Le vocabulaire latin des relations et des partis politiques sous la République
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Kao nastavljač smjera kontraktualne filozofije, Rousseau pristupa poimanju čovjeka na drugačiji način od prethodnika. Svojom tezom o plemenitom divljaku uspostavlja originalno prirodno stanje, a time priprema put za drugačiju konstrukciju društvenog ugovora. U tom teorijskom slijedu on pravi razliku između naturalističke definicije slobode i građanske slobode koja implicira moralnu slobodu. Svojim osebujnim terminima Amour de soi-même i amour propre pripremio je antropološku transformaciju čovjeka u sociološku dimenziju. Osobito snažnom pokazat će se njegova teorija suverena kao opće volje svih sudionika društvenog ugovora. Iako se smatra nastavljačem filozofa društvenog ugovora, Rousseau nalazi inspiraciju u grčkoj i rimskoj filozofskoj misli. Ovim se radom pokušalo razviti neke od važnih pretpostavki Rousseauove filozofske misli, a time i sudjelovati u mišljenju kakvo nam je Rousseau u naslijeđe ostavio. ; En tant que successeur du courant philosophique contractualiste, Rousseau aborde une conception de l'homme de manière bien différente de celle de ses prédécesseurs. A travers sa thèse du « bon sauvage », il élabore un état naturel originel et ainsi prépare la voie à une construction autre du contrat social. Dans cette suite théorique, il fait une différence entre la définition naturaliste de la liberté et la liberté civile, qui elle, implique la liberté morale. Par ses termes particuliers d'« amour de soi » et d'« amour-propre », il annonce la transformation anthropologique de l'homme au sein de sa dimension sociologique. La théorie de la souveraineté en tant que volonté générale de tous les acteurs du contrat social aura une importance particulière. Bien qu'il soit considéré comme l'un des successeurs des philosophies du contrat social, Rousseau trouve son inspiration dans la pensée philosophique grecque et romaine. Ce travail tente de développer certaines présuppositions de la pensée rousseauiste, et de ce fait, de participer à sa réflexion telle qu'elle nous a été léguée.
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Δεν παρατίθεται περίληψη στα ελληνικά. ; Dans cet article nous essayons de démontrer quels sont les droits politiques, sociaux et civils attribués aux citoyens grecs, de quelles forces politiques dérivent et dans quelle conjoncture historique s'inscrivent. Les textes des Constitutions de 1844, 1864, 1911 et 1927 sont utilisées ici comme principales sources de notre recherche, dont les résultats sont les suivants: a) Malgré la tradition politique de la Révolution de 1821 et la prescription précoce du suffrage universel pour les hommes en 1864, le libéralisme politique en Grèce n'avait pas réussi jusqu'à 1927 à pénétrer dans la culture politique de la majorité du peuple grec. b) Cependant, le libéralisme politique a fonctionné pour les hommes politiques grecs comme un code commun et aussi comme idéologie dominante. c) A la suite de cette analyse nous croyons que le rôle du libéralisme politique en tant que idéologie dominante était l'assurance du consentement politique.
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Efi Avdela, Le ((publique» et le «privé» dans Ja nouvelle histoire politiqueou les confins changeants du politiqueLes elaborations de la nouvelle histoire politique, dont la reconceptualisationdu politique en tant que champ aux confins fluides et changeants,sont ici mises en rapport avec la recherche sur la construction historiquede la dichotomie entre domaine publique et domaine privé et leursconnotations sexuées. Sont ainsi identifiés certains des multiples chantiersqui s'ouvrent pour la recherche historique par une histoire politique quiprenne en considération la notion du genre. ; Efi Avdela, Le ((publique» et le «privé» dans Ja nouvelle histoire politiqueou les confins changeants du politiqueLes elaborations de la nouvelle histoire politique, dont la reconceptualisationdu politique en tant que champ aux confins fluides et changeants,sont ici mises en rapport avec la recherche sur la construction historiquede la dichotomie entre domaine publique et domaine privé et leursconnotations sexuées. Sont ainsi identifiés certains des multiples chantiersqui s'ouvrent pour la recherche historique par une histoire politique quiprenne en considération la notion du genre.
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Δεν παρατίθεται περίληψη στα ελληνικά. ; Georges Kokkinos, Vision du monde, idéologie, recrutement politique. Le cas de Alexandre Delmouzos (1880-1956) Malgré le scheme interprétative dominant, selon lequel Alexandros Delmouzos a été un idéologue du libéralisme grec au moins jusqu'au débutde la deuxième décennie du 20e siècle, quand il a été confronté avec ces ex-combattants qui s' étaient orientés vers le marxisme, cet article essaie de montrer que la vision du monde de Delmouzos est construite par le conservatisme européen, le romantisme politique et le nationalisme allemand. Le dernier a fonctionné comme modèle pour le nationalisme grec. Néanmoins, dans la pensée de Delmouzos, du même que dans son oeuvre politique pour la modernisation et la démocratisation du système d'enseignement, on trouve beaucoup d'idées provenant du libéralisme politique et social et aussi quelques unes du socialisme allemand. Mais, ces idées ont été incorporées dans une vision du monde profondement conservatrice, qui, d'après moi, a frustré le dynamisme historique du libéralisme politique en Grèce.
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Vassilis Kremmydas, Géographie de la formation politique de Rigas VélestinlisPar «géographie», nous entendons les conditions, sociales et idéologiques,qui ont permis le développement du personnage politique: à Vélestino,la famille de Rigas bénéficiait d'une bonne situation économique etaspirait à participer dans l'exercice du pouvoir local. Eduqué d'aborddans diverses écoles réputées de sa région, Rigas poursuivit ses étudesà Constantinople. Sa famille, qui se trouvait en conflit permanent avecle pouvoir ottoman, était liée à de puissantes familles de notables grecs.Ce sont ces réseaux familiaux quiauront permis à Rigas d'établirdes liens personnels avec le milieu des notables grecs exerçant leur pouvoirdans les Balkans et de suivre de près les événements politiques européensde haut niveau. Ces informations se reflétaint dans ses idées politiques,fondées sur une base solide.La péninsule balkanique constituait le talon d'Achille de l'EmpireOttoman: les autres empires la convoitaient. Les bases du programmepolitique de Rigas allaient à rencontre du pouvoir ottoman aussi bien que du despotisme: son pays, la Grèce, serait libérée et intégrée dansle nouvel Empire Balkanique, formé au moment où Napoléon Bonapartefondait le sien. Le programme politique de Rigas ne fut pas un programmede l'époque des révolutions nationales, mais celui de l'ère desmouvements séparatistes et régionaux. Il se situait par conséquent auxconfins des idées impériale et nationale. ; Vassilis Kremmydas, Géographie de la formation politique de Rigas VélestinlisPar «géographie», nous entendons les conditions, sociales et idéologiques,qui ont permis le développement du personnage politique: à Vélestino,la famille de Rigas bénéficiait d'une bonne situation économique etaspirait à participer dans l'exercice du pouvoir local. Eduqué d'aborddans diverses écoles réputées de sa région, Rigas poursuivit ses étudesà Constantinople. Sa famille, qui se trouvait en conflit permanent avecle pouvoir ottoman, était liée à de puissantes familles de notables grecs.Ce sont ces réseaux familiaux quiauront permis à Rigas d'établirdes liens personnels avec le milieu des notables grecs exerçant leur pouvoirdans les Balkans et de suivre de près les événements politiques européensde haut niveau. Ces informations se reflétaint dans ses idées politiques,fondées sur une base solide.La péninsule balkanique constituait le talon d'Achille de l'EmpireOttoman: les autres empires la convoitaient. Les bases du programmepolitique de Rigas allaient à rencontre du pouvoir ottoman aussi bien que du despotisme: son pays, la Grèce, serait libérée et intégrée dansle nouvel Empire Balkanique, formé au moment où Napoléon Bonapartefondait le sien. Le programme politique de Rigas ne fut pas un programmede l'époque des révolutions nationales, mais celui de l'ère desmouvements séparatistes et régionaux. Il se situait par conséquent auxconfins des idées impériale et nationale.
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Prinos se bavi istraživanjem korištenja pojma rata u djelu Michela Foucaulta. Obrćući poznatu Clausewitzovu izjavu o ratu kao nastavku politike drugim sredstvima, Foucault je kroz 1970-e godine na ambivalentan način govorio o politici kao nastavku rata drugim sredstvima. U analizi društvenih odnosa kao odnosa moći, obilato se služio ratnim metaforama poput strategija i taktika, povremeno koristeći ratno pojmovlje bez metaforičkog odmaka, kasnije se distancirajući od njega kao od specifičnog povijesnog diskursa koji retrospektivno podliježe analitički hladnijoj arheologiji diskursa odnosno, u fukoovskom smislu, nominalno angažiranoj dinastijskoj/genealogijskoj analizi moći, ili pak normativno odbacujući ratnu metaforiku u nekim specifičnim područjima poput problematiziranja uloge intelektualaca. Ovaj se prigodni prinos ograničava na dvije svrhe. Primarna je, u žanru hermeneutike Foucaulta, vjerno rekonstruirati i tentativno klasificirati diskurs rata u Foucaultovom bogatom i raznolikom opusu. Sekundarna je svrha preliminarno ga analitički vrednovati, sažeto u pitanju što se diskursom rata uopće dobiva a što gubi u analizi društvenih kretanja, imajući u vidu naslovnu figuru Lakoffa i Johnsona o pojmovnim metaforama koje, kako oni tvrde, oblikuju naše misaone i stvarne svjetove? Drugim riječima: što je doista Foucault govorio i pisao i što nam to znači danas u analizi društva i politike? ; Cet article examine l'utilisation du concept de guerre dans l'œuvre de Michel Foucault. En renversant la célèbre déclaration de Clausewitz selon laquelle la guerre n'est qu'un prolongement de la politique par d'autres moyens, Foucault parle de manière ambivalente dans les années 1970 de la politique comme d'un prolongement de la guerre par d'autres moyens. Au sein de son analyse des rapports sociaux en tant que rapports de pouvoir, il se sert abondamment des métaphores de guerre telles que la stratégie et la tactique, mais utilise aussi une terminologie de guerre en abandonnant la métaphore. Il se distancie plus tard de ce discours qu'il qualifie de discours historique spécifique qui, de manière rétrospective, est soumis au discours analytiquement plus froid d'archéologie, à savoir, dans le sens foucaldien, à l'analyse dynastique/généalogique du pouvoir nominalement engagé. Il rejette également d'un point de vue normatif la métaphore de guerre dans certains domaines spécifiques, telle que dans sa problématisation du rôle des intellectuels. Cet article se limite à deux buts particuliers. Le but premier est, suivant le genre de l'herméneutique de Foucault, de reconstruire en tentant de classer de manière fidèle les différents genres de discours de guerre présents dans son œuvre riche et variée. Le but second consiste, quant à lui, à valoriser ce discours d'un point de vue analytique, travail résumé en la question de savoir ce que l'on gagne et ce que l'on perd à travers le discours de guerre dans l'analyse des mouvements sociaux, tout en ayant à l'esprit l'intitulé de Lakoff et Johnson concernant les métaphores conceptuelles, qui, comme ils l'affirment, façonnent notre pensée et nos mondes réels. En d'autres mots, il s'agit de savoir ce que nous a réellement dit Foucault et ce qu'il a vraiment écrit, mais aussi, ce que cela signifie pour nous aujourd'hui au sein de l'analyse de la société et de la politique.
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Δεν παρατίθεται περίληψη στα ελληνικά. ; Anna Mahera, Émigration et développement économique dans la Grèce d'après guerre. L'approche du problème par le milieu politique de Centre-gauche Dans les premières années de l'après guerre, en Grèce se pose de nouveau le problème du mode de développement économique. En effet, la perspective de l'arrivée massive des capitaux américains en combinaison avec la disponibilité d'une main-d'oeuvre autochtone créent des conditions favorables à un projet d'industrialisation. C'est au sein des milieux politiques grecques qu'un tel projet est élaboré, alors que les instances internationales —comme le Food and Agriculture Organisation des Nations Unies— signalent les graves difficultés à surmonter. Progressivement, dans le climat de la guerre froide des années 1950, la quasi-totalité des forces politiques grecques ont abandonné l'idée d'un développement industriel, admettant la position subalterne occupée par le pays dans la division internationale du travail. Celui-ci doit se contenter au rôle de fournisseur de main-d'oeuvre vers les pays européens, en particulier vers l'Allemagne, en phase de reconstruction économique, à travers Γ émigration du travail qui prend une grande ampleur dans les années 1950 et 1960. Tout au plus, la Grèce peut-elle envisager le développement du secteur des services. Contrairement aux autres forces politiques, le Centre-gauche a parcouru ce chemin avec une décennie de retard, en raison de la présence en son sein d'une réflexion économique affirmée, émanant d'économistes de haut niveau, orientés vers l'économie de la planification, et peut-être aussi à cause de l'éloignement de ce milieu du jeu politique immédiat. Le rangement du Centre-gauche à la politique officielle d'émigration intereuropéenne a marqué la fin d'une période de fermentation sur le projet d'industrialisation de la Grèce dont l'origine remonte à l'entre-deux-guerres.
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Despina Karakatsani, La discipline de socialisation politique en Grèced'après-guerre: Γ ((Education du citoyenDans la cadre de cet article on essaie de dévoiler la manière dont lacrise idéologique et politique de la période post-guerre civile a été reflétéedans l'institution scolaire et en particulier dans la discipline principalede socialisation politique: l'éducation civique. Dans le climat anticommunistede cette époque l'école, un des principaux appareils idéologiquesde l'Etat, a été utilisée pour effacer toute idéologie communisteet pour promouvoir les valeurs de la Nation, de la Patrie, de l'Hellénismeet du Ghrisrianisme.Les différentes initiatives du pouvoir politique ainsi que des personnalitésdans le cadre de la politique éducative de la Grèce d'après-guerreafin de moraliser le citoyen et construire une citoyenneté conforme auxvaleurs de la civilisation greco-chrétienne font aussi objet de cet article.L'institutionnalisation de la discipline d'«Education du citoyen»dans l'enseignement primaire en 1957 a été dictée, d'après ceux qui ontfait cette proposition, par la nécessité de renforcer les liens entre le citoyenet le pouvoir politique après leur affaiblissement à cause de la propagandecommuniste. L'analyse des manuels de la forme principale d'éducationcivique de cette période prouve que les valeurs avancées étaient cellesde Nation-de Patrie, d'Hellénisme, de Famille et de Religion-Orthodoxie.L'éducation du citoyen exalte la beauté de la patrie grecque en larendant en même temps symbole de toute l'humanité, et impose auxfuturs citoyens comme devoirs l'amour de celle-là, l'obéissance par l'accomplissementdes devoirs militaires et le respect des monuments anciens.Une conception communautaire des différentes formes sociopolitiques estégalement adoptée qui reconnaît l'individu seulement en tant que membredes différentes équipes sociales et lui prescrit le devoir d'obéir aux normesde l'ensemble, ce qui signifie également l'anéantissement de ses droits, l'annulation de toute individualité, de toute forme de critique et decontestation.La autodiscipline en faveur de l'ordre et de l'harmonie sociale dansle cadre du «bon comportement», la charité, le travail et l'épargne constituentles caractéristiques d'un individu moral et civilisé, du citoyenidéal, que l'éducation civique et tout le système éducatif grec de cettepériode veut créer. ; Despina Karakatsani, La discipline de socialisation politique en Grèced'après-guerre: Γ ((Education du citoyenDans la cadre de cet article on essaie de dévoiler la manière dont lacrise idéologique et politique de la période post-guerre civile a été reflétéedans l'institution scolaire et en particulier dans la discipline principalede socialisation politique: l'éducation civique. Dans le climat anticommunistede cette époque l'école, un des principaux appareils idéologiquesde l'Etat, a été utilisée pour effacer toute idéologie communisteet pour promouvoir les valeurs de la Nation, de la Patrie, de l'Hellénismeet du Ghrisrianisme.Les différentes initiatives du pouvoir politique ainsi que des personnalitésdans le cadre de la politique éducative de la Grèce d'après-guerreafin de moraliser le citoyen et construire une citoyenneté conforme auxvaleurs de la civilisation greco-chrétienne font aussi objet de cet article.L'institutionnalisation de la discipline d'«Education du citoyen»dans l'enseignement primaire en 1957 a été dictée, d'après ceux qui ontfait cette proposition, par la nécessité de renforcer les liens entre le citoyenet le pouvoir politique après leur affaiblissement à cause de la propagandecommuniste. L'analyse des manuels de la forme principale d'éducationcivique de cette période prouve que les valeurs avancées étaient cellesde Nation-de Patrie, d'Hellénisme, de Famille et de Religion-Orthodoxie.L'éducation du citoyen exalte la beauté de la patrie grecque en larendant en même temps symbole de toute l'humanité, et impose auxfuturs citoyens comme devoirs l'amour de celle-là, l'obéissance par l'accomplissementdes devoirs militaires et le respect des monuments anciens.Une conception communautaire des différentes formes sociopolitiques estégalement adoptée qui reconnaît l'individu seulement en tant que membredes différentes équipes sociales et lui prescrit le devoir d'obéir aux normesde l'ensemble, ce qui signifie également l'anéantissement de ses droits, l'annulation de toute individualité, de toute forme de critique et decontestation.La autodiscipline en faveur de l'ordre et de l'harmonie sociale dansle cadre du «bon comportement», la charité, le travail et l'épargne constituentles caractéristiques d'un individu moral et civilisé, du citoyenidéal, que l'éducation civique et tout le système éducatif grec de cettepériode veut créer.
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In: Champs helléniques modernes et contemporains 2
In: Hidryma Meletōn Chersonēsu tu Haimu 262
Zsfassung in franz. Sprache u.d.T.: L'enseignement et la politique d'irredentisme
Eleni Varikas, Les notions du «social» et du «politique» dans l'histoireDans cet article, je traite de certains problèmes théoriques et méthodologiquesqui résultent de la dissociation du «social)) et du «politique» dans l'étude du passé. Partant de l'historicité d'une telle dissociation,et de son rapport étroit avec la constitution historique des sciencessociales, j'interroge la difficulté de l'étude du passé de s'arracher à ladimension scientiste d'une telle tradition qui a longtemps attribué àl'Histoire le statut de la Providence. Au coeur d'une telle conception del'histoire, se situe la notion du progrès qui accorde au «fait vainqueur»,une autorité à la fois éthique et scientifique. Au delà de ses implicationsproblématiques sur le plan éthique, une telle démarche pose des problèmesde rigueur scientifique dont le plus important est d'éloigner de notrevision l'imprévisible, l'inconnu, tout ce qu'on ne peut déduire de ce quel'on connaît déjà. Partant d'exemples pris dans l'histoire des idées etl'histoire politique, je plaide enfin pour la valeur euristique d'une optiquede l'échec, c'est-à-dire d'un point de vue qui revisite le passé du pointde vue des projets, actions, promesses qui ont échoué. ; Eleni Varikas, Les notions du «social» et du «politique» dans l'histoireDans cet article, je traite de certains problèmes théoriques et méthodologiquesqui résultent de la dissociation du «social)) et du «politique» dans l'étude du passé. Partant de l'historicité d'une telle dissociation,et de son rapport étroit avec la constitution historique des sciencessociales, j'interroge la difficulté de l'étude du passé de s'arracher à ladimension scientiste d'une telle tradition qui a longtemps attribué àl'Histoire le statut de la Providence. Au coeur d'une telle conception del'histoire, se situe la notion du progrès qui accorde au «fait vainqueur»,une autorité à la fois éthique et scientifique. Au delà de ses implicationsproblématiques sur le plan éthique, une telle démarche pose des problèmesde rigueur scientifique dont le plus important est d'éloigner de notrevision l'imprévisible, l'inconnu, tout ce qu'on ne peut déduire de ce quel'on connaît déjà. Partant d'exemples pris dans l'histoire des idées etl'histoire politique, je plaide enfin pour la valeur euristique d'une optiquede l'échec, c'est-à-dire d'un point de vue qui revisite le passé du pointde vue des projets, actions, promesses qui ont échoué.
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