This article analyses the image of the three abrahamic religions in the recent political programs of the French Front National (2012 and 2017) in a comparative perspective with other successful populist radical right-wing parties in EU-Countries of continental Western and Northern Europe. It will be shown that even if there is a common tendency of representing Islam negatively and avoiding overt antisemitism, there are differences with regard to Judaism and/or Israel as well as to the weight of Christianity for the national and/or European culture, which have interesting parallels with the national discourse traditions and the particular radical right-wing history of these parties.
Cette communication tâchera de montrer dans la perspective d'une épistémologie sociale que les paradigmes de sens irréductibles pour toute type de médiatisation sont la foi et le langage. Elle produira une argumentation en faveur de l'hypothèse que ce qui est fondamentalement spécifique pour les différents approches médiatiques de la réalité ne réside pas dans la production de sens, mais dans la direction que chaque type de médiatisation se donne pour orienter la vie de l'individu, de la société et d'une manière générale du monde. Enfin, la communication apportera une lecture de la liberté de conscience dans ce contexte où l'être humain - un existant donné - doit s' "in-former" sous la pression de l'être social - un existant historique construit collectivement.
Le problème que je pose dans ce cadre consiste à voir quel sont les pratiques des médias de service public à l'égard des représentations de la diversité religieuse et, plus précisément, à l'égard des représentations de transmission et communication de la foi dans deux pays européens dont l'un fort religieux et l'autre fort laïc, la Roumanie et la France. Il est question de voir en quoi le discours des médias publics sur la diversité n'altère pas le principe de la laïcité, la neutralité, le respect du pluralisme et l'intégralité des consciences. Pour ce faire, je vais retenir deux cas de figure, deux émissions télévisées diffusées sur les chaînes publiques de télévision en France et en Roumanie: l'émission "Le jour du Seigneur", avec ses déclinaisons d'intitulé au fil du temps "Programme du dimanche" et "Les chemins de la foi", diffusée sur France 2 et "Universul credintei" ("l'Univers de la foi") diffusée sur TVR1. En considérant ces deux programmes de télévision, je vais tenter de répondre globalement aux questionnements suivants: est-ce que tous les mouvements religieux sont-ils présents dans les médias audiovisuels publics autant que les acteurs des confessions religieuses traditionnellement implantées? Oui, c'est une réalité, certains mouvements disposent de leurs propres chaînes, mais leur présence sur leurs chaînes privées ne remplace pas un droit par un autre. S'agit-t-il alors d'une situation de monopole et de visibilité maximale des courants religieux dominants dans l'espace public au travers des médias publics? Plus de normalisation garantit plus d'accès compte tenu que le principe de laïcité prévoit l'égalité et l'absence de hiérarchie entre les différentes croyances et cultes?
In: Verhandlungen des 9. Deutschen Soziologentages vom 9. bis 12. August 1948 in Worms: Vorträge und Diskussionen in der Hauptversammlung und in den Sitzungen der Untergruppen, S. 11-24