Les phénomènes guerriers et la violence politique sont l'objet d'un regain d'intérêt dans les sciences sociales et historiques qui concerne aussi, et de plus en plus, la science politique française. Issu de plusieurs manifestations scientifiques – le séminaire de recherche « La guerre des sciences sociales » à l'ENS Paris-Jourdan, et une Section thématique du 10e Congrès de l'Association Française de Science Politique -, ce dossier de Pôle sud entend contribuer à ce renouvellement à travers des communications portant sur des acteurs qui ont longtemps été négligés dans l'étude des guerres et des conflits : les combattants ordinaires des armées professionnelles ou des forces armées irrégulières.
Les phénomènes guerriers et la violence politique sont l'objet d'un regain d'intérêt dans les sciences sociales et historiques qui concerne aussi, et de plus en plus, la science politique française. Issu de plusieurs manifestations scientifiques – le séminaire de recherche « La guerre des sciences sociales » à l'ENS Paris-Jourdan, et une Section thématique du 10e Congrès de l'Association Française de Science Politique -, ce dossier de Pôle sud entend contribuer à ce renouvellement à travers des communications portant sur des acteurs qui ont longtemps été négligés dans l'étude des guerres et des conflits : les combattants ordinaires des armées professionnelles ou des forces armées irrégulières.
Les phénomènes guerriers et la violence politique sont l'objet d'un regain d'intérêt dans les sciences sociales et historiques qui concerne aussi, et de plus en plus, la science politique française. Issu de plusieurs manifestations scientifiques – le séminaire de recherche « La guerre des sciences sociales » à l'ENS Paris-Jourdan, et une Section thématique du 10e Congrès de l'Association Française de Science Politique -, ce dossier de Pôle sud entend contribuer à ce renouvellement à travers des communications portant sur des acteurs qui ont longtemps été négligés dans l'étude des guerres et des conflits : les combattants ordinaires des armées professionnelles ou des forces armées irrégulières.
International audience ; Face à des acteurs qui s'engagent, l'injonction classique adressée au sociologue de rester « neutre » et « objectif » apparaît bien vaine. D'une part, parce que des considérations normatives, propres à la trajectoire et à l'expérience sociale ou politique du chercheur, sont fréquemment au principe de ses choix d'objets de recherche. Ensuite, parce que le chercheur est généralement sommé de s'engager, ou a minima d'expliciter ses préférences, par ceux-là même dont il entend étudier les activités militantes. L'article explore les atouts mais aussi les points aveugles méthodologiques et les chausse-trappes épistémologiques d'une intrication de la posture militante et de l'activité de sociologue.
International audience ; Face à des acteurs qui s'engagent, l'injonction classique adressée au sociologue de rester « neutre » et « objectif » apparaît bien vaine. D'une part, parce que des considérations normatives, propres à la trajectoire et à l'expérience sociale ou politique du chercheur, sont fréquemment au principe de ses choix d'objets de recherche. Ensuite, parce que le chercheur est généralement sommé de s'engager, ou a minima d'expliciter ses préférences, par ceux-là même dont il entend étudier les activités militantes. L'article explore les atouts mais aussi les points aveugles méthodologiques et les chausse-trappes épistémologiques d'une intrication de la posture militante et de l'activité de sociologue.
International audience ; Face à des acteurs qui s'engagent, l'injonction classique adressée au sociologue de rester « neutre » et « objectif » apparaît bien vaine. D'une part, parce que des considérations normatives, propres à la trajectoire et à l'expérience sociale ou politique du chercheur, sont fréquemment au principe de ses choix d'objets de recherche. Ensuite, parce que le chercheur est généralement sommé de s'engager, ou a minima d'expliciter ses préférences, par ceux-là même dont il entend étudier les activités militantes. L'article explore les atouts mais aussi les points aveugles méthodologiques et les chausse-trappes épistémologiques d'une intrication de la posture militante et de l'activité de sociologue.
International audience ; Face à des acteurs qui s'engagent, l'injonction classique adressée au sociologue de rester « neutre » et « objectif » apparaît bien vaine. D'une part, parce que des considérations normatives, propres à la trajectoire et à l'expérience sociale ou politique du chercheur, sont fréquemment au principe de ses choix d'objets de recherche. Ensuite, parce que le chercheur est généralement sommé de s'engager, ou a minima d'expliciter ses préférences, par ceux-là même dont il entend étudier les activités militantes. L'article explore les atouts mais aussi les points aveugles méthodologiques et les chausse-trappes épistémologiques d'une intrication de la posture militante et de l'activité de sociologue.
Ce texte aborde la question des raisons qui mènent à la sociologie et des usages sociaux qui sont faits de cette discipline en dehors du cadre académique.Il a initialement été publié en 2007 sur la page dédiée à la professionnalisation de la sociologie sur le site de l'UFR d'anthropologie, de sociologie et de sciences politiques de l'université Lumière Lyon 2.
International audience ; La sociologie a longtemps été envisagée comme une « science des restes » , obligée d'abandonner l'étude de l'économie aux économistes comme l'analyse de la politique aux politistes. En dépit des travaux des pères fondateurs de la sociologie, s'intéressant aussi bien à l'esprit du capitalisme (Weber 2003) qu'à la division du travail (Durkheim 1998), la majorité des sociologues s'est progressivement ralliée à la stratégie des restes parce qu'elle favorisait, il est vrai, l'institutionnalisation de leur discipline. La sociologie perdait ainsi la bataille qui l'opposait aux économistes (Swedberg 1994, p.54). La sociologie du XX ème siècle a cependant vu se développer une multitude d'objets d'investigation qui renvoyaient sans aucun doute à des réalités économiques : le travail, les professions, les organisations, les relations professionnelles etc. Cette sociologie économique « de fait » n'existait cependant que parce que les phénomènes qu'elle étudiait relevaient, aux yeux des économistes orthodoxes, des « échecs du marché » (« market failures »). Le fonctionnement marchand lui même demeurait toutefois « le sanctuaire de la science économique » (François 2008, p. 7) .Si la « sociologie économique » (comme étude de phénomènes économiques) avait acquis une certaine existence, elle peinait toutefois à s'imposer sur une question marchande depuis longtemps réservée aux modélisations économiques. Dans les années 1970, une nouvelle approche de l'économie par la sociologie vit le jour qui serait plus tard baptisée « nouvelle sociologie économique » (Swedberg 1994). Il s'agissait alors pour les sociologues de placer au coeur de leur programme de recherche l'étude des fondements mêmes des activités économiques, et notamment marchandes. Bien que la nouvelle sociologie économique apparaisse particulièrement morcelée, aussi bien du point de vue des objets qu'elle entreprend de réinvestir que des cadres théoriques qu'elle entend mobiliser, nous pouvons, en suivant sur ce point Steiner (Steiner 2007), en ...
International audience ; La sociologie a longtemps été envisagée comme une « science des restes » , obligée d'abandonner l'étude de l'économie aux économistes comme l'analyse de la politique aux politistes. En dépit des travaux des pères fondateurs de la sociologie, s'intéressant aussi bien à l'esprit du capitalisme (Weber 2003) qu'à la division du travail (Durkheim 1998), la majorité des sociologues s'est progressivement ralliée à la stratégie des restes parce qu'elle favorisait, il est vrai, l'institutionnalisation de leur discipline. La sociologie perdait ainsi la bataille qui l'opposait aux économistes (Swedberg 1994, p.54). La sociologie du XX ème siècle a cependant vu se développer une multitude d'objets d'investigation qui renvoyaient sans aucun doute à des réalités économiques : le travail, les professions, les organisations, les relations professionnelles etc. Cette sociologie économique « de fait » n'existait cependant que parce que les phénomènes qu'elle étudiait relevaient, aux yeux des économistes orthodoxes, des « échecs du marché » (« market failures »). Le fonctionnement marchand lui même demeurait toutefois « le sanctuaire de la science économique » (François 2008, p. 7) .Si la « sociologie économique » (comme étude de phénomènes économiques) avait acquis une certaine existence, elle peinait toutefois à s'imposer sur une question marchande depuis longtemps réservée aux modélisations économiques. Dans les années 1970, une nouvelle approche de l'économie par la sociologie vit le jour qui serait plus tard baptisée « nouvelle sociologie économique » (Swedberg 1994). Il s'agissait alors pour les sociologues de placer au coeur de leur programme de recherche l'étude des fondements mêmes des activités économiques, et notamment marchandes. Bien que la nouvelle sociologie économique apparaisse particulièrement morcelée, aussi bien du point de vue des objets qu'elle entreprend de réinvestir que des cadres théoriques qu'elle entend mobiliser, nous pouvons, en suivant sur ce point Steiner (Steiner 2007), en ...
International audience ; La sociologie a longtemps été envisagée comme une « science des restes » , obligée d'abandonner l'étude de l'économie aux économistes comme l'analyse de la politique aux politistes. En dépit des travaux des pères fondateurs de la sociologie, s'intéressant aussi bien à l'esprit du capitalisme (Weber 2003) qu'à la division du travail (Durkheim 1998), la majorité des sociologues s'est progressivement ralliée à la stratégie des restes parce qu'elle favorisait, il est vrai, l'institutionnalisation de leur discipline. La sociologie perdait ainsi la bataille qui l'opposait aux économistes (Swedberg 1994, p.54). La sociologie du XX ème siècle a cependant vu se développer une multitude d'objets d'investigation qui renvoyaient sans aucun doute à des réalités économiques : le travail, les professions, les organisations, les relations professionnelles etc. Cette sociologie économique « de fait » n'existait cependant que parce que les phénomènes qu'elle étudiait relevaient, aux yeux des économistes orthodoxes, des « échecs du marché » (« market failures »). Le fonctionnement marchand lui même demeurait toutefois « le sanctuaire de la science économique » (François 2008, p. 7) .Si la « sociologie économique » (comme étude de phénomènes économiques) avait acquis une certaine existence, elle peinait toutefois à s'imposer sur une question marchande depuis longtemps réservée aux modélisations économiques. Dans les années 1970, une nouvelle approche de l'économie par la sociologie vit le jour qui serait plus tard baptisée « nouvelle sociologie économique » (Swedberg 1994). Il s'agissait alors pour les sociologues de placer au coeur de leur programme de recherche l'étude des fondements mêmes des activités économiques, et notamment marchandes. Bien que la nouvelle sociologie économique apparaisse particulièrement morcelée, aussi bien du point de vue des objets qu'elle entreprend de réinvestir que des cadres théoriques qu'elle entend mobiliser, nous pouvons, en suivant sur ce point Steiner (Steiner 2007), en ...
International audience ; Comment internet modifie-t-il nos façons de se rencontrer, de travailler, de militer, de consommer ou de se cultiver ? Des questions devenues centrales, tant les technologies internet sont aujourd'hui intimement liées à nos existences. Le présent ouvrage fait la synthèse de vingt années de recherches sociologiques internationales sur le sujet. Structuré en chapitres thématiques – interactions, sociabilités, médias, politique et économie –, il revisite les promesses d'internet en matière de démocratisation, de transparence et d'empowerment des individus. Enfin, puisque sociologues et étudiants utilisent de plus en plus internet pour conduire leurs travaux, le livre fait également le point sur les méthodes d'enquête qui s'offrent à eux.
International audience ; Comment internet modifie-t-il nos façons de se rencontrer, de travailler, de militer, de consommer ou de se cultiver ? Des questions devenues centrales, tant les technologies internet sont aujourd'hui intimement liées à nos existences. Le présent ouvrage fait la synthèse de vingt années de recherches sociologiques internationales sur le sujet. Structuré en chapitres thématiques – interactions, sociabilités, médias, politique et économie –, il revisite les promesses d'internet en matière de démocratisation, de transparence et d'empowerment des individus. Enfin, puisque sociologues et étudiants utilisent de plus en plus internet pour conduire leurs travaux, le livre fait également le point sur les méthodes d'enquête qui s'offrent à eux.
International audience ; Comment internet modifie-t-il nos façons de se rencontrer, de travailler, de militer, de consommer ou de se cultiver ? Des questions devenues centrales, tant les technologies internet sont aujourd'hui intimement liées à nos existences. Le présent ouvrage fait la synthèse de vingt années de recherches sociologiques internationales sur le sujet. Structuré en chapitres thématiques – interactions, sociabilités, médias, politique et économie –, il revisite les promesses d'internet en matière de démocratisation, de transparence et d'empowerment des individus. Enfin, puisque sociologues et étudiants utilisent de plus en plus internet pour conduire leurs travaux, le livre fait également le point sur les méthodes d'enquête qui s'offrent à eux.