Political stakes in the Near East : between social and denominational crisis. Studying more precisely the Lebanese case, the author shows that in the Arab Near East, communities bound together by religion and history, are combined with class identities gained through a process of modernization. When a crisis occurs, when State disappears, community identity and sympathies tend to substitute for the more recent class identity. But behind community unanimity can be perceived ideological, social, regional rifts.
Cet article présente un tableau sombre de la situation archéologique en Syrie après plusieurs années de conflit militaire. L'analyse présentée met en évidence le rôle négatif de la Direction Générale des Antiquités et des Musées (DGAM) et en particulier sa subordination aux ordres de la propagande de l'autorité politique du pays. Nous observons également avec les changements qui ont eu lieu à la tête de cette institution à la fin de 2017, un refus ferme de coopérer avec les spécialistes syriens qui ont émigré au début de la crise, Les conséquences de cette attitude vont rendre les projets de reconstruction du patrimoine ancien de la Syrie caduque. La DGAM étant l'unique autorité en Syrie après dix années de soulèvement, va engager la « question archéologique syrienne » dans un cycle infernal qui l'amènera vers la ruine et la perte de toutes ses valeurs nobles et particulièrement de l'« archéologie de l'humain ». ; This article offers a bleak view of the desperate situation of Syria's national heritage after from nine years of military conflict. The study describes the negative role of the current archaeological authorities (DGAM), in particular their subordination to the current powers. The study also highlights the changes stemming from the staunch refusal of the DGAM since the end of 2017 to cooperate with qualified Syrian cadres who emigrated at the outset of the crisis which has led to the abandonment of reconstruction projects of ancient Syrian heritage. The DGAM as the sole authority in Syria after ten years of conflict is guiding the "Syrian archaeological question" into an infernal cycle toward a state of shambles and the loss of all its noble values, particularly those of "human archaeology".
The Union nationale des associations familiales (UNAF) -- national union of family associations -- makes families interests be represented near the French government. With its special status & large means, UNAF confederate ideologically diverse family associations. Although its representativeness has been sometimes subject of controversy, UNAF has been a permanent stakeholder of family policies governance. Major systemic transformations can be noticed during seventies & nineties. The comparison between the two periods of time shows that intensity variation of the relation between the State & UNAF was due to government initiative, that forced UNAF to adapt itself to be perennial. Appendixes. Adapted from the source document.
Though they have historically been close, Moscow and Tehran have had to redefine their relationship following the demise of the USSR. This relationship entails, among other things, different approaches to political developments in the Middle East, ambiguous cooperation on nuclear and conventional weapons and a shared perspective on the Syrian crisis. Both capitals should nevertheless take care to make sure that their positions on the latter do not alienate major players in the region. (Politique étrangère (Paris) / SWP)
Chapitre 4 : Crise et évolutions : La Babylonie sous les Diadoques (323-305); Partie II. Le IIIe s. séleucide ou la constitution d'un nouvel empire oriental? (305-187); Introduction; Chapitre 5 : Les Séleucides et le territoire babylonien; Chapitre 6 : L'économie séleucide en Basse-Mésopotamie; Partie III. L'économie des sanctuaires suméro-akkadiens (IIIe s. av. J.-C.); Introduction; Chapitre 7 : Les sanctuaires et l'économie du culte; Chapitre 8 : Le système prébendaire à l'époque hellénistique : le cas urukéen.
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La rupture des relations diplomatiques franco-saoudiennes est officiellement actée le 6 novembre 1956. Une décision prise par le souverain Al Saoud (1953-1964) à la suite de l'attaque tripartite de la France, de la Grande-Bretagne et d'Israël dans le Sinaï, elle-même consécutive à la nationalisation du canal de Suez par le colonel Gamal Abdel Nasser. Mais si l'Arabie saoudite rompt avec son allié français en solidarité avec son partenaire égyptien, la nature de leur relation est toute autre sur le plan officieux. Dans les creux des contacts entre ministres, diplomates et agents de terrain : contrats militaires, rencontres bilatérales et la poursuite d'une relation économique privilégiée sont de mises entre la France et l'Arabie saoudite. En effet, le premier tente de reconquérir une légitimité internationale en approchant les pays du Proche-Orient et le second de consolider ses infrastructures étatiques en faisant appel à l'expertise de ses alliés occidentaux. Si la France présente des difficultés d'adaptation aux codes politiques et commerciaux des Saoudiens, elle est toutefois dans le trio de tête occidental que le royaume réquisitionne en vue de renforcer sa puissance militaire. Malgré le véto britannique au NEACC (Near East Arms Coordinating Committee) à la vente d'armes françaises aux Saoudiens, le Ministère des Affaires étrangères multiplie les tentatives pour satisfaire les souhaits de l'émir Méchal, ministre de la Défense saoudien, notamment en armement offensif. En outre, alors que l'Arabie saoudite condamne la politique de répression française en Algérie et en Afrique du Nord sur la scène internationale, les deux pays continuent de communiquer dans l'ombre de leur rupture jusqu'à la reprise de leurs relations le 13 septembre 1962. Ce mémoire revient à la fois sur les événements en marge de la rupture officielle, racontés dans les archives de la Courneuve, de Nantes, du Service Historique de la Défense, du Sénat, de la Banque de l'Indochine et de KEW, mais également sur le commencement des relations diplomatiques franco-saoudiennes. Selon l'historiographie française et anglo-saxonne, ces dernières ne débutent réellement qu'à partir de 1967, année de la visite de Fayçal à Paris, mais aussi de l'absence d'embargo pétrolier contre les Saoudiens de la part du général de Gaulle. On trouve pourtant dans les archives diplomatiques des projets communs aux deux pays dès les années 1950. Par exemple, la mise en place d'une cité militaire franco-saoudienne en 1953 sur le sol saoudien, à Khardj, et dont le contrat est porté par l'émir Méchal et signé dès l'année 1950. Une initiative qui structure une relation politico-militaire qui est préservée durant la rupture des relations officielles. La France n'est pas seulement un « partenaire de compensation » selon la formule de l'ancien ambassadeur saoudien Faisal Al-Mejfel mais un interlocuteur politique et militaire à fort potentiel pour les Saoudiens. Ce mémoire tend dès lors à réhabiliter la chronologie des relations diplomatiques franco-saoudiennes dans les années 1950, à analyser la nature de leurs relations qui se détériorent dès l'année 1955, la rupture des relations diplomatiques et les contacts officieux qui perdurent entre les deux pays jusqu'à la reprise du dialogue à la suite des accords d'Évian, et enfin un renforcement du tandem militaire lors du rétablissement de la cité de Khardj en 1965.
La rupture des relations diplomatiques franco-saoudiennes est officiellement actée le 6 novembre 1956. Une décision prise par le souverain Al Saoud (1953-1964) à la suite de l'attaque tripartite de la France, de la Grande-Bretagne et d'Israël dans le Sinaï, elle-même consécutive à la nationalisation du canal de Suez par le colonel Gamal Abdel Nasser. Mais si l'Arabie saoudite rompt avec son allié français en solidarité avec son partenaire égyptien, la nature de leur relation est toute autre sur le plan officieux. Dans les creux des contacts entre ministres, diplomates et agents de terrain : contrats militaires, rencontres bilatérales et la poursuite d'une relation économique privilégiée sont de mises entre la France et l'Arabie saoudite. En effet, le premier tente de reconquérir une légitimité internationale en approchant les pays du Proche-Orient et le second de consolider ses infrastructures étatiques en faisant appel à l'expertise de ses alliés occidentaux. Si la France présente des difficultés d'adaptation aux codes politiques et commerciaux des Saoudiens, elle est toutefois dans le trio de tête occidental que le royaume réquisitionne en vue de renforcer sa puissance militaire. Malgré le véto britannique au NEACC (Near East Arms Coordinating Committee) à la vente d'armes françaises aux Saoudiens, le Ministère des Affaires étrangères multiplie les tentatives pour satisfaire les souhaits de l'émir Méchal, ministre de la Défense saoudien, notamment en armement offensif. En outre, alors que l'Arabie saoudite condamne la politique de répression française en Algérie et en Afrique du Nord sur la scène internationale, les deux pays continuent de communiquer dans l'ombre de leur rupture jusqu'à la reprise de leurs relations le 13 septembre 1962. Ce mémoire revient à la fois sur les événements en marge de la rupture officielle, racontés dans les archives de la Courneuve, de Nantes, du Service Historique de la Défense, du Sénat, de la Banque de l'Indochine et de KEW, mais également sur le commencement des relations diplomatiques franco-saoudiennes. Selon l'historiographie française et anglo-saxonne, ces dernières ne débutent réellement qu'à partir de 1967, année de la visite de Fayçal à Paris, mais aussi de l'absence d'embargo pétrolier contre les Saoudiens de la part du général de Gaulle. On trouve pourtant dans les archives diplomatiques des projets communs aux deux pays dès les années 1950. Par exemple, la mise en place d'une cité militaire franco-saoudienne en 1953 sur le sol saoudien, à Khardj, et dont le contrat est porté par l'émir Méchal et signé dès l'année 1950. Une initiative qui structure une relation politico-militaire qui est préservée durant la rupture des relations officielles. La France n'est pas seulement un « partenaire de compensation » selon la formule de l'ancien ambassadeur saoudien Faisal Al-Mejfel mais un interlocuteur politique et militaire à fort potentiel pour les Saoudiens. Ce mémoire tend dès lors à réhabiliter la chronologie des relations diplomatiques franco-saoudiennes dans les années 1950, à analyser la nature de leurs relations qui se détériorent dès l'année 1955, la rupture des relations diplomatiques et les contacts officieux qui perdurent entre les deux pays jusqu'à la reprise du dialogue à la suite des accords d'Évian, et enfin un renforcement du tandem militaire lors du rétablissement de la cité de Khardj en 1965.
La rupture des relations diplomatiques franco-saoudiennes est officiellement actée le 6 novembre 1956. Une décision prise par le souverain Al Saoud (1953-1964) à la suite de l'attaque tripartite de la France, de la Grande-Bretagne et d'Israël dans le Sinaï, elle-même consécutive à la nationalisation du canal de Suez par le colonel Gamal Abdel Nasser. Mais si l'Arabie saoudite rompt avec son allié français en solidarité avec son partenaire égyptien, la nature de leur relation est toute autre sur le plan officieux. Dans les creux des contacts entre ministres, diplomates et agents de terrain : contrats militaires, rencontres bilatérales et la poursuite d'une relation économique privilégiée sont de mises entre la France et l'Arabie saoudite. En effet, le premier tente de reconquérir une légitimité internationale en approchant les pays du Proche-Orient et le second de consolider ses infrastructures étatiques en faisant appel à l'expertise de ses alliés occidentaux. Si la France présente des difficultés d'adaptation aux codes politiques et commerciaux des Saoudiens, elle est toutefois dans le trio de tête occidental que le royaume réquisitionne en vue de renforcer sa puissance militaire. Malgré le véto britannique au NEACC (Near East Arms Coordinating Committee) à la vente d'armes françaises aux Saoudiens, le Ministère des Affaires étrangères multiplie les tentatives pour satisfaire les souhaits de l'émir Méchal, ministre de la Défense saoudien, notamment en armement offensif. En outre, alors que l'Arabie saoudite condamne la politique de répression française en Algérie et en Afrique du Nord sur la scène internationale, les deux pays continuent de communiquer dans l'ombre de leur rupture jusqu'à la reprise de leurs relations le 13 septembre 1962. Ce mémoire revient à la fois sur les événements en marge de la rupture officielle, racontés dans les archives de la Courneuve, de Nantes, du Service Historique de la Défense, du Sénat, de la Banque de l'Indochine et de KEW, mais également sur le commencement des relations diplomatiques franco-saoudiennes. Selon l'historiographie française et anglo-saxonne, ces dernières ne débutent réellement qu'à partir de 1967, année de la visite de Fayçal à Paris, mais aussi de l'absence d'embargo pétrolier contre les Saoudiens de la part du général de Gaulle. On trouve pourtant dans les archives diplomatiques des projets communs aux deux pays dès les années 1950. Par exemple, la mise en place d'une cité militaire franco-saoudienne en 1953 sur le sol saoudien, à Khardj, et dont le contrat est porté par l'émir Méchal et signé dès l'année 1950. Une initiative qui structure une relation politico-militaire qui est préservée durant la rupture des relations officielles. La France n'est pas seulement un « partenaire de compensation » selon la formule de l'ancien ambassadeur saoudien Faisal Al-Mejfel mais un interlocuteur politique et militaire à fort potentiel pour les Saoudiens. Ce mémoire tend dès lors à réhabiliter la chronologie des relations diplomatiques franco-saoudiennes dans les années 1950, à analyser la nature de leurs relations qui se détériorent dès l'année 1955, la rupture des relations diplomatiques et les contacts officieux qui perdurent entre les deux pays jusqu'à la reprise du dialogue à la suite des accords d'Évian, et enfin un renforcement du tandem militaire lors du rétablissement de la cité de Khardj en 1965.
La rupture des relations diplomatiques franco-saoudiennes est officiellement actée le 6 novembre 1956. Une décision prise par le souverain Al Saoud (1953-1964) à la suite de l'attaque tripartite de la France, de la Grande-Bretagne et d'Israël dans le Sinaï, elle-même consécutive à la nationalisation du canal de Suez par le colonel Gamal Abdel Nasser. Mais si l'Arabie saoudite rompt avec son allié français en solidarité avec son partenaire égyptien, la nature de leur relation est toute autre sur le plan officieux. Dans les creux des contacts entre ministres, diplomates et agents de terrain : contrats militaires, rencontres bilatérales et la poursuite d'une relation économique privilégiée sont de mises entre la France et l'Arabie saoudite. En effet, le premier tente de reconquérir une légitimité internationale en approchant les pays du Proche-Orient et le second de consolider ses infrastructures étatiques en faisant appel à l'expertise de ses alliés occidentaux. Si la France présente des difficultés d'adaptation aux codes politiques et commerciaux des Saoudiens, elle est toutefois dans le trio de tête occidental que le royaume réquisitionne en vue de renforcer sa puissance militaire. Malgré le véto britannique au NEACC (Near East Arms Coordinating Committee) à la vente d'armes françaises aux Saoudiens, le Ministère des Affaires étrangères multiplie les tentatives pour satisfaire les souhaits de l'émir Méchal, ministre de la Défense saoudien, notamment en armement offensif. En outre, alors que l'Arabie saoudite condamne la politique de répression française en Algérie et en Afrique du Nord sur la scène internationale, les deux pays continuent de communiquer dans l'ombre de leur rupture jusqu'à la reprise de leurs relations le 13 septembre 1962. Ce mémoire revient à la fois sur les événements en marge de la rupture officielle, racontés dans les archives de la Courneuve, de Nantes, du Service Historique de la Défense, du Sénat, de la Banque de l'Indochine et de KEW, mais également sur le commencement des relations diplomatiques franco-saoudiennes. Selon l'historiographie française et anglo-saxonne, ces dernières ne débutent réellement qu'à partir de 1967, année de la visite de Fayçal à Paris, mais aussi de l'absence d'embargo pétrolier contre les Saoudiens de la part du général de Gaulle. On trouve pourtant dans les archives diplomatiques des projets communs aux deux pays dès les années 1950. Par exemple, la mise en place d'une cité militaire franco-saoudienne en 1953 sur le sol saoudien, à Khardj, et dont le contrat est porté par l'émir Méchal et signé dès l'année 1950. Une initiative qui structure une relation politico-militaire qui est préservée durant la rupture des relations officielles. La France n'est pas seulement un « partenaire de compensation » selon la formule de l'ancien ambassadeur saoudien Faisal Al-Mejfel mais un interlocuteur politique et militaire à fort potentiel pour les Saoudiens. Ce mémoire tend dès lors à réhabiliter la chronologie des relations diplomatiques franco-saoudiennes dans les années 1950, à analyser la nature de leurs relations qui se détériorent dès l'année 1955, la rupture des relations diplomatiques et les contacts officieux qui perdurent entre les deux pays jusqu'à la reprise du dialogue à la suite des accords d'Évian, et enfin un renforcement du tandem militaire lors du rétablissement de la cité de Khardj en 1965.
Malgré l'intérêt porté par les hellénistes et les assyriologues à l'histoire économique de la Basse Mésopotamie durant les deux siècles de domination macédonienne (331-129 av. J.-C.), on ne peut que constater l'absence d'étude systématique sur le sujet. Les sources, pourtant, ne manquent pas : on compte en effet plusieurs milliers de tablettes cunéiformes pour cette période, auxquelles viennent s'ajouter plus de 25 000 sceaux inscrits en grec, le témoignage des auteurs classiques, ainsi que les riches données numismatiques et archéologiques. Cet ouvrage propose pour la première fois une synthèse accessible de cette documentation, à travers une étude d'histoire régionale prenant en compte l'ensemble des sources disponibles et le poids des héritages mésopotamiens. Le lecteur y trouvera non seulement des points de synthèse commodes sur des dossiers complexes (impact du règne d'Alexandre, politique séleucide dans la région, évolution des prix, développement des activités bancaires etc.) mais aussi des études nouvelles (effets de la « crise » des Diadoques, introduction du monnayage compté, évolution du système prébendaire, disparition des sanctuaires traditionnels etc.) qui jettent un jour nouveau sur l'économie de l'une des régions les plus richement documentées du monde hellénistique.
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For the first time since Cyprus joined the European Union in 2004, it will assume the Presidency of the EU Council on July 1. This tiny country, long described as the 'Switzerland of the Near East', is being increasingly hard hit by the economic crisis. But the island is not bereft of assets. For instance, the discovery of large reserves of natural gas off its coast-worth at least 100 billion euros-would seem to justify the government's optimism in terms of cleaning up public finances. Interviewed by Jean Catsiapis, Ms. Kozakou-Marcoullis, the Cypriot Minister of Foreign Affairs, reviews the main issues to be dealt with during her country's term at the head of the EU. Adapted from the source document.
Interview with Edmond Alphandery, former Minister of Economy (1993-1995). Six years after the outbreak of the worst global economic crisis since the 1930s, the United States is experiencing a real recovery - unlike Europe. Is that not a distressing finding for the European Monetary Union? Unquestionably, the US economy has emerged from the crisis as the euro area, it has still not finished with the 'great recession', with half mast growth and unemployment, which is near the average double that of the United States. Comparison of monetary policies is interesting because we are dealing with two single currency monetary areas whose population and level of economic maturity are similar. But their political structures are different: the United States is a federal state, while the European Monetary Union has eighteen different states, each leading its own economic policy. In fact, two distinct successive crises: the first global scale, whose epicenter was American; and the second, from 2010, which hit Europe in the euro area and remained regional. Adapted from the source document.
L'affaire Outright Monetary Transactions (OMT), qui a vu s'opposer le Tribunal constitutionnel fédéral allemand et la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) sur la question de la conformité au droit de l'Union européenne de l'action de la Banque centrale européenne (BCE) lors de la crise des dettes souveraines de 2010-2012, constitue sans aucun doute, à ce jour, l'illustration la plus éclatante de la controverse relative à l'existence (ou non) d'une mutation constitutionnelle tacite du mandat de la BCE. Dans son arrêt du 21 juin 2016, le Tribunal constitutionnel fédéral confirme la conformité du programme monétaire OMT au droit de l'Union et à la Loi Fondamentale allemande mais n'en maintient pas moins de « sérieuses objections » à l'encontre du raisonnement de la CJUE, témoignant ainsi de la persistance de certaines tensions entre, d'une part, les interventions de la BCE et, d'autre part, les dispositions du Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne (TFUE) relatives à ses compétences ; The German Federal Constitutional Court (FCC) judgment of June 21, 2016 is the last episode of a long saga in which the FCC and the Court of Justice of the European Union (CJEU) have opposed each other regarding the European Central Bank (ECB)'s compliance with European Union law in its action during the sovereign debt crisis, and especially concerning its Outright Monetary Transactions (OMT) Program. In accordance with its role as guardian of the German constitutional legal order, the FCC implemented its jurisprudential-based ultra vires review (i.e. checking that EU institutions did not infringe their mandate attributed by the German Act of Approval of EU Treaties). In this context, the FCC referred for the first time in its history to the CJEU for a preliminary ruling concerning the ECB's mandate (Articles 119 and 127 TFEU) and the monetary financing prohibition (Article 123 TFEU). However, this first direct jurisdictional dialogue resulted in an arm-wrestling match between the FCC and the CJEU rather than in any genuine judicial cooperation: the reference for a preliminary ruling was closer to an ultimatum and a "pre-declaration of invalidity"; in response, the CJEU ruling, behind its apparent openness, totally rejected the FCC reasoning, declared the OMT program consistent with EU primary law, and stressed the primacy of EU law over domestic law—even constitutional—as well as the binding nature of the solutions identified in its decisions. Finally, in its decision of June 21, 2016, the FCC accepted the CJEU's position and confirmed the conformity of the OMT Program with EU law and German constitutional law. Nevertheless, this acceptance certainly does not imply approval and endorsement and the FCC maintains "serious objections" against the CJEU's position, which are not, we believe, totally groundless. In spite of the arguments often developed about the irrationality of the markets on the one hand, and the state of exception (the sovereign debt crisis) on the other, it can indeed be argued, in our opinion, that the ECB's mandate is subject to a tacit constitutional change, its OMT Program being one of the manifestations, and, consequently, that there was indeed a breach of the Treaties. These "serious objections" expressed by the FCC therefore bespeak the persistence of a profound disagreement on the interpretation to be given to the EU primary law concerning the distinction between monetary and economic policies and the resulting distribution of powers. In this context, the legal inconsistency consisting of transferring competences to the ECB without beforehand amending the Treaties is particularly likely to lead in the near future to new jurisdictional tensions between the FCC and the CJEU. ; Das Urteil des Bundesverfassungsgerichts (BVerfG) vom 21. Juni 2016 ist die letzte Episode einer langen Saga, in der sich das BVerfG und der Gerichtshof der Europäischen Union (EuGH) in Bezug auf die Einhaltung des EU-Rechts durch die Europäische Zentralbank (EZB) während der Staatsschuldenkrise gegenüberstanden. Entsprechend seiner Rolle als Hüter der deutschen Verfassungsordnung hat das BVerfG seine auf der Rechtsprechung gründende Ultra-vires-Kontrolle durchgeführt (d.h. prüfen, ob die EU-Institutionen ihr Mandat, das ihnen durch das deutsche Gesetz zur Zustimmung zu den EU-Verträge aufgetragen wurde, nicht verletzt haben). In diesem Zusammenhang hat das BVerfG zum ersten Mal in seiner Geschichte dem EuGH eine Frage zur Vorabentscheidung über das Mandat der EZB (Artikel 119 und 127 AEUV) und das Verbot der monetären Finanzierung (Artikel 123 AEUV) vorgelegt. Dieser erste direkte gerichtliche Dialog zwischen diesen obersten Gerichten führte jedoch eher zu einem Tauziehen zwischen dem BVerfG und dem EuGH als zu einer echten gerichtlichen Zusammenarbeit: Das Vorabentscheidungsersuchen des BVerfG glich eher einem Ultimatum und einer "Voranerkennung der Nichtigkeit"; daraufhin lehnte das EuGH-Urteil – trotz seiner scheinbaren Offenheit – die Argumentation des BVerfG vollständig ab, erklärte das OMT-Programm mit dem EU-Primärrecht vereinbar und unterstrich den Vorrang des EU-Rechts gegenüber dem nationalen Recht – sogar dem Verfassungsrecht – sowie den verbindlichen Charakter der in seinen Entscheidungen getroffenen Lösungen. Schließlich hat das BVerfG in seinem Urteil vom 21. Juni 2016 die Position des EuGH akzeptiert und die Übereinstimmung des OMT-Programms mit dem EU-Recht und dem deutschen Verfassungsrecht bestätigt. Dennoch ist Akzeptanz nicht gleichbedeutend mit Zustimmung und Übernahme. Das BVerfG hält die "gewichtigen Einwände" gegen die Position des EuGH aufrecht, die unserer Meinung nach nicht völlig unbegründet sind. Trotz der oft geäußerten Argumente über die Irrationalität der Märkte einerseits und den Ausnahmezustand (die Staatsschuldenkrise) andererseits, kann unseres Erachtens durchaus argumentiert werden, dass das Mandat der EZB Gegenstand einer stillschweigenden Verfassungsänderung ist – wovon das OMT-Programm eine der Erscheinungsformen ist – und das somit in der Tat ein Verstoß gegen die Verträge vorliegt. Diese von dem BVerfG geäußerten "gewichtigen Einwände" deuten daher darauf hin, dass nach wie vor eine tiefe Uneinigkeit über die Auslegung des EU-Primärrechts hinsichtlich der Unterscheidung zwischen Währungs- und Wirtschaftspolitik und der daraus resultierenden Kompetenzverteilung besteht. In diesem Zusammenhang ist es besonders wahrscheinlich, dass die rechtliche Inkonsistenz, die darin besteht, der EZB Zuständigkeiten ohne vorherige Abänderung der Verträge zu übertragen, in naher Zukunft zu neuen gerichtlichen Spannungen zwischen dem BVerfG und dem EuGH führen wird. ; Peer reviewed
Following the financial crisis, governments of industrialized countries have undertaken major programs to stimulate demand and to recapitalize banks. As a result, levels of public debt rose sharply, and they will probably continue to do so in the near future in the OECD countries. However, there is no consensus on the effects of public debt on the economy. This article examines the theoretical contributions to this debate. First, we question the possible existence of a desirable target for public debt, and then we focus on two major risks associated with long-term indebtedness: its impact on growth and the stability of the policy mix. ; Avec la crise financière, les gouvernements des pays industrialisés ont lancé d'importants programmes de stimulation de la demande et ont été contraints à recapitaliser les banques et à prendre à leur compte une grande partie des dettes des institutions financières défaillantes. En conséquence, les niveaux de dette publique ont fortement augmenté, et ils vont probablement continuer à le faire dans un futur proche dans les pays de l'OCDE. Cependant, il n'y a pas de consensus sur les effets d'une dette publique, même élevée, sur l'économie. Cet article examine les contributions théoriques à ce débat. Nous nous interrogeons d'abord sur l'éventuelle existence d'une cible souhaitable de dette publique, puis nous nous intéressons aux deux plus grands risques associés à la dette publique à long terme : son impact sur la croissance et sur la stabilité du policy mix.
Following the financial crisis, governments of industrialized countries have undertaken major programs to stimulate demand and to recapitalize banks. As a result, levels of public debt rose sharply, and they will probably continue to do so in the near future in the OECD countries. However, there is no consensus on the effects of public debt on the economy. This article examines the theoretical contributions to this debate. First, we question the possible existence of a desirable target for public debt, and then we focus on two major risks associated with long-term indebtedness: its impact on growth and the stability of the policy mix. ; Avec la crise financière, les gouvernements des pays industrialisés ont lancé d'importants programmes de stimulation de la demande et ont été contraints à recapitaliser les banques et à prendre à leur compte une grande partie des dettes des institutions financières défaillantes. En conséquence, les niveaux de dette publique ont fortement augmenté, et ils vont probablement continuer à le faire dans un futur proche dans les pays de l'OCDE. Cependant, il n'y a pas de consensus sur les effets d'une dette publique, même élevée, sur l'économie. Cet article examine les contributions théoriques à ce débat. Nous nous interrogeons d'abord sur l'éventuelle existence d'une cible souhaitable de dette publique, puis nous nous intéressons aux deux plus grands risques associés à la dette publique à long terme : son impact sur la croissance et sur la stabilité du policy mix.