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Food sovereignty ; Souveraineté alimentaire ; Food sovereignty: Definition ; Souveraineté alimentaire: Définition
National audience ; Food sovereignty is the right for people to decide about their own strategies and policies to guarantee their food safety while considering the effects on others. Through food choices as well as agricultural or trade policies, it guarantees access to healthy and sustainable food. It is a global concept within which social aspects, economy, politics and the environment are closely intertwined. ; La souveraineté alimentaire est un droit des populations à décider de leurs propres stratégies et politiques pour garantir leur sécurité alimentaire tout en considérant les effets sur les autres. Elle garantit, par le biais de choix d'alimentation mais aussi de politiques agricoles ou commerciales, l'accès à une alimentation saine et durable. Il s'agit d'un concept global où social, économie, politique et environnement sont étroitement mêlés.
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A soberania do discurso em Górgias: persuasão e engano
In: Griot: Revista de Filosofia, Band 21, Heft 3, S. 248-257
Logos is a central Greek term for the construction of the sophistic movement. Gorgias de Leontinos, one of the main representatives of the first generation of this movement, proposed to reflect, in Elogio de Helena, about the discourse as a great and sober master, able to produce persuasion in Helena and denouncing this persuasive power at the same time. In the first part of this study, we intend to situate logos as a producer of experiences in its listener, which is important in understanding the persuasive power. In the second part, the fabrication of experiences, different from persuasion, is identified with a fictitious reality produced due to voluntary deception. Because this experience of deception is voluntary, the reason for the sovereignty of logos is for Gorgias, in which speech, in addition to persuading, can serve as a possible instrument for the fabrication of learning, whose artistic experience his own text exemplifies.
Sovereignty and Europe – The British Perspective
In: L' Europe en formation: revue d'études sur la construction européenne et le fédéralisme = journal of studies on European integration and federalism, Band 368, Heft 2, S. 79-96
ISSN: 2410-9231
Les relations entre le Royaume-Uni et l'Union européenne sont paradoxales : Le Royaume-Uni a choisi de rejoindre l'Union il y a 40 ans et dans le même temps a résisté de façon quasi-systématique à toutes les tentatives de renforcement de l'intégration européenne. Cet article soutient que l'essentiel des mesures ingénieuses mises en œuvre par le Royaume-Uni à cet effet peut se justifier par la volonté de protéger sa souveraineté, incarnée dans le Parlement souverain : rappel de la tradition dualiste, négociation de réserves, développement de différentes procédures de contrôle et, récemment, création de « verrous référendaires ». Néanmoins, le mécanisme de consultation directe du peuple, institué par le European Union Act en 2011, pour ralentir ou bloquer les transferts de pouvoirs à l'Union européenne, pourrait reconnaître au peuple un rôle plus important et avoir, à terme, des conséquences négatives sur la conception britannique de la souveraineté.
The Indo-Pacific and France's Pacific Sovereignty
In: Outre-terre: revue française de géopolitique, Band 58-59, Heft 1, S. 401-427
ISSN: 1951-624X
State Building without Sovereignty : The Somaliland Republic
In: Mondes en développement, Band 123, Heft 3, S. 57
ISSN: 1782-1444
Economics, money and sovereignty ; Économie, monnaie et souveraineté
Nos activités de recherches se déclinent selon une double perspective : l'histoire de la pensée économique et l'économie historique. Ceci implique, si nécessaire, des détours par des disciplines connexes mais tout à fait nécessaires, comme la philosophie, la science politique et, bien sûr, l'histoire proprement dite. A cet égard, le mémoire de synthèse pour cette habilitation à diriger les recherches (HDR) est essentiellement centré autour de recherches en histoire des idées, même si un thème ordonne l'ensemble de nos travaux : la notion d'institution. Celle-ci, selon nous, permet de mieux comprendre la construction et la valeur empirique des catégories économiques. La référence à cette notion est issue des travaux fondateurs des économistes américains dits « institutionnalistes » du début du XXième siècle : plus encore, nous intégrons le travail de Polanyi et de son école dans cette mouvance. C'est pourquoi la première partie de notre travail - « une trajectoire de recherche » - est une mise en confrontation, dans le champ de l'histoire économique, entre les thèses institutionnalistes et les thèses néoclassiques, voire néo-institutionnalistes (inspirées notamment par l'œuvre de North). Nous essayons de montrer que les débats portant sur l'histoire économique d'avant la révolution industrielle sont marqués par l'ambivalence de la figure du marché. Cette figure est, en effet, parfois comprise comme le système constitué par les marchés autorégulateurs, ou parfois entendue selon des cadres institutionnels n'autorisant pas de tels mécanismes autorégulateurs, comme en témoigne la problématique polanyienne de la « place de marché » et les travaux plus récents d'A. Guéry sur les marchés d'Ancien Régime. Nous ne faisons qu'illustrer la formule de Commons qui, en 1923, écrivit que le capitalisme avait besoin de fondations légales, ce qui nous contraint à revenir sur la richesse du cadre d'analyse wébérien pour enrichir notre perspective. La seconde partie de la présente HDR est un exercice en histoire des idées, qui se distribue selon des axes a priori bien différents, mais tentant tous d'illustrer la problématique institutionnaliste dans ce qu'elle a d'essentiel. Dans un premier chapitre - « instituer, « monnayer et troquer » -, nous nous interrogeons sur la place du troc dans le discours économique parce que celui-ci est la forme matricielle de l'interaction économique ne présupposant pas de cadre institutionnel. L'économie comme science part, en effet, de ce prototype de l'échange rationnel, qu'est le troc, pour y intégrer la monnaie a posteriori, qui fonctionne alors comme une marchandise d'un type singulier. L'hypothèse qui est présentée est inverse : c'est le caractère institutionnel de la monnaie qui est la condition de possibilité de l'économie marchande. Nous nous inscrivons, pour une bonne part, dans la problématique développée, dès 1982, par M. Aglietta et A. Orléan, en essayant d'y introduire des éléments fondamentaux de la problématique institutionnaliste comme Mitchell, le fondateur du NBER, les avait déjà conçus. La présente réflexion s'écarte toutefois de la problématique de la « fable du troc », reprise par nombre d'économistes hétérodoxes et de sociologues à la suite de J-M Servet, grâce à un réexamen critique des assertions typiques des années 1970 et d'une reconsidération de données anthropologiques. La thèse d'une « institution monétaire de la société » est ainsi remise en cause car, considérer la monnaie comme une essence anthropologique revient à l'essentialiser, ce qui est fort peu institutionnaliste. Par ailleurs, il n'est pas sûr que le perspectivisme nietzschéen s'accorde avec la valeur que l'économie comme science, marxiste ou non, accorde à la vérité. Dans un deuxième chapitre – « Souveraineté et économie » -, nous essayons de poser la question du rapport entre économie et souveraineté à un moment où le processus actuel de la construction européenne, parce qu'il tend à modifier les institutions politiques et économiques, remet au premier plan une préoccupation fondatrice de l'économie politique, celle du Traicté de l'Œconomie politique de Montchrestien (1615). Cet auteur illustre une conception moderne, profondément politique, de l'économie, en rupture avec l'esprit antique ou médiéval selon lequel l'économie appartient de facto à la stricte sphère domestique et ne peut être l'objet de l'action publique. Montchrestien montre que la richesse des peuples, donc de l'Etat, est fondamentalement instituée par le Prince ; l'économie n'est pas ici une catégorie autonome de pensée ou une dimension émergente des comportements. Mais, la concurrence est au cœur du discours de Montchrestien, les marchés étant la codification politique des flux concurrentiels. Contre une interprétation répandue, nous montrons que, selon Montchrestien, les échanges intérieurs, où les gains issus de l'échange sont possibles, s'opposent aux formes extérieures de l'échange réfractant l'état de nature, où ce que gagne l'un est perdu par l'autre. Il estime même que l'application du droit des gens pourrait rendre le commerce extérieur bénéfique si disparaissent les asymétries de position résultant des politiques des Etats. Toutefois, avec Cantillon, en moins d'un siècle, la question des articulations entre institutions politique et économique se reformule radicalement cependant qu'apparaît dans la théorie économique, en un sens devenu plus familier, une figure devenue majeure : l'entrepreneur. Il n'en demeure pas moins que Cantillon ne pousse pas ses intuitions libérales de l'autoconstitution du social et de l'équilibre économique jusqu'à dénier au politique toute efficacité en économie. Dans le dernier chapitre – « Economie, politique et fascisme » -, contribution à l'histoire des idées institutionnalistes, nous montrons que la portée scientifique de l'apport de Polanyi va bien au delà du concept fort connu d'embeddedness, en exposant les analyses méconnues faites par Polanyi des fascismes et de l'économie des années 1930. La thèse fondamentale de Polanyi est la suivante : la société de marché n'est pas le fruit d'un évolutionnisme qui aurait conduit au meilleur des mondes. Fruit de contingences historiques, comme le furent les actions délibérées des Etats et la volonté d'incarner un projet essentiellement utopique, la société de marché doit être comprise comme une création humaine porteuse de catastrophes dont le nazisme est un exemple. Anticipant la fameuse « querelle des historiens » propre à l'Allemagne des années 1980, Polanyi s'inscrit en faux contre l'explication de la genèse des fascismes par le bolchevisme, thèse déjà développée dans les années 1930 elles-mêmes, et veut redonner toute sa force à ce processus très singulier de la constitution d'une société économique du XIXième siècle. Polanyi met donc en avant le caractère absolument nouveau que constitue le capitalisme concurrentiel du XIXième siècle, tout en insistant sur la nature endogène des processus détruisant les capacités d'autorégulation de ce système inédit. A cet égard, le fascisme est une issue à la société libérale caractérisée par la séparation institutionnelle du politique et de l'économie. Or, dans cette société, les propriétaires du capital ont la capacité de vider de tout pouvoir effectif les institutions politiques investies par les représentants des partis populaires, chose fréquente en cas de crise grave, ce qui rend impossible la reproduction même d'une société complexe qui ne peut faire l'économie d'une régulation politique de ses contradictions. Le fascisme est ainsi une expression toujours possible de la contradiction entre démocratie et capitalisme. Il s'agit donc de redonner à la science économique toute sa place dans l'explication d'un phénomène comme le fascisme et de reconsidérer les acquis problématiques d'une certaine science politique en la matière. En conclusion, nous rappelons que notre intérêt pour les institutions, du point de vue des idées ou des faits, est issu de la problématique de P. Dockès dans La Libération Médiévale, qui se donnait pour objet, en 1979, comme l'école radicale américaine, de penser la détermination sociale de l'économie à l'encontre des thèses technicistes ou économicistes.
BASE
Economics, money and sovereignty ; Économie, monnaie et souveraineté
Nos activités de recherches se déclinent selon une double perspective : l'histoire de la pensée économique et l'économie historique. Ceci implique, si nécessaire, des détours par des disciplines connexes mais tout à fait nécessaires, comme la philosophie, la science politique et, bien sûr, l'histoire proprement dite. A cet égard, le mémoire de synthèse pour cette habilitation à diriger les recherches (HDR) est essentiellement centré autour de recherches en histoire des idées, même si un thème ordonne l'ensemble de nos travaux : la notion d'institution. Celle-ci, selon nous, permet de mieux comprendre la construction et la valeur empirique des catégories économiques. La référence à cette notion est issue des travaux fondateurs des économistes américains dits « institutionnalistes » du début du XXième siècle : plus encore, nous intégrons le travail de Polanyi et de son école dans cette mouvance. C'est pourquoi la première partie de notre travail - « une trajectoire de recherche » - est une mise en confrontation, dans le champ de l'histoire économique, entre les thèses institutionnalistes et les thèses néoclassiques, voire néo-institutionnalistes (inspirées notamment par l'œuvre de North). Nous essayons de montrer que les débats portant sur l'histoire économique d'avant la révolution industrielle sont marqués par l'ambivalence de la figure du marché. Cette figure est, en effet, parfois comprise comme le système constitué par les marchés autorégulateurs, ou parfois entendue selon des cadres institutionnels n'autorisant pas de tels mécanismes autorégulateurs, comme en témoigne la problématique polanyienne de la « place de marché » et les travaux plus récents d'A. Guéry sur les marchés d'Ancien Régime. Nous ne faisons qu'illustrer la formule de Commons qui, en 1923, écrivit que le capitalisme avait besoin de fondations légales, ce qui nous contraint à revenir sur la richesse du cadre d'analyse wébérien pour enrichir notre perspective. La seconde partie de la présente HDR est un exercice en histoire des idées, qui se ...
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Economics, money and sovereignty ; Économie, monnaie et souveraineté
Nos activités de recherches se déclinent selon une double perspective : l'histoire de la pensée économique et l'économie historique. Ceci implique, si nécessaire, des détours par des disciplines connexes mais tout à fait nécessaires, comme la philosophie, la science politique et, bien sûr, l'histoire proprement dite. A cet égard, le mémoire de synthèse pour cette habilitation à diriger les recherches (HDR) est essentiellement centré autour de recherches en histoire des idées, même si un thème ordonne l'ensemble de nos travaux : la notion d'institution. Celle-ci, selon nous, permet de mieux comprendre la construction et la valeur empirique des catégories économiques. La référence à cette notion est issue des travaux fondateurs des économistes américains dits « institutionnalistes » du début du XXième siècle : plus encore, nous intégrons le travail de Polanyi et de son école dans cette mouvance. C'est pourquoi la première partie de notre travail - « une trajectoire de recherche » - est une mise en confrontation, dans le champ de l'histoire économique, entre les thèses institutionnalistes et les thèses néoclassiques, voire néo-institutionnalistes (inspirées notamment par l'œuvre de North). Nous essayons de montrer que les débats portant sur l'histoire économique d'avant la révolution industrielle sont marqués par l'ambivalence de la figure du marché. Cette figure est, en effet, parfois comprise comme le système constitué par les marchés autorégulateurs, ou parfois entendue selon des cadres institutionnels n'autorisant pas de tels mécanismes autorégulateurs, comme en témoigne la problématique polanyienne de la « place de marché » et les travaux plus récents d'A. Guéry sur les marchés d'Ancien Régime. Nous ne faisons qu'illustrer la formule de Commons qui, en 1923, écrivit que le capitalisme avait besoin de fondations légales, ce qui nous contraint à revenir sur la richesse du cadre d'analyse wébérien pour enrichir notre perspective. La seconde partie de la présente HDR est un exercice en histoire des idées, qui se distribue selon des axes a priori bien différents, mais tentant tous d'illustrer la problématique institutionnaliste dans ce qu'elle a d'essentiel. Dans un premier chapitre - « instituer, « monnayer et troquer » -, nous nous interrogeons sur la place du troc dans le discours économique parce que celui-ci est la forme matricielle de l'interaction économique ne présupposant pas de cadre institutionnel. L'économie comme science part, en effet, de ce prototype de l'échange rationnel, qu'est le troc, pour y intégrer la monnaie a posteriori, qui fonctionne alors comme une marchandise d'un type singulier. L'hypothèse qui est présentée est inverse : c'est le caractère institutionnel de la monnaie qui est la condition de possibilité de l'économie marchande. Nous nous inscrivons, pour une bonne part, dans la problématique développée, dès 1982, par M. Aglietta et A. Orléan, en essayant d'y introduire des éléments fondamentaux de la problématique institutionnaliste comme Mitchell, le fondateur du NBER, les avait déjà conçus. La présente réflexion s'écarte toutefois de la problématique de la « fable du troc », reprise par nombre d'économistes hétérodoxes et de sociologues à la suite de J-M Servet, grâce à un réexamen critique des assertions typiques des années 1970 et d'une reconsidération de données anthropologiques. La thèse d'une « institution monétaire de la société » est ainsi remise en cause car, considérer la monnaie comme une essence anthropologique revient à l'essentialiser, ce qui est fort peu institutionnaliste. Par ailleurs, il n'est pas sûr que le perspectivisme nietzschéen s'accorde avec la valeur que l'économie comme science, marxiste ou non, accorde à la vérité. Dans un deuxième chapitre – « Souveraineté et économie » -, nous essayons de poser la question du rapport entre économie et souveraineté à un moment où le processus actuel de la construction européenne, parce qu'il tend à modifier les institutions politiques et économiques, remet au premier plan une préoccupation fondatrice de l'économie politique, celle du Traicté de l'Œconomie politique de Montchrestien (1615). Cet auteur illustre une conception moderne, profondément politique, de l'économie, en rupture avec l'esprit antique ou médiéval selon lequel l'économie appartient de facto à la stricte sphère domestique et ne peut être l'objet de l'action publique. Montchrestien montre que la richesse des peuples, donc de l'Etat, est fondamentalement instituée par le Prince ; l'économie n'est pas ici une catégorie autonome de pensée ou une dimension émergente des comportements. Mais, la concurrence est au cœur du discours de Montchrestien, les marchés étant la codification politique des flux concurrentiels. Contre une interprétation répandue, nous montrons que, selon Montchrestien, les échanges intérieurs, où les gains issus de l'échange sont possibles, s'opposent aux formes extérieures de l'échange réfractant l'état de nature, où ce que gagne l'un est perdu par l'autre. Il estime même que l'application du droit des gens pourrait rendre le commerce extérieur bénéfique si disparaissent les asymétries de position résultant des politiques des Etats. Toutefois, avec Cantillon, en moins d'un siècle, la question des articulations entre institutions politique et économique se reformule radicalement cependant qu'apparaît dans la théorie économique, en un sens devenu plus familier, une figure devenue majeure : l'entrepreneur. Il n'en demeure pas moins que Cantillon ne pousse pas ses intuitions libérales de l'autoconstitution du social et de l'équilibre économique jusqu'à dénier au politique toute efficacité en économie. Dans le dernier chapitre – « Economie, politique et fascisme » -, contribution à l'histoire des idées institutionnalistes, nous montrons que la portée scientifique de l'apport de Polanyi va bien au delà du concept fort connu d'embeddedness, en exposant les analyses méconnues faites par Polanyi des fascismes et de l'économie des années 1930. La thèse fondamentale de Polanyi est la suivante : la société de marché n'est pas le fruit d'un évolutionnisme qui aurait conduit au meilleur des mondes. Fruit de contingences historiques, comme le furent les actions délibérées des Etats et la volonté d'incarner un projet essentiellement utopique, la société de marché doit être comprise comme une création humaine porteuse de catastrophes dont le nazisme est un exemple. Anticipant la fameuse « querelle des historiens » propre à l'Allemagne des années 1980, Polanyi s'inscrit en faux contre l'explication de la genèse des fascismes par le bolchevisme, thèse déjà développée dans les années 1930 elles-mêmes, et veut redonner toute sa force à ce processus très singulier de la constitution d'une société économique du XIXième siècle. Polanyi met donc en avant le caractère absolument nouveau que constitue le capitalisme concurrentiel du XIXième siècle, tout en insistant sur la nature endogène des processus détruisant les capacités d'autorégulation de ce système inédit. A cet égard, le fascisme est une issue à la société libérale caractérisée par la séparation institutionnelle du politique et de l'économie. Or, dans cette société, les propriétaires du capital ont la capacité de vider de tout pouvoir effectif les institutions politiques investies par les représentants des partis populaires, chose fréquente en cas de crise grave, ce qui rend impossible la reproduction même d'une société complexe qui ne peut faire l'économie d'une régulation politique de ses contradictions. Le fascisme est ainsi une expression toujours possible de la contradiction entre démocratie et capitalisme. Il s'agit donc de redonner à la science économique toute sa place dans l'explication d'un phénomène comme le fascisme et de reconsidérer les acquis problématiques d'une certaine science politique en la matière. En conclusion, nous rappelons que notre intérêt pour les institutions, du point de vue des idées ou des faits, est issu de la problématique de P. Dockès dans La Libération Médiévale, qui se donnait pour objet, en 1979, comme l'école radicale américaine, de penser la détermination sociale de l'économie à l'encontre des thèses technicistes ou économicistes.
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Le " Syria Accountability and Lebanese Sovereignty Restoration Act"
In: Maghreb, Machrek: revue trimestrielle = al- Maġrib wa-ʾl-mašriq, Heft 181, S. 111-126
ISSN: 1762-3162, 0336-6324, 1241-5294
World Affairs Online
The metamorphosis of sovereignty ; Les métamorphoses de la souveraineté
Since Jean Bodin, sovereignty has been theorized as an absolute power belonging to the State and to the royal power. Sovereignty in French law is exercised by the Nation-State, because of the unwavering and historical link between the Nation and the State. Today, this statement is amended, since the exercise of national sovereignty only passes through the sovereignty of the State. The Nation and the State are integrated into a fragmented world, on a background of globalization, economic and environmental problems. The Nation continues to exist, despite crises, tensions and communalism. If internally, it continues to be confronted with challenges, its interest lies on the external sphere, where it is compared to other Nations. The State adapts itself, internally by implementing decentralization to be closer to its citizens, and externally, by participating in the construction of the European Union. The State is forced to accept competition. It is both actor and spectator of the evolution of its sovereignty. The construction of the European Union provides a genuine experimentation of shared sovereignty. It implements a division of sovereign powers between the States and the Union, which over time, has become increasingly important, to the point that it now touches the core of the State's sovereign power. The decentralization process involves a diffusion of power in the State. It does not call into question sovereignty as such, but rather its absolute definition. The concept of sovereignty is therefore more relative, and its relevance is challenged. However, if the characterization of the power of the State can no longer fully enter the absolute criteria identified by J. Bodin, this power continues nevertheless to be specific. For the State, the issue remains the conservation of its place in the world, mainly in terms of democratic power, based on national sovereignty. ; Depuis Jean Bodin, la souveraineté a été théorisée comme un pouvoir absolu appartenant à l'Etat et au pouvoir royal. La souveraineté en droit ...
BASE
The metamorphosis of sovereignty ; Les métamorphoses de la souveraineté
Since Jean Bodin, sovereignty has been theorized as an absolute power belonging to the State and to the royal power. Sovereignty in French law is exercised by the Nation-State, because of the unwavering and historical link between the Nation and the State. Today, this statement is amended, since the exercise of national sovereignty only passes through the sovereignty of the State. The Nation and the State are integrated into a fragmented world, on a background of globalization, economic and environmental problems. The Nation continues to exist, despite crises, tensions and communalism. If internally, it continues to be confronted with challenges, its interest lies on the external sphere, where it is compared to other Nations. The State adapts itself, internally by implementing decentralization to be closer to its citizens, and externally, by participating in the construction of the European Union. The State is forced to accept competition. It is both actor and spectator of the evolution of its sovereignty. The construction of the European Union provides a genuine experimentation of shared sovereignty. It implements a division of sovereign powers between the States and the Union, which over time, has become increasingly important, to the point that it now touches the core of the State's sovereign power. The decentralization process involves a diffusion of power in the State. It does not call into question sovereignty as such, but rather its absolute definition. The concept of sovereignty is therefore more relative, and its relevance is challenged. However, if the characterization of the power of the State can no longer fully enter the absolute criteria identified by J. Bodin, this power continues nevertheless to be specific. For the State, the issue remains the conservation of its place in the world, mainly in terms of democratic power, based on national sovereignty. ; Depuis Jean Bodin, la souveraineté a été théorisée comme un pouvoir absolu appartenant à l'Etat et au pouvoir royal. La souveraineté en droit ...
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Souveraineté, savoir et folie: origine et transformation du 'paradigme Nabuchodonosor'
In: Analele Universității București: Annals of the University of Bucharest = Les Annales de l'Université de Bucarest. Științe politice = Political science series = Série Sciences politiques, Band 8, S. 3-18
Democracy and sovereignty: rethinking the legitimacy of public international law
"At a time where multilateralism is coming under increasing pressure, a new reflection on the foundations of international law is warranted. Democracy and Sovereignty: Rethinking the Legitimacy of Public International Law addresses urgent new and intrinsically international subject areas, such as digitalization, climate change and transborder investments. This volume looks at the changing role of state sovereignty and explores more democratic modes of legitimation in order to supplement the traditional concept of state consent, and sharpen the notion of democracy itself"--
The Cartographie State. Maps, Territory, and the Origins of Sovereignty
In: Revue française de science politique, Band 64, Heft 2, S. 315-316
ISSN: 0035-2950