This book explores the problematic relationship between education, social justice and the State, against the background of comparative education research. The book critiques the status quo of stratified school systems, and the unequal distribution of cultural capital and value added schooling. The authors address one of today's most pressing questions: Are social, economic and cultural divisions between the nations, between school sectors, between schools and between students growing or declining?
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Parmi les multiples notions ou perspectives à travers lesquelles les processus de recomposition des solidarités peuvent être appréhendées, celle de l'inclusion joue aujourd'hui (intensifié par CPDH, 2006) un rôle primordial, y compris dans les domaines du travail social. Selon Ebersold (2009), les discours sur l'inclusion tendent à reconfigurer la légitimité des institutions socio-éducatives et à réadapter leurs rôles et missions en faveur d'une société plus inclusive. Dans la perspective des droits de l'homme, l'inclusion est vue comme un outil ou un moyen approprié pour atteindre l'objectif de la création d'une société dite inclusive, où la non-discrimination, l'égalité des chances et la pleine et égale jouissance de tous les droits de l'homme et de toutes les libertés fondamentales par les personnes en situation de handicap vont de soi (Limbach-Reich, 2015; Gardeou, 2012). A côté du terme d'inclusion scolaire, le terme d'inclusion sociale n'était toutefois que d'un emploi rare dans le langage politique en Europe avant l'émergence de la Stratégie de Lisbonne (2000). Il a poursuivi sa progression triomphante dans le système économique du néolibéralisme et a été remplacé par celui d'inclusion active en insistant sur le principe «pas de droit sans devoir» (Euzéby, 2010). En travail social, la réception du discours sur l'inclusion et la participation sociale, en particulier dans le contexte du handicap, consiste souvent à déterminer les différences qui semblent exister entre intégration et inclusion (Plaisance, et al. 2007), mais n'aborde pas l'utilisation ambivalente de la terminologie et ne pose pas la question du pouvoir et du (manque de) solidarité (Becker, 2016). En ce qui concerne le Luxembourg, le discours de la CPDH entre de plus en plus en conflit avec une gouvernementalité (Foucault, 2004) basée sur le néolibéralisme, qui considère les personnes handicapées comme «capital humain» auquel il faut faire acquérir le habitus (Bourdieu, 1997) du «protean worker» (Lifton, 1993). Cette évolution tend à créer des inégalités dues aux mérites, qui sont considérées comme justes même en cas de personnes handicapées et en conséquences aliment l'exclusion sociale par le processus de gestion les difficultés comme problèmes individuelles à guérir par et en travail social (Hamzaoui, 2015). Dans la méritocratie néolibérale, l'intervention sociale est en plus en danger de devenir un organe de contrôle (cf. Staub-Bernasconi, 2007) sous le sceau de l'inclusion qui légitime l'exclusion des personnes perçues comme étant incapables de bénéficier d'une éducation «normale» et d'être compétitifs sur le marché du travail. L'objet de cette présentation est d'examiner les conséquences de la politique d'inclusion en faveur des personnes en situation de handicap.
Foreword by Audrey Azoulay, Director-General of UNESCO ; Foreword by HE Sahle-Work Zewde, Chair of the International Commission on the Futures of Education, President of the Federal Democratic Republic of Ethiopia ; Includes bibliography
In: Lusotopie: enjeux contemporains dans les espaces lusophones ; publication annuelle internationale de recherches politiques en science de l'homme, de la société et de l'environnement sur les lieux, pays et communautés d'histoire et de langue officielle ou nationale portugais et luso-créoles ; revue reconnue par le CRNS, S. 321-328