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Le programme national de rénovation urbaine : un instrument de renouveau pour les bailleurs sociaux ? Analyse croisée de trois projets de rénovation urbaine franciliens : Le Blanc-Mesnil (93), Les Mureaux (78) et Vitry-sur-Seine (94)
Le mémoire s'attache à caractériser la façon dont le Programme National de Rénovation Urbaine (PNRU), institué par loi du 1er Aout 2003 aussi dite « loi Borloo », a permis d'impulser une dynamique nouvelle chez les organismes de logement social. En effet, les stratégies actuelles des bailleurs sociaux semblent s'inscrire dans une volonté de reconquête de l'image dévalorisée des quartiers d'habitat social à travers la mise en oeuvre d'opérations de restructuration urbaine, d'accession sociale à la propriété et de démolition du patrimoine ancien. Trois projets de rénovation urbaine situés en Ile-de-France ont été soumis à analyse : le Blanc-Mesnil (93), les Mureaux (78) et Vitry-sur-Seine (94).
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Le programme national de rénovation urbaine : un instrument de renouveau pour les bailleurs sociaux ? Analyse croisée de trois projets de rénovation urbaine franciliens : Le Blanc-Mesnil (93), Les Mureaux (78) et Vitry-sur-Seine (94)
Le mémoire s'attache à caractériser la façon dont le Programme National de Rénovation Urbaine (PNRU), institué par loi du 1er Aout 2003 aussi dite « loi Borloo », a permis d'impulser une dynamique nouvelle chez les organismes de logement social. En effet, les stratégies actuelles des bailleurs sociaux semblent s'inscrire dans une volonté de reconquête de l'image dévalorisée des quartiers d'habitat social à travers la mise en oeuvre d'opérations de restructuration urbaine, d'accession sociale à la propriété et de démolition du patrimoine ancien. Trois projets de rénovation urbaine situés en Ile-de-France ont été soumis à analyse : le Blanc-Mesnil (93), les Mureaux (78) et Vitry-sur-Seine (94).
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La rénovation urbaine à la française : les origines financières d'un programme urbain
In: Espaces et sociétés, Band 174, Heft 3, S. 55-69
ISSN: 0014-0481
L'article porte sur le programme national de rénovation urbaine (pnru) qui a transformé depuis 2003 une partie des quartiers d'habitat social de France. Dans un contexte de crise des finances publiques, le réinvestissement massif en faveur du logement social opéré dans le cadre du pnru est remarquable. L'exploration des soubassements financiers du programme explique cette singularité. L'ampleur et le contenu du programme doivent beaucoup à la pérennisation du circuit de crédit public au logement social, assuré par la Caisse des dépôts. Ce circuit, nourri par les livrets d'épargne des ménages, est le vestige du système de finance publique qui a justement permis la construction des quartiers d'habitat social dans l'après-guerre. La continuité de cet outil financier, marquée par les mutations du système financier au cours des années 1980, structure les interventions de l'État dans ces quartiers, en les concentrant sur le logement social.
De la rénovation urbaine au renouvellement urbain : glissement sémantique ou nouvelle approche ?
In: Après-demain: journal trimestriel de documentation politique : organe de la Fondation Seligmann, Band N ° 33, NF, Heft 1, S. 11-13
Dix ans après le lancement du programme national de rénovation urbaine, un second chantier national est lancé pour répondre aux principales critiques du premier programme. Désormais, on ne parle plus de « rénovation », mais de « renouvellement » urbain qui privilégie une approche globale du quartier, et non pas, une intervention principalement axée sur le bâti. On sort d'une logique de « réparation urbaine » du cadre de vie, pour aller vers une banalisation des quartiers dans leur environnement, et leur inscription dans des dynamiques de développement plus larges.
La rénovation urbaine est-elle évaluable ?
Le passage d'une politique renouvellement urbain à un Programme National de Rénovation Urbaine (PNRU) en 2003 correspond à une opération de design institutionnel, qui devait créer les conditions de son évaluabilité. Onze ans plus tard, l'échec en la matière est patent. Que l'on adopte une approche technocratique de l'évaluation considérant qu'elle doit mesurer les effets propres d'une politique, ou une conception plus démocratique qui lui assigne une fonction de structuration du débat public, tout se passe comme si le PNRU n'avait pas été évalué. Comment expliquer cet échec ? Faut-il en conclure que les politiques de régénération urbaine sont, du fait même de leurs caractéristiques, impossibles à évaluer ?
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Du futur faisons table rase. Le développement urbain durable au prisme de la rénovation urbaine
Les notions de renouvellement urbain et de développement urbain durable ont émergé simultanément dans les discours publics français au cours des années 1990 , portent toutes deux en elles une vision critique des politiques urbaines des décennies de croissance fordiste de l'après-guerre. Le lien entre les deux termes a été consacré par le législateur dans la loi d'orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine du 1er aout 2003 (dite loi Borloo), qui a institué un Programme national de rénovation urbaine (PNRU) visant " à restructurer, dans un objectif de mixité sociale et de développement durable, les quartiers classés en zone urbaine sensible ". En s'appuyant sur l'examen des conditions de mise en place et de mise en œuvre de ce programme de démolition-reconstruction des grands ensembles d'habitat social, on se propose ici de questionner plus largement les effets de l'introduction du mot d'ordre du développement durable dans les politiques urbaines françaises.
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Du futur faisons table rase. Le développement urbain durable au prisme de la rénovation urbaine
Les notions de renouvellement urbain et de développement urbain durable ont émergé simultanément dans les discours publics français au cours des années 1990 , portent toutes deux en elles une vision critique des politiques urbaines des décennies de croissance fordiste de l'après-guerre. Le lien entre les deux termes a été consacré par le législateur dans la loi d'orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine du 1er aout 2003 (dite loi Borloo), qui a institué un Programme national de rénovation urbaine (PNRU) visant " à restructurer, dans un objectif de mixité sociale et de développement durable, les quartiers classés en zone urbaine sensible ". En s'appuyant sur l'examen des conditions de mise en place et de mise en œuvre de ce programme de démolition-reconstruction des grands ensembles d'habitat social, on se propose ici de questionner plus largement les effets de l'introduction du mot d'ordre du développement durable dans les politiques urbaines françaises.
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Du futur faisons table rase. Le développement urbain durable au prisme de la rénovation urbaine
Les notions de renouvellement urbain et de développement urbain durable ont émergé simultanément dans les discours publics français au cours des années 1990 , portent toutes deux en elles une vision critique des politiques urbaines des décennies de croissance fordiste de l'après-guerre. Le lien entre les deux termes a été consacré par le législateur dans la loi d'orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine du 1er aout 2003 (dite loi Borloo), qui a institué un Programme national de rénovation urbaine (PNRU) visant " à restructurer, dans un objectif de mixité sociale et de développement durable, les quartiers classés en zone urbaine sensible ". En s'appuyant sur l'examen des conditions de mise en place et de mise en œuvre de ce programme de démolition-reconstruction des grands ensembles d'habitat social, on se propose ici de questionner plus largement les effets de l'introduction du mot d'ordre du développement durable dans les politiques urbaines françaises.
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La mixité résidentielle : une politique (anti)discriminatoire ? Le cas de la rénovation urbaine aux États-Unis et en France
L'affectation des populations à des espaces spécifiques fait du logement social un terrain propice aux discriminations institutionnelles. C'est aujourd'hui sur la fraction la plus dépréciée et stigmatisée du parc social des deux pays, là où se concentrent les minorités ethno-raciales, que se déploient des politiques de rénovation urbaine. Le Programme national de rénovation urbaine en France et le programme Hope VI aux USA cherchent à lutter contre cette ségrégation, au nom de la « mixité sociale » dans le premier cas et de la « mixité des revenus » (mixed-income) dans le second. Les enquêtes de terrain ont porté sur quatre villes concernées par le programme Hope VI dans la région de New York et six villes couvertes par le Programme national de rénovation urbaine dans la région parisienne.
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La mixité résidentielle : une politique (anti)discriminatoire ? Le cas de la rénovation urbaine aux États-Unis et en France
L'affectation des populations à des espaces spécifiques fait du logement social un terrain propice aux discriminations institutionnelles. C'est aujourd'hui sur la fraction la plus dépréciée et stigmatisée du parc social des deux pays, là où se concentrent les minorités ethno-raciales, que se déploient des politiques de rénovation urbaine. Le Programme national de rénovation urbaine en France et le programme Hope VI aux USA cherchent à lutter contre cette ségrégation, au nom de la « mixité sociale » dans le premier cas et de la « mixité des revenus » (mixed-income) dans le second. Les enquêtes de terrain ont porté sur quatre villes concernées par le programme Hope VI dans la région de New York et six villes couvertes par le Programme national de rénovation urbaine dans la région parisienne.
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La mixité résidentielle : une politique (anti)discriminatoire ? Le cas de la rénovation urbaine aux États-Unis et en France
L'affectation des populations à des espaces spécifiques fait du logement social un terrain propice aux discriminations institutionnelles. C'est aujourd'hui sur la fraction la plus dépréciée et stigmatisée du parc social des deux pays, là où se concentrent les minorités ethno-raciales, que se déploient des politiques de rénovation urbaine. Le Programme national de rénovation urbaine en France et le programme Hope VI aux USA cherchent à lutter contre cette ségrégation, au nom de la « mixité sociale » dans le premier cas et de la « mixité des revenus » (mixed-income) dans le second. Les enquêtes de terrain ont porté sur quatre villes concernées par le programme Hope VI dans la région de New York et six villes couvertes par le Programme national de rénovation urbaine dans la région parisienne.
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Effets sociaux et spatiaux de la politique de rénovation urbaine dans les quartiers en difficulté des villes françaises
In: Lien social et politiques: revue internationale et interdisciplinaire de sciences humaines consacrée aux thèmes du lien social, de la sociabilité, des problèmes sociaux et des politiques publiques, Heft 63, S. 27-42
ISSN: 1703-9665
Le Programme national de rénovation urbaine (PNRU) a pour objectif de réduire les écarts de développement entre les quartiers en difficultés des villes françaises et les autres espaces urbains, en intervenant essentiellement sur les logements sociaux (démolitions, constructions, réhabilitations, résidentialisations). À l'aide d'une méthode quantitative, à partir de quatre exemples (quartier La Noé à Chanteloup-les-Vignes, quartier des Poètes à Pierrefitte-sur-Seine, quartiers Sud-Est et quartier du Crêt-de-Roc à Saint-Étienne), cet article aborde quelques effets sociaux et spatiaux de la rénovation urbaine. En termes architecturaux et urbains, le PNRU entraîne une normalisation et une invisibilisation des quartiers en difficultés, en faisant disparaître les « stigmates » de ce mal-être urbain, les immeubles caractéristiques des grands ensembles. Mais ce programme normalisateur intervient sur des quartiers divers, géographiquement et socialement, et entraîne donc des évolutions différenciées de ces espaces, évolutions parfois contraires aux objectifs initiaux.
Classe et « race » dans la rénovation urbaine. Les conceptions étasunienne et française de la mixité résidentielle
Les États-Unis adoptent une approche résolument color-blind, c'est-à-dire socioéconomique, du renouvellement de la population des quartiers à rénover. Bien qu'en perte de vitesse, des stratégies « racialement conscientes » (race-conscious) ne sont légitimes que si elles favorisent l'accès des minorités à d'autres territoires, là où elles sont en déficit numérique à cause des discriminations. La politique française articule ces variables selon une combinaison inverse. L'objectif central du Programme national de rénovation urbaine est la mixité « sociale ». Dans les politiques du logement social, ce vocabulaire d'apparence classiste a toujours revêtu un contenu essentiellement ethnique s'agissant des quartiers où les minorités sont jugées en surnombre. Invoquer la mixité sociale à propos de ces quartiers équivaut dès lors à définir un objectif de réduction de la présence de ces populations au profit des populations du groupe majoritaire. En sens inverse, la rénovation urbaine française n'encourage aucune forme de rééquilibrage de la composition ethnique des territoires où les minorités sont sous-représentées.
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Classe et « race » dans la rénovation urbaine. Les conceptions étasunienne et française de la mixité résidentielle
Les États-Unis adoptent une approche résolument color-blind, c'est-à-dire socioéconomique, du renouvellement de la population des quartiers à rénover. Bien qu'en perte de vitesse, des stratégies « racialement conscientes » (race-conscious) ne sont légitimes que si elles favorisent l'accès des minorités à d'autres territoires, là où elles sont en déficit numérique à cause des discriminations. La politique française articule ces variables selon une combinaison inverse. L'objectif central du Programme national de rénovation urbaine est la mixité « sociale ». Dans les politiques du logement social, ce vocabulaire d'apparence classiste a toujours revêtu un contenu essentiellement ethnique s'agissant des quartiers où les minorités sont jugées en surnombre. Invoquer la mixité sociale à propos de ces quartiers équivaut dès lors à définir un objectif de réduction de la présence de ces populations au profit des populations du groupe majoritaire. En sens inverse, la rénovation urbaine française n'encourage aucune forme de rééquilibrage de la composition ethnique des territoires où les minorités sont sous-représentées.
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