La celebració d'eleccions intensifica i visibilitza els conflictes polítics que travessa tota societat. Com afecta això a la distància emocional que sentim cap a aquells que no pensen com nosaltres? En aquest article, investigadors del grup Democràcia, Eleccions i Ciutadania presenten un estudi en el qual han analitzat l'impacte de la prominència electoral sobre la polarització afectiva. Els resultats procedents de l'anàlisi de 99 enquestes realitzades en 42 països al llarg de més de 20 anys mostren que la polarització afectiva es redueix a mesura que passa el temps des de les eleccions. Aquestes conclusions permeten constatar el delicat equilibri que exigeixen els sistemes polítics democràtics i els efectes nocius que pot tenir per a la cohesió social la repetició de convocatòries electorals quan no hi ha formació de govern. ; La celebración de elecciones intensifica y visibiliza los conflictos políticos que atraviesa toda sociedad. ¿Cómo afecta esto a la distancia emocional que sentimos hacia los que no piensan como nosotros? En este artículo, investigadores del grupo Democracia, Elecciones y Ciudadanía presentan un estudio en el que han analizado el impacto de la prominencia electoral sobre la polarización afectiva. Los resultados procedentes del análisis de 99 encuestas realizadas en 42 países a lo largo de más de 20 años muestran que la polarización afectiva se reduce conforme pasa el tiempo desde las elecciones. Estas conclusiones permiten constatar el delicado equilibrio que exigen los sistemas políticos democráticos y los efectos nocivos que puede tener para la cohesión social la repetición de convocatorias electorales cuando no hay formación de gobierno.
Dans sa préface de 1887 à La question du logement, Engels (1976[1887]) rappelle qu'une des conséquences de la transformation du capitalisme constitue la pénurie de logement. La construction des usines amène la destruction des habitations existantes tout en attirant de nombreux paysans à la recherche de travail dans ces mêmes usines. Ce faisant, il évoque plusieurs exemples, tant en Angleterre, qu'en Allemagne ou en Espagne, démontrant que la crise du logement, intimement liée au capitalisme, se caractérise par une « aggravation particulière des mauvaises conditions d'habitation », « une énorme augmentation des loyers », « un entassement encore accru de locataires dans chaque maison et pour quelques-uns l'impossibilité de trouver même à se loger » (p. 26). Pour répondre à cette crise, tout ce que la bourgeoisie propose c'est l'accession à la propriété incompatible avec la nécessaire liberté de mouvement des ouvriers pour le fonctionnement du capitalisme. Pour ce dernier toutefois, la question du logement ne représentait qu'un problème découlant de celui-ci et non pas un problème en soit. Comme si l'analyse des rapports locatifs ne nous apprenait peu de choses de plus que celle des rapports de classe, la question du logement se résout par l'analyse de ceux -ci et du capitalisme. Or, et il le mentionne lui-même dans sa réponse à Proudhon, la question du logement n'est pas que l'apanage de la classe ouvrière mais elle affecte également la petite bourgeoisie. Le logement est effectivement inséparable des processus du capitalisme, mais ceux-ci prennent des formes particulières, dont l'expérience révèle des rapports sociaux inégalitaires qui permettent à l'inverse de comprendre le capitalisme et que les liens entre inégalités et logement peuvent nous éclairer sur les structures sociales contemporaines (Goyer, 2017). Comme l'affirme Keenan (2004) : « les structures sociales ne sont pas entités indépendantes et séparées qui imposent leur pouvoir sur les individus, elles continuent, plutôt, à limiter ou à supporter l'action humaine parce qu'elles sont inscrites dans leurs formes interactionnelles qui, elles, construisent les structures » (p. 541, notre traduction).Même si, au départ, le logement est un concept simple – un bâtiment permettant à un ou plusieurs individus de se loger (Havel, 1985) – il représente un bien complexe, à multiples dimensions, qui comprend une pluralité de moyens et de finalités (Pezeu-Massabuau, 1983). C'est la base sur laquelle s'ancrent les membres d'une collectivité à un territoire et à une communauté mais ce qui permet de se protéger de la communauté et de l'environnement. Pourtant, plusieurs processus fragilisent ce rapport, en particulier pour les locataires. Entre autres, les problèmes de plus en plus prégnants de salubrité des logements contribuant à l'exclusion sociale des locataires qui y font face ainsi que l'augmentation des déplacements forcés (éviction ou reprise de logement) de locataires pour permettre à des promoteurs de transformer le cadre bâti pour en tirer davantage de profits, constituent des phénomènes de menace du droit au logement. Dans les deux cas, les locataires font face à des processus de dépossession de leurs espaces du logement et du quartier et posent de sérieux défis pour l'organisation et le développement du territoire. Les inégalités qui sont imbriquées comportent ainsi de multiples dimensions pouvant interagir entre elles, qu'elles soient politiques, spatiales, économiques, voire même environnementales. Par conséquent, l'étude des inégalités de logement constitue un point d'entrée sociologique pertinent pour comprendre ce qui caractérise les expériences sociales contemporaines, notamment urbaines. Il permet de questionner comment se mettent en œuvre les rapports sociaux inégalitaires et comment peut-on assurer la justice sociale à partir de celui-ci [.…]Coord. Renaud Goyer et Jean-Vincent Bergeron-Gaudin.
Dans sa préface de 1887 à La question du logement, Engels (1976[1887]) rappelle qu'une des conséquences de la transformation du capitalisme constitue la pénurie de logement. La construction des usines amène la destruction des habitations existantes tout en attirant de nombreux paysans à la recherche de travail dans ces mêmes usines. Ce faisant, il évoque plusieurs exemples, tant en Angleterre, qu'en Allemagne ou en Espagne, démontrant que la crise du logement, intimement liée au capitalisme, se caractérise par une « aggravation particulière des mauvaises conditions d'habitation », « une énorme augmentation des loyers », « un entassement encore accru de locataires dans chaque maison et pour quelques-uns l'impossibilité de trouver même à se loger » (p. 26). Pour répondre à cette crise, tout ce que la bourgeoisie propose c'est l'accession à la propriété incompatible avec la nécessaire liberté de mouvement des ouvriers pour le fonctionnement du capitalisme. Pour ce dernier toutefois, la question du logement ne représentait qu'un problème découlant de celui-ci et non pas un problème en soit. Comme si l'analyse des rapports locatifs ne nous apprenait peu de choses de plus que celle des rapports de classe, la question du logement se résout par l'analyse de ceux -ci et du capitalisme. Or, et il le mentionne lui-même dans sa réponse à Proudhon, la question du logement n'est pas que l'apanage de la classe ouvrière mais elle affecte également la petite bourgeoisie. Le logement est effectivement inséparable des processus du capitalisme, mais ceux-ci prennent des formes particulières, dont l'expérience révèle des rapports sociaux inégalitaires qui permettent à l'inverse de comprendre le capitalisme et que les liens entre inégalités et logement peuvent nous éclairer sur les structures sociales contemporaines (Goyer, 2017). Comme l'affirme Keenan (2004) : « les structures sociales ne sont pas entités indépendantes et séparées qui imposent leur pouvoir sur les individus, elles continuent, plutôt, à limiter ou à supporter l'action humaine parce qu'elles sont inscrites dans leurs formes interactionnelles qui, elles, construisent les structures » (p. 541, notre traduction). Même si, au départ, le logement est un concept simple – un bâtiment permettant à un ou plusieurs individus de se loger (Havel, 1985) – il représente un bien complexe, à multiples dimensions, qui comprend une pluralité de moyens et de finalités (Pezeu-Massabuau, 1983). C'est la base sur laquelle s'ancrent les membres d'une collectivité à un territoire et à une communauté mais ce qui permet de se protéger de la communauté et de l'environnement. Pourtant, plusieurs processus fragilisent ce rapport, en particulier pour les locataires. Entre autres, les problèmes de plus en plus prégnants de salubrité des logements contribuant à l'exclusion sociale des locataires qui y font face ainsi que l'augmentation des déplacements forcés (éviction ou reprise de logement) de locataires pour permettre à des promoteurs de transformer le cadre bâti pour en tirer davantage de profits, constituent des phénomènes de menace du droit au logement. Dans les deux cas, les locataires font face à des processus de dépossession de leurs espaces du logement et du quartier et posent de sérieux défis pour l'organisation et le développement du territoire. Les inégalités qui sont imbriquées comportent ainsi de multiples dimensions pouvant interagir entre elles, qu'elles soient politiques, spatiales, économiques, voire même environnementales. Par conséquent, l'étude des inégalités de logement constitue un point d'entrée sociologique pertinent pour comprendre ce qui caractérise les expériences sociales contemporaines, notamment urbaines. Il permet de questionner comment se mettent en œuvre les rapports sociaux inégalitaires et comment peut-on assurer la justice sociale à partir de celui-ci.[…]Coord. Renaud Goyer & Jean-Vincent Bergeron-Gaudin
Les migracions creen complexes xarxes de relacions socials entre migrants en el seu lloc de residència i els seus familiars, amics i coneguts tant en el país de origen com en altres països. A través d'aquestes xarxes transnacionals circulen idees, informació, serveis, diners i béns, que tenen un fort impacte en futurs migracions, el benestar dels individus així com en les economies i polítiques de les comunitats implicades. Un nou estudi realitzat per investigadors del GRAFO i de Pennsylvania State University sistematitza les diferents metodologies adoptades per a estudiar aquesta realitat "transnacional" i revisa les seves aportacions. ; Las migraciones crean complejas redes de relaciones sociales entre migrantes en su lugar de residencia y sus familiares, amigos y conocidos en el país de origen y en otros países. A través de estas redes transnacionales circulan ideas, información, servicios, dinero y bienes, que tienen un fuerte impacto en futuras migraciones, el bienestar de los individuos, así como en las economías y políticas de las comunidades implicadas. Un nuevo estudio realizado por investigadores del GRAFO y Pennsylvania State University sistematiza las diferentes metodologías adoptadas para estudiar esta realidad "transnacional" y revisa sus aportaciones. ; Migration creates complex webs of relationships between migrants in their place of residence and their relatives, friends and acquaintances living in their communities of origin and other places. Through these networks, ideas, information, services, money and goods circulate, which have a strong impact on future migrations, individual wellbeing, and the economies and politics of the involved communities. A new study conducted by researchers of the GRAFO research group and Pennsylvania State University systematizes the different methodologies that have been adopted to study this transnational reality and reviews their contributions.
La recent legislació educativa ha permés la incorporació professional de l'educador social als centres d'educació secundària. Aquesta incorporació porta associada l'oportunitat de generar nous marcs, espais i temps de treball educatiu. Aquest article presenta els fonaments teòrics, de l'organització i la posada en pràctica d'una experiència de treball educatiu en xarxa implementada en un lES de la província de Toledo. Pretén servir de far pel que fa a noves formes de treball educatiu que donin respostes a les demandes i necessitats de les comunitats educatives. ; La reciente legislación educativa ha permitido la incorporación profesional del educador social en los centros de educación secundaria. Dicha incorporación trae asociada la oportunidad de generar nuevos marcos, espacios y tiempos de trabajo educativo. El presente artículo da cuenta de los fundamentos teóricos, de la organización y la puesta en práctica de una experiencia de trabajo educativo en red implementada en un IES de la provincia de Toledo. Pretende servir de faro respecto a nuevas formas de trabajo educativo que den respuestas a las demandas y necesidades de las comunidades educativas. ; Recent educational legislation has permited the introduction of the profession of social educator in centres of secondary education, bringing with it the opportunity to create new frameworks, spaces and times for educational work. This article presents the theoretical and organisational bases and practical application of an experience in educational work in network, in a secondary school in the Province of Toledo. The aim of these incorporations is to act as a lighthouse' for new forms of educational work that respond to the demands and needs of educational communities.