Social Movements & Europeanization
In: Revue française de science politique, Band 64, Heft 4, S. 812-813
ISSN: 0035-2950
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In: Revue française de science politique, Band 64, Heft 4, S. 812-813
ISSN: 0035-2950
In: Neue soziale Bewegungen: Forschungsjournal, Band 15, Heft 1, S. 108-113
ISSN: 0933-9361
In: Kölner Zeitschrift für Soziologie und Sozialpsychologie: KZfSS, Band 52, Heft 1, S. 169-171
ISSN: 0023-2653
Since its launch in 2011, the Occupy Wall Street movement has been linked with anarchist theory and practice by several scholars such as David Graeber, NathanSchneider, and MarkBray. However, Occupy was not an isolated case in the history of social movements. It emerged at a paroxysmal point as anti-neoliberal and pro-democracy manifestations – both local and global – have already been flourishing throughout the end of the 20th century. In a few years, demonstrations, uprisings, and social protests spread all around the world in the global North and the global South. It went from the Arab Spring in 2011 to the Greek protests, the Indignants, the OWS and the Gezi Park movement in 2013. This article aims to study the presence of anarchist ideas and practices in these early 2010s movements. To do so, we rely on existing studies dealing with the political and economic aspects of these movements. We argue that if anarchism is linked with the 2010s movements, it is through its political and economic values and practices. As a matter of fact, the period that preceded – from the mid-1990s until 2010 – already witnessed the development of anti-neoliberal, alter-globalization and pro-democracy movements. Thus the central point of contestation which characterizes these movements – which can be referred to as 3rd wave movements – are indeed political and economic. The empirical studies that were analysed in this article may not all point out a link between these movements and anarchism but show, at least, the practice of political and economic alternatives than can be defined as anarchistic – close to the anarchist ideas without clearly mentioning it. The anarchist ideas and practices observed in the 2010s movements thus show a link with the re-emergence of anarchism, under the form of post-anarchism, since the mid-1990s. Its development is closely related to the rise of the alter-globalization movement. Under its new form anarchism tends to distance itself from its violent past in the 19th century. Even though it is not referred to as "anarchism" in mainstream media, it still exists through new movements such as alter-globalization and direct democracy experiments. ; Le mouvement OccupyWall Street, depuis ses débuts en 2011, a été relié à la théorie et à la pratique anarchiste par différents universitaires tels que DavidGraeber, NathanSchneider et MarkBray. Cependant, Occupy n'est pas un cas isolé dans l'histoire des mouvements sociaux. Le mouvement s'est développé à un moment où les manifestations des courants anti-néolibéral et pro-démocratie — à la fois locales et mondiales —, qui étaient apparues à la fin du XXesiècle, ont atteint un point culminant. En quelques années, des manifestations, des révoltes et des protestations sociales se sont répandues à travers le monde, au Nord comme au Sud. Cela va des printemps arabes en 2011 au mouvement de Gezi Park en 2013, en passant par les protestations en Grèce, le mouvement des Indignés et OccupyWall Street. Cet article s'intéresse à la présence d'idées et de pratiques anarchistes au sein de ces mouvements, apparus au début des années2010. Il s'appuie sur des études qui portent sur les aspects politico-économiques de ces mouvements. On pose comme hypothèse que si l'anarchisme est lié aux mouvements des années2010 c'est au travers de ses valeurs et de ses pratiques politiques et économiques. En effet, la période qui précède les mouvements des années2010 – –qui s'étale du milieu des années1990 jusqu'en 2010 – a vu le développement des mouvements anti-néolibéral, altermondialiste et pro-démocratie. Ainsi, le point de contestation central qui caractérise ces mouvements – que l'on qualifiera de mouvements de la 3evague – est donc bien politico-économique. Les études empiriques utilisées comme base de travail pour cet article ne montrent pas toutes de façon explicite le lien qui existe entre ces mouvements et l'anarchisme, mais elles révèlent cependant l'usage de pratiques politiques et économiques alternatives qui peuvent être considérées comme anarchisantes – proches des idées anarchistes sans le mentionner clairement. La présence d'idées et de pratiques anarchistes au sein des mouvements des années2010 montre ainsi un lien avec la réémergence de l'anarchisme, sous la forme du post-anarchisme, depuis le milieu des années1990 et dont le développement est étroitement lié au mouvement altermondialiste. Sous cette nouvelle forme, l'anarchisme a tendance à s'éloigner de son passé violent du XIXesiècle. Ainsi, même si l'anarchisme n'est pas mentionné comme tel dans la presse grand public, il existe au travers de nouveaux mouvements tels que l'alter-mondialisme et les expériences de démocratie directe.
BASE
In: Canadian journal of political science: CJPS = Revue canadienne de science politique : RCSP, Band 44, Heft 1, S. 237-239
ISSN: 0008-4239
In: Neue soziale Bewegungen: Forschungsjournal, Band 13, Heft 3, S. 113-117
ISSN: 0933-9361
In: Neue soziale Bewegungen: Forschungsjournal, Band 8, Heft 1, S. 110-114
ISSN: 0933-9361
In: Kölner Zeitschrift für Soziologie und Sozialpsychologie: KZfSS, Band 57, Heft 3, S. 561-563
ISSN: 0023-2653
In: Répertoire international des sources pour l'étude des mouvements sociaux aux XIXe et XXe siècles
In: La Première Internationale 3
In: Publications on social history 3
In: Colloque international de la Commission Internationale d'Histoire des Mouvements Sociaux et des Structures Sociales du Comité International des Sciences Historiques 7
In: Civil society and social movements, 22
World Affairs Online
In: Labour Studies
Wie kann die Verhandlungsmacht der Beschäftigten in Bangladeschs Bekleidungsindustrie gestärkt werden? Inwiefern ist relevant, dass über 80 Prozent von ihnen Frauen sind? Elisabeth Fink analysiert die Möglichkeiten und Grenzen der Mobilisierungsstrategie Transnational Social Movement Unionism im Kontext der Bekleidungsindustrie Bangladeschs erstmals unter Berücksichtigung der Beschäftigtenstruktur dieses Sektors. Mithilfe postkolonial-feministischer Theorien weist sie sowohl auf Fallstricke im Rahmen des gegenwärtigen transnationalen Aktivismus hin als auch auf das Potenzial geschlechtertheoretisch sensibler Studien für die Mobilisierung und die Kooperation.
In: Labour Studies 18
In: International labour studies Band 18
In: Campus digitale Bibliothek
In: Sozialwissenschaften 2018
Wie kann die Verhandlungsmacht der Beschäftigten in Bangladeschs Bekleidungsindustrie gestärkt werden? Inwiefern ist relevant, dass über 80 Prozent von ihnen Frauen sind? Elisabeth Fink analysiert die Möglichkeiten und Grenzen der Mobilisierungsstrategie Transnational Social Movement Unionism im Kontext der Bekleidungsindustrie Bangladeschs erstmals unter Berücksichtigung der Beschäftigtenstruktur dieses Sektors. Mithilfe postkolonial-feministischer Theorien weist sie sowohl auf Fallstricke im Rahmen des gegenwärtigen transnationalen Aktivismus hin als auch auf das Potenzial geschlechtertheoretisch sensibler Studien für die Mobilisierung und die Kooperation.