L'ENA, un outil du soft power à la française
In: Mondes: les cahiers du Quai d'Orsay ; revue trimestrielle, Heft 9, S. 45-51
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In: Mondes: les cahiers du Quai d'Orsay ; revue trimestrielle, Heft 9, S. 45-51
World Affairs Online
In: Outre-terre: revue française de géopolitique, Band 39, Heft 2, S. 331-337
ISSN: 1951-624X
Le soft power est devenu consubstantiel à l'affirmation des Etats depuis la fin de la guerre froide, et singulièrement depuis l'émergence de nations non occidentales au sein de la globalisation économique. Compte tenu de l'opposition récurrente et souvent radicale des autorités chinoises à l'égard des concepts politiques occidentaux, une critique de la notion de soft power aurait dû s'imposer. Or Pékin s'en est emparé très vite et depuis le début du XXIe siècle, promeut activement sa " puissance douce " a travers un réseau sophistiqué de relais culturels. Comment expliquer que la diplomatie de la République populaire de Chine, habituellement très souveraine se soucie de son manque d'attractivité ? L'influence de la culture officielle chinoise reste très superficielle par rapport au soft power underground, voire parfois radicalement dissident, qui pose un regard critique sur la société chinoise. Les symboles du soft power chinois (notamment Confucius) à l'étranger sont des figures largement contestées dans le pays. L'idée de soft power étant consubstantielle à celle de liberté, la nature autoritaire du pouvoir chinois empêcherait-il ce dernier de se doter d'une véritable " puissance douce " ? Après des décennies d'auto-destruction culturelle, la question renvoie à la Chine l'image d'un pays perdu dans les fondements de sa propre identité. Autrement dit, le soft power est avant tout un enjeu pour la Chine, avant d'en être un pour le reste du monde.
BASE
Le "soft power" est devenu consubstantiel à l'affirmation des Etats depuis la fin de la guerre froide, et singulièrement depuis l'émergence de nations non occidentales au sein de la globalisation économique. Compte tenu de l'opposition récurrente et souvent radicale des autorités chinoises à l'égard des concepts politiques occidentaux, une critique de la notion de "soft power" aurait dû s'imposer. Or Pékin s'en est emparé très vite et depuis le début du XXIe siècle, promeut activement sa " puissance douce " a travers un réseau sophistiqué de relais culturels. Comment expliquer que la diplomatie de la République populaire de Chine, habituellement très souveraine se soucie de son manque d'attractivité ? L'influence de la culture officielle chinoise reste très superficielle par rapport au "soft power" underground, voire parfois radicalement dissident, qui pose un regard critique sur la société chinoise. Les symboles du "soft power" chinois (notamment Confucius) à l'étranger sont des figures largement contestées dans le pays. L'idée de "soft power" étant consubstantielle à celle de liberté, la nature autoritaire du pouvoir chinois empêcherait-il ce dernier de se doter d'une véritable " puissance douce " ? Après des décennies d'auto-destruction culturelle, la question renvoie à la Chine l'image d'un pays perdu dans les fondements de sa propre identité. Autrement dit, le "soft power" est avant tout un enjeu pour la Chine, avant d'en être un pour le reste du monde.
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Le soft power est devenu consubstantiel à l'affirmation des Etats depuis la fin de la guerre froide, et singulièrement depuis l'émergence de nations non occidentales au sein de la globalisation économique. Compte tenu de l'opposition récurrente et souvent radicale des autorités chinoises à l'égard des concepts politiques occidentaux, une critique de la notion de soft power aurait dû s'imposer. Or Pékin s'en est emparé très vite et depuis le début du XXIe siècle, promeut activement sa " puissance douce " a travers un réseau sophistiqué de relais culturels. Comment expliquer que la diplomatie de la République populaire de Chine, habituellement très souveraine se soucie de son manque d'attractivité ? L'influence de la culture officielle chinoise reste très superficielle par rapport au soft power underground, voire parfois radicalement dissident, qui pose un regard critique sur la société chinoise. Les symboles du soft power chinois (notamment Confucius) à l'étranger sont des figures largement contestées dans le pays. L'idée de soft power étant consubstantielle à celle de liberté, la nature autoritaire du pouvoir chinois empêcherait-il ce dernier de se doter d'une véritable " puissance douce " ? Après des décennies d'auto-destruction culturelle, la question renvoie à la Chine l'image d'un pays perdu dans les fondements de sa propre identité. Autrement dit, le soft power est avant tout un enjeu pour la Chine, avant d'en être un pour le reste du monde.
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Le "soft power" est devenu consubstantiel à l'affirmation des Etats depuis la fin de la guerre froide, et singulièrement depuis l'émergence de nations non occidentales au sein de la globalisation économique. Compte tenu de l'opposition récurrente et souvent radicale des autorités chinoises à l'égard des concepts politiques occidentaux, une critique de la notion de "soft power" aurait dû s'imposer. Or Pékin s'en est emparé très vite et depuis le début du XXIe siècle, promeut activement sa " puissance douce " a travers un réseau sophistiqué de relais culturels. Comment expliquer que la diplomatie de la République populaire de Chine, habituellement très souveraine se soucie de son manque d'attractivité ? L'influence de la culture officielle chinoise reste très superficielle par rapport au "soft power" underground, voire parfois radicalement dissident, qui pose un regard critique sur la société chinoise. Les symboles du "soft power" chinois (notamment Confucius) à l'étranger sont des figures largement contestées dans le pays. L'idée de "soft power" étant consubstantielle à celle de liberté, la nature autoritaire du pouvoir chinois empêcherait-il ce dernier de se doter d'une véritable " puissance douce " ? Après des décennies d'auto-destruction culturelle, la question renvoie à la Chine l'image d'un pays perdu dans les fondements de sa propre identité. Autrement dit, le "soft power" est avant tout un enjeu pour la Chine, avant d'en être un pour le reste du monde.
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In: Problèmes d'Amérique Latine, Band 93, Heft 2, S. 75-87
ISSN: 0765-1333
Le Brésil s'ouvre petit à petit à un monde dans lequel il occupe une nouvelle place : comment peut-on mesurer cette importance nouvelle ? Sa diplomatie est active, sa croissance économique lui a donné un poids nouveau il a su jouer du soft power que lui donnent sa place de premier pays lusophone au monde, les réussites de ses universités et de ses joueurs de futebol .
In: Géoéconomie: revue trimestrielle, Band 58, Heft 3, S. 9
ISSN: 2258-7748
International audience ; This article proposes a global analyses of the three colour revolutions which transformed the post-soviet area. After a brief critical perspective on the notion of revolution, the article analyses the forth local actors which play a key role in Georgia, Ukraine and Kyrgyzstan. A youth mouvement, a coalition of NGO, a coalition of political parties and new independant media are on the earth of these new forms of protests. These local actors are linked with international and transnational networks supported by some fondations, international NGO which work on democracy promotion. The transnational characters of these new actors imply to complete rethink the comprehension of these new independant states. ; Cet article propose une réflexion générale sur les trois révolutions de couleur qui ont secoué l'espace postsoviétique. Après avoir discuté brièvement la notion de révolution, l'article analyse les quatre acteurs locaux que l'on retrouve à chaque fois en Géorgie, en Ukraine et au Kirghizstan. Un mouvement étudiant, une coalition d'ONG, une coalition d'opposition et des médias indépendants sont au cœur des contestations. Ces acteurs s'appuient sur des réseaux transnationaux tissés avec des fondations, des ONG internationales œuvrant dans le domaine de la promotion de la démocratie. Ces liens inédits amènent à repenser les profondes mutations politiques de ces jeunes États.
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In: Politique étrangère: PE ; revue trimestrielle publiée par l'Institut Français des Relations Internationales, Heft 1, S. 215-216
ISSN: 0032-342X
In: La revue internationale et stratégique: revue trimestrielle publiée par l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), Band 89, Heft 1, S. 103-110
In: Hérodote: revue de géographie et de géopolitique, Band 129, Heft 2, S. 7-20
ISSN: 1776-2987
Cet article propose une réflexion générale sur les trois révolutions de couleur qui ont secoué l'espace postsoviétique. Après avoir discuté brièvement la notion de révolution, l'article analyse les quatre acteurs locaux que l'on retrouve à chaque fois en Géorgie, en Ukraine et au Kirghizstan. Un mouvement étudiant, une coalition d'ONG, une coalition d'opposition et des médias indépendants sont au cœur des contestations. Ces acteurs s'appuient sur des réseaux transnationaux tissés avec des fondations, des ONG internationales œuvrant dans le domaine de la promotion de la démocratie. Ces liens inédits amènent à repenser les profondes mutations politiques de ces jeunes États.
In: Outre-terre: revue française de géopolitique, Band 28, Heft 2, S. 193-197
ISSN: 1951-624X
In: Monde chinois: nouvelle Asie ; revue trimestrielle, Band 60, Heft 4, S. 36-46
Cet article présente un cadre d'analyse pour comprendre et des arguments pour évaluer le soft power de l'Union européenne et de la Chine. Depuis les travaux de Joseph Nye, les recherches portent sur l'importance des processus de réception des messages par le public et sur l'image qui en découle. En comparant le contenu et le discours autour du soft power avec les positions des deux espaces à l'aide d'Index reconnus proches des items de Nye, culture, valeurs politiques et politique étrangère, nous pointons des contradictions. Celles-ci sont discutées en se référant à la notion de crédibilité.
In: Hérodote: revue de géographie et de géopolitique, Band 166-167, Heft 3, S. 23-35
ISSN: 1776-2987
À reculons, le régime poutinien a progressivement été obligé de mettre en place certains éléments d'une idéologie officielle à destination de son opinion publique. Depuis près d'une décennie et plus nettement encore depuis 2012, l'idéologie promue par le Kremlin, celle des « valeurs conservatrices » et de la défense de l'Europe authentique, est venue renforcer l'image de marque du pays à l'étranger et en particulier en Europe, profitant d'un changement d'atmosphère au sein des opinions publiques occidentales. Le thème de la contre-révolution culturelle et morale, mais également celui de la contre-révolution internationale contre un ordre mondial vu comme unipolaire et dominé par les États-Unis, peut faire encore longtemps consensus auprès de la majorité de la population, qui plus est si la crise économique s'accentue. Le succès du soft power idéologique russe est toutefois un phénomène bien plus complexe que ne le laisse supposer l'hystérie occidentale actuelle qui voit la « main de la Russie » dans toutes les remises en cause de l'ordre libéral.