Abstract This article tries to assess the environmental impact of the First Industrial Revolution in XVIIIth an XlXth Century Britain through the example of the West Midlands, cradle of the modern iron and steel industry. The study confirms the Dickensian picture of fumes, fires and factory chimneys towering above long rows of working class housing, but also stresses the other side of the story for many inhabitants : improved sanitation, better standard of housing and the emergence of urban sporting and leisure facilities. But its main emphasis is to show the diversity of industrial scenary, with the three examples of Birmingham, a big and modern industrial town, proud of its civic facilities and remodeled urban architecture, of the Black Country, an juxtaposition of long standing small towns sporting their many crafts and small workshops becoming in the course of the XlXth Century an urban conurbation, and of one- industry company towns emerging in the course of the XlXth Century on the Eastern fringe of the coalfield.
at the end of the Middle Ages, the Alabaster sculptors of the English Midlands produced large quantities of religious scenes. Although produced in multiple workshops, for some geographically distant from each other, these panels are characterised by their stereotypical appearance and the particular stylisation of the characters, which make them easily recognisable. Their uniform appearance is due to the standardisation of the dimensions of the panels, the exclusive use of high-relief as a method of representation, the invariance of the composition of the scenes, the widespread use of polychromia characterised by a restricted chromatic palette and the codified use of colours. Although the workshops have not brought significant innovations to their works for more than a century and a half, they have achieved great commercial success until the middle of the 16th century, both to a small customer base and to the elites, including the primers of the Italian Peninsula. ; International audience ; at the end of the Middle Ages, the Alabaster sculptors of the English Midlands produced large quantities of religious scenes. Although produced in multiple workshops, for some geographically distant from each other, these panels are characterised by their stereotypical appearance and the particular stylisation of the characters, which make them easily recognisable. Their uniform appearance is due to the standardisation of the dimensions of the panels, the exclusive use of high-relief as a method of representation, the invariance of the composition of the scenes, the widespread use of polychromia characterised by a restricted chromatic palette and the codified use of colours. Although the workshops have not brought significant innovations to their works for more than a century and a half, they have achieved great commercial success until the middle of the 16th century, both to a small customer base and to the elites, including the primers of the Italian Peninsula. ; A la fin du Moyen Âge, les sculpteurs d'albâtre des Midlands ...
L'analyse cartographique des résultats électoraux ne fait pas partie des méthodes usuelles d'étude des comportements électoraux en Grande-Bretagne. Elle n'est pourtant pas sans intérêt. Elle permet ainsi de montrer que la progression travailliste, aux élections de 1992, se fait dans des régions où les conservateurs étaient de plus en plus puissants depuis 1979 : Midlands Est, East Anglia, région de Londres surtout. Une progression insuffisante, cependant, pour gagner, compte tenu du nombre de fiefs conservateurs qu'il aurait fallu faire tomber pour assurer l'alternance.
L'école des ouvriers. La domination qui s'exerce par le système d'enseignement ne consiste pas en l'inculcation d'une idéologie passivement absorbée. Les garçons issus de la classe ouvrière opposent souvent une résistance culturelle qui s'exprime à travers le chauvinisme masculin, les écarts de conduite, le goût des blagues et la rudesse de l'argot. Cette résistance est perçue comme un obstacle au fonctionnement en douceur du système d'enseignement anglais avec une telle acuité que l'indiscipline et la violence dans les écoles sont devenues les thèmes d'une inquiétude nationale dont les médias, les syndicats d'enseignants et les plus hautes instances gouvernementales se sont fait l'écho en les amplifiant. Une étude ethnographique du langage, des pratiques et des attitudes de «gars» de la classe ouvrière dans la région industrielle des Midlands, au cours de leur passage de l'école au monde du travail, montre pourtant que les formes diverses de résistance et de subversion sont peut-être le moyen même par lequel un aspect décisif de la reproduction sociale, la reproduction du prolétariat, est assurée, sans contrainte ni endoctrinement, mais avec le consentement et même l'acceptation joyeuse de leur destin social par les jeunes intéressés. Les jeunes de la classe ouvrière que leur héritage culturel prédispose à être définis comme les «ratés» du système ont le choix de leur réponse : ou bien jouer le jeu de l'institution et chercher à s'intégrer comme humbles conformistes, «fayots» attentifs à la parole du maître, ou opter pour la contre-culture des «gars» et se différencier par une culture dont la richesse permet de saisir et de maîtriser leur expérience scolaire et de voir de l'intérieur les contradictions que l'école s'efforce de leur inculquer. Il y a une continuité entre la culture anti-école et la culture d'atelier, avec ses techniques d'auto-défense, de survie morale, et avec une certaine forme de célébration, en dépit de leur réalité, des conditions de travail de l'usine. Ainsi la résistance à l'école constitue une forme d'apprentissage à un type de travail manuel qui risquerait autrement de paraître inacceptable. Le passage des «gars» de l'école au travail ne peut être compris sans référence aux schèmes d'interprétation du monde construits par les gars à partir des ressources disponibles à l'école et à l'atelier. C'est seulement en saisissant les processus propres à cette culture semi-autonome que l'on peut saisir par quelle perversion ironique, en dépit des efforts des éducateurs et de la capacité des gars à résister et à comprendre leur situation, et dans une certaine mesure «dans le dos» de tous les intéressés, la reproduction sociale a lieu.
Depuis les années 1990, les filières bois apparaissent séparées en deux mondes aux structures quasiment indépendantes, celui des pays développés et celui des pays en développement. A l'échelle du monde, environ la moitié de la production de bois est utilisée pour produire de l'énergie, et l'autre moitié pour produire du bois d'oeuvre ou d'industrie. Le principal ressort de la consommation des bois du monde, et spécialement des bois tropicaux, devient désormais l'urbanisation des pays en transition. Des réseaux d'entreprises ont émergé dans le commerce du bois, qui servent de relais entre les zones forestières et les demandes croissantes liées à l'expansion des entités urbaines des grands pays en transition, parmi lesquels le Brésil, l'Inde et la Chine ont le plus d'influence. Ils supplantent dans les forêts tropicales des industries aux organisations plus traditionnelles, qui avaient dominé jusque dans le milieu des années 1990. Ces réseaux d'entreprises sont d'ordinaire multisectoriels, le bois n'y étant qu'une activité parmi d'autres (agro-industries, machines-outils, logistique, bâtiments et travaux publics, médias). Ils entretiennent des relations où la coopération est calculée sur plusieurs générations, et où la compétition et l'opportunisme sont maîtres. La décision et la production sont décentralisées, et ces entreprises ont un cycle de vie très rapide. Elles ne cessent de se créer et de disparaître pour laisser germer de nouvelles entités ; finalement, les entreprises qui se sont créées au bon moment sur le bon créneau survivent et forment le lien avec les autres entreprises du réseau. L'économie du bois révèle la complexité des mutations de l'économie mondiale, dont les médias se font l'écho en citant les visées de la Chine sur les matières premières d'Afrique, ou l'offensive des multinationales du Sud en Europe. Alors que la politique internationale se préoccupe des enjeux de l'environnement comme des forêts tropicales au même titre que les banquises ou les récifs coralliens, on oublie souvent que de grandes manoeuvres et des batailles économiques ont lieu en ce moment entre multinationales du "sud" et multinationales du "nord" pour le contrôle du foncier, des réseaux commerciaux, de des accès aux marchés en pleine croissance que sont les pays émergents. Parmi les multinationales du Sud, Olam, Wilmar and Sinar Mas, ont commencé comme des conglomérats asiatiques mais jouent maintenant à jeu égal avec les géants du secteur "agrobusiness". Ces géants connus comme les traders ABCD sont Archer Daniels Midland, Bunge, Cargill, Louis Dreyfus. D'autres groupes asiatiques moins connus comme Sime Darby, Ta Ann, WTK, Samling, etc., apparaissent occasionnellement dans les journaux à l'occasion de rapports d'ONG qui dénoncent leur méfaits environnementaux (réels ou pas), où quand les grands fonds d'investissement comme le fond de pension Norvégien annoncent qu'ils en retirent leurs parts. Ces nouveaux réseaux transnationaux opèrent dans tous les continents et tous les secteurs, connectant l'économie du bois à celle du café où aux mouvement de bourses américains ou singapouriens. Ces réseaux connectent les dynamiques asiatiques au reste du monde, spécialement aux enjeux africains. Ils font bouger les lignes sur les questions de la déforestation, de l'accaparement des terres, etc. (Texte intégral)