Éthique, morale, moralité, mœurs, déontologie : voici un domaine importante (il suffit de penser à la demande d'éthique adressée continuellement dans nos sociétés aux politiciens et aux entreprises), mais où les termes se confondent parfois. Comment distinguer notamment entre éthique et morale ?
Éthique, morale, moralité, mœurs, déontologie : voici un domaine importante (il suffit de penser à la demande d'éthique adressée continuellement dans nos sociétés aux politiciens et aux entreprises), mais où les termes se confondent parfois. Comment distinguer notamment entre éthique et morale ?
Intro -- À propos de Collection XIX -- Titre -- Dédicace -- INTRODUCTION -- I -- II -- III -- IV -- ÉTHIQUE -- NOTE -- PREMIÈRE PARTIE - DE DIEU -- DÉFINITION I -- DÉFINITION II -- DÉFINITION III -- DÉFINITION IV -- DÉFINITION V -- DÉFINITION VI -- DÉFINITION VII -- DÉFINITION VIII -- AXIOME I -- AXIOME II -- AXIOME III -- AXIOME IV -- AXIOME V -- AXIOME VI -- AXIOME VII -- PROPOSITION I -- PROPOSITION Il -- PROPOSITION III -- PROPOSITION IV -- PROPOSITION V -- PROPOSITION VI -- PROPOSITION VII -- PROPOSITION VIII -- PROPOSITION IX -- PROPOSITION X -- PROPOSITION XI -- PROPOSITION XII -- PROPOSITION XIII -- PROPOSITION XIV -- PROPOSITION XV -- PROPOSITION XVI -- PROPOSITION XVII -- PROPOSITION XVIII -- PROPOSITION XIX -- PROPOSITION XX -- PROPOSITION XXI -- PROPOSITION XXII -- PROPOSITION XXIII -- PROPOSITION XXIV -- PROPOSITION XXV -- PROPOSITION XXVI -- PROPOSITION XXVII -- PROPOSITION XXVIII -- PROPOSITION XXIX -- PROPOSITION XXX -- PROPOSITION XXXI -- PROPOSITION XXXII -- PROPOSITION XXXIII -- PROPOSITION XXXIV -- PROPOSITION XXXV -- PROPOSITION XXXVI -- APPENDICE -- DEUXIÈME PARTIE - DE LA NATURE ET DE L'ORIGINE DE L'AME -- PRÉFACE -- DÉFINITION I -- DÉFINITION II -- DÉFINITION III -- DÉFINITION IV -- DÉFINITION V -- DÉFINITION VI -- DÉFINITION VII -- AXIOME I -- AXIOME II -- AXIOME III -- AXIOME IV -- AXIOME V -- PROPOSITION I -- PROPOSITION II -- PROPOSITION III -- PROPOSITION IV -- PROPOSITION V -- PROPOSITION VI -- PROPOSITION VII -- PROPOSITION VIII -- PROPOSITION IX -- PROPOSITION X -- PROPOSITION XI -- PROPOSITION XII -- PROPOSITION XIII -- AXIOME I -- AXIOME II -- LEMME I -- LEMME II -- LEMME III -- AXIOME I -- AXIOME II -- DÉFINITION -- AXIOME III -- LEMME IV -- LEMME V -- LEMME VI -- LEMME VII -- PROPOSITION XIV -- PROPOSITION XV -- PROPOSITION XVI -- PROPOSITION XVII -- PROPOSITION XVIII -- PROPOSITION XIX -- PROPOSITION XX
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Résumé Cet article entend montrer que si les « machines informationnelles » reconfigurent sous certains aspects la communication interpersonnelle, l'apparente fluidification des rapports n'est pas sans contrepartie d'un point de vue herméneutique, ni sans impliquer certains risques éthiques relatifs à l'évolution du sentiment de responsabilité, à la qualité des échanges et au respect de l'autonomie des personnes. Ces risques de la communication assistée par ordinateur n'étant pas aisément repérables et homogènes, ils nécessitent d'être évalués au-delà des discours et des modes de représentation qui portent ces technologies et selon les contextes dans lesquels elles s'inscrivent.
Résumé Dans cet entretien inédit, Carol Gilligan revient sur les enjeux de son livre Une voix différente , republié en France en 2008. Son projet était de faire entendre la voix morale des femmes, ce qui pouvait faire émerger aussi une voix étouffée des hommes. Si l'éthique du care en soi n'est pas féminine, mais relève de préoccupations humaines, elle ne peut devenir l'éthique de tous qu'au prix d'une critique féministe pour libérer la démocratie des dichotomies et des hiérarchies du genre. Le patriarcat demeure ainsi un concept politique-clé dans la lutte contre les inégalités.
L'éthique évolutionniste (EE) est une branche de la philosophie morale à la fois fascinante et génératrice de craintes, qui considère les mécanismes darwiniens et les données évolutives sur la socialité animale et humaine comme pertinents pour une réflexion éthique. Ce courant de pensée est souvent mal compris ; beaucoup de lecteurs critiques l'associent au darwinisme social et au cortège d'horreurs qu'il a servi à justifier. Il vaut cependant la peine de résister à la tentation de réduire l'EE au darwinisme social et de chercher à analyser objectivement l'intérêt d'adopter une approche évolutionnaire en éthique. L'objet de cet article est de 'dédiaboliser' l'EE tout en explorant ses limites. Je commencerai par mentionner deux manières d'intégrer un raisonnement darwinien dans le domaine des sciences politiques et sociales: le darwinisme social et ce que l'on pourrait appeler le darwinisme pro-social. Je mettrai ensuite en évidence les erreurs fondamentales sur lesquelles repose le darwinisme social afin de montrer qu'il n'est pas possible aujourd'hui pour un éthicien évolutionniste de défendre les idées propres à ce courant (à moins de faire preuve de malhonnêteté intellectuelle). Au contraire, l'EE semble s'approcher davantage de l'état d'esprit du darwinisme pro-social sans pour autant s'y assimiler car elle restreint sa réflexion au niveau de l'éthique théorique. Dans un second temps, il s'agira de présenter en quoi consiste précisément l'EE, quels sont ses domaines de réflexion, et quelle est sa pertinence au niveau des différents domaines de l'éthique. Une focale particulière sera mise sur les questions de la genèse de la moralité et du passage délicat des faits aux normes.