De l'économie de la peur à la politique de la terreur. On pourrait résumer ainsi l'économie politique de Hobbes. La peur est la peur de l'autre. Comment les hommes se piègent-ils dans cet état de terreur, comment réussissent-ils à s'en sortir ? En échangeant l'économie de la peur contre la politique de la terreur.
Bioterrorism : cost-price fear. Since 2001, the world has discovered that some States and terrorists groups are continuing to develop biological weapons. The anthrax attacks in the United States triggered off a wave of sending innocuous powder throughout the world, leading to a disproportionate social cost. The intense media coverage and the extreme application of the principle of precaution showed that, without weapons, pranksters and terrorists could seriously perturb the workings of our society. Criminalising avowed pranks poses the problem of freedom in a climate where fear and media agitation reign. The relative risk of death by bioterrorism, excepting the hypothesis of a planned national strategy, and the case of smallpox, remains unpredictable, but would seem to be low. All this shows how ill prepared our fragile society is in the face of new threats.
Le Maghreb est confronté à des défis colossaux : pauvreté, terrorisme, migration, corruption, violation des droits de l'homme. Les réformes nécessaires pour résoudre ces problèmes exigent un engagement des États avec le soutien de leur société civile : elles échoueront si elles ne sont pas portées par des dirigeants politiques légitimes, démocratiquement élus. Comme l'analyse Luís Martinez dans ce Cahier de Chaillot, la démocratisation au Maghreb doit devenir une priorité de la politique européenne en Méditerranée. L'Union ne doit plus se cantonner à une approche purement économique, mais oser aborder les questions de politique intérieure. Et il y a urgence à agir car, dotés d'une faible légitimité, les gouvernements de ces pays sont, à des degrés divers, dans l'incapacité de mener des réformes structurelles qui s'imposent, à plus forte raison dans le contexte de crise que traverse actuellement l'ensemble de la planète.
Le Maghreb est confronté à des défis colossaux : pauvreté, terrorisme, migration, corruption, violation des droits de l'homme. Les réformes nécessaires pour résoudre ces problèmes exigent un engagement des États avec le soutien de leur société civile : elles échoueront si elles ne sont pas portées par des dirigeants politiques légitimes, démocratiquement élus. Comme l'analyse Luís Martinez dans ce Cahier de Chaillot, la démocratisation au Maghreb doit devenir une priorité de la politique européenne en Méditerranée. L'Union ne doit plus se cantonner à une approche purement économique, mais oser aborder les questions de politique intérieure. Et il y a urgence à agir car, dotés d'une faible légitimité, les gouvernements de ces pays sont, à des degrés divers, dans l'incapacité de mener des réformes structurelles qui s'imposent, à plus forte raison dans le contexte de crise que traverse actuellement l'ensemble de la planète.
Résumé En vingt ans, la société française a modifié son point de vue sur la manière de traiter la délinquance de ses propres enfants et adolescents. De l'après-guerre à l'aube du xxi e siècle, un gouffre s'est ouvert qui menace les fondations des principales institutions en charge de la jeunesse. La justice, l'Éducation nationale et l'action sociale tentent de trouver de nouveaux équilibres entre leur « cœur de métier », centré sur l'Éducation et la protection et les demandes paradoxales du corps social en mal de sécurité. Il serait erroné de penser cette évolution comme un durcissement général de la société vers une vision exclusivement répressive du traitement de la jeunesse « à problèmes ». C'est la peur, conjuguée à l'idéologie de « l'immédiateté » des réponses et du refus de la possibilité même du risque , qui explique le privilège actuel accordé par les responsables politiques aux solutions d'enfermement, réel ou symbolique.
À partir de son expérience avec deux enfants autiste et psychotique, l'auteur tente de montrer que la peur éprouvée par les soignants dans le cadre de leur exercice professionnel est un signe dont il faut tenir compte pour mieux comprendre la nature de leur souffrance psychique singulière et en diminuer les conséquences dans leur développement.