to the respect of minorities on fundamental issues) plurality and diversity should be allowed to exist in education. She concludes by advocating greater participatory democracy in the school. RÉSUMÉ L'auteur étudie sous l'angle de la démocratie les rapports de l'éducation avec la politique. Elle tente de démontrer que dans le domaine scolaire l'état de la démocratie est moins évolué que dans le domaine politique. Pour opérer son diagnostic, elle se réfère à deux règles fondamentales de la démocratie de type libéral. Son analyse l'amène à considérer que l'école repose sur un modèle unique dominé par une uniformité normative qu'elle compare au lit de Procuste. Elle y perçoit une influence totalitariste englobante qui entrave la démocratie et qui engendre des problèmes de marginalisation. Elle en déduit que l'école ne répond pas tout à fait à la première règle de la démocratie politique, celle de la majorité assurée par la coexistence de partis concurrents. Elle passe ensuite en revue les attitudes manifestées envers les écoles expérimentales, le sort qui est fait à l'innovation et les implications des programmes spéciaux ou parallèles qualifés d'"Alternatives" aux Etats-Unis. Ce tour d'horizon l'amène à constater qu'une certaine diversité réussit à percer dans le domaine scolaire. Cependant dans l'optique de la seconde règle de la démocratie politique portant sur le respect des minorités dans les questions fondamentales, c'est le droit à l'existence qu'il faudrait reconnaître à la pluralité et à la diversité. Elle conclut en préconisant la participation pour libéraliser la démocratie scolaire.
BASE
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 21, Heft 4, S. 750-768
ISSN: 1953-8146
Le concept de démocratie est si ancien, appliqué à des régimes si variés, et, de nos jours, si communément revendiqué pour couvrir des politiques diverses, voire antagonistes, qu'il décourage souvent une pensée quelque peu soucieuse de rigueur. Ainsi n'est-il pas surprenant que l'auteur d'un traité de philosophie politique en vienne à déclarer : « le terme de démocratie est d'un emploi tellement difficile qu'il vaudrait presque mieux y renoncer ».Mais renoncer, ce serait tomber dans une erreur d'une autre nature ; ce serait, au nom de la connaissance exacte, exclure du réel la représentation que les hommes s'en font et oublier alors que cette représentation est elle-même constitutive du réel. Qu'il y ait, par exemple, une image confuse de la démocratie antique, une tradition qui s'entretient dans une complaisante ignorance de ses origines, une agitation vaine autour de la démocratie présente et future, cela ne dispense pas de rechercher pourquoi la notion résiste à l'usure du temps, de quelle mémoire, de quelle pratique, de quels désirs elle se nourrit.
In: Revista española de la opinión pública, Heft 6, S. 515
In: Canadian journal of political science: CJPS = Revue canadienne de science politique, Band 15, Heft 4, S. 855-858
ISSN: 1744-9324
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 34, Heft 3, S. 425-437
ISSN: 1953-8146
Les historiens d'aujourd'hui, sans délaisser pour autant les realia, accordent de plus en plus de place dans leurs recherches à l'image que les sociétés du passé ont donnée d'elles-mêmes, à la manière dont elles ont reconstruit leur histoire, au mode de fonctionnement de cet imaginaire. L'historien de l'Antiquité ne saurait ignorer cette orientation de la recherche, et ce d'autant plus que la plupart des sources qu'il utilise, de par leur caractère même (récits historiques, discours politiques, réflexions de philosophes, etc.) lui of frent une matière particulièrement riche. D'autres ont déjà commencé à l'explorer. Je voudrais, pour ma part, tenter de montrer comment s'est élaborée, à partir de la fin du ve siècle, l'image d'un Solon, fondateur de la démocratie athénienne.
In: Italian Political Science Review: IPSR = Rivista italiana di scienza politica : RISP, Band 9, Heft 2, S. 341-343
ISSN: 2057-4908
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 35, Heft 6, S. 1327-1328
ISSN: 1953-8146
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 21, Heft 3, S. 573-607
ISSN: 1953-8146
« Il est un pays dans le monde où la grande révolution sociale dont je parle... s'est opérée d'une manière simple et facile... » Assurément, la formule lapidaire de Tocqueville, témoin de « la révolution démocratique » aux États-Unis, ni la pénétrante analyse qui la suit n'ont perdu de leur valeur. Il s'en faut cependant qu'elles éclairent tout. Et, plus d'un siècle après qu'elles ont été écrites, la mise en évidence aussi massive qu'inquiétante de tendances ou d'orientations qui n'étaient alors qu'entrevues et à peine annoncées oblige à chercher avec plus d'acuité dans le passé l'explication du présent. Disons schématiquement qu'il y a deux problèmes, ou plutôt deux façons de poser un même problème. Il s'agit de se demander si l'identification du sentiment national avec le sentiment démocratique viscéralement accomplie aux États- Unis ne serait pas comme un donné de la nature bien plus que le produit d'une idéologie.
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 27, Heft 3, S. 569-573
ISSN: 1953-8146
In: International political science review: the journal of the International Political Science Association (IPSA) = Revue internationale de science politique, Band 5, Heft 4, S. 473-490
ISSN: 1460-373X
Le pluralisme en Belgique était garanti par la Constitution et assuré par les mécanismes de la "démocratie de concordance". Quels sont à cet égard les effets directs et indirects de la fédéralisation du pays? Les moyens institutionnels destinés à résoudre les conflits "communautaires" compromettent les équilibres antérieurs. D'autre part, certaines structures sociales unitaires résistent à un processus de fédéralisation qui se traduit par un cloisonnement de la société plus que par une mise en valeur des complémentarités. Le clivage linguistique se prêtera-t-il à une nouvelle "pilarisation" ou bien les antagonismes qu'il suscite ainsi que les réformes destinées à y faire face rendront-ils inapplicable en Belgique le modèle de la "démocratie de concordance"?
In: International affairs, Band 42, Heft 1, S. 125-126
ISSN: 1468-2346
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 20, Heft 4, S. 760-768
ISSN: 1953-8146
Le point de départ du livre de Richard Hofstadter, Anti-Intellectualism in American Life (Londres, 1964) est une série de réflexions sur le McCarthysme et les violentes attaques dirigées contre les intellectuels à cette époque, en particulier lors de la campagne pour l'élection présidentielle de 1952 (Eisenhower contre Stevenson). Pour R. Hofstadter le McCarthysme n'a été que la cristallisation de tendances présentes de tout temps dans la société américaine et qui sont liées aux origines de la démocratie américaine et à la tradition de l'égalitarisme.
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 27, Heft 2, S. 483-499
ISSN: 1953-8146
Observateurs, essayistes, historiens s'accordent volontiers pour discerner, dans le catholicisme contemporain, l'affrontement de deux écoles de pensée et de deux traditions : intransigeants et libéraux, conservateurs et progressistes, droite et gauche, les seconds soucieux d'une adaptation de l'Église au monde moderne, les premiers hostiles à toute transformation. Les journalistes qui, voici quelques années, décrivirent les débats conciliaires, firent leur ce schéma d'interprétation, pour lequel les répondants historiques ne leur manquaient pas. De fait, une telle représentation renferme une bonne part de vérité. Il suffit pour s'en convaincre de songer à l'intensité des conflits qui depuis plus d'un siècle ont pu opposer deux traditions spirituelles. Veuillot et Montalembert, l'Action Française et le Sillon, l'Aube et l'Écho de Paris, Témoignage chrétien et la France catholique, ces couples antagonistes symbolisent, jusqu'à notre temps, un affrontement qui, bien au-delà du politique et du social, renvoie à des mentalités et à des psychologies, à des spiritualités et à des théologies singulièrement différentes.