Pendant vingt ans «Sociologie du travail » a observé , commenté, analysé et interprété les changements de la société française. La revue a-t-elle pour autant favorisé la définition d'une approche spécifique de ces problèmes et la constitution d'une sociologie du changement ? Par le biais d'une exploration des multiples articles consacrés à ce thème dans ses dimensions empiriques et théoriques, des éléments ont été recherchés afin d'apporter une réponse à cette interrogation.
Les phénomènes guerriers et la violence politique sont l'objet d'un regain d'intérêt dans les sciences sociales et historiques qui concerne aussi, et de plus en plus, la science politique française. Issu de plusieurs manifestations scientifiques – le séminaire de recherche « La guerre des sciences sociales » à l'ENS Paris-Jourdan, et une Section thématique du 10e Congrès de l'Association Française de Science Politique -, ce dossier de Pôle sud entend contribuer à ce renouvellement à travers des communications portant sur des acteurs qui ont longtemps été négligés dans l'étude des guerres et des conflits : les combattants ordinaires des armées professionnelles ou des forces armées irrégulières.
Les phénomènes guerriers et la violence politique sont l'objet d'un regain d'intérêt dans les sciences sociales et historiques qui concerne aussi, et de plus en plus, la science politique française. Issu de plusieurs manifestations scientifiques – le séminaire de recherche « La guerre des sciences sociales » à l'ENS Paris-Jourdan, et une Section thématique du 10e Congrès de l'Association Française de Science Politique -, ce dossier de Pôle sud entend contribuer à ce renouvellement à travers des communications portant sur des acteurs qui ont longtemps été négligés dans l'étude des guerres et des conflits : les combattants ordinaires des armées professionnelles ou des forces armées irrégulières.
Les phénomènes guerriers et la violence politique sont l'objet d'un regain d'intérêt dans les sciences sociales et historiques qui concerne aussi, et de plus en plus, la science politique française. Issu de plusieurs manifestations scientifiques – le séminaire de recherche « La guerre des sciences sociales » à l'ENS Paris-Jourdan, et une Section thématique du 10e Congrès de l'Association Française de Science Politique -, ce dossier de Pôle sud entend contribuer à ce renouvellement à travers des communications portant sur des acteurs qui ont longtemps été négligés dans l'étude des guerres et des conflits : les combattants ordinaires des armées professionnelles ou des forces armées irrégulières.
Une approche socio-légale du divorce constitue le support d'une analyse des déterminations institutionnelles (juridiques, judiciaires, politiques, administratives) s'appliquant à la sphère familiale et à ses membres comme sujets de droit. Le dévoilement ainsi opéré de processus d'ajustements, d'oppositions, de contradictions entre des logiques multiples - celle des sujets eux-mêmes, celles des agents et des institutions de "contrôle social" - participe d'une sociologie des régulations sociales conçue comme sociologie politique du droit. À l'inverse d'une certaine sociologie du droit, celle-ci rompt avec l'idée d'un positionnement rationnel et maîtrisé du droit face au changement social pour intégrer ce dernier dans un système agissant comme "structure complexe de causalités" mêlant pratiques et attentes sociales, stratégies et relations de pouvoir.
The aim of the present article is to shed light on the background of the analytical frame that has been developed by the author himself and his colleague L. Thévenot in De la justification. Les économies de la grandeur. It has been conceived as an instrument to be applied in the analysis of the critical operations (criticism and justification in situations of conflict) carried out by the actors in their everyday lives. Yet the position of the sociologist and therefore of his work is challenged at the same time. The critical actor and the "classical" sociologist that pretend to have access to a more genuine reality than ordinary people have and that thus assume a critical position, appear to be much closer to each other than it is usually believed. In order to make the analysis of the critical operations possible, this position of the "classical" sociologist must be abandoned. This is how our critical societies, in which actors are endowed with critical resources and use them quasi-permanently, can be grasped as an object of sociological analysis. The author then examines the conditions of possibility of such a sociology of criticism and the sociologist's new position he is conducted hereafter to occupy.