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Lucien Sève est abordé par son opposition à l'antihumanisme, notamment d'Althusser, et par la question de l'émancipation. Sève en propose une définition positive comme réappropriation de ses forces propres contre les « puissances étrangères ». L'émancipation cependant appelle un sujet et une fin. Comment ne pas retomber dans l'humanisme théorique ? Dans la 3 e des Thèses sur Feuerbach , c'est la société qui est le véritable sujet de l'auto changement, et l'émancipation des individus ne les subordonne plus à un sujet idéal, elle devient émancipation réelle parce qu'elle est aussi le fait des individus libérés de leur devenir sujet.

Cet ouvrage pose une question et tente d'y répondre en deux mouvements. La question : les réflexions actuelles sur la démocratie participative n'ont-elles pas escamoté une crise du sujet qui se marque en particulier par un postulat de faiblesse des sujets justifiant le rôle compensatoire attribués à des dispositifs institutionnels et normatifs de plus en plus invasifs ? Réponse en deux mouvements : le premier vise un retour critique aux hypothèses des années 1970 sur l'enlisement de la subjectivité et sur la nécessité de mener une politique du « subjectif sans sujet ». Le deuxième mouvement s

Andi Schoons Essay befasst sich mit der Schwierigkeit, im symbolischen Kapitalismus subversiv zu handeln und schlägt als Alternative zur gängigen Hoffnung auf Kollektivität eine spezifische Form der Vereinzelung vor: das sujet imaginaire. Andi Schoon, geboren 1974, studierte Musikwissenschaft, Soziologie und Neuere deutsche Literatur in Hamburg. 2005 promovierte er mit der Schrift 'Die Ordnung der Klänge', die 2009 auf der Ars Electronica ausgezeichnet wurde. Heute ist er Professor für Kultur- und Medienwissenschaft an der Hochschule der Künste Bern und leitet dort das interdisziplinäre Y Institut. Musikalische Veröffentlichungen als Mitglied der Gruppe Jullander und unter dem Namen déformation professionnelle.