Ces dernières années, les percées électorales et politiques de partis comme Syriza en Grèce, Podemos en Espagne ou encore Die Linke en Allemagne ont braqué les projecteurs sur le paysage de la gauche radicale en Europe. Ou plutôt des gauches radicales: des projets et des formations aux ambitions et aux profils très divers coexistent en effet dans ce spectre politique désormais très diversifié. 00Pascal Delwit brosse une fresque impressionnante de l?histoire et des comportements des partis de la gauche radicale des débuts de l?industrialisation à nos jours. Il propose un schéma interprétatif des bouleversements de cette famille politique qui se répartit aujourd?hui en trois courants principaux
À l'instar des formations politiques européennes, les partis politiques français sont confrontés à plusieurs défis et soumis à nombre de tensions à l'aube de ce XXIe siècle, alors même que leur attractivité n'a jamais semblé aussi faible.Longtemps dominée par un agencement autour du Rassemblement pour la République (RPR) et de l'Union pour la démocratie française (UDF) à droite, et du parti socialiste (PS) et du parti communiste français (PCF) à gauche, le système de partis a lui-même considérablement évolué sous l'effet de la recomposition de la droite parlementaire, de l'effondrement du parti communiste ou de la percée de nouveaux venus, tels le Front national ou Les Verts. Après la séquence des élections présidentielles et législatives de 2012, cet ouvrage analyse en profondeur l'état de chacun des partis actifs dans le système politique. Comment chacun d'entre eux se positionne-t-il au regard des transformations du fait partisan ? Comment les partis interprètent-ils les mutations auxquelles ils font face ? Comment agissent-ils face à la désaffection qu'ils subissent ? Quelles évolutions idéologiques et organisationnelles connaissent-ils ? Ces questions sont examinées dans ce livre de référence. Les auteurs présentent un tableau d'ensemble original, offrant de manière systématique une analyse des partis à l'œuvre dans le système politique français ; laquelle est complétée par une réflexion sur les grandes transformations de la géographie électorale.
L'élection présidentielle du 22 avril 2007 et le scrutin législatif qui l'a suivie ont été une terrible désillusion pour Jean-Marie Le Pen et le Front national (FN). Après avoir dominé l'agenda politique et médiatique durant les années quatre-vingt-dix et créé une secousse inédite dans le système politique lors des élections présidentielles de 2002, le FN était ramené à une expression électorale et un poids politique extrêmement modestes. Ce résultat, en phase avec le mouvement de déclin observé dans les années 2000, est confirmé au scrutin municipal de 2008 où l'extrême droite française est évanescente. D'aucuns évoquent alors la fin sans gloire de Jean-Marie Le Pen et de son parti. À la veille des élections présidentielles et législatives de 2012, la présentation et le regard sont pourtant tout autres. En janvier 2011, Marine Le Pen a « hérité » de la présidence du parti ; trente-neuf ans après l'accession de son père à cette même présidence. Le Front national a opéré une percée aux élections cantonales du printemps 2011 et les enquêtes d'opinion créditent Marine Le Pen de scores oscillant entre 15 et 20% des intentions de vote pour le premier tour de la présidentielle. Après le pain noir, le pain blanc ? Les choses sont indubitablement plus nuancées. Dans un environnement européen où l'extrême droite a (re)trouvé des couleurs dans certains États, une nouvelle analyse approfondie du phénomène frontiste s'imposait, tant il est vrai que le déclin politico-électoral de la deuxième moitié des années 2000 avait asséché les recherches consacrées au Front national. L'ouvrage, qui rassemble des contributions de spécialistes réputés de l'extrême droite française, retrace et analyse tour à tour l'histoire du Front national, les rapports du FN à l'extrême droite européenne, le modèle organisationnel et militant du parti, ses axes idéologiques et programmatiques, de même que son implantation électorale et la question des alliances politico-électorales. Enfin, trois zones de force du Front national, dissemblables dans leur profil, sont très finement observées : le Nord-Pas-de-Calais, l'Alsace et Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Depuis quelques années, le PTB – le PVDA en Flandre – défraie la chronique politique et médiatique. Le Parti du travail est parvenu à s'imposer comme un interlocuteur, désormais régulier, de la presse audiovisuelle et écrite, et a décroché des résultats d'estime aux élections fédérales de 2010 et aux scrutins communal et provincial de 2012. Paradoxalement pourtant, le PTB – parti marxiste-léniniste et maoïste né dans les années 1960 – est tout sauf un nouveau parti.C'est à la suite d'une grave crise interne, après les élections de mai 2003, que le PTB décide d'adopter une toute nouvelle stratégie de communication. Il s'agit désormais d'occulter les éléments qui « fâchent » – son identité marxiste-léniniste, sa proximité avec certains régimes, son projet révolutionnaire, sa piètre considération envers la démocratie représentative – et de ne présenter aux citoyens et aux médias que la « face lumineuse » du parti. Fruit d'un long travail de recherche enrichi par les interviews de nouveaux et d'anciens militants, cet ouvrage présente l'histoire du PTB et de son réseau d'organisations, le contexte qui a présidé à sa naissance, et propose une analyse spécifique de ce parti dans la période contemporaine. ; info:eu-repo/semantics/published
http://www.editions-universite-bruxelles.be/fiche/view/2722 ; Le fichier attaché à cette référence, version publiée de l'œuvre, est librement accessible, sans embargo, en accord avec les Éditions de l'Université de Bruxelles ; info:eu-repo/semantics/published
http://www.editions-universite-bruxelles.be/fiche/view/2722 ; Le fichier attaché à cette référence, version publiée de l'œuvre, est librement accessible, sans embargo, en accord avec les Éditions de l'Université de Bruxelles ; info:eu-repo/semantics/published
http://www.editions-universite-bruxelles.be/fiche/view/2722 ; Le fichier attaché à cette référence, version publiée de l'œuvre, est librement accessible, sans embargo, en accord avec les Éditions de l'Université de Bruxelles ; info:eu-repo/semantics/published
Over the past twenty years, the scientific community and politicians in consolidated democracies have been regularly alarmed by political and electoral participation, portrayed as undergoing a brutal and linear decline. Each election is now scrutinized in terms not only of its results but also of its level of electoral turnout. This paper deals with two important issues—the reality of changes in electoral turnout in Europe and the impact of the institutional constraint of compulsory voting in voter turnout levels—through an analysis of 402 elections held in thirty-five States from 1944 until December, the 31st 2009. We do ob- serve a contemporary erosion of voter turnout but at this stage voters are not so impossible to find as some claim they are. Furthermore, the assumption that interest in, and the importance of, compulsory voting as an institutional constraint encouraging voter turnout is confirmed. ; info:eu-repo/semantics/published
L'élection présidentielle du 22 avril 2007 et le scrutin législatif qui l'a suivie ont été une terrible désillusion pour Jean-Marie Le Pen et le Front national (FN). Après avoir dominé l'agenda politique et médiatique durant les années quatre-vingt-dix et créé une secousse inédite dans le système politique lors des élections présidentielles de 2002, le FN était ramené à une expression électorale et un poids politique extrêmement modestes. Ce résultat, en phase avec le mouvement de déclin observé dans les années 2000, est confirmé au scrutin municipal de 2008 où l'extrême droite française est évanescente. D'aucuns évoquent alors la fin sans gloire de Jean-Marie Le Pen et de son parti. A la veille des élections présidentielles et législatives de 2012, la présentation et le regard sont pourtant tout autres. En janvier 2011, Marine Le Pen a « hérité » de la présidence du parti ;trente-neuf ans après l'accession de son père à cette même présidence. Le Front national a opéré une percée aux élections cantonales du printemps 2011 et les enquêtes d'opinion créditent Marine Le Pen de scores oscillant entre 15 et 20% des intentions de vote pour le premier tour de la présidentielle. Après le pain noir, le pain blanc ?Les choses sont indubitablement plus nuancées. Dans un environnement européen où l'extrême droite a (re)trouvé des couleurs dans certains Etats, une nouvelle analyse approfondie du phénomène frontiste s'imposait, tant il est vrai que le déclin politico-électoral de la deuxième moitié des années 2000 avait asséché les recherches consacrées au Front national. L'ouvrage, qui rassemble des contributions de spécialistes réputés de l'extrême droite française, retrace et analyse tour à tour l'histoire du Front national, les rapports du FN à l'extrême droite européenne, le modèle organisationnel et militant du parti, ses axes idéologiques et programmatiques, de même que son implantation électorale et la question des alliances politico-électorales. Enfin, trois zones de force du Front national, dissemblables dans leur ...
Dans le cadre du scrutin multiple du 25 mai 2014, PartiRep a collecté une masse de renseignements relatifs aux positions des partis politiques et des électeurs, tant au Sud qu'au Nord du pays. Cette vaste entreprise a été menée grâce à deux outils. D'une part, le « Test électoral », application en ligne qui a sondé les opinions des principales formations politiques et a mesuré la proximité entre les idées des électeurs et celles prônées par les partis. D'autre part, une enquête pré- et post-électorale, menée auprès d'un échantillon représentatif de 2 000 électeurs de Wallonie et de Flandre concernant leur comportement électoral et leurs motivations de vote.Ce Courrier hebdomadaire dévoile les premiers enseignements de cette recherche. Ceux-ci sont présentés en trois chapitres. Tout d'abord, Ruth Dassonneville et Pierre Baudewyns se penchent sur les transferts de voix qui se sont opérés entre partis politiques entre 2010 et 2014 (en réservant une attention toute particulière à l'électorat de la N-VA) et tentent de dresser le profil des électeurs volatils. Ensuite, Émilie van Haute et Marc Hooghe s'intéressent au degré de satisfaction et au niveau de confiance des électeurs envers les institutions politiques, en opérant une ventilation entre régions, entre partis et entre niveaux de pouvoir. Enfin, Conrad Meulewaeter, Benoît Rihoux, Stefaan Walgrave et Christophe Lesschaeve étudient les différences entre les opinions publiques wallonne et flamande, établissent dans quelle mesure des familles politiques existent encore en Belgique, et analysent les processus de formation des coalitions gouvernementales en Wallonie, à Bruxelles et en Flandre. ; info:eu-repo/semantics/published