Internet, outil de puissance
In: Politique étrangère: PE ; revue trimestrielle publiée par l'Institut Français des Relations Internationales, Band 77, Heft 2, S. 245-328
ISSN: 0032-342X
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In: Politique étrangère: PE ; revue trimestrielle publiée par l'Institut Français des Relations Internationales, Band 77, Heft 2, S. 245-328
ISSN: 0032-342X
World Affairs Online
In: Études internationales: revue trimestrielle, Band 36, Heft 4, S. 433-548
ISSN: 0014-2123
David, Charles-Philippe: Introduction. Lectures sur l'hégémonie et l'avenir de la puissance américaine. - S. 433-443. Mann, Michael: Impérialisme américain: des réalités passées aux prétextes présents. - S. 445-467. Grondin, David: Une lecture critique du discours néoconservateur du nouvel impérialisme. La lutte globale contre le terrorisme comme Pax Americana. - S. 469-500. Gagnon, Frédérick: En conformité avec la Maison-Blanche. Le Congrés et la politique de sécurité nationale des États-Unis durant le premier mandat de George W. Bush. - S. 501-525. Vennesson, Pascal: Les États-Unis et l'Europe face à la guerre. Perceptions et divergences dans l'emploi de la force armée. - S. 527-548
World Affairs Online
Les clivages bureaucratiques et organisationnels sont multiples et très largement moteurs des initiatives européennes de gestion de crises. L'intervention de l'Union sur la scène internationale n'est pas seulement et pas nécessairement dictée par l'impulsion des « décideurs » politiques, même si ces derniers pèsent également et parfois de manière puissante dans le processus décisionnel. L'intervention de L'Union européenne n'est pas non plus une réaction à une « crise », qui serait clairement identifiée comme telle, et dont l'émergence suffirait à activer les dispositifs européens de gestion de crise. Ce que montre l'observation, c'est que la notion même de « crise » est finalement très accessoire dans l'opérationnalisation des instruments de gestion de crise. Ce n'est pas parce qu'il y a une crise qu'il est nécessaire d'intervenir et lorsque l'on intervient il n'y a pas nécessairement de crise (quand bien même pourrait-on définir « objectivement » ce que serait une crise). La « crise » est une sorte de présupposé tacite qu'il n'est pas nécessaire (et qu'il serait même risqué) d'interroger.
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Les clivages bureaucratiques et organisationnels sont multiples et très largement moteurs des initiatives européennes de gestion de crises. L'intervention de l'Union sur la scène internationale n'est pas seulement et pas nécessairement dictée par l'impulsion des « décideurs » politiques, même si ces derniers pèsent également et parfois de manière puissante dans le processus décisionnel. L'intervention de L'Union européenne n'est pas non plus une réaction à une « crise », qui serait clairement identifiée comme telle, et dont l'émergence suffirait à activer les dispositifs européens de gestion de crise. Ce que montre l'observation, c'est que la notion même de « crise » est finalement très accessoire dans l'opérationnalisation des instruments de gestion de crise. Ce n'est pas parce qu'il y a une crise qu'il est nécessaire d'intervenir et lorsque l'on intervient il n'y a pas nécessairement de crise (quand bien même pourrait-on définir « objectivement » ce que serait une crise). La « crise » est une sorte de présupposé tacite qu'il n'est pas nécessaire (et qu'il serait même risqué) d'interroger.
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Vingt ans après l'effondrement de l'URSS, la politique étrangère de la Russie, tout comme la politique intérieure, reste profondément marquée par la chute de 1991. Les hommes qui dirigent le pays aujourd'hui ont une vision négative de leur histoire nationale. Ils continuent à voir dans l'extraordinaire bouleversement des réformes gorbatchéviennes et de l'éclatement de l'empire une perte considérable. 1991 a été une « catastrophe géopolitique », répète Vladimir Poutine. Cette rupture brutale avec le passé laisse de profondes traces, tant dans les mentalités que dans le comportement des élites dirigeantes.
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Vingt ans après l'effondrement de l'URSS, la politique étrangère de la Russie, tout comme la politique intérieure, reste profondément marquée par la chute de 1991. Les hommes qui dirigent le pays aujourd'hui ont une vision négative de leur histoire nationale. Ils continuent à voir dans l'extraordinaire bouleversement des réformes gorbatchéviennes et de l'éclatement de l'empire une perte considérable. 1991 a été une « catastrophe géopolitique », répète Vladimir Poutine. Cette rupture brutale avec le passé laisse de profondes traces, tant dans les mentalités que dans le comportement des élites dirigeantes.
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In: Les champs de Mars: revue d'études sur la guerre et la paix, Band 8, Heft 2, S. 97-125
ISSN: 2427-3244
La référence à la puissance des nations est traditionnelle en science politique et en relations internationales mais rarissime en science économique. Née dans le contexte de la guerre froide, l'économie de la défense a donc pu faire de la demande de sécurité la rationalisation exclusive des dépenses de défense. Aujourd'hui, l'impasse sur les implications, en termes des dépenses de défense, de la volonté de puissance de certains grands pays n'est cependant plus possible. L'hypothèse qu'il existe une demande de puissance est donc à explorer. Elle présuppose la perception de la puissance des nations par les individus. Les individus sont-ils dotés d'un tel discernement ? Une enquête menée au premier semestre 1998 tend à établir l'existence et la prégnance des schèmes de perception de la puissance des nations. Ainsi, peut-on constater que les perceptions de la puissance par les économistes, qui n'y pensent jamais, ne sont pas très différentes de celles des militaires, qui y pensent toujours.
In: La revue internationale et stratégique: revue trimestrielle publiée par l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), Band 128, Heft 4, S. 77-86
In: Revue française de science politique, Band 64, Heft 3, S. 521-523
ISSN: 0035-2950
Collective work, The royal power. Image and power of ancient times in the Middle Ages, meets under the form of articles scholars the various interventions of a symposium entitled 'Images and monarchical power: representation of royal power Antiquity to the Middle Ages.' The richness of the book is as much a diversity of contributions has high specialization of themes. The central subject of this set of texts is the monarchical representation as an affirmation of power and way of ensuring an exclusive legitimacy. Adapted from the source document.
In: Revue défense nationale, Band 852, Heft 7, S. 177-188
ISSN: 2117-5969
International audience ; Russia's entire public organization is verticalized, and capitalism "à la russe" is reminiscent of an authoritarian plutocracy, dominated by a small number of oligarchs who directly or indirectly own all of the Federation's strategic sectors. After the crisis of the military-industrial complex, the Russian economy sought to develop in the civilian sector, especially in the hydrocarbon sector. At the beginning of the 21st century, Russia no longer wanted to renounce the power policy of the USSR, even if the rhetoric remained moderate. The war in Chechnya, then those of South Ossetia and Abkhazia testifies to the concern to recover the Russian-speaking territories in the bosom of the Federation and its special links with Belarus. However, the rapid advance of NATO to the gates of its borders seems to be prompting Moscow to react and to condemn the duplicity of the United States and Europe, which are not keeping their promise not to expand NATO towards Eastern Europe. Russia has not lost its taste for power and wantsto keep its "historical" influence on all the territories they once dominated. ; Toute l'organisation publique de la Russie est verticalisée et le capitalisme « à la russe » ne manque pas de faire penser à une ploutocratie autoritaire, dominée par des oligarques peu nombreux qui possèdent directement ou indirectement l'ensemble des secteurs stratégiques de la Fédération. Après la crise du complexe militaro-industriel, l'économie russe a cherché à se développer dans le secteur civil, notamment dans le secteur des hydrocarbures. Au début du XXIe siècle, la Russie n'a plus Moscou voulu renoncer à la politique de puissance de l'URSS, même si les discours restaient modérés. La guerre en Tchétchénie, puis celles de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie témoigne du souci de récupérer les territoires russophones dans le giron de la Fédération et ses liens particuliers avec la Biélorussie. Cependant, l'avancée rapide de l'OTAN aux portes de ses frontières semble inciter Moscou à réagir et à ...
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International audience ; Russia's entire public organization is verticalized, and capitalism "à la russe" is reminiscent of an authoritarian plutocracy, dominated by a small number of oligarchs who directly or indirectly own all of the Federation's strategic sectors. After the crisis of the military-industrial complex, the Russian economy sought to develop in the civilian sector, especially in the hydrocarbon sector. At the beginning of the 21st century, Russia no longer wanted to renounce the power policy of the USSR, even if the rhetoric remained moderate. The war in Chechnya, then those of South Ossetia and Abkhazia testifies to the concern to recover the Russian-speaking territories in the bosom of the Federation and its special links with Belarus. However, the rapid advance of NATO to the gates of its borders seems to be prompting Moscow to react and to condemn the duplicity of the United States and Europe, which are not keeping their promise not to expand NATO towards Eastern Europe. Russia has not lost its taste for power and wantsto keep its "historical" influence on all the territories they once dominated. ; Toute l'organisation publique de la Russie est verticalisée et le capitalisme « à la russe » ne manque pas de faire penser à une ploutocratie autoritaire, dominée par des oligarques peu nombreux qui possèdent directement ou indirectement l'ensemble des secteurs stratégiques de la Fédération. Après la crise du complexe militaro-industriel, l'économie russe a cherché à se développer dans le secteur civil, notamment dans le secteur des hydrocarbures. Au début du XXIe siècle, la Russie n'a plus Moscou voulu renoncer à la politique de puissance de l'URSS, même si les discours restaient modérés. La guerre en Tchétchénie, puis celles de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie témoigne du souci de récupérer les territoires russophones dans le giron de la Fédération et ses liens particuliers avec la Biélorussie. Cependant, l'avancée rapide de l'OTAN aux portes de ses frontières semble inciter Moscou à réagir et à ...
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International audience ; Russia's entire public organization is verticalized, and capitalism "à la russe" is reminiscent of an authoritarian plutocracy, dominated by a small number of oligarchs who directly or indirectly own all of the Federation's strategic sectors. After the crisis of the military-industrial complex, the Russian economy sought to develop in the civilian sector, especially in the hydrocarbon sector. At the beginning of the 21st century, Russia no longer wanted to renounce the power policy of the USSR, even if the rhetoric remained moderate. The war in Chechnya, then those of South Ossetia and Abkhazia testifies to the concern to recover the Russian-speaking territories in the bosom of the Federation and its special links with Belarus. However, the rapid advance of NATO to the gates of its borders seems to be prompting Moscow to react and to condemn the duplicity of the United States and Europe, which are not keeping their promise not to expand NATO towards Eastern Europe. Russia has not lost its taste for power and wantsto keep its "historical" influence on all the territories they once dominated. ; Toute l'organisation publique de la Russie est verticalisée et le capitalisme « à la russe » ne manque pas de faire penser à une ploutocratie autoritaire, dominée par des oligarques peu nombreux qui possèdent directement ou indirectement l'ensemble des secteurs stratégiques de la Fédération. Après la crise du complexe militaro-industriel, l'économie russe a cherché à se développer dans le secteur civil, notamment dans le secteur des hydrocarbures. Au début du XXIe siècle, la Russie n'a plus Moscou voulu renoncer à la politique de puissance de l'URSS, même si les discours restaient modérés. La guerre en Tchétchénie, puis celles de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie témoigne du souci de récupérer les territoires russophones dans le giron de la Fédération et ses liens particuliers avec la Biélorussie. Cependant, l'avancée rapide de l'OTAN aux portes de ses frontières semble inciter Moscou à réagir et à ...
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