National audience ; L'Annexion de 1860 est-elle un événement religieux ? Cette interrogation est le fil rouge des textes réunis dans ce volume qui reproduit les communications données lors de la journée d'étude chambérienne du 26 mai 2010. Les auteurs abordent tour à tour les enjeux pastoraux et les débats politiques, le rôle des personnalités et les singularités géographiques, les aspects juridiques et les représentations collectives. Ils contribuent ainsi à éclairer les évènements de l'année 1860 et à comprendre les choix de la société savoyarde, marquée par le catholicisme, mais aussi parcourue par les courants du siècle qui remettent en cause les valeurs religieuses. Avec les contributions de Monseigneur Philippe Ballot, Christian Sorrel, Robert Soldo, Jean-Marc Ticchi, Franck Roubeau, Esther Deloche, Bruno Berthier et Philippe Boutry. ; L'Annessione del 1860 è un avvenimento religioso? Questa interrogazione è il filo rosso dei testi riuniti in questo volume che riproduce le comunicazioni date all'epoca della giornata di studio di Chambéy del 26 maggio 2010. Gli autori abbordano uno dopo l'altro le poste pastorali ed i dibattimenti politici, il ruolo delle personalità e le singolarità geografiche, gli aspetti giuridici e le rappresentazioni collettive. Contribuiscono così ad illuminare i avvenimenti dell'anno 1860 ed a comprendere le scelte della società savoiarda, contrassegnata per il cattolicesimo, ma percorsa anche dalle correnti del secolo che rimettono in causa i valori religiosi. Coi contributi del Monsignore Philippe Ballot, Christian Sorrel, Robert Soldo, Jean-Marc Ticchi, Franck Roubeau, Esther Deloche, Bruno Berthier e Philippe Boutry.
Désormais, la plupart des descriptions des SHS repose moins sur un schéma présentant quelques grandes orientations en conflit, que sur les objets traités et les choix théoriques non limités aux frontières des disciplines premières. Le choix politique d'encourager la recherche française à s'investir dans le programme européen « Horizon 2020 », mobilise sans difficulté les SHS, qui retrouvent dans les thématiques communes des objets familiers et suscite aussi de nombreuses réflexions projectives de la communauté scientifique à partir desquelles l'Alliance Athéna a travaillé. Le présent document entend sur la base d'une explicitation du régime de connaissances propre aux SHS, montrer l'ampleur de leur implication potentielle dans les mobilisations de la connaissance qui concernent toutes les sciences. Une première analyse globale des forces du domaine permet d'émettre des propositions propres à améliorer la capacité des SHS à s'impliquer dans les défis actuels. Ce rapport est à l'image de ce qu'exige le futur : il s'inscrit dans un processus d'intelligence collective qui privilégie la coopération, la complémentarité des compétences et l'appropriation des résultats de la recherche3, il se veut une contribution à l'effort pour surmonter la crise actuelle.Rapport dirigé par Jacques Commaille et Françoise Thibault.
Dans un contexte de profond renouvellement du système de recherche et d'enseignement supérieur, les opérateurs pertinent du domaine des sciences humaines et sociales, ensemble disciplinaire que l'on dit souvent insuffisamment organisé tant la tradition du travail individuel y est ancrée, ont en particulier à réfléchir sur les questions de structuration des SHS. On peut observer cette structuration et ses effets à divers niveaux : les personnes, les projets, les équipes, les institutions, et les réseaux. Pour ce faire, l'Alliance Athéna a mis en place un groupe « structuration des sciences de l'homme et de la société (SHS) », qui devait plus particulièrement travailler sur les questions suivantes : a) Mécanismes institutionnels de la concertation entre les acteurs pertinents pour la structuration de la recherche en SHS, b) Interfaces de la recherche SHS (SDV Sciences de la vie, Maths/STIC technologie de l'information et de la communication, Sciences de la terre.), c) Emploi scientifique SHS (gestion de l'emploi et des carrières par les opérateurs concernés) ; d) Politique des réseaux de recherche (en France, à l'échelle européenne, à l'échelle internationale), e) Rôle des MSH sur les sites (rapports avec la gouvernance de chaque site), à l'échelle nationale et internationale. Au fil de l'examen des différents thèmes, le groupe Structuration de l'alliance Athéna s'est emparé de la question d'équilibre entre une polarisation inéluctable du système de recherche et d'enseignement supérieur et le principe de développement partagé dont les universités implantées sur l'ensemble du territoire sont porteuses. Rapport dirigé par François Weil et Chantal Cases.
Longtemps considérées en France comme des sciences pouvant fonctionner avec peu de moyens, les SHS ont été absentes des grands plans d'équipements pour la recherche. La question des infrastructures a été présentée dans les différents rapports consacrés aux SHS comme une difficulté jamais réellement surmontée. Les constats de pénurie ont concerné les bibliothèques de recherche puis les outils informatiques nécessaires aux sciences sociales. Des réalisations notables mais éparses ont cependant vu le jour sans pouvoir répondre à tous les besoins des chercheurs. La publication, en décembre 2008, de la première feuille de route nationale sur les infrastructures de recherche constitue un tournant dans la politique même si cette dernière n'a pas été immédiatement suivie d'effets sur le terrain. A l'instar de tous les grands domaines scientifiques, des très grandes infrastructures de recherche (TGIR) y étaient identifiées et reconnues comme stratégiques pour le développement des sciences humaines et sociales, toutes étant étroitement liées au développement des sciences et technologies de l'information et de la communication. En effet, si pendant de nombreuses années, la bibliothèque a constitué le principal grand instrument pour de nombreuses disciplines du domaine, il n'est plus de pratique scientifique qui puisse se dispenser des ressources et services apparus avec les STIC. Archives et bibliothèques numériques, bases bibliographiques et enquêtes sociologiques accessibles en ligne, les documents concernés sont très divers allant des plus traditionnels jusqu'aux plus expérimentaux comme les épi-journaux ou les « revues-blogs ». Plus fragiles que par le passé, ces données et documents numériques imposent pour être accessibles de façon pérenne, un ensemble de traitements qui tiennent compte à la fois du travail scientifique lui-même et des évolutions techniques.La réflexion lancée par le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche au début de l'année 2011 pour l'élaboration de la stratégie nationale ...
Minority and community are concepts that have dominated the analysis of Christians in the Arab world, leading to a perception of Middle-Eastern societies as confessional or sectarian mosaics. This paradigm posits that religious and political identities and dynamics are closely intertwined in countries where the dominant culture is Islam, and that religious and ethnic groups live side by side, maintaining limited interactions while their immutable identities offer a strong potential for conflict. This work questions the paradigm of the mosaic by focusing on identity formation and interaction across religious boundaries over a period that extends from the later decades of Ottoman rule in Transjordan (1870) to present Jordan (1997). It asks whether confessionnal identities are by nature conflictual and if the 'minority' concept is the only relevant one to evaluate the degree of social, political and economic participation of non-Moslems in countries where Islam is the dominant culture. The approach is inductive and historical but mobilises concepts from the disciplines of social and political anthropology and political sociology. The dissertation comprises of 10 chapters set chronologically and covering the period 1870 to 1997. Taking a historical approach, it focuses on the modalities of exchanges, transactions, cooperation and communication (looking at kinship, mariage patterns, the role of women, economic cooperation, and various aspects of local and national politics) between Christians and Moslems and between several Christian denominations in Jordan (Orthodox and Roman Catholic, or Latin, in particular), more particularly in the town of Madaba however set within a broader national and international context. These broader contexts (that encompass the politics of states and of transnational Church actors over time) allow to bridge between the local and other levels to document how institutions regulate identity formation and cross-communal interactions. Over a century, Madaba provides the background, widely open to the rest of the country and the world, of a social, religious and political history of Arab Christian families. The work combines historical and anthropological approches and sources (in particular so far unexploited parish and Vatican archives, together with other archival sources). It questions the nature and the maintenance of the social and political link between Christians and Moslems in Madaba and in Jordan, and the changes that have affected identity boundaries between groups: both as Christians and Moslems, but equally as members of different Christian denominations, particularly in the context of missionary activities. The thesis defended here is that it is time to 'break the mosaic' so as to cast light from the inside on the societies and polities within which Christians in the Arab world are inserted. The title of the dissertation refers both to this paradigm and to the Byzantine mosaics that have made Madaba famous as an archaeological site. In place of the static image of the mosaic, the dissertation offers successive episodes of a moving picture where political powers, Churches (missionary or not), those local families that transfer their assets to Amman, the Jordanian capital, and the national arena, negotiate the organisation of local social interactions. One important contribution of the dissertation is to document how the tribe, over more than a century, remains a central social form to express identities, regulate economic and political interactions, and manage conflict both between Christians and between Christians and Moslems. Communal identities, however central they have become since the inception of the modern state, do not appear to threaten the cohesion of the society and the polity, either at the local or national levels. The maintenance of tribal identities is dealt with throughout the dissertation as a dynamic process in which both successive states, regimes, social actors at the national and local levels play a part, in particular in the historical context of the arrival of the Palestinians in Jordan and in the town of Madaba. At another level, the dissertation deals extensively with the institutional relations between the Greek Orthodox and the Roman Catholic Churches and the Jordanian state, bringing a new insight into a previously under-studied domain. Finally, this work offers an argument about the relationships between state and society in contemporary Jordan by interrogating the changing nature of the social pact between the Hashemite regime and local constituencies, more specifically with non-Moslems but also with Transjordanians as opposed to Palestinians. This work is therefore not a mere monograph about Christians in the town of Madaba: looking at a 'marginal' and local phenomenon, it enlightens broader social, political and historical dynamics. ; En partant d'un phénomène observé 'à la marge' afin de mieux illustrer ce qui se passe au centre, ce travail aborde des questions fondamentales pour la compréhension des sociétés du Moyen-Orient en déconstruisant notamment la catégorie de 'minorité', en s'interrogeant sur la nature du lien social entre chrétiens et musulmans dans l'agglomération de Madaba et au-delà dans la Jordanie contemporaine et en analysant la construction des identités collectives sur plus d'un siècle (1870-1997). Sont proposés d'autres paradigmes que ceux des traditions orientaliste et développementaliste pour l'analyse des minorités en pays musulmans. Ces traditions postulent la primauté du facteur religieux dans la formation et l'expression des identités sociales et envisagent les sociétés arabes comme des 'mosaïques' formées de groupes ethnoconfessionnels homogènes, relativement hermétiques les uns aux autres et inscrits dans une hiérarchie de statuts. On s'est plutôt inspiré ici de l'approche sur les frontières et les interactions entre groupes ethniques proposée par F. Barth en lui adjoignant une certaine profondeur historique et en intégrant une analyse des rapports entre le pouvoir politique et les groupes sociaux. Il s'agit de poser les affiliation religieuses et confessionnelles comme des constructions sociales et historiques dont on peut étudier le développement, les méandres et les interactions avec d'autres types d'affiliation. S'inspirant de tous les travaux récents portant sur la construction des identités collectives, qu'il s'agisse de nations ou d'ethnies, l'approche choisie défend une conception plurielle et mouvante des identités décrites en termes de processus dynamiques et interactionnels en s'interrogeant sur les temporalités et les facteurs de continuité/changement et en montrant des continuité beaucoup plus longues que celles qui posent la période coloniale comme période charnière de fixation des identités collectives. En plus d'une méthodologie d'observation anthropologique du terrain et des acteurs, quatre types principaux de sources ont été exploités : la littérature des voyageurs occidentaux, les archives paroissiales et missionnaires (en particulier celles de la Propaganda Fide à Rome), les témoignages oraux, la littérature d'histoire locale produite à Madaba. On a adopté un plan chronologique découpé en trois périodes principales. A l'intérieur de chaque partie, l'analyse thématique a été privilégiée en suivant, dans l'agglomération de Madaba depuis sa fondation en 1880, les alliances matrimoniales, politiques et économiques entre chrétiens et musulmans et entre groupes de différents rites chrétiens (essentiellement orthodoxes et latins) afin de déterminer où passent les frontières de l'identité et comment elles changent. Une variété d'acteurs institutionnels et individuels, dont certains apparaissent à un moment historique donné, influent sur la forme de ces frontières : les administrations des États qui se succèdent et leur personnel, les hiérarchies ecclésiastiques, les prêtres, les Grandes Puissances occidentales et leurs représentants locaux, les intellectuels de formation moderne, les partis politiques, les notables traditionnels et modernes, les organisations de la société civile, les émigrés et les immigrés, les tribus et leurs membres. Centré sur l'agglomération de Kérak, dont sont issus les chrétiens qui fondent Madaba en 1880, le prologue fait apparaître que, dans la Syrie du Sud (Transjordanie) du milieu du XIXe siècle, les institutions ecclésiastiques (grecques orthodoxes) et impériales (ottomanes) n'ont que très peu d'influence sur ce territoire situé à l'extrême périphérie de l'empire. Minoritaires sur le plan démographique et dispersés sur le territoire, les chrétiens ne sont pas marginalisés du fait de leur appartenance religieuse car l'ordre tribal des relations sociales assure différents niveaux d'intégration sociale et de coopération politique et économique entre lignages chrétiens et musulmans en fonction d'autres critères que ceux de l'appartenance religieuse. Les chrétiens sont fragmentés en plusieurs clans et tribus sans que l'on puisse repérer de cohésion confessionnelle. Sur le plan de la pratique religieuse, c'est une forme de syncrétisme qui prévaut. L'impossibilité des échanges matrimoniaux entre chrétiens et musulmans n'est pas nécessairement perçue comme témoignant d'un frontière religieuse infranchissable mais s'inscrit dans le contexte plus vaste des règles qui régissent les alliances matrimoniales entre tribus. L'appartenance religieuse est avant tout un marqueur d'identité tribale. La première partie analyse comment l'ordre communautaire religieux apparaît dans les dernières décennies du XIXe siècle, sous l'action conjuguée des organisations missionnaires (protestantes et catholiques) et de l'administration alors que les Ottomans entreprennent de rétablir leur autorité sur la Syrie du Sud. Autour de la fondation du village de Madaba par des lignages chrétiens immigrés de Kérak sous l'impulsion des missionnaires latins, on montre comment de nouveaux acteurs religieux et civils entreprennent d'imposer un ordre communautaire des relations sociales à travers l'éducation missionnaire, le marquage d'espaces chrétiens, le contrôle des alliances matrimoniales, de nouvelles pratiques cultuelles, l'accès aux instances de représentation administratives et juridiques ottomanes. Les modalités d'insertion des tribus chrétiennes qui fondent Madaba dans leur environnement permettent de mettre en lumière les résistances à l'ordre communautaire par l'établissement de partenariats économiques et d'alliances politiques avec les tribus musulmanes du lieu selon des logiques lignagères persistantes où les acteurs instrumentalisent à leur profit les nouvelles ressources communautaires fournies par les Églises ou les consulats européens. Au cours du XXe siècle, la Transjordanie, d'abord sous mandat britannique, accède à l'indépendance. Malgré ce changement politique, le régime monarchique se perpétue sans que les modalités d'insertion sociale des chrétiens ne soient bouleversées au niveau du pays dans son ensemble ou au sein de l'agglomération de Madaba. La deuxième partie se penche alors sur la manière dont l'État hachémite et les Églises majoritaires (grecque orthodoxe et romaine catholique) négocient les frontières des espaces communautaires à travers la législation sur les communautés confessionnelles et leurs prérogatives religieuses, éducatives et caritatives. Le traitement différencié accordé par l'État aux différentes Église en présence ainsi que des relations diverses entre les hiérarchies ecclésiastiques et les laïcs des communautés sont deux dimensions qui contribuent à empêcher la cohésion des chrétiens pris comme un ensemble. Le statut politique des chrétiens est ensuite étudié non en isolation mais en parallèle avec celui d'autres groupes sociaux, Circassiens, bédouins, réfugiés palestiniens, familles musulmanes transjordaniennes du nord et du sud, etc. afin de poser question quant à la réalité d'un statut minoritaire et à l'existence d'une majorité politique dans le royaume hachémite. Il ressort que le régime octroie aux communautés chrétiennes et aux familles chrétiennes de notables (anciens ou modernes) un espace privilégié d'expression et de représentation qui leur permet d'occuper une place centrale, et non marginale, dans la société. Dans le même temps, il est difficile d'identifier une norme identitaire autre qu'hachémite et il apparaît qu'une des modalités d'exercice du pouvoir monarchique repose sur la cooptation d'individus et de familles appartenant à tous les groupes de la société. Dans un second temps, recentrer l'analyse sur l'agglomération de Madaba permet d'observer comment les acteurs locaux relaient les efforts de l'État qui visent à maintenir une fragmentation sociale selon des clivages communautaires et lignagers afin de résister à la formation d'identités politiques transversales qui mettraient en danger sa stabilité. La modernité politique et économique n'en engendre pas moins un système de relations multiples entre chrétiens et musulmans que l'on peut repérer à travers les alliances politiques lors d'épisodes électoraux, dans les mouvements associatifs, dans les partenariats économiques, dans les partis politiques ou lors d'épisodes de conflit aigus tels celui de Septembre noir. En parallèle, les logiques tribales continuent à ordonner conflit et coopération entre groupes de religions différentes qui se définissent d'abord selon leur affiliation lignagère. C'est le cas, en particulier, dans les domaines de l'économie agricole et pastorale traditionnelle, dans les épisodes de règlement de conflits de sang ou d'honneur où prévaut encore le droit coutumier, parfois à l'encontre des prescription du droit musulman. La fragmentation des chrétiens en groupes lignagers est ainsi préservée sans que ne s'effectue une communautarisation incluant une dimension politique. De même, les valeurs qui permettent aux chrétiens de participer pleinement à l'échange social, telles l'honneur individuel ou collectif, le prestige familial, la limitation de l'autonomie des femmes, ne sont pas menacées par l'imposition de normes islamiques. A partir des années 1970, la polarisation de la population du royaume hachémite entre Jordaniens 'de souche' et Jordaniens 'd'origine palestinienne' amène un processus de différenciation identitaire dans lequel l'organisation tribale en vient à symboliser l'identité jordanienne. Dans le même temps, les islamistes deviennent la principale force d'opposition que le régime tente d'endiguer en réaffirmant son propre caractère musulman et en islamisant de nouveaux espaces de la vie publique. Ces changements de paradigmes de la société politique jordanienne touchent Madaba, ville mixte où cohabitent Jordaniens des tribus et Palestiniens réfugiés, chrétiens et musulmans. De plus, les équilibres démographiques et politiques de la ville penchent de plus en plus en faveur des musulmans. Les chrétiens, autrefois majoritaires, entreprennent alors de défendre leur position de prééminence dans la ville. Les stratégies qu'ils mettent en place pour combattre une double logique de minorisation (en tant que chrétiens et Jordaniens 'de souche') font l'objet de la dernière partie de ce travail. On montre tout d'abord comment les chrétiens résistent sur le terrain à un recul de la neutralité religieuse de l'espace public et à leur mise en minorité démographique et politique (conseil municipal) dans l'agglomération et comment ils se redéploient dans l'espace urbain, créent des réseaux de soutien financier avec les immigrés, amorcent un rapprochement entre Églises, compensent dans le champ politique national la perte de leur hégémonie locale. Dans un second temps, on se penche sur la littérature d'histoire locale que produisent les chrétiens de Madaba afin d'analyser comment ces derniers, en reformulant leur histoire ancienne et récente, se construisent à la fois des identités confessionnelles, ethniques et lignagères et comment elles sont rendues compatibles afin de lutter contre une marginalisation symbolique. Le dernier chapitre se penche sur les élections législatives de 1997 afin d'illustrer la manière dont les chrétiens utilisent leurs imaginaires identitaires comme vecteurs de mobilisation politique à l'occasion des élections législatives, nouvelle arène de compétition depuis la libéralisation de la vie politique intervenue en 1989. Malgré l'existence d'un siège chrétien réservé pour la circonscription de Madaba, ce n'est pas la mobilisation communautaire qui apparaît comme efficace mais bien plutôt le discours des solidarités tribales, éventuellement (mais non nécessairement) en conjonction avec l'appartenance partisane ou confessionnelle. On peut alors avancer que les chrétiens participent pleinement aux dynamiques de la société dans son ensemble. Tout au long de la période étudiée, la parenté joue un rôle central comme vecteur essentiel de l'identification des groupes, que ceux ci soient dans un espace rural ou urbain. Les chrétiens de Madaba mobilisent les mêmes ressources symboliques que les autres groupes avec lesquels ils sont en contact. Comme l'ensemble de la société, les chrétiens participent à une multitude d'échanges et d'interactions et se positionnent en fonction de ces interactions. Au-delà de l'étude de cas qui s'ancre dans une ville moyenne de la Jordanie centrale, ce travail s'interroge en conclusion sur le système politique jordanien et sur les modes de légitimation de sa monarchie. Les analyses en termes de construction nationale sont critiquées, le terme de 'minorité' est mis en question tout comme le présupposé classique d'une imbrication nécessairement étroite du religieux et du politique dans les pays dits, ou qui se disent, musulmans.
Our motivation for writing this synthesis is the personal and collective trauma caused by a new wave of attacks in France in 2015 and their aftershocks in Belgium, Germany and Great Britain. These dramatic events have rekindled important professional and existential questions worth consideration. They encouraged thinking anew about the aims and functioning of the educational institutions in which we are involved.Our research question therefore starts from an appreciation of a contemporary humanity and state of the world that seem distant from what would have been hoped for amid immense modern technological advances, for instance massive access to information and to primary education . The working hypothesis is that the ontological dimension would certainly already be present in the educational curricula and the common core, but that it would be exercised unconsciously, even repressed, which would have the effect of slowing down the emergence of responsible individuals able to act positively toward themselves, others and the planet. The objective is therefore to try to better understand and support, in view of realizing this goal, the multi-referential process of our humanization, as long as, as the Renaissance humanist Erasmus once said: "We are not born human, but rather become human". The main theoretical frameworks and concepts that we mobilize to build this work and our proposals in Education and Training Sciences are based on three fields. First, Transdisciplinarity (complex thinking , systems of systems and consciousness ). Then, transpersonal psychology (on issues of freedom, responsibility and ethics). Finally, Digital Humanities, from technological artifacts and educational technologies , to technontology .In the form of insets, we will regularly report moments from our "life story", thus inserting us into the current of biographisation , as evidence of the evolution of our own journey.In the first part, we work on the construction of a hypothetico-deductive ontological model of Being, taking into account the human condition in its spatiotemporal context – Being as it unfolds in time and space – to understand how this model functions in terms of rooting, need, capacity, desire, surpassing etc. We represent man by a metaphorical schema, called "structure-temple", comprising seven parts. The pedestal of the building symbolizes its affiliation with the "anthropological / cultural" context of birth, currently the Anthropocene (which begins with the transformative action of sustainable human action on the planet, mainly because of its technical actions) (Wallenhorst, 2019). The first column expresses the "physical / biological / energy" dimension; the second, the "emotional / sensitive" part; the third, the "mental / cognitive"; the fourth, the "groupal / social"; and the fifth, the "axiological / existential / (post) metaphysical". The pediment is the "aperture / ontological" headdress of the ensemble, which invites an optimistic conclusion according to the maxim of the Greek temple of Delphi attributed to Socrates: "Know thyself and you will know the universe and the gods".We then analyse this approach through two temporal dimensions: the big history or long cosmic history from the big bang to the creation of our planet and the development of the biosphere, as well as the ephemeral human life during which each of us will try to accomplish an "involved project" . A third timeless dimension completes them: the life of the spirit. We observe the evolutionary dynamics of the temple-structure thanks to the complementarity that it achieves with the logic of the included third and the "Hidden Third", as well as its non-reductionist character. This model is fractal because it tends toward intra-infinity, and holographic because it is multilayered. It builds a system of "cosmodern" equilibrium, testifying to the historical epistemological separation between the world of subjects and that of the objects it brings together through the theory of "Transreality" . Ultimately, it proposes to surpass an apparent dichotomy by adopting a non-dual approach intended to be effective through the "project approach" .We thus develop a model that could be useful for an ontoformation . The action links updated in the temple-structure by the exercise of the thirds (included and hidden) can be mobilized in the "essence" of the teacher's practice. The teacher must be able to evaluate his or her professional "situated action", which we would evaluate in the context of time (Pedestal and Columns) and in the "vertical" dimension of the whole structure (From Pedestal to Pediment). This approach would shift the quasi-unidirectional binary master-student relationship in the exclusive application of the programs to a dynamic sensitive process of a ternary relationship through the mobilization of the structure-temple tool, for evaluative and then truly educational purposes, as much for the position of the master as for that of the pupil. This holistic approach integrates educational proposals that can be grouped under the terms self-training and self-co-training: "Training here refers to the vital and permanent process of shaping by interaction between oneself (self), others (socio, hetero, co) and the world (eco). Self-training is then defined as the awareness, understanding and transformation by the subject of this interaction. It is the transformation of the relationship with oneself, with others and with the world" .We therefore seek to examine, through the model of the temple-structure in an educational situation, whether the poles and various elements are invested in a correctness (the right ingredient, at the right time, in an adequate quantity) that avoids imbalances, for example disturbances of other moments of life dedicated to transmission and learning and, more broadly, life outside educational spaces. To deepen this question, we will explore the model in other contexts of learning and other educational situations, such as knowledge and disciplines, practices and pedagogies, educational technologies etc.The second part of the work contextualizes the temple-structure metaphor in the field of education and training. From a harmonious reciprocal approach of a triple development, operated on personal, professional and collective levels, emerges a proposal of "Integrative and Implicative Pedagogy" (P2i). It is anchored in the long history of New Education born in the early twentieth century. Through the technicalized updating of the socioconstructivist project approach, the P2i cultivates the efficient consideration of learners, teachers and third parts (staff, parents and other partners) in all their dimensions. This reflection requires discussing the evolution of the role of the teacher in the acquisition of the fundamental learning of primary school, from "read, write, count" to "respect others", thus passing from quantitative performance to qualitative subtlety. It is a question of anticipating the passage from an "integrative" character of educational objects in all their varieties, to the "integral" dimension of the subjects in formation. The temple-structure metaphor is then presented as a multidimensional project. The research therefore applies to the field of disciplines, peri-, para- and extra-curricular activities as well as cross-cutting issues such as eco-citizenship, empowerment, happiness and well-being, emotion management, positive education etc.The P2i studies the places, the means, the methods and the tools made available to institutions and teachers (philosophical debate, yoga or laical meditation ) to allow a secular approach allowed of spirituality , which is interested in the "life of the mind". As a method of analysis and foresight, it can be mobilized to study any question related to the Sciences of Education and Training, from secularism or evaluation to open access or big data. The temple-structure and the P2i jointly propose a theoretical and practical framework favoring the application of educational "strategies of success" by the establishment of "virtuous circles" while developing our "part of humanity". For example: "class management" x "adapted learning" x "support for personalities" x "learners' skills" x "existential dimension" and so on, situating ourselves in the current of slow education and alternatives approaches to / from education. Then a question emerges: should we be guided, by need or necessity, towards a paradigm shift in education? And if so, what should we strive for?The most important aspect would ultimately be an ability to lead multi-referential lives that are connected with each other, with educational partners, with institutions, in relation to knowledge. Examples abound, especially in the field of active pedagogies. In the manner of design thinking, which manages innovation by synthesising analytical thought and intuitive thought as it mobilizes processes of co-creativity that will involve end-users, or like the operating rules stemming from sociocracy and holacracy (as decision with zero objection, election without self-declared candidates, revocability of mandates). Such examples are an extension of work that emphasizes the spiritual dimension – the opposite of routine. It is therefore essential in teacher training not to develop only professional skills, but rather to promote the development of full-fledged human beings. As if reconciling a posture of legitimacy of the teacher with that of a permission of the student. Without force or manipulation. By focusing on the "educational flow" to better enter in the learning of "content stocks". By putting more freedom in learning while maintaining ethics. With freedom of conscience in the face of ideological approaches between normality and (relative) deviance, between independence and the need for connection. By passing from the class group to the subject group. The learner becomes an actor with the acquisition of autonomy. And when the learner realizes this, it is the beginning of emancipation, which can cause shocks. Because this dynamic in progress can also create resistance, as much for the actors concerned as for the institutions. Because we must first accept the discomfort of these new situations. Accompaniment, integration and inventiveness are practices that facilitate these processes of creation, which must each time be new, in order to prevent falling back into reproducing pre-established models.The third part presents an assessment of our journey as a researcher-practitioner in the form of a reflexive return, with its strong points and its gray areas: the examination of the slow professional and spiritual "drying up" as the technicization of our research after our appointment at the Paris IUFM in 1998; our "revivification" thanks to the action involved in non-institutional teams, the first fruits of the adventure described by the present overview; the misunderstandings of our peers and the difficulties in sharing and pursuing administratively and scientifically our work orientations.This report is completed by a presentation of the research perspectives with our laboratory on the question of the uses of digital education; international collaborations with the National Institute of Informatics (NII) in Japan and the Centro de Tecnologia da Informação (CTI) in Brazil on stress at work; by the continuity of our work in the context of current teaching (integration in the axes of GIS Rreefor-Espe); the continued testing of P2i in teacher training or the deepening of the Culture of Peace. The extent of the engagement in our research community and our actions for the promotion of the discipline of the Sciences of Education and Training are particularly notable in relation to cooperation initiatives with foreign universities for teacher training in Romania (Cluj-Napoca), Spain (Valencia), Russia (Moscow), Ecuador (Chuquipata) and China (Chengdu), through the endorsement of editorial responsibilities as a reviewer, through the organization of scientific meetings, by answering requests for expert opinions…In conclusion, in the era of the Anthropocene, which is characterized by societal and lethal environmental risks for the human species, questioning what constitutes society is now absolutely necessary. Starting from our specialty, education, this problem is tackled by the study of conditions and modalities, a strategy that allows surpassing a mere "doing together" to a true "living together". At the heart of the areas to explore further are secularism and the relationship with religion . As the pedagogue Philippe Meirieu has noted: "'Believing' divides while 'knowing' brings together" . Experience facilitates passing from the first verb to the second. Massification and longer study times seem to go hand in hand with the standardization of training courses. The latter would then risk rejecting the otherness of those who follow them and tend to format them, which would be the opposite of the search for creative solutions that society needs. Finding interest and constructing the "common points" that respect diversity, based on real benevolence, with co-constructed rules, would be a pragmatic solution to consider. Fundamental principles may include but are not limited to: citizenship, partnership, democracy, team and collaborative learning, acceptance of different ideas, small group work, and extended teacher roles beyond traditional disciplines.The apparently intuitive point of convergence between these principles can be seen by taking into account our "common point of humanity" in all its various expressions. And this common point could in turn be guided by a call for a transcendence of each individual "little person", in a transcendence that is necessarily collective. If it were a matter of something informal and unspoken, all would benefit from having it brought to consciousness. Should it not then become a subject of discussion between the stakeholders, in order to encourage more and more the expression of this common point of humanity, so that everyone finds nourishment as needed, while maintaining the broadest possible respect for others and the world? In the tradition of Metagogy Theorem , we would approach a meta-science of education: a scientific and transversal model supported by an integral pedagogical paradigm that would provide a necessary and sufficient space for the ontological and spiritual dimensions.The objective of this research is to participate in the understanding of the question of consciousness and its deployment in human activities (subject / object / project), particularly in educational situations, with intention as the first criterion of analysis. ; Notre motivation à entrer dans l'écriture de cette note de synthèse trouve sa source à la suite du séisme traumatisant personnel et collectif provoqué par une nouvelle vague d'attentats en France en 2015 et par leurs répliques en Belgique, en Allemagne et en Grande-Bretagne. Ces événements dramatiques ont ravivé chez nous des questionnements professionnels et existentiels jusque-là mis de côté faute de lieu et de moment institutionnel dédié pour réfléchir aux finalités et aux fonctionnements des instances éducatives dont nous sommes partie prenante.Notre question de recherche part donc de l'appréciation d'une humanité et d'un état du monde contemporains qui semblent loin d'être à la hauteur qu'auraient laissé espérer les immenses avancées technologiques modernes, parmi lesquelles l'accès à l'information, conjuguées à une éducation primaire dispensée à très grande échelle sur la planète .Une hypothèse est que si la dimension ontologique est d'une certaine façon déjà présente dans les programmes scolaires et dans le socle commun de connaissances, de compétences et de culture de l'école et du collège notamment au travers des humanités et des compétences relationnelles et psycho-sociales, elle s'y exercerait toutefois de façon non ou insuffisamment conscientisée, ce qui amoindrirait ses effets positifs. Cet état de fait, attaché à une sorte de refoulement, aurait pour effet de ralentir la capacité de formation et d'émergence d'une personne qui soit responsable et qui agisse de manière positive envers elle-même, envers les autres et envers la planète. L'objectif poursuivi est donc de chercher à mieux comprendre et à accompagner vers ce but le processus multi-référentiel de notre humanisation au travers de l'éducation, pour autant que, comme l'affirmait déjà Érasme à la Renaissance : « On ne naît pas homme, on le devient ». Les principaux cadres théoriques et les concepts que nous mobilisons pour construire ce travail et nos propositions en Sciences de l'Éducation et de la Formation s'appuient sur trois domaines. D'abord la Transdisciplinarité , avec la pensée complexe , la théorie des systèmes et la question de la conscience . Ensuite la Psychologie Transpersonnelle , sur les questions de liberté, de responsabilité et d'éthique. Enfin les Humanités Numériques, depuis les artefacts technologiques et les technologies éducatives jusqu'à la technontologie (technique plus ontologie).Sous forme d'encarts, nous relaterons régulièrement des moments issus de notre « histoire de vie », nous insérant ainsi dans le courant de la biographisation , en tant que témoignages de l'évolution de notre propre parcours.Dans une première partie, nous travaillons à la construction d'un modèle ontologique hypothético-déductif, « l'être en tant qu'être », en tenant compte de la condition humaine dans son contexte spatio-temporel - « l'être dans le temps de l'être »- pour en comprendre le fonctionnement en termes d'enracinement, de besoin, de capacité, de désir, de dépassement… Nous représentons l'Être humain par un schéma métaphorique, appelé « structure-temple », comprenant sept éléments. Le socle de l'édifice symbolise sa filiation dans le contexte « anthropologique / culturel » de la naissance, actuellement l'anthropocène (qui débute avec l'action transformative durable de l'action humaine sur la planète, essentiellement du fait des agissements techniques et industriels, Wallenhorst, 2019). La première colonne exprime la dimension « physique / biologique / énergétique » ; la deuxième, la part « émotionnelle / sensible » ; la troisième, le « mental / cognitif » ; la quatrième, le « groupal / social » et la cinquième, l' « axiologique / existentiel / (post-)métaphysique ». Enfin, le fronton est la coiffe « ouverture / ontologique » de l'ensemble, qui invite à une conclusion optimiste selon la maxime du temple grec de Delphes attribuée à Socrate : « Connais-toi toi-même et tu connaîtras l'univers et les dieux ».Nous procédons ensuite à une analyse de cette approche au travers de deux dimensions temporelles : la big history ou longue histoire cosmique depuis le big bang jusqu'à la création de notre planète et le développement de la biosphère ainsi que l'éphémère vie humaine durant laquelle chacun tentera d'accomplir son projet « implié » . Une troisième dimension intemporelle les complète : la vie de l'esprit . Nous observons la dynamique évolutive de la structure-temple grâce à la complémentarité qu'elle opère avec les logiques du tiers inclus et du « Tiers Caché », ainsi que son caractère non-réductionniste. Ce modèle est fractal par son caractère intra-reproductible et holographique car multicouche. Il construit un système d'équilibre « cosmoderne » témoignant de la séparation épistémologique historique entre le monde des sujets et celui des objets qu'il réunit par la théorie de la « Transréalité » . Il propose in fine de dépasser cette dichotomie apparente en adoptant une approche non-duelle destinée à être opérante au moyen de la « démarche de projet » .La deuxième partie du travail contextualise la métaphore de la structure-temple dans le domaine de l'éducation et de la formation. À partir d'une démarche en réciprocité harmonieuse d'un triple développement, opéré sur les plans personnel, professionnel et collectif, émerge une proposition de « Pédagogie Intégrative et Implicative » (P2i). Elle procède d'un cadre théorique intégratif et aboutit à un dispositif implicatif ancré dans la longue histoire de l'Éducation Nouvelle dont Philippe Meirieu décèle « les prémices dès le XVIIIème siècle » . Par l'actualisation technicisée de la démarche de projet socioconstructiviste, la P2i cultive la considération efficiente des apprenants, des enseignants et des tiers (personnels, parents et autres partenaires), et ce, dans toutes leurs dimensions. Cette réflexion nécessite de discuter de l'évolution du rôle de l'enseignant dans l'acquisition des apprentissages fondamentaux de l'école primaire, depuis le « lire, écrire, compter » jusqu'au « respecter autrui », passant ainsi de la performance quantitative à la sensibilité qualitative. Il s'agit d'anticiper le passage d'un caractère « intégratif » des objets pédagogiques dans toutes leurs variétés à la dimension « intégrale » des sujets en formation. La métaphore de la structure-temple est alors déclinée comme un projet multidimensionnel. La recherche s'applique donc aussi bien au domaine des disciplines, des activités péri-, para- et extra-scolaires qu'aux questions transversales comme l'éco-citoyenneté, le pouvoir d'agir, le bonheur et le bien-être, la gestion des émotions, l'éducation positive…La P2i étudie les lieux, les moyens, les méthodes et les outils mis à disposition des institutions et des enseignants (débat philosophique, yoga ou encore méditation ) pour permettre une approche laïque autorisée de la spiritualité , qui s'intéresse à la vie de l'esprit. Tenant lieu de méthode d'analyse et de prospective, elle peut être mobilisée pour étudier toute question touchant aux Sciences de l'Éducation et de la Formation, depuis la laïcité ou l'évaluation jusqu'à l'open access ou le big data. La structure-temple et la P2i proposent conjointement un cadre théorique et pratique favorisant l'application de « stratégies de réussite éducatives » par l'instauration de cercles vertueux tout en développant notre part d'humanité. Par exemple des notions pédagogiques ou didactiques comme « la gestion de classe », « les apprentissages adaptés », « l'appui sur les personnalités », « les compétences des apprenants », « la dimension existentielle » etc. tous envisagés et pris en compte simultanément ou à tour de rôle multiplient les effets positifs de chacune de ces dimensions. Nous situant dans le courant de la slow education et des approches alternatives de/à l'éducation, une question, qui pourrait devenir « vive », se fait jour : faudrait-il nous orienter, par besoin ou par nécessité, vers un changement de paradigme éducatif ? Et si oui, vers lequel nous diriger ?La troisième partie présente un bilan de notre trajet de chercheur-praticien sous forme de retour réflexif, avec ses points forts et ses zones d'ombre : l'examen du lent « assèchement » professionnel et spirituel au fur et à mesure de la technicisation de nos recherches après notre nomination à l'Iufm de Paris en 1998 ; notre « revivifiance » grâce à l'action impliquée dans des équipes para-institutionnelles, prémices de l'aventure de cette note de synthèse ; les incompréhensions de nos pairs et les difficultés à partager et poursuivre administrativement et scientifiquement nos orientations de travail…Ce bilan est complété par un exposé des perspectives de recherche au sein de notre laboratoire sur la question des usages du numérique en éducation ; par des collaborations internationales avec le National Institute of Informatics (Tokyo, Japon) et le Centro de Tecnologia da Informação (Campinas, Sao Paolo, Brésil) sur le stress au travail ; par la continuité de nos travaux dans le contexte d'enseignement actuel (intégration dans les axes du GIS Rreefor-Espe) ; la poursuite de la mise à l'épreuve de la P2i dans la formation des enseignants ou encore l'approfondissement de la Culture de Paix. L'ampleur de l'engagement dans notre communauté de recherche et nos actions pour le rayonnement de la discipline des Sciences de l'Éducation et de la Formation s'apprécient notamment par des initiatives de coopération avec des instituts et des universités étrangères de formation des enseignants comme le National Pedagogical College (Cluj-Napoca, Roumanie), le Florida Grup Educatiu (Valencia, Espagne), la Moscow City University (Russie), l'Universidad Nacional de Educación (Chuquipata, Équateur) et l'École Normale de Chengdu (Chine) ; par la prise de responsabilités éditoriales dans des revues relevant de la section ; par l'organisation de rencontres scientifiques ; par la réponse à des demandes d'expertises nationales et internationales…En conclusion, il ressort que l'objectif de cette recherche est de participer à la compréhension de la question de la conscience et de son déploiement dans les activités humaines (sujet/objet/projet), et particulièrement en situation éducative, avec l'intention pour premier critère d'analyse.
Our motivation for writing this synthesis is the personal and collective trauma caused by a new wave of attacks in France in 2015 and their aftershocks in Belgium, Germany and Great Britain. These dramatic events have rekindled important professional and existential questions worth consideration. They encouraged thinking anew about the aims and functioning of the educational institutions in which we are involved.Our research question therefore starts from an appreciation of a contemporary humanity and state of the world that seem distant from what would have been hoped for amid immense modern technological advances, for instance massive access to information and to primary education . The working hypothesis is that the ontological dimension would certainly already be present in the educational curricula and the common core, but that it would be exercised unconsciously, even repressed, which would have the effect of slowing down the emergence of responsible individuals able to act positively toward themselves, others and the planet. The objective is therefore to try to better understand and support, in view of realizing this goal, the multi-referential process of our humanization, as long as, as the Renaissance humanist Erasmus once said: "We are not born human, but rather become human". The main theoretical frameworks and concepts that we mobilize to build this work and our proposals in Education and Training Sciences are based on three fields. First, Transdisciplinarity (complex thinking , systems of systems and consciousness ). Then, transpersonal psychology (on issues of freedom, responsibility and ethics). Finally, Digital Humanities, from technological artifacts and educational technologies , to technontology .In the form of insets, we will regularly report moments from our "life story", thus inserting us into the current of biographisation , as evidence of the evolution of our own journey.In the first part, we work on the construction of a hypothetico-deductive ontological model of Being, taking into account the human condition in its spatiotemporal context – Being as it unfolds in time and space – to understand how this model functions in terms of rooting, need, capacity, desire, surpassing etc. We represent man by a metaphorical schema, called "structure-temple", comprising seven parts. The pedestal of the building symbolizes its affiliation with the "anthropological / cultural" context of birth, currently the Anthropocene (which begins with the transformative action of sustainable human action on the planet, mainly because of its technical actions) (Wallenhorst, 2019). The first column expresses the "physical / biological / energy" dimension; the second, the "emotional / sensitive" part; the third, the "mental / cognitive"; the fourth, the "groupal / social"; and the fifth, the "axiological / existential / (post) metaphysical". The pediment is the "aperture / ontological" headdress of the ensemble, which invites an optimistic conclusion according to the maxim of the Greek temple of Delphi attributed to Socrates: "Know thyself and you will know the universe and the gods".We then analyse this approach through two temporal dimensions: the big history or long cosmic history from the big bang to the creation of our planet and the development of the biosphere, as well as the ephemeral human life during which each of us will try to accomplish an "involved project" . A third timeless dimension completes them: the life of the spirit. We observe the evolutionary dynamics of the temple-structure thanks to the complementarity that it achieves with the logic of the included third and the "Hidden Third", as well as its non-reductionist character. This model is fractal because it tends toward intra-infinity, and holographic because it is multilayered. It builds a system of "cosmodern" equilibrium, testifying to the historical epistemological separation between the world of subjects and that of the objects it brings together through the theory of "Transreality" . Ultimately, it proposes to surpass an apparent dichotomy by adopting a non-dual approach intended to be effective through the "project approach" .We thus develop a model that could be useful for an ontoformation . The action links updated in the temple-structure by the exercise of the thirds (included and hidden) can be mobilized in the "essence" of the teacher's practice. The teacher must be able to evaluate his or her professional "situated action", which we would evaluate in the context of time (Pedestal and Columns) and in the "vertical" dimension of the whole structure (From Pedestal to Pediment). This approach would shift the quasi-unidirectional binary master-student relationship in the exclusive application of the programs to a dynamic sensitive process of a ternary relationship through the mobilization of the structure-temple tool, for evaluative and then truly educational purposes, as much for the position of the master as for that of the pupil. This holistic approach integrates educational proposals that can be grouped under the terms self-training and self-co-training: "Training here refers to the vital and permanent process of shaping by interaction between oneself (self), others (socio, hetero, co) and the world (eco). Self-training is then defined as the awareness, understanding and transformation by the subject of this interaction. It is the transformation of the relationship with oneself, with others and with the world" .We therefore seek to examine, through the model of the temple-structure in an educational situation, whether the poles and various elements are invested in a correctness (the right ingredient, at the right time, in an adequate quantity) that avoids imbalances, for example disturbances of other moments of life dedicated to transmission and learning and, more broadly, life outside educational spaces. To deepen this question, we will explore the model in other contexts of learning and other educational situations, such as knowledge and disciplines, practices and pedagogies, educational technologies etc.The second part of the work contextualizes the temple-structure metaphor in the field of education and training. From a harmonious reciprocal approach of a triple development, operated on personal, professional and collective levels, emerges a proposal of "Integrative and Implicative Pedagogy" (P2i). It is anchored in the long history of New Education born in the early twentieth century. Through the technicalized updating of the socioconstructivist project approach, the P2i cultivates the efficient consideration of learners, teachers and third parts (staff, parents and other partners) in all their dimensions. This reflection requires discussing the evolution of the role of the teacher in the acquisition of the fundamental learning of primary school, from "read, write, count" to "respect others", thus passing from quantitative performance to qualitative subtlety. It is a question of anticipating the passage from an "integrative" character of educational objects in all their varieties, to the "integral" dimension of the subjects in formation. The temple-structure metaphor is then presented as a multidimensional project. The research therefore applies to the field of disciplines, peri-, para- and extra-curricular activities as well as cross-cutting issues such as eco-citizenship, empowerment, happiness and well-being, emotion management, positive education etc.The P2i studies the places, the means, the methods and the tools made available to institutions and teachers (philosophical debate, yoga or laical meditation ) to allow a secular approach allowed of spirituality , which is interested in the "life of the mind". As a method of analysis and foresight, it can be mobilized to study any question related to the Sciences of Education and Training, from secularism or evaluation to open access or big data. The temple-structure and the P2i jointly propose a theoretical and practical framework favoring the application of educational "strategies of success" by the establishment of "virtuous circles" while developing our "part of humanity". For example: "class management" x "adapted learning" x "support for personalities" x "learners' skills" x "existential dimension" and so on, situating ourselves in the current of slow education and alternatives approaches to / from education. Then a question emerges: should we be guided, by need or necessity, towards a paradigm shift in education? And if so, what should we strive for?The most important aspect would ultimately be an ability to lead multi-referential lives that are connected with each other, with educational partners, with institutions, in relation to knowledge. Examples abound, especially in the field of active pedagogies. In the manner of design thinking, which manages innovation by synthesising analytical thought and intuitive thought as it mobilizes processes of co-creativity that will involve end-users, or like the operating rules stemming from sociocracy and holacracy (as decision with zero objection, election without self-declared candidates, revocability of mandates). Such examples are an extension of work that emphasizes the spiritual dimension – the opposite of routine. It is therefore essential in teacher training not to develop only professional skills, but rather to promote the development of full-fledged human beings. As if reconciling a posture of legitimacy of the teacher with that of a permission of the student. Without force or manipulation. By focusing on the "educational flow" to better enter in the learning of "content stocks". By putting more freedom in learning while maintaining ethics. With freedom of conscience in the face of ideological approaches between normality and (relative) deviance, between independence and the need for connection. By passing from the class group to the subject group. The learner becomes an actor with the acquisition of autonomy. And when the learner realizes this, it is the beginning of emancipation, which can cause shocks. Because this dynamic in progress can also create resistance, as much for the actors concerned as for the institutions. Because we must first accept the discomfort of these new situations. Accompaniment, integration and inventiveness are practices that facilitate these processes of creation, which must each time be new, in order to prevent falling back into reproducing pre-established models.The third part presents an assessment of our journey as a researcher-practitioner in the form of a reflexive return, with its strong points and its gray areas: the examination of the slow professional and spiritual "drying up" as the technicization of our research after our appointment at the Paris IUFM in 1998; our "revivification" thanks to the action involved in non-institutional teams, the first fruits of the adventure described by the present overview; the misunderstandings of our peers and the difficulties in sharing and pursuing administratively and scientifically our work orientations.This report is completed by a presentation of the research perspectives with our laboratory on the question of the uses of digital education; international collaborations with the National Institute of Informatics (NII) in Japan and the Centro de Tecnologia da Informação (CTI) in Brazil on stress at work; by the continuity of our work in the context of current teaching (integration in the axes of GIS Rreefor-Espe); the continued testing of P2i in teacher training or the deepening of the Culture of Peace. The extent of the engagement in our research community and our actions for the promotion of the discipline of the Sciences of Education and Training are particularly notable in relation to cooperation initiatives with foreign universities for teacher training in Romania (Cluj-Napoca), Spain (Valencia), Russia (Moscow), Ecuador (Chuquipata) and China (Chengdu), through the endorsement of editorial responsibilities as a reviewer, through the organization of scientific meetings, by answering requests for expert opinions…In conclusion, in the era of the Anthropocene, which is characterized by societal and lethal environmental risks for the human species, questioning what constitutes society is now absolutely necessary. Starting from our specialty, education, this problem is tackled by the study of conditions and modalities, a strategy that allows surpassing a mere "doing together" to a true "living together". At the heart of the areas to explore further are secularism and the relationship with religion . As the pedagogue Philippe Meirieu has noted: "'Believing' divides while 'knowing' brings together" . Experience facilitates passing from the first verb to the second. Massification and longer study times seem to go hand in hand with the standardization of training courses. The latter would then risk rejecting the otherness of those who follow them and tend to format them, which would be the opposite of the search for creative solutions that society needs. Finding interest and constructing the "common points" that respect diversity, based on real benevolence, with co-constructed rules, would be a pragmatic solution to consider. Fundamental principles may include but are not limited to: citizenship, partnership, democracy, team and collaborative learning, acceptance of different ideas, small group work, and extended teacher roles beyond traditional disciplines.The apparently intuitive point of convergence between these principles can be seen by taking into account our "common point of humanity" in all its various expressions. And this common point could in turn be guided by a call for a transcendence of each individual "little person", in a transcendence that is necessarily collective. If it were a matter of something informal and unspoken, all would benefit from having it brought to consciousness. Should it not then become a subject of discussion between the stakeholders, in order to encourage more and more the expression of this common point of humanity, so that everyone finds nourishment as needed, while maintaining the broadest possible respect for others and the world? In the tradition of Metagogy Theorem , we would approach a meta-science of education: a scientific and transversal model supported by an integral pedagogical paradigm that would provide a necessary and sufficient space for the ontological and spiritual dimensions.The objective of this research is to participate in the understanding of the question of consciousness and its deployment in human activities (subject / object / project), particularly in educational situations, with intention as the first criterion of analysis. ; Notre motivation à entrer dans l'écriture de cette note de synthèse trouve sa source à la suite du séisme traumatisant personnel et collectif provoqué par une nouvelle vague d'attentats en France en 2015 et par leurs répliques en Belgique, en Allemagne et en Grande-Bretagne. Ces événements dramatiques ont ravivé chez nous des questionnements professionnels et existentiels jusque-là mis de côté faute de lieu et de moment institutionnel dédié pour réfléchir aux finalités et aux fonctionnements des instances éducatives dont nous sommes partie prenante.Notre question de recherche part donc de l'appréciation d'une humanité et d'un état du monde contemporains qui semblent loin d'être à la hauteur qu'auraient laissé espérer les immenses avancées technologiques modernes, parmi lesquelles l'accès à l'information, conjuguées à une éducation primaire dispensée à très grande échelle sur la planète .Une hypothèse est que si la dimension ontologique est d'une certaine façon déjà présente dans les programmes scolaires et dans le socle commun de connaissances, de compétences et de culture de l'école et du collège notamment au travers des humanités et des compétences relationnelles et psycho-sociales, elle s'y exercerait toutefois de façon non ou insuffisamment conscientisée, ce qui amoindrirait ses effets positifs. Cet état de fait, attaché à une sorte de refoulement, aurait pour effet de ralentir la capacité de formation et d'émergence d'une personne qui soit responsable et qui agisse de manière positive envers elle-même, envers les autres et envers la planète. L'objectif poursuivi est donc de chercher à mieux comprendre et à accompagner vers ce but le processus multi-référentiel de notre humanisation au travers de l'éducation, pour autant que, comme l'affirmait déjà Érasme à la Renaissance : « On ne naît pas homme, on le devient ». Les principaux cadres théoriques et les concepts que nous mobilisons pour construire ce travail et nos propositions en Sciences de l'Éducation et de la Formation s'appuient sur trois domaines. D'abord la Transdisciplinarité , avec la pensée complexe , la théorie des systèmes et la question de la conscience . Ensuite la Psychologie Transpersonnelle , sur les questions de liberté, de responsabilité et d'éthique. Enfin les Humanités Numériques, depuis les artefacts technologiques et les technologies éducatives jusqu'à la technontologie (technique plus ontologie).Sous forme d'encarts, nous relaterons régulièrement des moments issus de notre « histoire de vie », nous insérant ainsi dans le courant de la biographisation , en tant que témoignages de l'évolution de notre propre parcours.Dans une première partie, nous travaillons à la construction d'un modèle ontologique hypothético-déductif, « l'être en tant qu'être », en tenant compte de la condition humaine dans son contexte spatio-temporel - « l'être dans le temps de l'être »- pour en comprendre le fonctionnement en termes d'enracinement, de besoin, de capacité, de désir, de dépassement… Nous représentons l'Être humain par un schéma métaphorique, appelé « structure-temple », comprenant sept éléments. Le socle de l'édifice symbolise sa filiation dans le contexte « anthropologique / culturel » de la naissance, actuellement l'anthropocène (qui débute avec l'action transformative durable de l'action humaine sur la planète, essentiellement du fait des agissements techniques et industriels, Wallenhorst, 2019). La première colonne exprime la dimension « physique / biologique / énergétique » ; la deuxième, la part « émotionnelle / sensible » ; la troisième, le « mental / cognitif » ; la quatrième, le « groupal / social » et la cinquième, l' « axiologique / existentiel / (post-)métaphysique ». Enfin, le fronton est la coiffe « ouverture / ontologique » de l'ensemble, qui invite à une conclusion optimiste selon la maxime du temple grec de Delphes attribuée à Socrate : « Connais-toi toi-même et tu connaîtras l'univers et les dieux ».Nous procédons ensuite à une analyse de cette approche au travers de deux dimensions temporelles : la big history ou longue histoire cosmique depuis le big bang jusqu'à la création de notre planète et le développement de la biosphère ainsi que l'éphémère vie humaine durant laquelle chacun tentera d'accomplir son projet « implié » . Une troisième dimension intemporelle les complète : la vie de l'esprit . Nous observons la dynamique évolutive de la structure-temple grâce à la complémentarité qu'elle opère avec les logiques du tiers inclus et du « Tiers Caché », ainsi que son caractère non-réductionniste. Ce modèle est fractal par son caractère intra-reproductible et holographique car multicouche. Il construit un système d'équilibre « cosmoderne » témoignant de la séparation épistémologique historique entre le monde des sujets et celui des objets qu'il réunit par la théorie de la « Transréalité » . Il propose in fine de dépasser cette dichotomie apparente en adoptant une approche non-duelle destinée à être opérante au moyen de la « démarche de projet » .La deuxième partie du travail contextualise la métaphore de la structure-temple dans le domaine de l'éducation et de la formation. À partir d'une démarche en réciprocité harmonieuse d'un triple développement, opéré sur les plans personnel, professionnel et collectif, émerge une proposition de « Pédagogie Intégrative et Implicative » (P2i). Elle procède d'un cadre théorique intégratif et aboutit à un dispositif implicatif ancré dans la longue histoire de l'Éducation Nouvelle dont Philippe Meirieu décèle « les prémices dès le XVIIIème siècle » . Par l'actualisation technicisée de la démarche de projet socioconstructiviste, la P2i cultive la considération efficiente des apprenants, des enseignants et des tiers (personnels, parents et autres partenaires), et ce, dans toutes leurs dimensions. Cette réflexion nécessite de discuter de l'évolution du rôle de l'enseignant dans l'acquisition des apprentissages fondamentaux de l'école primaire, depuis le « lire, écrire, compter » jusqu'au « respecter autrui », passant ainsi de la performance quantitative à la sensibilité qualitative. Il s'agit d'anticiper le passage d'un caractère « intégratif » des objets pédagogiques dans toutes leurs variétés à la dimension « intégrale » des sujets en formation. La métaphore de la structure-temple est alors déclinée comme un projet multidimensionnel. La recherche s'applique donc aussi bien au domaine des disciplines, des activités péri-, para- et extra-scolaires qu'aux questions transversales comme l'éco-citoyenneté, le pouvoir d'agir, le bonheur et le bien-être, la gestion des émotions, l'éducation positive…La P2i étudie les lieux, les moyens, les méthodes et les outils mis à disposition des institutions et des enseignants (débat philosophique, yoga ou encore méditation ) pour permettre une approche laïque autorisée de la spiritualité , qui s'intéresse à la vie de l'esprit. Tenant lieu de méthode d'analyse et de prospective, elle peut être mobilisée pour étudier toute question touchant aux Sciences de l'Éducation et de la Formation, depuis la laïcité ou l'évaluation jusqu'à l'open access ou le big data. La structure-temple et la P2i proposent conjointement un cadre théorique et pratique favorisant l'application de « stratégies de réussite éducatives » par l'instauration de cercles vertueux tout en développant notre part d'humanité. Par exemple des notions pédagogiques ou didactiques comme « la gestion de classe », « les apprentissages adaptés », « l'appui sur les personnalités », « les compétences des apprenants », « la dimension existentielle » etc. tous envisagés et pris en compte simultanément ou à tour de rôle multiplient les effets positifs de chacune de ces dimensions. Nous situant dans le courant de la slow education et des approches alternatives de/à l'éducation, une question, qui pourrait devenir « vive », se fait jour : faudrait-il nous orienter, par besoin ou par nécessité, vers un changement de paradigme éducatif ? Et si oui, vers lequel nous diriger ?La troisième partie présente un bilan de notre trajet de chercheur-praticien sous forme de retour réflexif, avec ses points forts et ses zones d'ombre : l'examen du lent « assèchement » professionnel et spirituel au fur et à mesure de la technicisation de nos recherches après notre nomination à l'Iufm de Paris en 1998 ; notre « revivifiance » grâce à l'action impliquée dans des équipes para-institutionnelles, prémices de l'aventure de cette note de synthèse ; les incompréhensions de nos pairs et les difficultés à partager et poursuivre administrativement et scientifiquement nos orientations de travail…Ce bilan est complété par un exposé des perspectives de recherche au sein de notre laboratoire sur la question des usages du numérique en éducation ; par des collaborations internationales avec le National Institute of Informatics (Tokyo, Japon) et le Centro de Tecnologia da Informação (Campinas, Sao Paolo, Brésil) sur le stress au travail ; par la continuité de nos travaux dans le contexte d'enseignement actuel (intégration dans les axes du GIS Rreefor-Espe) ; la poursuite de la mise à l'épreuve de la P2i dans la formation des enseignants ou encore l'approfondissement de la Culture de Paix. L'ampleur de l'engagement dans notre communauté de recherche et nos actions pour le rayonnement de la discipline des Sciences de l'Éducation et de la Formation s'apprécient notamment par des initiatives de coopération avec des instituts et des universités étrangères de formation des enseignants comme le National Pedagogical College (Cluj-Napoca, Roumanie), le Florida Grup Educatiu (Valencia, Espagne), la Moscow City University (Russie), l'Universidad Nacional de Educación (Chuquipata, Équateur) et l'École Normale de Chengdu (Chine) ; par la prise de responsabilités éditoriales dans des revues relevant de la section ; par l'organisation de rencontres scientifiques ; par la réponse à des demandes d'expertises nationales et internationales…En conclusion, il ressort que l'objectif de cette recherche est de participer à la compréhension de la question de la conscience et de son déploiement dans les activités humaines (sujet/objet/projet), et particulièrement en situation éducative, avec l'intention pour premier critère d'analyse.
Przedmiotem niniejszej publikacji jest analiza przedstawień kobiecego ciała w powieściach współczesnej algierskiej pisarki, Leïli Marouane. Przez okres kolonizacji, ciało kobiety, uznawane za symbol algierskości, było przedmiotem rozgrywek politycznych pomiędzy kolonizatorem a Algierczykami, w konsekwencji czego stawała się ona ofiarą podwójnej opresji. Wychodząc z tego założenia, autorka stawia sobie za cel zbadanie, w jaki sposób współczesna maghrebska kobieta pozycjonuje się w stosunku do tego podwójnego dziedzictwa kulturowego, zaś w centrum zainteresowania znajdują się kwestie związane z cielesnością i seksualnością kobiecą. Praca składa się z dwóch części, z których pierwsza stanowi swoiste wprowadzenie w badany krąg kulturowy i poświęcona jest historii społeczno-politycznej Algierii oraz historii maghrebskiej literatury kobiecej. W drugiej części, zasadniczej, autorka skupia się na wybranej pisarce oraz jej dziele powieściowym, a następnie poddaje analizie zagadnienia cielesności i seksualności kobiecej. ; MAROUANE Leïla, 1996 : La Fille de la Casbah. Paris, Éditions Julliard. ; MAROUANE Leïla, 1998 : Ravisseur. Paris, Éditions Julliard. ; MAROUANE Leïla, 2001 : Le Châtiment des hypocrites. Paris, Éditions du Seuil. ; MAROUANE Leïla, 2005 : La Jeune Fille et la Mère. Paris, Éditions du Seuil. ; MAROUANE Leïla, 2007 : La Vie sexuelle d'un islamiste à Paris. Paris, Éditions Albin Michel. ; BORDELEAU Francine, 1998 : « L'écriture au féminin existe-t-elle ? ». Lettres qué¬bécoises : la revue de l'actualité littéraire, 92, 14–18. Disponible sur : https://www. erudit.org/culture/lq1076302/lq1185148/37885ac.pdf (consulté le 14 décembre 2015). ; CIXOUS Hélène, 1975 : « Le rire de la Méduse ». L'Arc, 61, 39–54. ; CIXOUS Hélène, 1976 : « Le sexe ou la tête ? ». 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