Recycling helps to limit or slow down the creation of entropy of the material system; however, full recycling appears unrealistic, in particular due to physical degradation of the material.The article aims to show that very high recycling rates can only be achieved through "loop" recycling, as opposed to "cascading" recycling. Examples of this are the cases of a few materials: firstly, the case of cardboard paper in 2000 at European level. In addition, plastics and, very succinctly, aluminium. In addition, the case of glass refers to an article already published in Waste, Sciences and Techniques No 13, 1994.However, for a more comprehensive view, the analysis will have to incorporate the energy, environmental, economic and social balances. ; International audience A limit to sustainable development could be the exhaustion of some natural resources. A counterpoint is represented by a global closed-loop replenishing system, but real cycles cannot be completely closed. Concerning material systems a factor of entropy lies in losses of physical properties. However recycling is a way to reduce or slow up entropy of material systems. To reach very high recycling rates, loop recycling, and not only cascade recycling, is needed.Cases of some materials provide illustration : at first the case of paper (and cardboard) for the year 2000 at an European level (on the basis of data from the European Recovery Paper Council). The case of plastics is surveyed too ; by comparison with paper, their recycling rates are low ; however not only mechanical recycling but also chemical (feedstock) recycling and energy recovery have to be taken into account. Another case is aluminium, with a high recycling rate, and the case of glass has been considered previously (Déchets, Sciences et Techniques n° 13, 1994).For a global view, the logic in terms of material entropy would have to be supplemented by energy and environmental balances and economic and social aspects. ; Recycling helps to limit or slow down the creation of entropy of the ...
International audience ; At first the concept of trading is reminded: principle, fields of application, interest – notably economic efficiency (that is to say cost minimization to reach an objective) – and limits, which deal with equity, administration, monitoring and transaction costs. The content of the European Union (EU) directive of the 20th of December 1994 on packaging and packaging wastes is reminded, in particular its quantitative objectives for recovery and recycling; moreover in 2004 a new directive has set more ambitious objectives.Towards these objectives, tradings may be applied at different levels and between various categories of packagings, materials, "agents" and products chains:* trading between the EU states members, with free negotiation or with a system which is managed by a EU authority;* trading within a country between households packaging and commercial or industrial packaging, with the same or different objectives for the two categories;* trading between the packaging materials, with the same or different objectives for the materials;* moreover the packaging chain concerns different categories of "agents": producers of materials, manufacturers of packaging, packers or fillers, distributors, retailers and consumers; in some countries the responsibility is put on a category of agents, whilst in other countries it is a "shared" responsibility; and the chains concern categories of materials or products; the – complex – case of trading in the United Kingdom is evoked;* moreover towards the aim of (a high level of) environmental protection, the scope may be enlarged to other possible tradings by considering the objectives of other EU directives: on batteries, waste electrical and electronic equipment, end-of life vehicles, and so on.The interest and the limits of trading depend on the level, the "matter" and the mode of enforcement.As general conclusion, trading is not of course "the panacea", but some applications to packaging wastes (and other types of wastes) are possible and may be ...
Le recyclage n'est pas un luxe ou une mode mais une nécessité, qui provient d'une constatation fort simple : nous vivons dans un monde limité. Contrairement à ce que nous avons cru fort, notre activité humaine n'est pas infiniment développable, car bornée par des limites en termes d'énergie, de ressources naturelles, d'espace ou simplement de capacité d'adaptation de la nature. De cette constatation et de cette prise de conscience doit découler un comportement qui, essentiellement, est basé sur le respect que nous avons de nous-mêmes et donc de la nature (à ménager et non à aménager). Le recyclage, la réutilisation, le réemploi, la régénération ou la valorisation sont des comportements qui visent à minimiser l'énergie utilisée, à tirer un parti maximum des matériaux, à réduire les risques de pollution au moment de la fabrication, de l'utilisation ou de l'élimination de ces matériaux. D'une manière générale, cela signifie que l'on cherche à retarder le plus possible le moment où un objet devient un déchet. Cette démarche nécessite une vision d'ensemble de la vie du matériau ou de l'objet (Analyse du Cycle de Vie), au cours de laquelle un bilan est établi à chaque étape de vie - extraction des matières premières, fabrication, transformation, recyclage, élimination. Une saine politique des déchets s'articule autour de trois axes fondamentaux : • réduire le flux des déchets à la source, par la mise au point de procédés de fabrication nouveaux, appelés technologies propres, qui engendrent moins de flux polluants, et par l'action menée au niveau de la consommation, en favorisant l'utilisation minimale de produits jetables et maximale d'éco-produits ; • accroître la récupération et la valorisation : la récupération consiste à sortir un produit du circuit production-évacuation conduisant à la mise en décharge, et la valorisation procède de plusieurs manières : o le recyclage, qui consiste à refaire le même produit que le produit initial (bouteilles en verre) ; o la réutilisation, qui consiste à fabriquer un autre produit que celui qui a donné naissance au déchet (bouteilles en PVC pour la fabrication de jouets) ; o le réemploi, qui consiste à prolonger la durée de vie d'un produit (bouteilles consignées) ; o la régénération, qui consiste à redonner au déchet les qualités et propriétés du produit initial par un ou plusieurs procédés adaptés (purification des huiles de vidange) ; o la valorisation énergétique, par incinération. • éliminer et traiter proprement les déchets, c'est-à-dire transformer le déchet pour qu'il n'ait plus d'impact négatif sur l'environnement (procédés d'inertification, mise en Centre d'Enfouissement Technique). Cette troisième étape est l'étape ultime et n'intervient que si toutes les autres possibilités ont été envisagées. S'il n'est pas possible de supprimer la production de déchets, sous-produits ou résidus industriels ou urbains, il convient alors de définir les meilleures conditions de valorisation. Presque toutes les activités industrielles portant atteinte aux ressources naturelles et dégradant l'environnement, le recyclage et la valorisation des déchets est un devoir autant qu'une nécessité. En effet, au cours des dernières années, les besoins croissants en matériaux de construction ont amené un épuisement des ressources de matériaux traditionnellement utilisés dans le secteur. La distance de transport entre le lieu de production et le site de construction ne cesse donc d'augmenter. Outre leur demande en matériaux de construction, les mêmes zones se caractérisent aussi par une importante production de déchets industriels et urbains dont l'évacuation est peu compatible avec l'environnement. On doit donc les verser dans des C.E.T., où il faut payer une redevance. A titre d'exemple, pour une démolition et une reconstruction routière, dans le cas où la nouvelle construction suit immédiatement la démolition, si le recyclage est possible sur site, l'économie totale des matériaux peut atteindre 50 % se répartissant comme suit : • 70 % dans la réduction des frais de transport ; • 20 % dans le coût moins élevé des matériaux ; • 10 % en évitant les frais de mise en décharge. On voit donc l'intérêt économique qu'il y a d'aborder les opérations de démolition et de reconstruction de façon coordonnée. Mais c'est le transport même qui peut être le facteur limitatif majeur à la réutilisation des déchets. Son prix est fonction de la quantité transportée et de la distance, indépendamment de la valeur marchande du produit transporté car il en coûte autant de transporter des déchets ou des matériaux de bonne qualité : il n'est donc pas intéressant de transporter des produits de faible valeur marchande sur des grandes distances. Le recyclage sera donc d'autant plus intéressant que: • la zone de décharge est plus éloignée ; • le coût du versage est élevé ; • les matières premières qui pourraient être remplacées par des déchets sont d'un approvisionnement difficile et / ou coûteux. Un autre facteur limitant la réutilisation est, ce que l'on pourrait appeler de façon péjorative, le réglementarisme: pour qu'un matériau puisse être utilisé dans le génie civil ou le bâtiment, il doit rencontrer certaines "spécifications". Cela entraîne, dans le cas envisagé de la réutilisation de déchets, à se retrouver dans la situation où un matériau n'a pas de spécifications car il est nouveau et peu utilisé, et il n'est pas ou peu utilisé car il n'est pas couvert par des spécifications ! Seules la recherche et la volonté de changement permettent de sortir de ce cercle vicieux. Ces considérations ont pour avantage de montrer que, dans tous les cas, il convient d'évaluer l'opportunité de la réutilisation des déchets à plusieurs niveaux : • évaluation technique : o caractérisation des déchets : propriétés physiques, mécaniques et chimiques ; o durabilité et évolution dans le temps ; o constance des performances du déchet ; • évaluation logistique et économique : o endroit de production des déchets et transports ; o conditionnement ; o quantité produite et constance de production ; • évaluation écologique et économique : o diminution des quantités mises en décharge ; o obligation d'élimination d'un déchet. On ne recycle donc pas n'importe quoi, à n'importe quel prix et n'importe comment ! Les besoins du génie civil sont en général de quatre ordres principalement, à savoir les: • matériaux, sur lesquels pèsent de faibles exigences et consommés en grande masse, consommés en grandes masses dans les remblais mais transportables sur de faibles distances en raison des coûts; • granulats, qui doivent répondre à des spécifications diverses selon la place qu'ils occuperont dans les structures et les techniques de traitement utilisées. Les exigences de qualité peuvent à ce niveau devenir élevées, voire sévères pour les couches de surface, pour conduire à des produits finis de qualité identiques à celle des matériaux traditionnels; • liants, qui doivent répondre à des spécifications bien précises et dont les propriétés doivent rester constantes dans le temps. Employés en petite quantité et concurrentiels de produits coûteux (ciments, bitumes), ils peuvent connaître des conditionnements préalables à l'emploi et supporter des coûts de transport plus élevés; • activants, qui seront utilisés en petites quantités, ce qui peut poser des problèmes de collecte, stockage, distribution et régularité. Si l'intérêt technico-économico-écologique apparaît clairement dans le rapport qui existe entre l'offre en sous-produits et les besoins du génie civil, il est aussi clair que l'utilisation de tels produits pose un certain nombre de difficultés : • aptitude technique à entrer dans la composition de matériaux (normes); • aptitude à l'emploi de matériaux utilisant ces déchets; • optimisation économique des emplois possibles; • incidence sociale sur l'emploi dans les entreprises fournissant des produits nobles; • effet sur l'environnement. L'exposé portera sur des exemples de recyclage et de valorisation d'une série de sous-produits industriels et de déchets : • laitiers de haut-fourneau et scories d'aciérie ; • cendres volantes de centrales thermiques au charbon ; • gypses résiduaires ; • caoutchoucs ; • bétons et revêtements bitumineux ; • papiers, cartons et matières plastiques
Les auteurs remercient les acteurs du projet RECCO. ; International audience ; Originally developed for high-tech applications, carbon fibre/thermoset matrix composites have been increasingly used in leisure and sports industries, for several years. Nevertheless, the choice of constituents (and more specially reinforcement) can actually be due more to subjective criterions, than to their high technical properties. Besides, it is well known that carbon reinforcement is the most expensive constituent, but it is also the most environmentally impacting in the elaboration of a composite part. In this way, recycling end-of-life composites (even restricted to the reinforcement recovery) could lead to reduce these technical, economic and environmental inadequacies, while satisfying legislative requirements for their end of life. However, making viable this recycling sector requires going beyond users' reluctances. This article is the basis for a life cycle analysis, to assess benefits and environmental challenges of this recycling loop.
Dans un contexte de forte urbanisation, la situation insulaire de la Réunion rend complexe la gestion des déchets et incite à trouver des solutions de valorisation. L'épandage des boues de station d'épuration des eaux usées sur la canne à sucre fait l'objet de plusieurs demandes d'autorisation qui sont sources de conflits. L'enjeu d'une plus forte territorialisation des activités agricoles, dont témoigne l'épandage des déchets urbains, perturbe aujourd'hui le rapport entre producteurs et usinier. Cet enjeu différencie nettement le niveau local (agriculteurs, acteurs communaux) du niveau régional (filières, profession agricole, administrations) en termes de prises de position institutionnelles. Ce processus de territorialisation n'est pas nouveau, car il s'inscrit dans des transformations beaucoup plus globales de la société, amorcées avec la départementalisation de l'île en 1946. Sur le plan agricole et sous l'impulsion de la réforme foncière des années 1960, ces transformations se sont d'abord traduites par l'émergence d'une agriculture familiale directement liée à la filière agro-industrielle sucrière au détriment de la grande propriété foncière. Plus récemment, la montée en puissance des enjeux territoriaux et environnementaux et leur prise en compte par les agriculteurs témoignent de la capacité de la société réunionnaise à s'affranchir progressivement de ses anciennes logiques.
International audience ; Dans un contexte historique d'uniformisation identitaire du fait de la soviétisation, la Lituanie a connu une modification de son identité territoriale nationale et locale. Après 1990, avec le retour de l'indépendance nationale, la société rurale réinvestit dans l'identité locale. En quoi le patrimoine légitime la construction d'une identité territoriale dans le cas de la Lituanie ? Cette problématique est à mettre en relation avec les types de projets que les communautés rurales vont développer dans le cadre de la mise en oeuvre de la politique « LEADER ». La prise de conscience par les acteurs locaux de la valeur patrimoniale à partir du terrain de la Lituanie va se réaliser à partir notamment du district de Joniškis (Lituanie). Un certain nombre de valorisations patrimoniales illustrent parfaitement le réinvestissement par les populations locales de leur identité. Il est aussi question dans cette contribution d'une approche patrimoniale autour du recyclage de ressource comme l'histoire et la culture et le lien au processus identitaire.
International audience ; Dans un contexte historique d'uniformisation identitaire du fait de la soviétisation, la Lituanie a connu une modification de son identité territoriale nationale et locale. Après 1990, avec le retour de l'indépendance nationale, la société rurale réinvestit dans l'identité locale. En quoi le patrimoine légitime la construction d'une identité territoriale dans le cas de la Lituanie ? Cette problématique est à mettre en relation avec les types de projets que les communautés rurales vont développer dans le cadre de la mise en oeuvre de la politique « LEADER ». La prise de conscience par les acteurs locaux de la valeur patrimoniale à partir du terrain de la Lituanie va se réaliser à partir notamment du district de Joniškis (Lituanie). Un certain nombre de valorisations patrimoniales illustrent parfaitement le réinvestissement par les populations locales de leur identité. Il est aussi question dans cette contribution d'une approche patrimoniale autour du recyclage de ressource comme l'histoire et la culture et le lien au processus identitaire.
International audience ; Dans un contexte historique d'uniformisation identitaire du fait de la soviétisation, la Lituanie a connu une modification de son identité territoriale nationale et locale. Après 1990, avec le retour de l'indépendance nationale, la société rurale réinvestit dans l'identité locale. En quoi le patrimoine légitime la construction d'une identité territoriale dans le cas de la Lituanie ? Cette problématique est à mettre en relation avec les types de projets que les communautés rurales vont développer dans le cadre de la mise en oeuvre de la politique « LEADER ». La prise de conscience par les acteurs locaux de la valeur patrimoniale à partir du terrain de la Lituanie va se réaliser à partir notamment du district de Joniškis (Lituanie). Un certain nombre de valorisations patrimoniales illustrent parfaitement le réinvestissement par les populations locales de leur identité. Il est aussi question dans cette contribution d'une approche patrimoniale autour du recyclage de ressource comme l'histoire et la culture et le lien au processus identitaire.
International audience ; Dans un contexte historique d'uniformisation identitaire du fait de la soviétisation, la Lituanie a connu une modification de son identité territoriale nationale et locale. Après 1990, avec le retour de l'indépendance nationale, la société rurale réinvestit dans l'identité locale. En quoi le patrimoine légitime la construction d'une identité territoriale dans le cas de la Lituanie ? Cette problématique est à mettre en relation avec les types de projets que les communautés rurales vont développer dans le cadre de la mise en oeuvre de la politique « LEADER ». La prise de conscience par les acteurs locaux de la valeur patrimoniale à partir du terrain de la Lituanie va se réaliser à partir notamment du district de Joniškis (Lituanie). Un certain nombre de valorisations patrimoniales illustrent parfaitement le réinvestissement par les populations locales de leur identité. Il est aussi question dans cette contribution d'une approche patrimoniale autour du recyclage de ressource comme l'histoire et la culture et le lien au processus identitaire.
International audience ; Dans un contexte historique d'uniformisation identitaire du fait de la soviétisation, la Lituanie a connu une modification de son identité territoriale nationale et locale. Après 1990, avec le retour de l'indépendance nationale, la société rurale réinvestit dans l'identité locale. En quoi le patrimoine légitime la construction d'une identité territoriale dans le cas de la Lituanie ? Cette problématique est à mettre en relation avec les types de projets que les communautés rurales vont développer dans le cadre de la mise en oeuvre de la politique « LEADER ». La prise de conscience par les acteurs locaux de la valeur patrimoniale à partir du terrain de la Lituanie va se réaliser à partir notamment du district de Joniškis (Lituanie). Un certain nombre de valorisations patrimoniales illustrent parfaitement le réinvestissement par les populations locales de leur identité. Il est aussi question dans cette contribution d'une approche patrimoniale autour du recyclage de ressource comme l'histoire et la culture et le lien au processus identitaire.
Le « gap funding » pratiqué en Angleterre et la « revitalisation urbaine » pratiquée en Wallonie sont des dispositifs de partenariat public-privé dont l'objectif principal est d'accroître la profitabilité financière d'opérations immobilières de recyclage urbain. Leur analyse vise à comprendre pourquoi, en comparaison d'une situation wallonne caractérisée par l'absence de quartiers emblématiquement régénérés grâce à la politique de la ville, la pratique du gap funding a, quant à elle, participé efficacement au renouvellement de nombreux quartiers. De cet examen comparatif, qui illustre combien les pratiques en matière de partenariats sont étroitement conditionnées par les traditions culturelles et politiques, il ressort que le succès anglais résulte : de choix politiques visant à concentrer les subsides là où la demande potentielle est la plus forte, de la transparence financière des bilans financiers privés et des caractéristiques d'un urbanisme traditionnellement flexible qui, dès lors, est particulièrement favorable à la constitution de réseaux partenariaux ; Urban recycling and public-private partnership : the English « gap funding » and the Walloon « revitalisation urbaine » The English « gap funding » and the Walloon « revitalisation urbaine » are both, mechanisms of public-private partnership aiming at increasing the financial profitability of urban recycling property development. The objective of their analysis is to understand why, compared with the situation in Wallonia, where the urban regeneration policy has not yet been emblematically successful, the gap funding mechanism has actually led to the renewal of several traditional urban areas. From this comparative investigation, which perfectly illustrates how partnerships are dependent of both, cultural and political traditions, we state that the English success is related with : political choices in favour of the concentration of subsidies within areas where the potential demand is strong, with the transparency of the private financial statements of account and also with a tradition of flexible planning, which is particularly in favour of the setting-up of partnership networks. ; Peer reviewed
Face à l'augmentation de la production de déchets dans les régions ultra périphériques insulaires comme La Réunion, il est demandé aux décideurs politiques et aux scientifiques de proposer des solutions de valorisation pérennes. Le recyclage agricole est une de ces solutions. Elle suppose, cependant, une bonne appréciation des impacts environnementaux de cette pratique. La présence en quantité élevée à l'état naturel d'ETM dans les sols de La Réunion soulève un problème spécifique: l'épandage de déchets organiques ne risque-t-il pas de conduire à des transferts des ETM des sols vers les nappes ? En milieu tropical, les éléments pour répondre à cette question manquent. Dans le cadre de ce projet, nous avons évalué l'impact de l'épandage de déchets organiques sur la spéciation et le transfert des éléments traces métalliques (ETM) présents dans les sols réunionnais. Il s'est agit de: (i) déterminer la spéciation des ETM des sols de La Réunion et son évolution suite à l'apport de déchets organiques puis (ii) de quantifier la mobilité des ETM entre les différents compartiments: sol, plante et eau. Pour cela, trois sols, naturellement riches en ETM, ont été sélectionnés afin de représenter la diversité des conditions pédologiques rencontrées à l'échelle de l'île de La Réunion ainsi que deux déchets organiques (compost de déchet vert et lisier de porc) avec des propriétés contrastées. L'ensemble des résultats qui concernent la spéciation des ETM dans les sols sont cohérents entre eux quelque soit la méthode utilisée (chimique ou spectroscopique). En effet, ils permettent de montrer que malgré les concentrations élevées en ETM des sols étudiés, les ETM ne sont pas ou peu mobiles et biodisponibles. Malgré des évolutions importantes des propriétés physico-chimiques (acidification et augmentation de la salinité), nous n'avons pas détecté d'augmentation de la fraction échangeable des ETM au cours des incubations. Autrement dit, la minéralisation de la MO des déchets organiques ne se traduit pas par le relargage d'une quantité d'ETM significative, ou si ce phénomène a lieu les ETM sont rapidement piégés par les phases minérales ou organiques présentent dans le sol. Les expériences conduites en colonnes de sol ou in situ sur des parcelles expérimentales donnent des résultats concordants: l'épandage de lisier de porc se traduit par une accumulation de Cu et Zn dans les premiers centimètres du sol et nous n'avons enregistré aucune mobilisation des ETM présents dans les sols.
National audience ; High Tech products, smartphones, LCD screens, hybrid vehicles, CD-DVDs, rechargeable batteries, etc. which make our day-to-day life, require rare metals whose production is controlled by a limited number of countries, mainly China, Russia, the Democratic Republic of Congo and Brazil. The specific supply risks linked to the oligopoly or quasi-monopoly situations of these strategic metals have prompted the European Union to look for alternative supply routes, the first being the recycling of spent electronic and electrical equipment. Among these, indium and lanthanum are elements that have many high tech applications. Indium is a rare metal associated with the mining of zinc and tin, largely dominated by China. Lanthanum, like all rare earths, does not exist individually in deposits, but is also associated with other metals. The recycling of indium and lanthanum contained in end-of-life equipment therefore appears to be the only alternative to addressing the risks of scarcity. And, beyond the economic and strategic aspects, the recycling of these metals can be an interesting alternative to reduce the large-scale exploitation of mineral deposits containing them and thus to preserve the environment. In this context we propose a process for lanthanum electroplating and indium extraction and electrodeposition in weakly hygroscopic ionic liquids, 1-octyl-1-methyl-pyrrolidinium bis (trifluoromethylsulfonyl) imide and 1-butyl-1-ethylpiperidinium bis (trifluoromethylsulfonyl ) imide. ; Les produits High Tech, smartphones, écrans LCD, véhicules hybrides, CD-DVDs, piles rechargeables, etc. qui font notre quotidien, nécessitent des métaux parfois rares dont la production est contrôlée par un nombre restreint de pays, principalement la Chine, la Russie, la République Démocratique du Congo et le Brésil. Les risques spécifiques d'approvisionnement liés aux situations d'oligopole ou de quasi-monopole dont ces métaux stratégiques font l'objet, ont poussé l'Union Européenne à chercher d'autres voies d'approvisionnement, la première étant le recyclage d'équipements électroniques et électriques usagés. Parmi ceux-ci, l'indium et le lanthane sont des éléments qui présentent de nombreuses applications High Tech. L'indium est un métal rare associé à l'exploitation des minerais de zinc et d'étain, largement dominée par la Chine. Le lanthane, comme l'ensemble des terres rares, n'existe pas individuellement dans des gisements, mais est lui aussi associé á d'autres métaux. Le recyclage de l'indium et du lanthane contenus dans les équipements en fin de vie semble donc la seule alternative pour remédier à des risques de pénurie. Et, au-delà des aspects économique et stratégique, le recyclage de ces métaux peut constituer une alternative intéressante permettant de diminuer l'exploitation à grande échelle des gisements de minerais les contenant et ainsi, de préserver l'environnement. Dans ce contexte nous proposons un procédé d'électrodéposition du lanthane et d'extraction-électrodéposition de l'indium dans des liquides ioniques faiblement hygroscopiques, le bis(trifluorométhylsulfonyl)imide de 1-octyl-1-méthyl-pyrrolidinium et le bis(trifluorométhylsulfonyl)imide de 1-butyl-1-éthylpipéridinium.
National audience ; High Tech products, smartphones, LCD screens, hybrid vehicles, CD-DVDs, rechargeable batteries, etc. which make our day-to-day life, require rare metals whose production is controlled by a limited number of countries, mainly China, Russia, the Democratic Republic of Congo and Brazil. The specific supply risks linked to the oligopoly or quasi-monopoly situations of these strategic metals have prompted the European Union to look for alternative supply routes, the first being the recycling of spent electronic and electrical equipment. Among these, indium and lanthanum are elements that have many high tech applications. Indium is a rare metal associated with the mining of zinc and tin, largely dominated by China. Lanthanum, like all rare earths, does not exist individually in deposits, but is also associated with other metals. The recycling of indium and lanthanum contained in end-of-life equipment therefore appears to be the only alternative to addressing the risks of scarcity. And, beyond the economic and strategic aspects, the recycling of these metals can be an interesting alternative to reduce the large-scale exploitation of mineral deposits containing them and thus to preserve the environment. In this context we propose a process for lanthanum electroplating and indium extraction and electrodeposition in weakly hygroscopic ionic liquids, 1-octyl-1-methyl-pyrrolidinium bis (trifluoromethylsulfonyl) imide and 1-butyl-1-ethylpiperidinium bis (trifluoromethylsulfonyl ) imide. ; Les produits High Tech, smartphones, écrans LCD, véhicules hybrides, CD-DVDs, piles rechargeables, etc. qui font notre quotidien, nécessitent des métaux parfois rares dont la production est contrôlée par un nombre restreint de pays, principalement la Chine, la Russie, la République Démocratique du Congo et le Brésil. Les risques spécifiques d'approvisionnement liés aux situations d'oligopole ou de quasi-monopole dont ces métaux stratégiques font l'objet, ont poussé l'Union Européenne à chercher d'autres voies d'approvisionnement, la première étant le recyclage d'équipements électroniques et électriques usagés. Parmi ceux-ci, l'indium et le lanthane sont des éléments qui présentent de nombreuses applications High Tech. L'indium est un métal rare associé à l'exploitation des minerais de zinc et d'étain, largement dominée par la Chine. Le lanthane, comme l'ensemble des terres rares, n'existe pas individuellement dans des gisements, mais est lui aussi associé á d'autres métaux. Le recyclage de l'indium et du lanthane contenus dans les équipements en fin de vie semble donc la seule alternative pour remédier à des risques de pénurie. Et, au-delà des aspects économique et stratégique, le recyclage de ces métaux peut constituer une alternative intéressante permettant de diminuer l'exploitation à grande échelle des gisements de minerais les contenant et ainsi, de préserver l'environnement. Dans ce contexte nous proposons un procédé d'électrodéposition du lanthane et d'extraction-électrodéposition de l'indium dans des liquides ioniques faiblement hygroscopiques, le bis(trifluorométhylsulfonyl)imide de 1-octyl-1-méthyl-pyrrolidinium et le bis(trifluorométhylsulfonyl)imide de 1-butyl-1-éthylpipéridinium.
Recensé : Nathalie Ortar, Élisabeth Anstett (dir.), Jeux de pouvoir dans nos poubelles. Économies morales et politiques du recyclage au tournant du XXIe siècle, Paris, Éditions Petra (« Matière à recycler »), 2017, 226 p.