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Intro -- REMERCIEMENTS -- ABRÉVIATIONS -- AVERTISSEMENT -- PRÉFACE -- INTRODUCTION -- I - ÊTRE CAPITAINE : LES CADRES NORMATIFS ET JUDICIAIRES DE L'OFFICE -- Chapitre I - La guerre et les capitaines dans les sources -- Section I. Les sources législatives -- A. Les actes relatifs à la guerre et à l'armée dans les recueils d'ordonnances royales -- B. La publication et l'enregistrement de la réglementation royale sur la guerre -- C. Les archives et la conservation des ordonnances royales sur la guerre -- Section II. Les sources de la pratique judiciaire et comptable -- A. Les registres du Parlement de Paris -- B. Les lettres de rémission et d'abolition -- C. Les justices princières, seigneuriales et les villes face aux capitaines -- D. L'apport des coutumiers à la théorie judiciaire sur la guerre -- E. Les pièces issues de la Chambre des comptes -- Section III. Les sources théoriques et littéraires -- A. Les chroniques et textes littéraires -- B. Les traités militaires -- C. Les traités politiques -- Chapitre II - L'office de capitaine et la défense du royaume -- Section I. Les capitaines : genèse d'un office royal -- A. Être capitaine sous les derniers Capétiens : la fonction avant l'office -- B. Les cadres territoriaux de défense du royaume -- Section II. Le développement institutionnel de l'office de capitaine aux XIVe et XVe siècles -- A. L'ordonnance de 1317 : l'émergence institutionnelle de l'office decapitaine -- B. Les capitaines généraux pendant la guerre de Cent ans -- C. Les capitaines de ville et de forteresse pendant la guerre de Cent ans -- D. Les capitaines de gens d'armes et de trait pendant la guerre deCent ans -- Chapitre III - Réguler l'usage de la force armée dans le royaume -- Section I. Le dispositif réglementaire -- A. Le contrôle des gens de guerre au sein de l'armée.

"Alors que la philosophie s'est longtemps pensée comme mère de toutes les sciences", les nouveaux champs de savoirs de l'époque moderne, soucieux désormais d'assurer leur autonomie scientifique, n'ont eu de cesse de contester cette position. C'est encore vrai à l'époque contemporaine où les sciences sociales ont cherché à ravir la place jadis occupée par la philosophie. Tel est le conflit que Johann Michel explore dans cet ouvrage à la fois original et novateur, dont tout l'enjeu est de mettre en lumière la manière dont, d'une part, les sciences sociales dérivent de courants fondateurs de la philosophie (positivisme, pragmatisme, phénoménologie...) et, d'autre part, les sciences sociales opposent leurs méthodes et leurs objets à ceux de la philosophie. Enfin, il s'agit d'éclairer la manière dont les sciences sociales et la philosophie peuvent chercher, sous certaines conditions, à se féconder mutuellement."--Page 4 of cover