Zum Werk: Wer sich als Geflüchteter, Migrantin oder ausländische Fachkraft im deutschen TV-Angebot informieren möchte, stößt schnell an die Sprachbarrieren, da diese Inhalte nur auf Deutsch zur Verfügung stehen. Die Deutsche Welle ist im Inland mit ihren fremdsprachigen TV-Angeboten im Kabelnetz nicht erreichbar und damit beispielsweise nicht in Flüchtlingsunterkünften. Die Deutsche Welle hat die Aufgabe, für das Ausland Rundfunk anzubieten - ein zu rigider Auslandsbegriff ist jedoch in Zeiten von Globalisierung und massenhafter Migration nicht mehr zu halten. Darf die Deutsche Welle ihre fremdsprachigen Angebote auch im Inland verbreiten? So könnte ein weiteres Gegengewicht zu Desinformation aufgeboten werden. Der vorliegende Band leistet einen wertvollen Beitrag zu dieser wichtigen Debatte.Vorteile auf einen BlickEntstehung und Entwicklung des deutschen Auslandsrundfunkseingehende Auseinandersetzung mit der Rechtmäßigkeit von DW-Inlandsangeboten für Gruppen der Geflüchteten, Diplomaten, Reisenden, Expatriates und Aussiedlerrechtspolitischer Teil mit konkreten Handlungsempfehlungen für die MedienpolitikZielgruppeFür Rechtsabteilungen und private Unternehmen im Bereich Fernsehen, Rundfunk und Internet, Landesmedienanstalten, Wissenschaft, Forschung und Lehre
Le 16 septembre 2023, le Burkina Faso, le Mali et le Niger, trois États dirigés par des régimes militaires issus de coups d'État, ont décidé de former l'Alliance des États du Sahel (AES). Cette nouvelle organisation régionale a vu le jour dans le sillage de l'intensification de la crise interne au sein de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) en 2023, dont le point culminant a été atteint le 28 janvier 2024 avec l'annonce, par les trois États membres de l'AES, de leur retrait de cette organisation régionale fondée en 1975. Dans un contexte sociopolitique où le rôle et les fonctions de l'État ainsi que la portée et les modalités d'exercice des pouvoirs publics se trouvent de plus en plus contestés, de nouvelles formes d'organisation politique et sociale se développent, également sous l'influence de l'évolution actuelle de la situation géopolitique dans un ordre mondial en mutation. Dans le même temps, les États et les sociétés, mais aussi les processus d'intégration régionale en cours, font face à de nouveaux enjeux majeurs. Au sein de la communauté des États de la CEDEAO, les notions traditionnelles d'État et de société, les valeurs et les structures se heurtent aux tendances croissantes en faveur d'une nouvelle conception de l'État et de la souveraineté. La région Afrique de l'Ouest/Sahel voit émerger de nouveaux processus d'édification de la nation et de l'État (Nation Building et State Building), portés par des efforts visant à renouveler la cohésion sociale et à intégrer le plus pleinement possible les « Forces Vives de la Nation » auxquelles les dirigeants de ces États se réfèrent de plus en plus. Ces évolutions nécessitent un ajustement de la politique étrangère et de développement allemande et européenne. À l'heure actuelle, les conditions politiques et sociales et les attentes des partenaires de l'espace Afrique de l'Ouest/Sahel connaissent de profonds bouleversements qu'il convient de concilier avec le contenu et les intérêts de la politique étrangère de l'Allemagne, fondée sur des valeurs, et dans le droit fil du principe d'un partenariat « d'égal à égal ». L'appréciation des développements à venir et l'intégration des dynamiques qui les sous-tendent nécessitent de tenir compte des différents processus d'intégration qui se déploient de façon parallèle dans cette région et s'avèrent particulièrement diversifiés. Dans une perspective comparative, le présent article propose un aperçu des différentes organisations régionales de l'espace Afrique de l'Ouest/Sahel. Leur potentiel respectif est analysé en termes de perspectives de développement et de durabilité. Outre la relation critique entre la CEDEAO et l'AES, l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), l'Autorité de Développement Intégré des États du Liptako-Gourma (ALG) et le groupe des États du G5 Sahel en cours de dissolution sont considérés. Pour poursuivre le partenariat entre l'Allemagne – et l'Europe – et les États d'Afrique de l'Ouest et du Sahel –, il est impératif de maintenir le dialogue politique avec l'ensemble des partenaires selon une approche pragmatique. Les pays de cette région sont très importants pour le développement futur de l'Europe. Et seule une coopération dans les domaines de l'économie et du développement, fondée sur une communication empreinte de respect mutuel, peut permettre de contenir l'influence croissante de puissances politiques telles que la Russie et l'Iran. Des puissances dont les idées, les intérêts et les valeurs s'écartent du modèle fondé sur la démocratie et sur l'État de droit d'inspiration occidentale-atlantique.
State fragility has remained a pressing challenge for international security and development policymakers for more than two decades. However, international engagement in fragile states has often failed, in part due to a lack of understanding about what constitutes state fragility. Established quantitative models usually rank fragile states on one-dimensional scales ranging from stable to highly fragile. This puts states characterised by very different problems and dimensions of fragility into the same "box". Moreover, categorisations such as "fragile", "weak", "failed" or "collapsed" are increasingly rejected in the Global South, thereby hampering international development and security cooperation. The "Constellations of State Fragility" model, developed at the German Institute of Development and Sustainability (IDOS), provides a more differentiated model to measure state fragility. It assesses state fragility along three continuous dimensions, assuming that state fragility is a continuous trait that affects all states to some degree: authority, capacity and legitimacy. These dimensions are not aggregated into a one-dimensional index. Instead, the model detects typical constellations across these dimensions. In so doing, it also accounts for the fact that states can perform very differently in different dimensions. Our analysis yields three main insights about what constitutes state fragility and how it can be addressed: first, state fragility, illiberalism, repression and human rights violations are interrelated; second, state fragility is not unique to the Global South, with negative trends also occurring in the Global North; and, third, differentiated, multi-dimensional models offer better starting points for addressing state fragility than one-dimensional ones. We conclude with four policy recommendations: • Improve analytical capacity by adopting a differentiated view of state fragility: International security and development policymakers would benefit from more fine-grained, differentiated assessments of state fragility. In addition, country-specific assessments of the specific local power constellations in which fragile state institutions are embedded are needed for devising adequate, context-sensitive measures. • Connect measures to address fragility with democracy protection and the protection of human rights: Illiberalism, human rights violations and repression correlate with state fragility. This also suggests that there is a close relationship between autocracy, autocratisation and fragility. Accordingly, measures to address fragility, democracy support and efforts to protect human rights must be better connected. This also implies doing "no harm to democracy" (Leininger, 2023, p. 2). • Identify conditions under which state-building can (or cannot) be pursued: It would be fruitful if international security and development policymakers engaged in thorough discussions about the conditions under which state-building can be pursued. Where existing state institutions are legitimate, they should be supported. However, donor coherence and the capacity (and political will) of donors to commit resources to fragile states and to engage long-term are also important preconditions. State-building is both a costly and a long-term endeavour. • Learning across world regions: Patterns of state fragility can be highly similar, despite geographical distance. In particular, rising illiberalism and increasing attacks on civil liberties are global phenomena. Hence, policy decision-makers and civil society organisations (CSOs) seeking to counter fragility should engage in mutual learning across the North/South divide.
The key tools and governance approaches for international cooperation for sustainable development (hereafter, international cooperation) were set up in a markedly different time and age. International cooperation – with official development assistance (ODA) as the dominant means of implementation – remains key, despite being generally considered as no longer adequate for addressing today's common and collective challenges. Despite numerous declarations of its growing irrele-vance or calls for it even being beyond repair, the governance and reporting system of ODA has remained largely unchanged throughout its 60 years of existence. One reason is that there are few alternatives. Pandemic response and preparedness, climate finance, humani-tarian aid, the United Nations development system as well as the budgets of the multilateral development banks all by and large remain dependent on ODA. New and additional sources of development finance have been slow to materialise and run the risk of remaining time-bound and ad-hoc, as illustrated by recent discussions on Special Drawing Rights, debt swaps and green bonds. While other actors, such as providers of South-South Cooperation (SSC), and non-governmental actors are increasing and gaining importance, they are only to a limited degree institu-tionalised. In the absence of transparent and coherent methodologies for monitoring their actions, concrete financial volumes remain hard to assess. This paper analyses structural factors of the institutional inertia in international cooperation and formulates expectations for where new reform impetuses might arise from. To this end, it maps and links key reform proposals for the global development system, with a specific focus on public financial flows consisting of three connected parts. The first part concerns current forms of and reporting processes for ODA, climate finance and SSC. These concern well-established, albeit path-dependent, forms of international cooperation with different types of multi-stakeholder settings and different levels of institutionalisation. Here, we do not expect fund-amental reforms given various entrenched interests and expect that the nexus between climate finance and ODA will be the main driver for change. The second part of our mapping consists of what we call "global first" reform ideas. These ideas begin with a problem-oriented approach at the global level and aim at setting up new, universal financing schemes and re-designing institutional structures for that purpose. While the ideas in this category are still in their initial stage, we regard them to be particularly relevant for con-ceptualising the "demand-side" of reforms (i.e., "what would be needed?"). Here, we predict that the more ambitious reforms for creating universality of contributions and benefits at the global level will not materialise. However, these concepts play a key role in influencing the future orientation of specific existing (multilateral) institutions. The third part of our mapping entails positioning current multilateral and bilateral development organi-sations located between the first two parts. We observe that these organisations experience a gravi-tational pull towards both directions of reform, namely focusing on global public goods versus prioritising the (countries) left behind, often with competing incentives and trade-offs between national and global develop-ment priorities. We expect that a reform of bilateral development actors will lag behind in the broader policy field due to their domestic political constraints, whereas multilateral development banks will generate greater reform momentum (and be pushed by their stakeholders) as first movers.
Während 100 Tagen im Frühjahr 1994 forderte der schreckliche Absturz Ruandas in die Tiefen unmenschlichsten Terrors schätzungsweise 800 000 Menschenleben. Der am schnellsten verlaufende Völkermord der Neuzeit war durch seine Nähe erschreckend: Mörder und Opfer waren Nachbarn, Freunde, Kirchengemeindeglieder, Arbeitskollegen, sogar Ehepartner. Die Mörder verrichteten ihre "Arbeit" mit groben Werkzeugen – Macheten, Hacken, mit Nägeln besetzten Knüppeln – und bereiteten Listen mit den zum Tode verdammten Menschen vor. Dies war die erschreckende Realität für Tharcisse Seminega, einen Professor – einem Angehörigen der Gruppe der Tutsi – an der Université nationale du Rwanda (Nationaluniversität von Ruanda) in Butare. Er wurde zusammen mit seiner Frau Chantal und seinen fünf Kindern gezielt zur Abschlachtung ausgewählt und in eine hoffnungslose Situation gebracht – bis Hilfe von Rettern aus der Gruppe der Hutu eintraf, die sich selbst in Lebensgefahr brachten, um Seminegas Familie vor den Macheten zu retten. Liebe besiegt Hass ist die wahre Geschichte von außergewöhnlichem Mut und unerschütterlicher Liebe gewöhnlicher Menschen, die ein Hoffnungsschimmer während einer der schrecklichsten selbstverschuldeten Tragödien der Menschheit waren.
Missionssammlungen stehen im Fokus des öffentlichen und wissenschaftlichen Interesses. Sie gelten als Teil der umstrittenen Kulturgeschichte Europas, als Kontaktzonen oder als Erinnerungs- und Lernorte. Gleichzeitig sind viele Sammlungen in ihrem Bestand akut gefährdet, weil ihre Träger keine Mittel zum Erhalt haben oder sich in absehbarer Zeit auflösen. Die Beiträger*innen reflektieren die Herausforderungen und Chancen des Erhalts und der Erforschung dieser Sammlungen aus kultur- und religionswissenschaftlicher, historischer, kunstwissenschaftlicher und theologischer Perspektive und diskutieren Modelle für den zukünftigen Umgang mit kulturellem Erbe.
In einem gesellschaftspolitischen Kontext, in dem Rolle und Funktionen des Staates sowie Umfang und Form der Ausübung der staatlichen Gewalten zunehmend infrage gestellt werden, entwickeln sich neue Formen politischer und gesellschaftlicher Organisation. Diese werden auch von den aktuellen geopolitischen Entwicklungen der sich wandelnden Weltordnung beeinflusst. Gleichzeitig werden Staaten und Gesell-schaften sowie die laufenden regionalen Integrationsprozesse vor wichtige neue Herausforderungen gestellt. Innerhalb der ECOWAS-Staatengemeinschaft prallen hergebrachte Vorstellungen von Staat und Gesellschaft, Werte und Strukturen auf wachsende Tendenzen eines neuen Verständnisses von Staatlichkeit und Souveränität. In der Region Westafrika/Sahel kommen neue Prozesse von Nation Building und State Building in Gang. Sie werden von Bestrebungen getragen, den sozialen Zusammenhalt zu erneuern und die in diesen Staaten immer häufiger zitierten "lebendigen Kräfte der Nation" möglichst umfassend einzubinden. Diese Entwicklungen erfordern eine Adjustierung der deutschen und europäischen Außen- und Entwicklungspolitik. Derzeit befinden sich die politischen und gesellschaftlichen Bedingungen und Erwartungen der Partner des Raumes Westafrika/Sahel in einem tiefgreifenden Wandel. Sie sind mit den Inhalten und Interessen der von Deutschland vertretenen werteorientierten Außenpolitik in Einklang zu bringen. Und zwar nach Maßgabe des Grundsatzes einer Partnerschaft "auf gleicher Augenhöhe". Bei der Einschätzung der künftigen Entwicklungen und Einbindung der sie bedingenden Dynamiken sind die verschiedenen, in dieser Region besonders diversifizierten und parallel verlaufenden Integrationsprozesse zu berücksichtigen. Aus einer vergleichenden Perspektive vermittelt dieser Beitrag einen Überblick über die verschiedenen regionalen Organisationen des Raumes Westafrika/Sahel. Ihr jeweiliges Potenzial wird im Hinblick auf Entwicklungsperspektiven und Nachhaltigkeit analysiert. Neben dem kritischen Verhältnis zwischen ECOWAS und AES werden die Westafrikanische Wirtschafts- und Währungsunion (UEMOA), die Autorität für Integrierte Entwicklung der Liptako-Gourma-Staaten (ALG) sowie die in der Auflösung begriffene G5-Sahel-Staatengemeinschaft betrachtet. Um die Partnerschaft zwischen Deutschland bzw. Europa und den westafrikanischen bzw. Sahel-Staaten fortzusetzen, ist es zwingend notwendig, mit einem pragmatischen Ansatz den politischen Dialog mit allen Partnern weiterzuführen. Für die weitere Entwicklung Europas sind die Staaten dieser Region sehr wichtig. Und nur mit einer von gegenseitigem Respekt getragenen Kommunikation und einer darauf basierenden Zusammenarbeit in den Bereichen Wirtschaft und Entwicklung kann die zunehmende Einflussnahme politischer Mächte wie Russland oder Iran wirksam beschränkt werden. Mächte, deren Vorstellungen, Interessen und Werte von dem demokratisch-rechtsstaatlichen Modell westlich-atlantischer Prägung abweichen.