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International actors at times seek to help bring peace, democracy, and human rights. Studies of how international actors help enforce political bargains between incumbent governments and their domestic opponents are proliferating. They show that opposition groups have trouble trusting incumbents to adhere to the political bargains they strike because incumbents can use their familiarity with state institutions and can use their asymmetric hold on power during bargain implementation to violate terms by retaining more of the status quo than agreed. International actors can overcome these "reversion problems," however, by using monitoring mechanisms (often focused on electoral campaigns) and incentives conditioned on compliance. Reversion problems, and enforcement by international actors as a solution, are common across issue areas—arising when domestic actors try to end civil conflict, open elections, and reduce repression—but the literatures in these issue areas have largely remained segregated. This review proposes advancing this research agenda by unifying them and (re)examining the conditions under which this solution works best.

Le droit international est un outil exceptionnel par sa capacité à s'adapter aux nouveaux enjeux liés à l'évolution globale des sociétés actuelles. En s'appuyant sur les traités internationaux spécialisés concernant les espaces, sur les conventions de Genève en droit international humanitaire ou encore sur les manuels militaires doctrinaux d'emploi des forces, les sources permettant de répondre aux défis et menaces dans le cyberespace sont nombreuses. Sans volonté de création de nouvelles normes internationales spécifiques aux cyberconflits, le jeu d'analyse et de mise en lumière du droit existant face aux attaques cybernétiques reflète l'intérêt stratégique du domaine pour chaque État. Quelques experts internationaux se sont essayés à cette gymnastique juridique et ont rédigé un manuel de droit international applicable aux cyberguerres. Quel est l'intérêt stratégique, géopolitique et juridique de ce travail de plus de trois ans accueillis par le Centre d'excellence de cyberdéfense de l'Otan ? Quels sont ses atouts et ses principaux écueils ? Pourquoi la France n'y a-t-elle pas participé ?