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La première partie de l'étude explique l'évolution recente (1985-95) de l'immigration maghrebine en Espagne: son très rapide accroissement —29% annuel— c'est fait sur les flux marqués par une arrivée à l'Espagne en situation irregulière, mais en majorité ces immigrés sont devenus en situation regulière à l'occasion des régularisations extraordinaires de 1985-86, 1991-1992 et 1996, ainsi comme au moyen de les quotas de travailleurs étrangers non communautaires autorisés à partir de 1993. On se souligne l'importance que dans cette inmigration irregulière maghrebine joue l'agriculture méditerranéenne d'exploitations minifundistes et emploi intensif de main d'oeuvre —mais à temps discontinu—, surtout pour les recoltes. Dans la seconde partie on fait le commentaire des principaux résultats de diverses enquêtes réalisées en Espagne au cours des annés 90, qui révèlent les attitudes des espagnols à l'égard des immigrés maghrebins: cet collectif étranger, le plus nombreux en Espagne, ce qui a acquis le taux de croissance la plus élevé et le plus identifié par les espagnols comme l'immigré étranger, c'est qui offre aux yeux des espagnols l'image la plus négative. Toute fois, de tels attitudes ont amélioré pendant les derniers annés, surtout parmi les jeunes et parmi les plus instruits, mais dans touts les cas, les enquêtes montrent que les espagnols paraissent assez marqués et désorientés par l'acumulation d'informations ponctuelles que sur les étrangers offrent les médias. Face à cette situation, les espagnols se montrent complaisants vers les immigrés en situation irregulière, attitude qui aussi est partagée par la politique espagnole d'immigration. ; La primera parte del estudio explica la evolución reciente (1985-95) de la inmigración magrebí en España: su incremento espectacular —29% anual— es resultado de flujos marcados por el acceso a España en situación irregular, pero en su mayoría estos inmigrantes fueron legalizados con motivo de las regularizaciones extraordinarias de 1985-86, 1991-92 y 1996, así como ...

Comunicación presentada al VI Seminaire international sur «La perception de la Méditerranée par les pays méditerranées», organizado por el Comité pour les Etudes Méditerranéens; Marseille, 21-22 noviembre 1997 ; La primera parte del estudio explica la evolución reciente (1985-95) de la inmigración magrebí en España: su incremento espectacular —29% anual— es resultado de flujos marcados por el acceso a España en situación irregular, pero en su mayoría estos inmigrantes fueron legalizados con motivo de las regularizaciones extraordinarias de 1985-86, 1991-92 y 1996, así como mediante los cupos o contingentes de trabajadores extranjeros no comunitarios autorizados a partir de 1993. Se destaca la importancia que en esta inmigración irregular magrebí juega la agricultura mediterránea de explotaciones minifundistas y empleo intensivo de mano de obra —aunque en tiempo discontinuo—, sobre todo para las recolecciones. En la segunda parte se comentan los principales resultados de varias encuestas realizadas en España durante los años 1990, que muestran las actitudes de los españoles hacia los inmigrantes magrebíes: este colectivo extranjero, el más numeroso en España, el de incremento más rápido y el más identificado por los españoles con inmigrante extranjero, es el que ofrece a los españoles valoración más baja, al mismo tiempo que es percibido como el más problemático para su integración en España. No obstante, tales actitudes han mejorado durante los últimos años, sobre todo entre los jóvenes y personas mejor instruidas, aunque, en cualquier caso, las encuestas muestran que los españoles parecen bastante impactados y desorientados por el cúmulo de informaciones puntuales que sobre estos extranjeros dan los medios de comunicación. Sin embargo, los españoles se muestran permisivos hacia los inmigrantes en situación irregular, actitud que también se comparte en la orientación de la política española de inmigración. ; La première partie de l'étude explique l'évolution recente (1985-95) de l'immigration maghrebine en Espagne: son très rapide accroissement —29% annuel— c'est fait sur les flux marqués par une arrivée à l'Espagne en situation irregulière, mais en majorité ces immigrés sont devenus en situation regulière à l'occasion des régularisations extraordinaires de 1985-86, 1991-1992 et 1996, ainsi comme au moyen de les quotas de travailleurs étrangers non communautaires autorisés à partir de 1993. On se souligne l'importance que dans cette inmigration irregulière maghrebine joue l'agriculture méditerranéenne d'exploitations minifundistes et emploi intensif de main d'oeuvre —mais à temps discontinu—, surtout pour les recoltes. Dans la seconde partie on fait le commentaire des principaux résultats de diverses enquêtes réalisées en Espagne au cours des annés 90, qui révèlent les attitudes des espagnols à l'égard des immigrés maghrebins: cet collectif étranger, le plus nombreux en Espagne, ce qui a acquis le taux de croissance la plus élevé et le plus identifié par les espagnols comme l'immigré étranger, c'est qui offre aux yeux des espagnols l'image la plus négative. Toute fois, de tels attitudes ont amélioré pendant les derniers annés, surtout parmi les jeunes et parmi les plus instruits, mais dans touts les cas, les enquêtes montrent que les espagnols paraissent assez marqués et désorientés par l'acumulation d'informations ponctuelles que sur les étrangers offrent les médias. Face à cette situation, les espagnols se montrent complaisants vers les immigrés en situation irregulière, attitude qui aussi est partagée par la politique espagnole d'immigration.

[ES] Las nuevas tecnologías de la información y comunicación están transformando los ámbitos de la vida social, cambiando el mundo productivo, la cultura y las ideas de nuestra sociedad. Al mismo tiempo estos Medios de Comunicación Social juegan un papel cada vez importante en la formación de estilos de vida; donde los valores y modelos son propuestos y consumidos por adultos, niños y jóvenes. En este contexto, se mira a la educación como panacea capaz de formar para su uso y remediar los efectos no deseados que estos medios producen. Pero a pesar de algunos esfuerzos realizados desde la Administración, la realidad en nuestras aulas, como muestra este trabajo, es más bien pobre en cuanto a sus logros. En la práctica educativa, tanto las NT como los mass media siguen ocupando un lugar secundario con escasa integración en el aula. El profesorado, en general, contempla en los medios un aliado en su labor docente y no duda en afirmar la necesidad de incorporarlos al aula, encontrando las mayores dificultades en la escasez de tiempo que conlleva la preparación de los materiales. Tras algo más de doce años de andadura en los programas de nuevas tecnologías de la información y comunicación, que pretendían introducir y difundir el uso de las mismas en el contexto escolar, nuestros datos muestran un panorama que sin ser halagüeño tampoco da lugar a la desesperación. ; [EN] The new technologies of information and communication are transforming all the social life areas, changing the productive world, the culture and the ideas of our society. At the same time this social media plays a role which every time is more important in the formation of life styles, where the values and models purpoused are consumed by adults, children and teens. In this context, education is looked as the cure-all, able to form for its use and solve the non-desired effects which are casued by this media. But instead of some efforts made from the Government, the reality in our classrooms, as this work shows, is rather poor in its achievements. In the teaching practice, the new technologies and also the media continue occuping a secondary place with scanty integration in the education. The teaching staff, in general, deal with the media as an ally in their work and they don't doubt in affirm the neccesity of incorporate the media in education, finding higher difficulties in the scarcy of time because of the preparation of materials. With more than twelve years of the new technologies of the information and communication programmes wich tried to introduce and expand the use of them in schoolar life, our data doesn't shows a very good panorama but it doesn't show a desperating one. ; [FR] Les nouvelles technologies de l'information et de l'éducation sont en train de transformer les milieux de la vie sociale, le monde productif, la culture et les idées de notre société. En même temps ces moyens de communication sociale jouent un rôle de plus en plus important dans la formation des moyens de vie, où les valeurs et les modèles sont proposés et consummés par les adultes, les enfants et les jeunes. Dans ce contexte on voit l'éducation comme une «Panacée» capable de former pour son propre usage et de proposer les remèdes aux effets non désirés que ces moyens produisent. Malgré quelques efforts faits pour l'Administration, la réalité à l'intérieur des classes, comme démontre notre travail est assez pauvre dans ses résultats. Dans la pratique éducative, aussi bien les NT comme les mass-média continuent à occuper un poste secondaire avec une moindre intégration dans les classes. Le professorat en général voit dans les milieux un allié dans son travail et ne doute point d'affirmer la nécessité de les incorporer dans la classe, trouvant ainsi les plus grandes difficultés dans le manque de temps qu'entraîne les préparations des matériaux. Après un peu plus d'une douzaine d'années de marche dans les programmes des nouvelles technologies de l'information et de la communication qui prétendent introduire et diffuser l'usage des mêmes dans le contexte scolaire, nos données montrent un panorama qui sans être prometteur ne peut cependant donner lieu à la désespération.

Au Nicaragua, la revolution a ete dirigee par une alliance de groupes sociaux heterogenes qui reflete la structure sociale du pays telle qu'elle s'est constituee au cours des decennies de la dictature somoziste. On remarque parmi les combattants sandinistes le poids preponderant des jeunes ages entre 15 et 24 ans et l'importance des etudiants dans leurs rangs. Le sous-developpement n'a pas permis que surgisse une classe ouvriere nombreuse, malgre une certaine croissance du proletariat, surtout rural, et le sujet social principal des forces revolutionnaires a ete l'ensemble des groupes modestes de conditions precaires et instables

El caso del Perú puede ser considerado como un laboratorio en el que se presentan y plantean una serie de interrogantes y debates sobre la creciente participación femenina en las decisiones políti-cas y económicas del país. En la última década, y bajo el régimen autoritario del Presidente Alber-to Fujimori (1990–2000), un sinnúmero de mujeres participó en las altas esferas del poder como ejecutivas, tecnócratas, parlamentarias o asesoras con gran protagonismo en la escena pública. A propósito de la presencia femenina se afinó la legislación sobre violencia doméstica y se promulgó la Ley de Cuotas para garantizar la participación de las mujeres en las listas de candidatos en la política; se desarrollaron programas especiales sobre salud reproductiva y se promovieron pro-gramas de crédito, capacitación y empleo para mujeres de sectores de bajos ingresos. Parecería que al final del siglo XX, desde esta perspectiva y a pesar del autoritarismo imperante, las mujeres peruanas conquistaron finalmente su condición de ciudadanas del Perú. Mientras el discurso oficial no cesaba de repetir: "Con el Presidente Fujimori las mujeres serán dueñas de su propio destino" y el número de mujeres en el poder se multiplicó, otros datos muestran una realidad diferente. El analfabetismo, que es un problema centralmente femenino e indígena afecta a más de un 25 por ciento de las mujeres rurales, el embarazo adolescente y el alcoholismo juvenil han aumentado por la falta de oportunidades educativas y de empleo, y la deserción escolar es un problema latente, al que se añade la deficiente calidad de la educación. Es decir, una parte considerable de las futuras generaciones de peruanas no conocen una com-putadora, el Internet, y muchas con las justas saben sumar y restar. Estadísticas manipuladas por un gobierno que pretendió controlarlo todo y perennizarse en el poder, han encubierto ante la sociedad y ante el mundo una realidad de persistente pobreza y postergación de un impor-tante sector de mujeres del país. / ; The case of Peru can be viewed as a laboratory for addressing a series of questions and debates on the growing participation of women in political and economic decision-making process. Over the last decade, under the undemocratic regime of President Alberto Fujimori (1990–2000), a large number of women served in senior positions—as executives, technocrats, members of Parliament and advisors. Women's presence in these important public leadership positions contributed to a fine-tuning of legislation on domestic violence; promulgation of the electoral quotas law designed to ensure women's participation as political candidates; development of reproductive health pro-grammes; and promotion of credit, training and employment programmes for women from low-income sectors. Despite the prevailing authoritarianism, by the end of the twentieth century Peru-vian women seemed finally to have secured their status as full citizens. Fujimori's official line was that under his government women would "be able to determine their own destinies". However, these assertions have not been borne out by reality. Illiteracy, primarily a problem for women and the indigenous population, affects more than 25 per cent of rural women; adolescent pregnancy and alcoholism among young people have increased due to the lack of educational and employment opportunities; the high dropout rate in schools and the poor quality of education continue to be serious problems. A significant portion of future gen-erations will lack knowledge of computers or of the Internet, with many unable to perform even simple arithmetic. The manipulation of statistics by a government intent on total control and on retaining power indefinitely concealed from Peruvian society, and from the world, the lack of development and persistent poverty of a major segment of women in the country. / ; Le Pérou peut être considéré comme un laboratoire de la participation des femmes à la prise des décisions politiques et économiques: le cas de ce pays permet de se poser nombre de questions sur ce sujet et d'en débattre. Au cours de la dernière décennie, sous le régime peu démocratique du Président Alberto Fujimori (1990–2000), un grand nombre de femmes ont occupé des postes élevés—de directrices, de technocrates, de parlementaires et de conseillères. Par leur présence à des postes de responsabilité dans l'appareil de l'Etat, ces femmes ont contribué à la finalisation de la loi sur la violence domestique, à la promulgation d'une loi sur les quotas électoraux, conçue pour assurer la présence de femmes parmi les candidats politiques, à l'élaboration de programmes de santé génésique et à la promotion de programmes de crédit, de formation et d'emploi pour les femmes des milieux les moins favorisés. Malgré le régime autoritaire en place, les femmes péruviennes semblaient être enfin devenues à la fin du XXe siècle des ci-toyennes à part entière. Le Président Fujimori avait proclamé que, sous son gouvernement, les femmes "pourraient décider elles-mêmes de leur destin". Cette affirmation, cependant, a été démentie par les faits. L'analphabétisme, qui concerne surtout les femmes et la population autochtone, touche plus de 25 pour cent des femmes rurales; les grossesses chez les adolescentes et l'alcoolisme chez les jeunes ont progressé, faute de possibilités de formation et d'emploi; le taux élevé des abandons scolaires et la piètre qualité de l'éducation continuent à poser de graves problèmes. Une pro-portion importante des générations futures ne saura pas se servir d'un ordinateur ni de l'Internet et beaucoup seront même incapables de faire de simples opérations d'arithmétique. Des statistiques manipulées par un gouvernement décidé à tout contrôler et à garder indéfini-ment le pouvoir ont caché à la société péruvienne et au monde que le sous-développement et la misère restaient le lot d'une grande partie des femmes du pays.

The empresa of the Correge instituted by Martín, Duke of Montblanc, appears as a motto that attaches, to the Duke, a reduced group of knights, who dedicate their lifes to military exploits, single combats, pilgrimages, armed passage, around the central vow, defense of the ladies. The status, adopted before 1390 and adapted in 1392, after the occupation of Palermo, are the manifestation of a curial and royal order. Composed by twenty-one paragraphs and strongly influenced by French models, the status build up the solid architecture of a power and combat group, who seeks the conquest of Sicily, and guarantee solidarity, mutual payment of ransoms, arbitration jurisdiction, unity and efficiency at the service of the State of conquest whose soul is Martín the Young and that is governed by the Duke. When Martin of Montblanc ascended the throne of Aragon, he did not maintain the motto in his politic function. He attributed it to Catalan barons, but also to the ladies of the aris­tocracy, creating or reactivating on the other hand other pleasures of Society, without, from then on, cultivating a real politic of symbolism, that the Aragonese State did, in fact, not need. ; L'empresa de la Correge instituée par Martín, duc de Montblanc, se présente com­me une devise qui attache au duc un groupe fermé de chevaliers, dédié a l'exploit militaire, au combat singulier, au pèlerinage, au passage armé, autour du voeu cen­tral, la défense des dames. Les staruts, adoptés avant 1390 et adaptés en 1392, après l'ocupation de Palerme, manifestent un ordre curial et royal; en vingt-et-un para­graphes, sous un décor influencé par les modèles français, les statuts construisent la solide architecture d'un groupe de pouvoir et de combat, qui mène l'entrepise de la conquête de la Sicile, et garantissent solidarité, paiement mutuel des rançons, juridictcion d'arbitrage, unité et efficacité au service de l'État de conquête centré sur Martin le Jeune et gouverné par le duc. À son accession au trône d'Aragon, Martín de Montblanc n'a pas maintenu la devise dans sa fonction politique; il l'a distribuée à des barons catalans, mais aussi aux dames de l'aristocratie, créant par ailleurs ou réac­tivant d'autres hochets mondains, sans désormais véritable politique du symbolique, dont l'État aragonais n'avait pas besoin.

Peace treaties are included into a characteristic context of relationship between «Christian» countries and «Moslem» countries, whose principal peculiarity is a permanent state of war; an state of war just interrupted by the declaration of a truce strictly limited to a fixed number of years. From a theoretic viewpoint, the validity of a peace treaty would suppose an advantageous period to develop business dealing while the breaking-off or, simply, the non renewal of a truce would mark the suspension of business connections as well as the legality of piratical and corsair actions. This is the hypothesis. However, the question is not so simple. First, it is necessary to insist chat political «accidents» have a relative influence on the dynamic trade, but they cannot get to paralyze interchanges if diplomatics relations between the two states are non-existent, excepting the limited chronological spaces of hostilities and open confrontation. In fact, there are a lot of adaptation mechanisms to every position originated by the political situation. Then the problem is to know the sense of the treaties and their repercussion in business dealing. Between 1387 and 141O we have the chapters of a truce agreed in 1403 between Martin the Human, king of Aragon, and Martin the Young, king of Sicily, on one hand, and Abû Fâris, king of Tunis, on the other. In a parallel way, we know the existence of some consensus politics or negociation attempts of some other treaties by means of analyzing the contents of treaties and also by a chronological seriation. A comparison of the conclusions obtained through the commercial flow resulting from the study of official and private sources will permit us to discern the possible concordances and divergences between politic and economic levels. Finally, it is a question of confirming if a direct relation can be established or not between stages of war/stages of recessión and stages of peace/stages of expansion, always from a commercial point of view. ; Les traités de paix s'insèrent dans un contexte caractéristique des relations entre pays «chrétiens» et pays «musulmans», dont la principale particularité est l'existence permanente d'un état de guerre troublé seulement par la déclaration d'une trêve strictement limitée à un certain nombre d'années. Du point de vue théorique, un traité suppose l'existence d'une conjoncture favorable pour le développement des transactions commerciales tandis que la rupture des relations ou, simplement, la manque de reprise d'une trêve peut signifier la cessation de n'importe quelle modalité d'activité mercantile et, en même temps, la légalité des actions pirates au corsaires. Jusqu'ici l'hypothèse. Cependant, la question n'est pas tellement simple. Il faut préciser d'abord que les «accidents» politiques ont une relative influence sur la dynamique comemerciale, mais qu'ils n'arrivent pas à l'extrême de paralyser les échanges dans le cas où les relations diplomatiques entre les deux états soient inexistantes, exception faite de quelques espaces chronologiques limités pendant lesquels il y avait des hostilités et une confrontation ouverte. En fait, il y a une série de mécanismes d'adaptation pour chacune des situations originées par la conjoncture politique. Or, le problème consiste à savoir la signification des traités et leur répercussion sur les opérations mercantiles. Entre 1387 et 1410 nous avons, d'une part, les chapitres d'une trêve, celle conclue en 1403 entre Martín l'Humain, roi d'Aragon, et Martin le Jeune, roi de Sicile, d'une côté, et Abu Fâris, roi de Tunis, de l'autre. D'autre part, nous connaissons l'existence de concertations ou de tentatives de négotiation d'autres traités à partir de nouvelles documentaires indirectes. En conséquence, notre bue est, au moyen de l'analyse du contenu des traités et la réalisation d'une guerre et de paix. Une comparaison des conclusions obtenues avec le flux commercial résultant de l'étude des sources officielles et privées nous permettra de discerner les possibles concordances et divergences entre l'échelon politique et l'échelon économique. En définitive, il s'agit de constater si l'on peut établir une rélation directe ou non entre étapes d'état de guerre/étapes de récession et étapes de paix declarée/étapes d'expansion, toujours dans une perspective commerciale.

La grave situación de las áreas de montaña, su despoblación, aislamiento, déficits de infraestructuras y de equipamientos, han provocado, en la mayoría de países europeos, la intervención del Estado, que ha elaborado políticas específicas tendentes tanto a mantener la población de estas zonas, como a eliminar sus déficits. En esta línea, el Parlament de Catalunya aprobó el 23 de febrero de 1983 la "Llei d'Alta Muntanya", marco específico para la política de Montaña que, entre diversos objetivos, pretende frenar la regresión demográfica de la zona. Como primer paso en la consecución de este objetivo, el Centre d'Estudis Demogràfics fue el encargado de elaborar el estudio demográfico de las nueve comarcas del área (Alt Urgell, Berguedà, Cerdanya, Garrotxa, Pallars Jussà, Pallars Sobirà, Ripollès, Solsonès y Val d'Aran), así como de las tres zonas de montaña (Prades-Montsant, Montsec y Montseny-Guilleries-Lluçanès) que definía la Llei d'Alta Muntanya. El esquema seguido para cada uno de estos estudios comprende siete grandes apartados: 1. Estudio del poblamiento; 2. La evolución de la población; 3. La evolución de las viviendas y familias; 4. El movimiento natural de la población; 5. El movimiento migratorio; 6. La estructura de la población; 7. Conclusiones: Balance de la situación demográfica y perspectivas. Finalmente, se realizó un estudio conjunto de todas las zonas y comarcas de montaña que se proponía, en primer lugar, investigar las relaciones entre la evolución de la población y factores físicos y económicos básicos; en segundo lugar, desarrollar una cartografía adecuada a la escala del estudio; y, por último, realizar una tipología de áreas, profundizando en aquellos aspectos teóricos y metodológicos que permitían avanzar en el conocimiento de las áreas de montaña. Los primeros resultados del estudio permitieron extraer ciertas conclusiones que, aunque provisionales, daban ya una idea, más o menos ajustada, sobre las características del área que se estaba estudiando: A. Existe una variedad de situaciones pero, en conjunto, el crecimiento poblacional es y ha sido muy bajo. En el período 1950-1981, sólo tres comarcas (Berguedà, Cerdanya y Garrotxa) han aumentado de población. B. La estructura de la población de montaña es muy desfavorable para su crecimiento futuro, tanto demográfico como económico (envejecimiento importante, población mayoritariamente masculina, elevado índice de soltería). C. Hay una gran conexión entre dinámica poblacional, estructura demográfica y tamaño de la población: El crecimiento natural y el migratorio son tanto más negativos cuanto menor es el tamaño del municipio, el grado de envejecimiento es inversamente proporcional al tamaño, también la relación de masculinidad crece al disminuir éste y el potencial de crecimiento de la población activa varía en proporción directa al tamaño. D. Las tendencias en el poblamiento son bastante parecidas en el conjunto de las comarcas y zonas: la capital gana peso demográfico, se reduce el peso del poblamiento disperso y prosigue la disminución de la población en los núcleos pequeños. E. Algunos resultados son menos clásicos que los reseñados hasta aquí, como los siguientes: A) Pese al estancamiento o decrecimiento del número de habitantes, el número de familias aumenta. B) El número de viviendas muestra un crecimiento espectacular, muy superior al del numero de familias, traduciendo una magnitud inesperada en la importancia de la segunda residencia o, quizás también, de otros factores como un posible fraccionamiento de los núcleos familiares. C) El número, en términos absolutos y relativos, de jóvenes de 15 a 24 años, era en 1981 superior al de cualquier otro momento desde 1950. D) A partir de 1975, el decrecimiento de la población de las zonas de montaña se ha reducido de forma inequívoca. ; In most European countries, the critical situation in mountain areas, their depopulation, isolation and lack of infrastructure and facilities amongst other things, has led the State to intervene with policies specifically aimed at maintaining the population level and improving the lot of these zones in general. On 23rd Frebruary, 1983, the Catalonian parliament passed a "High Mountains Law" on which Catalan policy regarding mountainous regions is based and which, as one of its objectives, aims to arrest demographic decline throught the area involved. As a first step in fulfilling this objective, the Centre d'Estudis Demogràfics was engaged to carry out a population study of 9 regions (Alt Urgell, Berguedà, Cerdanya, Garrotxa, Pallars Jussà, Pallars Sobirà, Ripollès, Solsonès and Vall d'Aran) along with three mountainous zones (Prades-Montsant, Montsec and Montseny-Guilleries-Lluçanès) which are all covered under the "High Mountains Law'. The format followed for each of these areas consists of four major sections: 1. Study of settlement. 2. Population development. 3.The growth of homes and families. 4. Natural population movements. 5. Migration. 6. The structure of population. 7. Conclusions: Summary of demographic situation and future outlook. Finally, an overall study of all mountainous regions and areas was carried out which aimed firstly, to investigate the relationship between populations development and physical and economics factors ; secondly, to work out a system of mapping to suit the scale of the study and; finally, to classify the areas, thus deepening in points of theory and methodology which will help to advance our knowledge of mountainous areas. Certain conclusions can be drawn on the basis of the first results which, although provisional, do provide a more or less correct picture of characteristics of the area being studied: 1. There are so many different situations but, overall, growth has been very low. During the 1950-81 period, the population increased in only three districts (Berguedà, Cerdanya and Garrotxa). 2. The population structure in mountainous areas is highly unfavourable where future demographic and economic growth is concerned (significant aging, a pre-dominantly male population, large number of single people, .). 3. Dynamics, demographic structure and size of population are all closely linked: -the smaller the town is, more negative is the natural increase and migratory movements; aging is inversely proportional to town size; the predominance of males is greater than smaller is the size of the town; the working population's growth potential is directly proportional to town size. 4. Population trends are similar for all areas and districts: the capital is gaining in demographic importance, the population is becoming less disperse. 5. Not all of the results are as classical as those already outlined thus, for instance: In spite of the halt or decrease in the number of inhabitants, the number of families is on the increase in general; the number of houses is growing at a spectacular rate - far greater than the number of families - something undoubtedly due to the undexpectedly high demand for second homes but also, perhaps, to other factors (such as a possible splitting up of family units); In absolute, relative terms, the number of young people between the ages of 15 and 24 was higher in 1981 than it had ever been since 1950; Since 1975, population decrease in mountain areas has clearly reduced. ; La grave situation des zones de haute montagne -leur dépeuplement, leur isolement, leur déficit d'infrastructure et d'équipement entre autres- a conduit dans la plupart des pays européens à l'intervention publique tendant au maintien sur place de leurs population et à la réduction de ces déficits. Dans ce cadre, le Parlement Catalan a approuvé la Loi de Haute Montagne du 23 février 1983, cadre spécifique d'intervention publique dans les zones de montagne catalanes visant à freiner leur régression démographique. Dans le cadre des études préalables à la consécution de cet objetif, le Centre d'Estudis Demogràfics fut chargé de l'étude démographique des zones de montagne telles que définies par cette loi (les neuf "comarques" pyrénéennes de l'Alt Urgell, du Berguedà, de la Cerdanya, de la Garrotxa, du Pallars Jussà, du Pallars Sobirà, du Ripollès, du Solsonès et du Val d'Aran, ainsi que les trois zones de montagne de Prades-Montsant, Montsec et Montseny-Guilleries-Lluçanès) Le schéma suivi pour chacune des études de zone est le suivant: étude du peuplement, évolution de la population, évolution du logement et des ménages, mouvement naturel, mouvement migratoire, structure de la population, conclusions sur le bilan démographique et les perspectives futures. De plus une étude globale de toutes ces zones a été réalisée avec comme objectifs d'étudier en premier lieu les rapports entre l'evolution démographique et l'environnement physique et la structure economique, deuxièmement la mise au point d'une méthode de cartographie adaptée et finalement la réalisation d'une typologie spatiale avec une orientation méthodologique et théorique qui permette de faire progresser nos connaissances sur ces zones. Les premiers résultats de l'étude permettent de formuler certaines conclusions, qui bien que de nature provisoire permettent de se faire déja une idée globale des caractéristiques des zones étudiées: malgré une grande variété des situations, la tendance générale est plutôt à la stagnation (trois zones sur douze seulement ont vu augmenter leur population entre 1950 et 1981); la structure démographique est très défavorable pour l'acroissement futur tant démographique qu'économique (vieillissement, manque de femmes, fort célibat, .); il y a une forte relation inverse entre la taille des agglomérations et leur dynamisme démographique; on observe des tendances comparables dans toutes les zones à la concentration de la population vers la capitale de la zone et corrélativement à la réduction du poids de la population éparse et à l'isolement croissant de celle-ci; quelques notes contradictoires pourtant: l'augmentation du nombre de ménages malgré la régression démographique, l'augmentation spectaculaire du nombre de logements bien supérieur à celle des ménages, cette dernière évolution devant sans doute être attribuée à un développement quelque peu inattendu des résidances secondaires des habitants des autres zones, et peut-être aussi à un fractionnement des ménages traditionnels. D'autre part, le chiffre des jeunes de 15 à 24 ans est plus fort en 1981 qu'à tout autre date depuis 1950, tant absolument que relativement et depuis 1975 la régression démographique s'est ralentie de façon inéquivoque dans ces zones de haute montagne.