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The great change in European relations with Russia took place in 1478 when Muscovy replaced the trading Republic of Novgorod as a neighbor of Sweden, Livonia and Lithuania. Western Europe was since that year bordering to a bellicose great power with large resources causing dread. The feelings of dread caused by Russia with Czars like Ivan the Terrible became a standing theme in printed matter as well as politics and the image of Russia became very much similar to the image of Turkey, which threatened Europe from South-East. Various, usually rather negative, stereotype expressions characterized the vocabulary of the 16th century. The Peace of Stolbova in 1617 started a period of successive change. The era of Sweden as a Great Power led to growing knowledge about Russia in almost every respect, but it was still based on the already accepted stereotypes. They started, however, typically to seem more diluted and thin with time. The image of Russia as a threat was to a growing extent replaced by an image of a possibility. The perhaps most remarkable but rather unoriginal printed Swedish description of Russia of the era was Regni Muschovotici Sciographia, published by Petrus Petrejus. At the final stage of Sweden's era as a great power there was a substantial widening but also polarization of the information on Russia. The Russian reform process during Tsar Peter I also began to influence the minds after the turn of the century in 1700. One of the principal describers of this process was Lars Johan Malm (Ehrenmalm), whose large manuscript about the power of the Russian Empire of that time, Några Anmärkningar Angående det Ryska Rijkets Nuvarande Macht from 1714, never reached the printers due to intervention from censors

The women's movement was not only a place of political debate - a large number of activists spent most of their time among women. While "respectability" played a significant role in these circles the gradually growing distinction between homo- and heterosexual relationships - popularized by sexology since the second half of the 19th century - placed the intimate relationships within the women's movement into new normative contexts. Elisa Heinrich both examines the discursive negotiation of female homosexuality by women's activists and sheds light on the conditions and consequences of this significant transition

À la différence des comptabilités contemporaines, quelles qu'elles soient, secs alignements de chiffres que l'on a pu aisément informatiser, les documents comptables de la fin du Moyen Âge se limitent rarement à de simples « écritures » d'opérations mathématiques : si celles-ci sont bien présentes, elles se trouvent en fait insérées dans un cadre narratif aux vastes implications techniques, juridiques et politiques. L'objet de ce livre est d'analyser ce discours en posant les premiers jalons d'une typologie des formes comptables sur la longue durée. De nombreuses études de cas sont ici présentées, entre péninsules Ibérique et Italienne, Flandres, Royaume de France, Provence, Dauphiné et terres germaniques, qui mettent à l'épreuve le postulat énoncé en introduction par lequel on propose de considérer les profonds bouleversements de la pratique comptable observables au tournant du xiiie et du xive siècle comme l'une des premières manifestations de la « rupture de l'épistémè occidentale » chère à Michel Foucault

« Rome n'est plus dans Rome, elle est toute où je suis », peut-on lire dans une tragédie de Corneille. Inversant le proverbe qui dit que tous les chemins mènent à Rome, cet ouvrage va révéler combien les voies partant de Rome conduisent vers d'insoupçonnables ailleurs. Du xvie au xviiie siècle, de nombreuses villes se sont réapproprié le mythe de Rome, dépositaire d'un idéal politique impérial et républicain, et capitale d'une religion à vocation universelle. Ces réappropriations, qui ne fonctionnent jamais par simple mimétisme vis-à-vis des réalités romaines, sont un véritable objet d'histoire politique et culturelle. Du Moscou des Romanov, à la Virginie de Jefferson, en passant par le Saint-Empire, l'Espagne ou la France, ce livre est un appel au voyage conduisant de Rome au reste de l'Europe et du monde. Ouvrant la voie à une histoire mondiale de Rome, qui reste à écrire, il offre divers modèles d'interprétation des liens qui se tissent entre les villes, dans la rugosité de leurs édifices comme la plasticité de leurs imaginaires