Un siècle de relations militaires franco-britanniques
In: Revue Historique des Armées, Band 237, Heft 4, S. 4-11
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In: Revue Historique des Armées, Band 237, Heft 4, S. 4-11
International audience ; This paper presents the attempts to adapt the military institutions of the former colonial State to the French Communauté set up in 1958. The ideas of a unique army – continuous with the colonial army – and a common defence – for all African territories and France – successively failed, and the transfer of military power had to be organized hastily and with much difficulties. It becomes all the more obvious when one looks at the situation in precise contexts in one territory and in the other. However, the multiple challenges faced by French military cooperation and African powers during the construction of national armies did not prevent France from inheriting an effective tool of influence. Based on the flexibility allowed by years of close relationships between French officers and African elites, it was most visible in military interventions during the first two decades after decolonization. ; Cet article présente le processus d'adaptation des institutions militaires coloniales au nouveau cadre qu'est la Communauté franco-africaine de 1958. Il montre l'échec successif des projets d'armée unique et de défense commune qui présidaient à ce projet, devenu caduque en moins de deux ans. En ancrant cette histoire dans des exemples locaux et en scrutant les multiples contraintes, politiques, inter-personnelles et institutionnelles, on relativise l'idée d'un transfert militaire « qui irait de soi » au moment de la décolonisation de l'Afrique subsaharienne. Ces difficultés, qui concernent la construction des nouvelles armées nationales par les gouvernements africains ainsi que la place de l'assistance technique militaire française entre 1959 et la fin des années 1960, n'empêchent pour autant pas l'établissement d'un outil d'influence française efficace. Motivé par une volonté politique forte, cet outil s'appuie sur l'expérience des cadres militaires de l'assistance technique, même s'il s'incarne avant tout dans les interventions militaires des premières décennies postcoloniales
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International audience ; This paper presents the attempts to adapt the military institutions of the former colonial State to the French Communauté set up in 1958. The ideas of a unique army – continuous with the colonial army – and a common defence – for all African territories and France – successively failed, and the transfer of military power had to be organized hastily and with much difficulties. It becomes all the more obvious when one looks at the situation in precise contexts in one territory and in the other. However, the multiple challenges faced by French military cooperation and African powers during the construction of national armies did not prevent France from inheriting an effective tool of influence. Based on the flexibility allowed by years of close relationships between French officers and African elites, it was most visible in military interventions during the first two decades after decolonization. ; Cet article présente le processus d'adaptation des institutions militaires coloniales au nouveau cadre qu'est la Communauté franco-africaine de 1958. Il montre l'échec successif des projets d'armée unique et de défense commune qui présidaient à ce projet, devenu caduque en moins de deux ans. En ancrant cette histoire dans des exemples locaux et en scrutant les multiples contraintes, politiques, inter-personnelles et institutionnelles, on relativise l'idée d'un transfert militaire « qui irait de soi » au moment de la décolonisation de l'Afrique subsaharienne. Ces difficultés, qui concernent la construction des nouvelles armées nationales par les gouvernements africains ainsi que la place de l'assistance technique militaire française entre 1959 et la fin des années 1960, n'empêchent pour autant pas l'établissement d'un outil d'influence française efficace. Motivé par une volonté politique forte, cet outil s'appuie sur l'expérience des cadres militaires de l'assistance technique, même s'il s'incarne avant tout dans les interventions militaires des premières décennies postcoloniales
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International audience ; This paper presents the attempts to adapt the military institutions of the former colonial State to the French Communauté set up in 1958. The ideas of a unique army – continuous with the colonial army – and a common defence – for all African territories and France – successively failed, and the transfer of military power had to be organized hastily and with much difficulties. It becomes all the more obvious when one looks at the situation in precise contexts in one territory and in the other. However, the multiple challenges faced by French military cooperation and African powers during the construction of national armies did not prevent France from inheriting an effective tool of influence. Based on the flexibility allowed by years of close relationships between French officers and African elites, it was most visible in military interventions during the first two decades after decolonization. ; Cet article présente le processus d'adaptation des institutions militaires coloniales au nouveau cadre qu'est la Communauté franco-africaine de 1958. Il montre l'échec successif des projets d'armée unique et de défense commune qui présidaient à ce projet, devenu caduque en moins de deux ans. En ancrant cette histoire dans des exemples locaux et en scrutant les multiples contraintes, politiques, inter-personnelles et institutionnelles, on relativise l'idée d'un transfert militaire « qui irait de soi » au moment de la décolonisation de l'Afrique subsaharienne. Ces difficultés, qui concernent la construction des nouvelles armées nationales par les gouvernements africains ainsi que la place de l'assistance technique militaire française entre 1959 et la fin des années 1960, n'empêchent pour autant pas l'établissement d'un outil d'influence française efficace. Motivé par une volonté politique forte, cet outil s'appuie sur l'expérience des cadres militaires de l'assistance technique, même s'il s'incarne avant tout dans les interventions militaires des premières décennies postcoloniales
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International audience ; This paper presents the attempts to adapt the military institutions of the former colonial State to the French Communauté set up in 1958. The ideas of a unique army – continuous with the colonial army – and a common defence – for all African territories and France – successively failed, and the transfer of military power had to be organized hastily and with much difficulties. It becomes all the more obvious when one looks at the situation in precise contexts in one territory and in the other. However, the multiple challenges faced by French military cooperation and African powers during the construction of national armies did not prevent France from inheriting an effective tool of influence. Based on the flexibility allowed by years of close relationships between French officers and African elites, it was most visible in military interventions during the first two decades after decolonization. ; Cet article présente le processus d'adaptation des institutions militaires coloniales au nouveau cadre qu'est la Communauté franco-africaine de 1958. Il montre l'échec successif des projets d'armée unique et de défense commune qui présidaient à ce projet, devenu caduque en moins de deux ans. En ancrant cette histoire dans des exemples locaux et en scrutant les multiples contraintes, politiques, inter-personnelles et institutionnelles, on relativise l'idée d'un transfert militaire « qui irait de soi » au moment de la décolonisation de l'Afrique subsaharienne. Ces difficultés, qui concernent la construction des nouvelles armées nationales par les gouvernements africains ainsi que la place de l'assistance technique militaire française entre 1959 et la fin des années 1960, n'empêchent pour autant pas l'établissement d'un outil d'influence française efficace. Motivé par une volonté politique forte, cet outil s'appuie sur l'expérience des cadres militaires de l'assistance technique, même s'il s'incarne avant tout dans les interventions militaires des premières décennies postcoloniales
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International audience ; This paper presents the attempts to adapt the military institutions of the former colonial State to the French Communauté set up in 1958. The ideas of a unique army – continuous with the colonial army – and a common defence – for all African territories and France – successively failed, and the transfer of military power had to be organized hastily and with much difficulties. It becomes all the more obvious when one looks at the situation in precise contexts in one territory and in the other. However, the multiple challenges faced by French military cooperation and African powers during the construction of national armies did not prevent France from inheriting an effective tool of influence. Based on the flexibility allowed by years of close relationships between French officers and African elites, it was most visible in military interventions during the first two decades after decolonization. ; Cet article présente le processus d'adaptation des institutions militaires coloniales au nouveau cadre qu'est la Communauté franco-africaine de 1958. Il montre l'échec successif des projets d'armée unique et de défense commune qui présidaient à ce projet, devenu caduque en moins de deux ans. En ancrant cette histoire dans des exemples locaux et en scrutant les multiples contraintes, politiques, inter-personnelles et institutionnelles, on relativise l'idée d'un transfert militaire « qui irait de soi » au moment de la décolonisation de l'Afrique subsaharienne. Ces difficultés, qui concernent la construction des nouvelles armées nationales par les gouvernements africains ainsi que la place de l'assistance technique militaire française entre 1959 et la fin des années 1960, n'empêchent pour autant pas l'établissement d'un outil d'influence française efficace. Motivé par une volonté politique forte, cet outil s'appuie sur l'expérience des cadres militaires de l'assistance technique, même s'il s'incarne avant tout dans les interventions militaires des premières décennies postcoloniales
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In: Relations internationales: revue trimestrielle d'histoire, Band 165, Heft 1, S. 23-42
ISSN: 2105-2654
Cet article présente le processus d'adaptation des institutions militaires coloniales au nouveau cadre qu'est la Communauté franco-africaine de 1958. Il montre l'échec successif des projets d'armée unique et de défense commune qui présidaient à ce projet, devenu caduque en moins de deux ans. En ancrant cette histoire dans des exemples locaux et en scrutant les multiples contraintes, politiques, inter-personnelles et institutionnelles, on relativise l'idée d'un transfert militaire « qui irait de soi » au moment de la décolonisation de l'Afrique subsaharienne. Ces difficultés, qui concernent la construction des nouvelles armées nationales par les gouvernements africains ainsi que la place de l'assistance technique militaire française entre 1959 et la fin des années 1960, n'empêchent pour autant pas l'établissement d'un outil d'influence française efficace. Motivé par une volonté politique forte, cet outil s'appuie sur l'expérience des cadres militaires de l'assistance technique, même s'il s'incarne avant tout dans les interventions militaires des premières décennies postcoloniales
World Affairs Online
In: Revue historique des armées, Heft 237, S. 4-11
ISSN: 0035-3299
In: Revue Historique des Armées, Band 246, Heft 1, S. 4-9
L'histoire des relations militaires entre la France et les États-Unis commence au milieu du XVIII e siècle, avec la guerre de Sept Ans, qui oppose Américains et Français au Canada. Vingt ans plus tard, tout a changé. Américains et Français s'allient contre un ennemi commun : l'Empire britannique. La France envoie un corps expéditionnaire pour soutenir les Américains dans leur guerre d'Indépendance. Par la suite, c'est l'ombre de Napoléon qui plane sur les états-majors américains, notamment pendant la guerre de Sécession. Mais lorsque la Première Guerre mondiale éclate, l'impréparation des Américains est telle qu'ils préfèrent d'abord la neutralité. Le corps expéditionnaire américain, commandé par le général John J. Pershing, débarque en France en 1917. Français et Américains s'opposent alors sur l'instruction des troupes américaines, sur leur emploi et leur commandement. Quand ils entrent dans la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis peuvent déployer l'armement et l'équipement qui ont tant manqué à la France en 1940. Cette évolution sera déterminante au lendemain de la guerre.
In: Revue historique des armées, Heft 246, S. 4-9
ISSN: 0035-3299
In: Revue défense nationale, Band 802, Heft 7, S. 161-167
ISSN: 2117-5969
Au sein de l'OTSC, le Bélarus et la Russie entretiennent une coopération de leurs forces armées, mais Moscou souhaite que le Bélarus ait une capacité dissuasive face à l'Otan. Minsk escompte donc que Moscou subventionne la modernisation de ses forces en échange d'une loyauté géopolitique qui fait toutefois souvent défaut.
In: Revue Historique des Armées, Band 245, Heft 4, S. 104-121
À l'aube du XX e siècle, l'Allemagne, la Russie, l'Autriche-Hongrie et la France sont les principaux États d'Europe continentale influant sur l'échiquier politique. Comme le signalent de nombreux chercheurs russes et étrangers, la position du gouvernement russe vis-à-vis de la France change après la guerre franco-prussienne de 1870-1871. Si jusqu'ici, la Russie voyait en elle le rempart du traité de Paris de 1856, Saint-Pétersbourg se met, au cours de la guerre, à la voir comme le contrepoids naturel à l'Allemagne qu'il convient de renforcer. Des contacts militaires sont pris presque immédiatement. Les pourparlers officiels entre le général Obroutchev et le général de Boisdeffre débutent et aboutissent à un projet de convention. Le général Obroutchev fait savoir que si les Français voient dans l'Allemagne leur principale ennemie, une guerre avec l'Autriche-Hongrie est possible. Pour cette raison, il apparaît important de prévoir une mobilisation concomitante en cas d'agression d'un État membre de la Triplice. Cependant, avec la guerre russo-japonaise de 1904-1905, les relations militaires franco-russes se dégradent. Il faut attendre la fin du conflit pour que les contacts entre les deux États reprennent véritablement.
In: Revue historique des armées, Heft 245, S. 104-121
ISSN: 0035-3299