Philippe Capelle-Dumont et Yannick Courtel (dir.), Religion et Liberté
In: Idées ećonomiques et sociales
ISSN: 2116-5289
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In: Idées ećonomiques et sociales
ISSN: 2116-5289
International audience ; On dit assez qu'Helvétius est l'auteur d'une philosophie affirmant que « l'homme est le produit de son éducation ». Cependant le sens ici du terme « éducation » n'est pas toujours clair et surtout, les enjeux philosophiques d'un tel système n'apparaissent pas nettement. L'objet d'Helvétius n'est en effet pas de lier cette doctrine à la revendication d'une éducation populaire, par exemple ; ce seront les Idéologues qui s'appuieront en partie sur la philosophie helvétienne pour étayer une philosophie politique progressiste de cet ordre. En homme des Lumières françaises, Helvétius se préoccupe plutôt d'enjeux anthropologiques. Il s'agit pour lui d'interroger la spécificité de l'humanité, la consistance de l'individu et la possibilité de son émancipation vers plus de bonheur. En outre, il représente au sein des Lumières une des voies « matérialistes » dans cette réflexion. Or précisément, le système construit par Helvétius pour répondre par « l'éducation » à ces questions anthropologiques consiste en une vaste théorie des passions qui devient ainsi le coeur de la science de l'homme. Nous nous proposons donc ici d'examiner dans un premier temps comment Helvétius propose de répondre à la question de la spécificité de l'humanité par un traité des passions, qu'on peut appeler « matérialiste » car il défend l'idée que toutes les passions humaines sont « physiques ». Toutes les passions sont concernées, y compris celles qui sont désirs d'objets échappant apparemment à la sensibilité physique (la gloire, la recherche de la vérité scientifique) et celles qui semblent différer indéfiniment la jouissance physique (l'avarice, l'aspiration à la postérité), grâce aux distinctions que fait Helvétius entre passions naturelles et passions factices d'une part et entre plaisir de jouissance et plaisir de prévoyance d'autre part. Nous verrons ensuite comment le traité des passions helvétien est aussi la réponse à la question de la spécificité des individus, de l'identité personnelle. L'éducation, ...
BASE
In: Politique et sociétés, Band 30, Heft 1, S. 176-178
ISSN: 1203-9438
In: Actes du XIème Congrès International de Philosophie, Bruxelles, 20 - 26 août 1953 Vol. 9
In: Beck'sche Reihe, 1819
Dieses Handbuch führt in die theoretischen Grundlagen der Politikwissenschaft ein und stellt die wesentlichen Begriffe dieser Disziplin vor. Dabei werden die Grenzen von Politik und Philosophie immer wieder in Richtung der Nachbarwissenschaften überschritten. Gegliedert wird das Buch durch 4 Hauptkapitel: Ideen, Ideologie, Theorie; Regierungs- und Herrschaftsformen; Politische Theorie und Philosophie der Religionen; einzelne Theorien und Begriffe. Innerhalb dieser Kapitel sind die einzelnen Artikel alphabetisch angeordnet. Die 120 namentlich gezeichneten Artikel geben Einblicke in Geschichte und theoretische Begründung der Begriffe sowie in deren gegenwärtige Ausrichtung. Hilfreich sind die Literaturhinweise. Während die ersten 3 Kapitel sich wesentlich an die traditionelle Politikwissenschaft und Philosophie anlehnen, spiegelt das umfangreichste, 4 Kapitel in der Auswahl und den Definitionen mehr den Bewusstseins- und Forschungsstand der letzten Jahre. Das Buch bietet Einführung für Studienanfänger, Orientierung und Anregung in hohem Maße. (2 A,S) (Klaus Hohlfeld)
World Affairs Online
In: La philosophie à l'oeuvre N°15
In: Abhandlungen zur Philosophie, Psychologie, Soziologie der Religion und Ökumenik N.F.,43
In: Politik und Religion: zur Diagnose der Gegenwart, S. 287-300
"Heinrich Meier hat die instruktive Vortragsreihe auf Fragen der politischen Spannungen zwischen Religion und Politik zu-gespitzt. Das Programm verrät einen durch '9/ 11' geschärften Blick auf das den Weltreligionen innewohnende Gewaltpotential. Schon aus Gründen meiner fachlichen Beschränkung möchte ich den Blick auf uns selber lenken. Und statt des Brotes nahrhafter historischer Darstellungen biete ich nur die Steine trockener konzeptueller Überlegungen an. Aus der Sicht der zeitgenössischen politischen Theorie werde ich zunächst einige Stichworte zu den immer noch strittigen liberalen Vor-stellungen von der Rolle der Religionsgemeinschaften im demokratischen Rechtsstaat sammeln (I) und dann, freilich nur in Thesenform, daran erinnern, wie die westliche Philosophie, die heute als selbstbewußter Interpret und Anwalt der politischen Aufklärung auftritt, selber in diese spezifisch westliche Konstellation verwickelt ist (II)." (Autorenreferat)
In: Monde chinois: nouvelle Asie ; revue trimestrielle, Band 59, Heft 3, S. 138-162
Le sinologue, romancier et essayiste Jean Levi, auteur d'une œuvre essentielle sur la pensée politique de la Chine ancienne, a répondu à quelques-unes de nos questions. Cet entretien est suivi d'un texte original de Jean Levi, intitulé « Légitimité impériale et extériorité du Pouvoir par rapport à la Loi ».
In: Actuel Marx, Heft 44, S. 196
ISSN: 0994-4524
In: Beiträge zur Theologie und Religionswissenschaft
In: Archives de sciences sociales des religions: ASSR, Band 166, Heft 166, S. 47-59
ISSN: 1777-5825
Dieses Buch beschreibt vertraute Praktiken wie Verantworten, Vertrauen, Anfänge machen, Ignorieren, Grenzen überschreiten. In solchen Auszügen aus dem Geschäftsleben der sozialen Welt zeichnet Gamm ein realistisches Bild der zeitgenössischen Gesellschaft.Der Leitfaden dieser Philosophie der sozialen Welt ist ein erstaunter wie verstörter Realismus. Er befördert einerseits die soziale Welt auf den Prüfstand philosophischen Denkens, er konfrontiert andererseits die Philosophie mit dem ihr eigenen gesellschaftlich Unbewussten: Die herrschenden Ideen werden mit den Ideen der Herrschenden in Beziehung gesetzt.
In: Actes de la recherche en sciences sociales, Band 145, Heft 5, S. 21-33
ISSN: 1955-2564
Résumé L'importation de la phénoménologie husserlienne en France au cours des années 1930-1950 ne peut être comprise qu'en relation avec la constitution, dans le champ philosophique, de la «philosophie allemande» en (quasi) label théorique. Depuis le début du siècle, ce champ avait été dominé par une orientation, l'idéalisme rationaliste incarné par une figure centrale de la «nouvelle Sorbonne», Léon Brunschvicg: il s'agissait d'une alliance entre la tradition académique, la science et la démocratie. Pour les médiateurs qui ont favorisé l'importation de la phénoménologie et de la philosophie allemande, la dimension «anti-scientiste» était essentielle: à l'objet construit par l'intelligence, ils opposaient le «concret», les «choses mêmes», l'«originaire». Par là, d'autres aspects de l'œuvre de Husserl allaient se voir ignorés ou minimisés. C'est ce que montrent bien les discours de figures majeures dans ce travail d'importation, qui, d'origine étrangère et/ou occupant des positions marginales, combinaient un capital linguistique spécifique avec un capital philosophique ne leur permettant pas d'escompter une pleine reconnaissance académique: ces outsiders étaient, de ce fait, prédisposés à accomplir en philosophie une «révolution conservatrice» dans une version, il est vrai, atténuée, et ajustée aux conditions nationales d'ordre intellectuel autant que politique. La position de Husserl dans l'espace de la «philosophie allemande» demande, en outre, à être rapportée à celle de Hegel qui, au même moment, était prédisposée à en incarner le pôle profane davantage ouvert à des questions existentielles et historiques.