Ambivalente mixité
In: Projet: revue : éclairer l'avenir, Heft 307, S. 22-37
ISSN: 0033-0884
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In: Projet: revue : éclairer l'avenir, Heft 307, S. 22-37
ISSN: 0033-0884
World Affairs Online
International audience ; Du latin miscere (mélanger), la notion de mixité apparaît dans les années 1950, en France, pour désigner la co-présence des filles et des garçons dans les mêmes classes et établissements scolaires. Depuis les années 1990, la mixité fait référence à d'autres formes de mélange – social, ethnique, culturel, religieux, générationnel… – que celle des sexes, et à d'autres lieux que le seul espace scolaire. S'il est surtout invoqué à propos des villes et des quartiers, l'enjeu de la mixité concerne potentiellement tous les domaines de la vie sociale marqués par des inégalités d'accès et la sous-représentation de groupes minoritaires. C'est néanmoins le vocabulaire de la diversité et non celui de la mixité qui s'est imposé dans le monde du travail, de l'enseignement supérieur, de la représentation politique ou des médias, avec les connotations d'acceptation de la pluralité et des différences associées au premier de ces termes. La notion de diversité se rencontre aussi dans les politiques urbaines, mais elle signale une tout autre perspective, du moins dans le contexte français : celle de l'arasement des différences au nom de l'égalité des conditions urbaines.
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International audience ; Du latin miscere (mélanger), la notion de mixité apparaît dans les années 1950, en France, pour désigner la co-présence des filles et des garçons dans les mêmes classes et établissements scolaires. Depuis les années 1990, la mixité fait référence à d'autres formes de mélange – social, ethnique, culturel, religieux, générationnel… – que celle des sexes, et à d'autres lieux que le seul espace scolaire. S'il est surtout invoqué à propos des villes et des quartiers, l'enjeu de la mixité concerne potentiellement tous les domaines de la vie sociale marqués par des inégalités d'accès et la sous-représentation de groupes minoritaires. C'est néanmoins le vocabulaire de la diversité et non celui de la mixité qui s'est imposé dans le monde du travail, de l'enseignement supérieur, de la représentation politique ou des médias, avec les connotations d'acceptation de la pluralité et des différences associées au premier de ces termes. La notion de diversité se rencontre aussi dans les politiques urbaines, mais elle signale une tout autre perspective, du moins dans le contexte français : celle de l'arasement des différences au nom de l'égalité des conditions urbaines.
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International audience ; Du latin miscere (mélanger), la notion de mixité apparaît dans les années 1950, en France, pour désigner la co-présence des filles et des garçons dans les mêmes classes et établissements scolaires. Depuis les années 1990, la mixité fait référence à d'autres formes de mélange – social, ethnique, culturel, religieux, générationnel… – que celle des sexes, et à d'autres lieux que le seul espace scolaire. S'il est surtout invoqué à propos des villes et des quartiers, l'enjeu de la mixité concerne potentiellement tous les domaines de la vie sociale marqués par des inégalités d'accès et la sous-représentation de groupes minoritaires. C'est néanmoins le vocabulaire de la diversité et non celui de la mixité qui s'est imposé dans le monde du travail, de l'enseignement supérieur, de la représentation politique ou des médias, avec les connotations d'acceptation de la pluralité et des différences associées au premier de ces termes. La notion de diversité se rencontre aussi dans les politiques urbaines, mais elle signale une tout autre perspective, du moins dans le contexte français : celle de l'arasement des différences au nom de l'égalité des conditions urbaines.
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In: Projet: civilisation, travail, économie, Band 287, Heft 4, S. 9-15
ISSN: 2108-6648
Resumé Echo d'un rêve tenace de rencontre, la mixité est aussi source de violence quand elle transforme les différences en inégalités.
In: Cahiers marxistes: cm, Heft 238, S. 129-140
ISSN: 0591-0633
Le concept d'optimum trouve son origine dans un débat ancien, celui du juste calcul du bien-être social. Or, le même problème qui a traversé les sciences économiques au tournant du XIXe siècle semble aujourd'hui se poser, en matière d'aménagement du territoire, autour du choix de la mixité sociale comme critère de satisfaction sociétale. La mixité sociale serait une manière de concilier deux objectifs, à savoir une minimisation des inégalités et une maximisation du bien-être collectif. Mais qu'en est-il de la mixité sociale dans les faits ? Se pourrait-il par exemple que la mixité sociale prônée par les politiques publiques se traduise par une sub-optimalisation du bien-être sociétal au sens de Pareto ? Les processus de gentrification constituent un bon exemple pour discuter des impacts différentiels de la mixité sociale. Mettant en contact des populations socialement hétérogènes, elle offre en effet un terrain d'élection à qui veut observer les effets contrastés de ce référentiel d'allocation des ressources. Ainsi, cette contribution se propose, dans une lecture critique de différents processus urbains, de mettre en perspective la pertinence de la mixité sociale comme étalon universel de la satisfaction sociétale, comme indicateur d'un optimum.
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In: Projet: civilisation, travail, économie, Band 287, Heft 4, S. 30-34
ISSN: 2108-6648
Resumé Les filles réussissent mieux à l'école ; Mais les stéréotypes inconscients demeurent qui ne les préparent pas à une insertion sociale !
In: Regards: les idées en mouvements ; mensuel communiste, Heft 94, S. 13
ISSN: 1262-0092
In: Après-demain: journal trimestriel de documentation politique : organe de la Fondation Seligmann, Band N ° 48, NF, Heft 4, S. 17-18
World Affairs Online
dans le cadre d'une réflexion sur l'actualisation de la politiques des grandes villes ; info:eu-repo/semantics/published
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National audience ; De la « répartition équitable du fardeau » à la « mixité sociale », les expressions ont varié depuis trente ans. La mixité est-elle un moyen de correction volontariste des inégalités ?
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National audience ; De la « répartition équitable du fardeau » à la « mixité sociale », les expressions ont varié depuis trente ans. La mixité est-elle un moyen de correction volontariste des inégalités ?
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