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Pour expliquer l'explosion des banlieues, notamment de la banlieue parisienne, ce sont la plupart du temps les motifs sociaux que l'on met en avant. A Sartrouville comme à Argenteuil, à Mantes-la-Jolie ou ailleurs, il n'est question que d'immigration, de chômage et d'ennui sur fond de crise de la jeunesse. Sujet démagogique par excellence, la banlieue incite à la confusion des genres : la politique du logement, la politique tout court, le social, la police, l'éducation, le sport, la délinquance...
On est frappé de constater, dans ce concert, un absent : pourtant le plus important en ce qu'il conditionne le cadre de vie mais aussi les déplacements quotidiens comme l'organisation de nos rythmes de travail et de repos, c'est l'urbanisme.
L'urbanisme n'est-il pas médiatique ? L'architecture est-elle condamnée à demeurer éternellement un sujet de spécialistes ? Certes pas, et surtout pour ceux qui comme Patrick Colombier, président de l'association d'architectes 75021, préfèrent agir comme forces de propositions plutôt que comme agitateurs des faciles haines sociales.

International audience ; Idéologie, représentations sociales et urbanité Article paru dans revue en ligne : Les Cahiers de psychologie politique, n° 20 (décembre), 2012 Jean-Marie Seca, Université de Lorraine, 2L2S Dans un premier temps, nous nous centrerons sur les liens entre idéologies et représentations sociales, en prenant divers exemples contemporains et en exposant aussi une vision théorique de la genèse des systèmes sociocognitifs qu'ils impliquent. Nous établirons donc une sorte de grille de lecture du fait représentationnel. Dans une seconde partie de ce texte, nous ferons une étude de cas sur l'esprit de la grande ville, pour illustrer l'effet de polyphasie cognitive et culturelle qui est l'une des marques essentielles de repérage des représentations sociales par opposition à l'instance idéologique et aux formes collectives (traditionnelles) ou doctrinales de discours sur l'allure des mondes sociaux. Pour l'heure, nous ne voulons pas tomber dans le piège, assez gros, de définir des notions, comme celle d'idéologie, de façon univoque ou comme monade, donc en tant qu'instance suprême d'ordonnancement des opinions et des formes cognitives dans les organisations et les institutions. Loin de nous, cette prétention à la scientificité radicale, très spécifique et réductionniste, d'explication matérialiste et déterministe de faits idéologiques conditionnés ou en relation avec une division de classe ou des luttes entre groupes socio-économiques. Certes, cette structure d'homologie entre « infrastructure » et « superstructure » / discours idéologiques, visant à justifier le façonnement et l'organisation des mondes sociaux « tombe sous le sens ». Statistiquement, il y a plein d'effets d'ordre et de causalité. C'est même un des poncifs des écrits de dissertation des débutants en licence de sciences sociales, qui déclinent, pour bien montrer qu'ils ont compris, l'« effet du milieu social et des parents » afin d'expliquer presque tout. Et en tombant, avec les deux pieds, dans cette géométrie déterministe parfaite, ...

International audience ; Idéologie, représentations sociales et urbanité Article paru dans revue en ligne : Les Cahiers de psychologie politique, n° 20 (décembre), 2012 Jean-Marie Seca, Université de Lorraine, 2L2S Dans un premier temps, nous nous centrerons sur les liens entre idéologies et représentations sociales, en prenant divers exemples contemporains et en exposant aussi une vision théorique de la genèse des systèmes sociocognitifs qu'ils impliquent. Nous établirons donc une sorte de grille de lecture du fait représentationnel. Dans une seconde partie de ce texte, nous ferons une étude de cas sur l'esprit de la grande ville, pour illustrer l'effet de polyphasie cognitive et culturelle qui est l'une des marques essentielles de repérage des représentations sociales par opposition à l'instance idéologique et aux formes collectives (traditionnelles) ou doctrinales de discours sur l'allure des mondes sociaux. Pour l'heure, nous ne voulons pas tomber dans le piège, assez gros, de définir des notions, comme celle d'idéologie, de façon univoque ou comme monade, donc en tant qu'instance suprême d'ordonnancement des opinions et des formes cognitives dans les organisations et les institutions. Loin de nous, cette prétention à la scientificité radicale, très spécifique et réductionniste, d'explication matérialiste et déterministe de faits idéologiques conditionnés ou en relation avec une division de classe ou des luttes entre groupes socio-économiques. Certes, cette structure d'homologie entre « infrastructure » et « superstructure » / discours idéologiques, visant à justifier le façonnement et l'organisation des mondes sociaux « tombe sous le sens ». Statistiquement, il y a plein d'effets d'ordre et de causalité. C'est même un des poncifs des écrits de dissertation des débutants en licence de sciences sociales, qui déclinent, pour bien montrer qu'ils ont compris, l'« effet du milieu social et des parents » afin d'expliquer presque tout. Et en tombant, avec les deux pieds, dans cette géométrie déterministe parfaite, ...

Au cœur des banlieues pauvres, des religieux peuvent choisir de vivre leur apostolat en investissant de nouveaux territoires qui signent des formes inédites de présence en milieu populaire. Les religieux, en tant qu'acteurs sociaux, mettent en place des modes de régulation et des processus de mobilisation collective dans les territoires qualifiés de relégation ou d'exclusion. Cet article étudie leurs stratégies de présence dans les domaines du travail et de l'exclusion, en partant du cas d'un Institut religieux.