This article studies the idea of "World Government" as envisioned in aseries of essays published by Bertrand Russell in the period of the Cold War. It drawsupon the theoretical categories introduced by Karl Mannheim in Ideology and Utopia(1936) to account for the nature of the reconstruction schemes the author advances tospare human society a possible apocalyptic nuclear confrontation. The study hasshown that Russell's liberal outlook is utopian insofar as it has shown advancedpositions regarding self-determination, the dissemination of progress and cooperationtoward the reconstruction of a peaceful and prosperous world. However, given thetechnological abyss separating the industrial West in the 1950s from the rest, an open"World State" would be another form of imperialism in disguise. The risk involved isthat this "global utopia" whose rulers monopolize military, legislative as well aseconomic power, would turn into an institutional and ideological instrument ofcontrol in the hands of the technologically powerful few.
What does governance mean for the World Bank (WB) and how far does the organization influence the world community with this concept? The World Bank primarily focused on economic aspects of governance in the 1980s and progressively moved to its political dimensions in the end of 1990s. The paper discusses the reasons for this global shift and its consistency with regard to the values of the liberal society. Bibliometric methods are used to evaluate the role of the Bank as a producer of knowledge on this specific issue. In addition the academic relationships that the organization built to shape the 'good governance' concept are explored. As well as networking, which contributes to the promotion of its worldwide influence, the soft and hard powers of the Bank are seen at work through aid allocation systems. The potential influence of the main WB's governance indicators (CPIA, WGI and Doing Business) is depicted through what donors claim, and beyond rhetoric, through what correlations suggest. For each of the main international donors, cross-sectional econometric regressions are run on large samples of developing countries (2005-2008). According to the donor we look at, empirical results do not reject strong covariations between new commitments and the CPIA or the WGI.
What does governance mean for the World Bank (WB) and how far does the organization influence the world community with this concept? The World Bank primarily focused on economic aspects of governance in the 1980s and progressively moved to its political dimensions in the end of 1990s. The paper discusses the reasons for this global shift and its consistency with regard to the values of the liberal society. Bibliometric methods are used to evaluate the role of the Bank as a producer of knowledge on this specific issue. In addition the academic relationships that the organization built to shape the 'good governance' concept are explored. As well as networking, which contributes to the promotion of its worldwide influence, the soft and hard powers of the Bank are seen at work through aid allocation systems. The potential influence of the main WB's governance indicators (CPIA, WGI and Doing Business) is depicted through what donors claim, and beyond rhetoric, through what correlations suggest. For each of the main international donors, cross-sectional econometric regressions are run on large samples of developing countries (2005-2008). According to the donor we look at, empirical results do not reject strong covariations between new commitments and the CPIA or the WGI.
The reasoning of the text is as follows: — the development of intermediary organisations, — the discussion of the "broad" concept of governance, — a comment on the White Paper on Governance of the European Union. ; L'argumentation du texte est la suivante : - le constat du développement d'organisations intermédiaires, - la discussion de la conception « large » de la gouvernance, - un commentaires du Livre Blanc de la gouvernance de l'Union Européenne.
Die militärische Lage im Ukraine-Konflikt vs. geostrategischer Informationskrieg ○ Einordnung eines komplexen Krieges in globaler Dimension; ○ Dokumentation (dt. Übers.): • Meinung aus Paris und Chikago zur militärischen Lage in der Ukraine; • Meinung aus Moskau, Redaktion 'MOST' zur Anfangsperiode des bewaffneten Ukraine-Konflikts (März 2022); • Strategie zur Wiedereingliederung Krim–Sewastopol in die Ukraine (2021); ○ Sämtliche Textoriginale (russ., franz., ukr.).:Die militärische Lage im Ukraine-Konflikt vs. geostrategischer Informationskrieg - Global Governance im Diskurs (VII) ○ Vorwort von Rainer Böhme und Wilfried Schreiber: Einordnende Vorbemerkungen über einen komplexen Krieg in globaler Dimension. ○ Dokumentation • Beitrag Jacques Baud, Paris: Die militärische Lage in der Ukraine (Übers. a.d. Französ.: Rainer Böhme); • Beitrag Jacques Baud, Paris/Chicago: Aktuelle Information zur militärischen Lage in der Ukraine vom 25. März 2022' (Übers. a.d. Französ.: Rainer Böhme); • Beitrag Redaktion MOST, Moskau: Ein durchdachter 'Plan B' für den Ukraine-Krieg' (Übers. a.d. Russ.: Rainer Böhme); • Strategie zur Beendigung des Besatzungsregimes und Wiedereingliederung der vorübergehend besetzten Territorien der Autonomen Republik Krim und der Stadt Sewastopol' (2021) – Bestätigt durch Präsident W. Selenskij mit Erlass №117/2021 vom 24. März 2021. (Übersetzt a.d. Ukrainischen von Rainer Böhme). ○ Textoriginale: • Beitrag (franz.) Jacques Baud, 'Militär. Lage Ukraine' vom 14. März 2022; • Beitrag (franz.) Jacques Baud, 'Aktuelle militär. Lage Ukraine' vom 28. März 2022; • Beitrag (russ.) Redaktion Zeitschrift 'MOST', 'Plan B' vom 30. März 2022; • Strategie Krim–Sewastopol-Wiedereingliederung' Präs.-Erlass №117/2021 (ukr.) vom 24. März 2021.
Fondée sur les concepts de territoire et de collectivité, cette recherche se veut une contribution nouvelle et singulière aux investigations actuelles sur la production de l'action publique territorialisée d'aménagement, la grille d'analyse retenue étant celle de la gouvernance, et le prisme choisi étant celui des services urbains d'alimentation en eau potable. A l'heure de la recomposition des modes d'intervention publique, notre hypothèse pose le rôle central des territoires d'action comme outils de maîtrise et de mise en valeur de ressources spatialisées. La problématique de ce mémoire interroge la capacité d'un type d'acteur local, les collectivités urbaines organisées en intercommunalité intégrée et généraliste, à intervenir dans la gouvernance de l'eau comme ressource. Pour ce faire, la recherche emprunte les sentiers de l'analyse aménagiste, dans le sens où elle focalise l'intérêt sur les modalités de gestion des services d'eau en réseaux, et sur la planification spatiale de ces systèmes techniques. Elle s'appuie sur un matériau empirique comparatif de cinq Communautés d'agglomération françaises (Clermont-Ferrand, Dijon, Montpellier, Rennes, Rouen). Emblématiques du mode délégué d'exploitation des services urbains, et pris en charge par une autorité urbaine en quête de légitimité politique, les services d'eau deviennent le siège de coalitions de croissance métropolitaines. Néanmoins, à l'échelle locale, le développement de ces actions volontaristes n'entraîne pas pour autant une coopération territoriale aboutie. En outre, le consensus partagé sur les normes de sécurisation quantitative et sanitaire limite la capacité de " friction écologique " des outils de gestion intégrée de la ressource. Ainsi, d'après cette recherche, la constitution d'entités nouvelles de gestion des services d'eau ne modifie pas fondamentalement le rapport entre la collectivité urbaine et la protection de la ressource. Au-delà de la mise en relation de l'intercommunalité urbaine avec la gouvernance de l'eau, cette investigation offre l'occasion de voyager dans les rouages complexes de la décentralisation et de l'action publique locale, et d'observer la " fabrique " des territoires autour d'un enjeu économique, social et environnemental localisé. En ce sens, déplacer la focale vers la société civile s'avère une perspective prometteuse, pour déceler la contribution des pratiques d'usagers et des relations de solidarités au renouvellement de l'action publique territorialisée.
Fondée sur les concepts de territoire et de collectivité, cette recherche se veut une contribution nouvelle et singulière aux investigations actuelles sur la production de l'action publique territorialisée d'aménagement, la grille d'analyse retenue étant celle de la gouvernance, et le prisme choisi étant celui des services urbains d'alimentation en eau potable. A l'heure de la recomposition des modes d'intervention publique, notre hypothèse pose le rôle central des territoires d'action comme outils de maîtrise et de mise en valeur de ressources spatialisées. La problématique de ce mémoire interroge la capacité d'un type d'acteur local, les collectivités urbaines organisées en intercommunalité intégrée et généraliste, à intervenir dans la gouvernance de l'eau comme ressource. Pour ce faire, la recherche emprunte les sentiers de l'analyse aménagiste, dans le sens où elle focalise l'intérêt sur les modalités de gestion des services d'eau en réseaux, et sur la planification spatiale de ces systèmes techniques. Elle s'appuie sur un matériau empirique comparatif de cinq Communautés d'agglomération françaises (Clermont-Ferrand, Dijon, Montpellier, Rennes, Rouen). Emblématiques du mode délégué d'exploitation des services urbains, et pris en charge par une autorité urbaine en quête de légitimité politique, les services d'eau deviennent le siège de coalitions de croissance métropolitaines. Néanmoins, à l'échelle locale, le développement de ces actions volontaristes n'entraîne pas pour autant une coopération territoriale aboutie. En outre, le consensus partagé sur les normes de sécurisation quantitative et sanitaire limite la capacité de " friction écologique " des outils de gestion intégrée de la ressource. Ainsi, d'après cette recherche, la constitution d'entités nouvelles de gestion des services d'eau ne modifie pas fondamentalement le rapport entre la collectivité urbaine et la protection de la ressource. Au-delà de la mise en relation de l'intercommunalité urbaine avec la gouvernance de l'eau, cette investigation ...
Fondée sur les concepts de territoire et de collectivité, cette recherche se veut une contribution nouvelle et singulière aux investigations actuelles sur la production de l'action publique territorialisée d'aménagement, la grille d'analyse retenue étant celle de la gouvernance, et le prisme choisi étant celui des services urbains d'alimentation en eau potable. A l'heure de la recomposition des modes d'intervention publique, notre hypothèse pose le rôle central des territoires d'action comme outils de maîtrise et de mise en valeur de ressources spatialisées. La problématique de ce mémoire interroge la capacité d'un type d'acteur local, les collectivités urbaines organisées en intercommunalité intégrée et généraliste, à intervenir dans la gouvernance de l'eau comme ressource. Pour ce faire, la recherche emprunte les sentiers de l'analyse aménagiste, dans le sens où elle focalise l'intérêt sur les modalités de gestion des services d'eau en réseaux, et sur la planification spatiale de ces systèmes techniques. Elle s'appuie sur un matériau empirique comparatif de cinq Communautés d'agglomération françaises (Clermont-Ferrand, Dijon, Montpellier, Rennes, Rouen). Emblématiques du mode délégué d'exploitation des services urbains, et pris en charge par une autorité urbaine en quête de légitimité politique, les services d'eau deviennent le siège de coalitions de croissance métropolitaines. Néanmoins, à l'échelle locale, le développement de ces actions volontaristes n'entraîne pas pour autant une coopération territoriale aboutie. En outre, le consensus partagé sur les normes de sécurisation quantitative et sanitaire limite la capacité de " friction écologique " des outils de gestion intégrée de la ressource. Ainsi, d'après cette recherche, la constitution d'entités nouvelles de gestion des services d'eau ne modifie pas fondamentalement le rapport entre la collectivité urbaine et la protection de la ressource. Au-delà de la mise en relation de l'intercommunalité urbaine avec la gouvernance de l'eau, cette investigation ...
Fondée sur les concepts de territoire et de collectivité, cette recherche se veut une contribution nouvelle et singulière aux investigations actuelles sur la production de l'action publique territorialisée d'aménagement, la grille d'analyse retenue étant celle de la gouvernance, et le prisme choisi étant celui des services urbains d'alimentation en eau potable. A l'heure de la recomposition des modes d'intervention publique, notre hypothèse pose le rôle central des territoires d'action comme outils de maîtrise et de mise en valeur de ressources spatialisées. La problématique de ce mémoire interroge la capacité d'un type d'acteur local, les collectivités urbaines organisées en intercommunalité intégrée et généraliste, à intervenir dans la gouvernance de l'eau comme ressource. Pour ce faire, la recherche emprunte les sentiers de l'analyse aménagiste, dans le sens où elle focalise l'intérêt sur les modalités de gestion des services d'eau en réseaux, et sur la planification spatiale de ces systèmes techniques. Elle s'appuie sur un matériau empirique comparatif de cinq Communautés d'agglomération françaises (Clermont-Ferrand, Dijon, Montpellier, Rennes, Rouen). Emblématiques du mode délégué d'exploitation des services urbains, et pris en charge par une autorité urbaine en quête de légitimité politique, les services d'eau deviennent le siège de coalitions de croissance métropolitaines. Néanmoins, à l'échelle locale, le développement de ces actions volontaristes n'entraîne pas pour autant une coopération territoriale aboutie. En outre, le consensus partagé sur les normes de sécurisation quantitative et sanitaire limite la capacité de " friction écologique " des outils de gestion intégrée de la ressource. Ainsi, d'après cette recherche, la constitution d'entités nouvelles de gestion des services d'eau ne modifie pas fondamentalement le rapport entre la collectivité urbaine et la protection de la ressource. Au-delà de la mise en relation de l'intercommunalité urbaine avec la gouvernance de l'eau, cette investigation offre l'occasion de voyager dans les rouages complexes de la décentralisation et de l'action publique locale, et d'observer la " fabrique " des territoires autour d'un enjeu économique, social et environnemental localisé. En ce sens, déplacer la focale vers la société civile s'avère une perspective prometteuse, pour déceler la contribution des pratiques d'usagers et des relations de solidarités au renouvellement de l'action publique territorialisée.
Fondée sur les concepts de territoire et de collectivité, cette recherche se veut une contribution nouvelle et singulière aux investigations actuelles sur la production de l'action publique territorialisée d'aménagement, la grille d'analyse retenue étant celle de la gouvernance, et le prisme choisi étant celui des services urbains d'alimentation en eau potable. A l'heure de la recomposition des modes d'intervention publique, notre hypothèse pose le rôle central des territoires d'action comme outils de maîtrise et de mise en valeur de ressources spatialisées. La problématique de ce mémoire interroge la capacité d'un type d'acteur local, les collectivités urbaines organisées en intercommunalité intégrée et généraliste, à intervenir dans la gouvernance de l'eau comme ressource. Pour ce faire, la recherche emprunte les sentiers de l'analyse aménagiste, dans le sens où elle focalise l'intérêt sur les modalités de gestion des services d'eau en réseaux, et sur la planification spatiale de ces systèmes techniques. Elle s'appuie sur un matériau empirique comparatif de cinq Communautés d'agglomération françaises (Clermont-Ferrand, Dijon, Montpellier, Rennes, Rouen). Emblématiques du mode délégué d'exploitation des services urbains, et pris en charge par une autorité urbaine en quête de légitimité politique, les services d'eau deviennent le siège de coalitions de croissance métropolitaines. Néanmoins, à l'échelle locale, le développement de ces actions volontaristes n'entraîne pas pour autant une coopération territoriale aboutie. En outre, le consensus partagé sur les normes de sécurisation quantitative et sanitaire limite la capacité de " friction écologique " des outils de gestion intégrée de la ressource. Ainsi, d'après cette recherche, la constitution d'entités nouvelles de gestion des services d'eau ne modifie pas fondamentalement le rapport entre la collectivité urbaine et la protection de la ressource. Au-delà de la mise en relation de l'intercommunalité urbaine avec la gouvernance de l'eau, cette investigation ...
Introduction to the thematic file on "Employee shareholding and corporate governance" in different countries of the European Union. ; International audience ; Introduction to the thematic file on "Employee shareholding and corporate governance" in different countries of the European Union. ; Article d'introduction du dossier thématique consacré à "L'actionnariat salarié et gouvernance de l'entreprise" dans différents pays de l'Union Européenne.
The standard governance theories predict the failure of cooperatives. User-owned, user-controlled and user-benefited organizations, cooperatives possess a unique ownership structure which makes them susceptible to face various governance problems according to the property-rights and agency theories. Paradoxically, cooperatives are not a marginal phenomenon worldwide. They are long-lasting, resilient to crises organizations, in particular in the agricultural sector. This observation suggests some weaknesses in the classical conceptualization of cooperatives' governance and performance. Based on a meta-analysis, a systematic literature review and a stochastic production frontier approaches, our results show that several dimensions of this organizational form deserve more academic attention. The understudied macro-institutional environment, including the existence of a federative network, shapes the effects of cooperatives on their members. Understanding how members collectively build sustainable institutional arrangements calls for an equal consideration of the economic and democratic dimensions of the cooperative through alternative theoretical frameworks. Theses approaches allow for better understanding of the members' ability to overcome and take advantage of institutional and group constrains such as member heterogeneity. ; Les théories classiques de la gouvernance prédisent l'échec des coopératives. Singulières par leur structure de propriété qui repose sur l'exercice collectif et démocratique des droits de propriété et de contrôle, les coopératives sont susceptibles de faire face à de multiples problèmes de gouvernance conduisant à un désavantage institutionnel. Paradoxalement, elles constituent une réalité statistique majeure dans le monde, dont la longévité et la résilience aux crises sont remarquables, en particulier dans le secteur agricole. Ce constat conduit à s'interroger sur l'existence de faiblesses dans la conceptualisation de la gouvernance et de la performance de la coopérative. A travers une méta-analyse, une revue de littérature systématique et une analyse de frontière de production, nos résultats suggèrent que certaines dimensions de la coopérative méritent d'être explorées plus profondément. L'articulation de la coopérative avec son environnement macro-institutionnel, y compris fédératif, façonne ses impacts sur ses membres. Appréhender l'équilibre délicat conduisant à des arrangements institutionnels durables dans l'organisation demande de reconsidérer la dimension démocratique de la coopérative en mobilisant des cadres théoriques alternatifs comme la gestion des Communs. Cet effort est nécessaire pour mieux comprendre la capacité des membres à s'organiser collectivement pour tirer parti de certaines contraintes institutionnelles et de groupe comme l'hétérogénéité du sociétariat.
The standard governance theories predict the failure of cooperatives. User-owned, user-controlled and user-benefited organizations, cooperatives possess a unique ownership structure which makes them susceptible to face various governance problems according to the property-rights and agency theories. Paradoxically, cooperatives are not a marginal phenomenon worldwide. They are long-lasting, resilient to crises organizations, in particular in the agricultural sector. This observation suggests some weaknesses in the classical conceptualization of cooperatives' governance and performance. Based on a meta-analysis, a systematic literature review and a stochastic production frontier approaches, our results show that several dimensions of this organizational form deserve more academic attention. The understudied macro-institutional environment, including the existence of a federative network, shapes the effects of cooperatives on their members. Understanding how members collectively build sustainable institutional arrangements calls for an equal consideration of the economic and democratic dimensions of the cooperative through alternative theoretical frameworks. Theses approaches allow for better understanding of the members' ability to overcome and take advantage of institutional and group constrains such as member heterogeneity. ; Les théories classiques de la gouvernance prédisent l'échec des coopératives. Singulières par leur structure de propriété qui repose sur l'exercice collectif et démocratique des droits de propriété et de contrôle, les coopératives sont susceptibles de faire face à de multiples problèmes de gouvernance conduisant à un désavantage institutionnel. Paradoxalement, elles constituent une réalité statistique majeure dans le monde, dont la longévité et la résilience aux crises sont remarquables, en particulier dans le secteur agricole. Ce constat conduit à s'interroger sur l'existence de faiblesses dans la conceptualisation de la gouvernance et de la performance de la coopérative. A travers une ...
The standard governance theories predict the failure of cooperatives. User-owned, user-controlled and user-benefited organizations, cooperatives possess a unique ownership structure which makes them susceptible to face various governance problems according to the property-rights and agency theories. Paradoxically, cooperatives are not a marginal phenomenon worldwide. They are long-lasting, resilient to crises organizations, in particular in the agricultural sector. This observation suggests some weaknesses in the classical conceptualization of cooperatives' governance and performance. Based on a meta-analysis, a systematic literature review and a stochastic production frontier approaches, our results show that several dimensions of this organizational form deserve more academic attention. The understudied macro-institutional environment, including the existence of a federative network, shapes the effects of cooperatives on their members. Understanding how members collectively build sustainable institutional arrangements calls for an equal consideration of the economic and democratic dimensions of the cooperative through alternative theoretical frameworks. Theses approaches allow for better understanding of the members' ability to overcome and take advantage of institutional and group constrains such as member heterogeneity. ; Les théories classiques de la gouvernance prédisent l'échec des coopératives. Singulières par leur structure de propriété qui repose sur l'exercice collectif et démocratique des droits de propriété et de contrôle, les coopératives sont susceptibles de faire face à de multiples problèmes de gouvernance conduisant à un désavantage institutionnel. Paradoxalement, elles constituent une réalité statistique majeure dans le monde, dont la longévité et la résilience aux crises sont remarquables, en particulier dans le secteur agricole. Ce constat conduit à s'interroger sur l'existence de faiblesses dans la conceptualisation de la gouvernance et de la performance de la coopérative. A travers une méta-analyse, une revue de littérature systématique et une analyse de frontière de production, nos résultats suggèrent que certaines dimensions de la coopérative méritent d'être explorées plus profondément. L'articulation de la coopérative avec son environnement macro-institutionnel, y compris fédératif, façonne ses impacts sur ses membres. Appréhender l'équilibre délicat conduisant à des arrangements institutionnels durables dans l'organisation demande de reconsidérer la dimension démocratique de la coopérative en mobilisant des cadres théoriques alternatifs comme la gestion des Communs. Cet effort est nécessaire pour mieux comprendre la capacité des membres à s'organiser collectivement pour tirer parti de certaines contraintes institutionnelles et de groupe comme l'hétérogénéité du sociétariat.
International audience ; This research focuses on the score of intellectual capital perceived by analysts of an SRI asset management fund in relation to the level of European corporate governance and the institutional context in which it is situated: the country, regulation of the labor market and culture. We have a constant sample of 286 listed European companies and groups in the years 2010-2012. The methodology used is a longitudinal regression in panel data. The results show that governance practices are significantly associated with the intellectual capital score and that the institutional variables: country, labor market legislation and cultural elements have contrasting effects on the three dimensions of intellectual capital: human capital, structural capital and relational capital. ; Cette recherche s'intéresse au score du capital intellectuel perçu par les analystes d'un fonds de gestion d'actifs ISR en lien avec le niveau de gouvernance d'entreprises européennes et le contexte institutionnel dans lequel elles s'insèrent : le pays, la régulation du marché du travail et la culture. Nous utilisons un échantillon constant de 286 entreprises et groupes européens cotés suivis pendant les années 2010-2012. La méthodologie employée est une régression longitudinale en données de panel. Les résultats montrent que les pratiques de gouvernance sont très significativement associées au score de capital intellectuel et que les variables institutionnelles : pays, législation du marché du travail et éléments culturels ont des effets contrastés sur les trois dimensions du capital intellectuel : capital humain, capital structurel et capital relationnel.