État et dynamiques de la recherche en sociologie urbaine en Communauté française de Belgique; Dynamic state of research in urban sociology in French-speaking Belgium
In: SociologieS: revue scientifique internationale
ISSN: 1992-2655
21 Ergebnisse
Sortierung:
In: SociologieS: revue scientifique internationale
ISSN: 1992-2655
La logique d'intervention du régime d'aides en faveur des zones défavorisées a été revue en 2005. Ainsi, afin de renforcer la contribution de la politique de développement rural à la stratégie de développement durable de l'Union Européenne, il a été décidé d'orienter clairement les objectifs du régime vers la gestion des terres. Les zones doivent être caractérisées par des handicaps naturels peu susceptibles d'évoluer avec le temps, la référence aux critères socio-économiques utilisée précédemment est abandonnée. C'est pourquoi, huit critères biophysiques ont été retenus par la commission. Sur cette base, le SPW-DGO3 (DGPEAI) a proposé des simulations et délimitations cartographiques. Ces premières simulations (sur base de différents scénarios) font ressortir un affaiblissement de la cohérence géographique de la zone actuelle. Ainsi des communes auparavant éligibles, intégrées dans des zones agricoles toujours majoritairement éligibles, ne pourraient prétendre aux mesures de soutien sur base des critères définis1. Or, il est difficile de mettre en évidence des différences significatives de productivité justifiant cette éviction de la liste des communes éligibles. L'objectif de la recherche était de redonner une certaine cohérence à l'ensemble de la zone.
BASE
La logique d'intervention du régime d'aides en faveur des zones défavorisées a été revue en 2005. Ainsi, afin de renforcer la contribution de la politique de développement rural à la stratégie de développement durable de l'Union Européenne, il a été décidé d'orienter clairement les objectifs du régime vers la gestion des terres. Les zones doivent être caractérisées par des handicaps naturels peu susceptibles d'évoluer avec le temps, la référence aux critères socio-économiques utilisée précédemment est abandonnée. C'est pourquoi, huit critères biophysiques ont été retenus par la commission. Sur cette base, le SPW-DGO3 (DGPEAI) a proposé des simulations et délimitations cartographiques. Ces premières simulations (sur base de différents scénarios) font ressortir un affaiblissement de la cohérence géographique de la zone actuelle. Ainsi des communes auparavant éligibles, intégrées dans des zones agricoles toujours majoritairement éligibles, ne pourraient prétendre aux mesures de soutien sur base des critères définis1. Or, il est difficile de mettre en évidence des différences significatives de productivité justifiant cette éviction de la liste des communes éligibles. L'objectif de la recherche était de redonner une certaine cohérence à l'ensemble de la zone.
BASE
La logique d'intervention du régime d'aides en faveur des zones défavorisées a été revue en 2005. Ainsi, afin de renforcer la contribution de la politique de développement rural à la stratégie de développement durable de l'Union Européenne, il a été décidé d'orienter clairement les objectifs du régime vers la gestion des terres. Les zones doivent être caractérisées par des handicaps naturels peu susceptibles d'évoluer avec le temps, la référence aux critères socio-économiques utilisée précédemment est abandonnée. C'est pourquoi, huit critères biophysiques ont été retenus par la commission. Sur cette base, le SPW-DGO3 (DGPEAI) a proposé des simulations et délimitations cartographiques. Ces premières simulations (sur base de différents scénarios) font ressortir un affaiblissement de la cohérence géographique de la zone actuelle. Ainsi des communes auparavant éligibles, intégrées dans des zones agricoles toujours majoritairement éligibles, ne pourraient prétendre aux mesures de soutien sur base des critères définis1. Or, il est difficile de mettre en évidence des différences significatives de productivité justifiant cette éviction de la liste des communes éligibles. L'objectif de la recherche était de redonner une certaine cohérence à l'ensemble de la zone.
BASE
Après une approche générale de l'occupation du territoire et de l'urbanisation en Wallonie, le chapitre fournit une analyse détaillée de l'occupation du sol par les terres urbanisées d'une part, et les terres non urbanisées d'autre part. L'étude des différentes facettes du chaque phénomène repose sur les tendances observées, leur interprétation (facteurs explicatifs), leurs liens avec l'environnement et les réponses (mesures politiques)existantes ou théoriques.
BASE
Après une approche générale de l'occupation du territoire et de l'urbanisation en Wallonie, le chapitre fournit une analyse détaillée de l'occupation du sol par les terres urbanisées d'une part, et les terres non urbanisées d'autre part. L'étude des différentes facettes du chaque phénomène repose sur les tendances observées, leur interprétation (facteurs explicatifs), leurs liens avec l'environnement et les réponses (mesures politiques)existantes ou théoriques.
BASE
L'an dernier, la Région bruxelloise a lancé, à travers son programme de recherche Innoviris-Anticipate, un appel à projet intitulé « Populations cachées et politiques inclusives, comment rendre l'invisible visible ? ». Celui-ci souligne, entre autres, un besoin d'obtenir des données représentatives sur les populations et les groupes dits « cachés ». La puissance publique s'est constituée, dès le début de l'époque moderne, autour de savoirs spécifiques que sont la connaissance de sa population et la définition de son territoire. La statistique et la géographie sont devenus, au fil du temps, des outils de connaissance et de gouvernement. Plus que des simples relevés et comptages, ils ont été employés comme des instruments de savoir et de pouvoir au service du citoyen, de l'État et de la science. Face à la mondialisation, cette puissance déserte aujourd'hui l'État. Les moyens de contrôle de la population, tels que le Registre de la population, sont désormais confrontés à l'utilisation grandissante des données numériques et aux effets de la métropolisation des grandes villes, telles que Bruxelles.
BASE
L'an dernier, la Région bruxelloise a lancé, à travers son programme de recherche Innoviris-Anticipate, un appel à projet intitulé « Populations cachées et politiques inclusives, comment rendre l'invisible visible ? ». Celui-ci souligne, entre autres, un besoin d'obtenir des données représentatives sur les populations et les groupes dits « cachés ». La puissance publique s'est constituée, dès le début de l'époque moderne, autour de savoirs spécifiques que sont la connaissance de sa population et la définition de son territoire. La statistique et la géographie sont devenus, au fil du temps, des outils de connaissance et de gouvernement. Plus que des simples relevés et comptages, ils ont été employés comme des instruments de savoir et de pouvoir au service du citoyen, de l'État et de la science. Face à la mondialisation, cette puissance déserte aujourd'hui l'État. Les moyens de contrôle de la population, tels que le Registre de la population, sont désormais confrontés à l'utilisation grandissante des données numériques et aux effets de la métropolisation des grandes villes, telles que Bruxelles.
BASE
La recherche CPDT R1 « Intensification et requalification des centralités pour lutter contre l'étalement urbain et la dépendance à la voiture » s'inscrit dans la volonté du Gouvernement de freiner l'étalement urbain telle qu'exprimée dans sa Déclaration de Politique Régionale 2019 – 2024. Il apparait que cet objectif général ne pourra être atteint qu'en augmentant significativement l'efficacité de l'urbanisation en terme de localisation, de densité et d'intensité au cours des prochaines années. La présente analyse aborde ainsi la question de la production de logements en terme de localisation. Elle s'inscrit plus précisément dans le volet 2 (Objectivation des mesures liées à l'aménagement du territoire visant à réduire l'étalement urbain) et le volet 4 (Interaction avec le groupe d'expert mis en place par le gouvernement) de la recherche. Ces deux volets abordent la question des trajectoires de réduction de l'étalement urbain. La trajectoire de réduction de l'étalement urbain étant comprise ici comme une série d'objectifs à atteindre. Ces objectifs sont relatifs à la production de logements au sein ou à l'extérieur d'un périmètre fixé. Ils font ainsi écho à la mesure reprise dans le SDT qui vise à tendre vers une implantation de 50 % de nouveaux logements dans les centralités urbaines et rurales à l'horizon 2030 et de 75 % à l'horizon 2050. Les analyses présentées dans la note visent ainsi à éclairer les décideurs et nourrir la réflexion des travaux en vue de déterminer des trajectoires de réduction de l'étalement urbain par bassin. Elles se focalisent plus spécifiquement sur l'historicité de l'implantation des logements vis-à-vis des centralités.
BASE
La recherche CPDT R1 « Intensification et requalification des centralités pour lutter contre l'étalement urbain et la dépendance à la voiture » s'inscrit dans la volonté du Gouvernement de freiner l'étalement urbain telle qu'exprimée dans sa Déclaration de Politique Régionale 2019 – 2024. Il apparaît que cet objectif général ne pourra être atteint qu'en augmentant significativement l'efficacité de l'urbanisation en termes de localisation, de densité et d'intensité au cours des prochaines années. Afin d'éclairer les décideurs vis-à-vis des objectifs, leurs déclinaisons et leurs applicabilités au territoire wallon, un outil d'aide à la décision est actuellement en cours de conception. À l'aide de l'outil, il s'agit de fournir des informations pertinentes en vue : d'objectiver les principes wallons de lutte contre l'étalement urbain ; de déterminer la superficie artificialisable en vue d'atteindre les objectifs aux horizons 2025 et 2050 déclinée à l'échelle régionale et à l'échelle des bassins ; de nourrir les réflexions visant à construire des modalités de lutte contre l'étalement urbain tenant compte des réalités du territoire wallon. La conception de l'outil s'inscrit dans une démarche de co-construction laissant une grande amplitude d'analyse aux décideurs et aux membres du groupe d'experts. L'outil n'a pas pour ambition de fournir une réponse unique, mais bien de pouvoir tester une série de modalités de luttes contre l'étalement urbain en y confrontant des spécificités territoriales wallonnes (telles que le potentiel foncier). Au sein de la recherche, l'outil d'aide à la décision, en cours de développement, s'inscrit par conséquent dans le cadre du : Volet 2 : Objectivation des mesures liées à l'aménagement du territoire visant à réduire l'étalement urbain Volet 4 : Interaction avec le groupe d'expert mis en place par le gouvernement Ces deux volets abordent la question des trajectoires de réduction de l'étalement urbain. La trajectoire de réduction de l'étalement urbain étant comprise ici comme une série d'objectifs à atteindre.
BASE
La recherche CPDT R1 « Intensification et requalification des centralités pour lutter contre l'étalement urbain et la dépendance à la voiture » s'inscrit dans la volonté du Gouvernement de freiner l'étalement urbain telle qu'exprimée dans sa Déclaration de Politique Régionale 2019 – 2024. Il apparait que cet objectif général ne pourra être atteint qu'en augmentant significativement l'efficacité de l'urbanisation en terme de localisation, de densité et d'intensité au cours des prochaines années. La présente analyse aborde ainsi la question de la production de logements en terme de localisation. Elle s'inscrit plus précisément dans le volet 2 (Objectivation des mesures liées à l'aménagement du territoire visant à réduire l'étalement urbain) et le volet 4 (Interaction avec le groupe d'expert mis en place par le gouvernement) de la recherche. Ces deux volets abordent la question des trajectoires de réduction de l'étalement urbain. La trajectoire de réduction de l'étalement urbain étant comprise ici comme une série d'objectifs à atteindre. Ces objectifs sont relatifs à la production de logements au sein ou à l'extérieur d'un périmètre fixé. Ils font ainsi écho à la mesure reprise dans le SDT qui vise à tendre vers une implantation de 50 % de nouveaux logements dans les centralités urbaines et rurales à l'horizon 2030 et de 75 % à l'horizon 2050. Les analyses présentées dans la note visent ainsi à éclairer les décideurs et nourrir la réflexion des travaux en vue de déterminer des trajectoires de réduction de l'étalement urbain par bassin. Elles se focalisent plus spécifiquement sur l'historicité de l'implantation des logements vis-à-vis des centralités.
BASE
La recherche CPDT R1 « Intensification et requalification des centralités pour lutter contre l'étalement urbain et la dépendance à la voiture » s'inscrit dans la volonté du Gouvernement de freiner l'étalement urbain telle qu'exprimée dans sa Déclaration de Politique Régionale 2019 – 2024. Il apparaît que cet objectif général ne pourra être atteint qu'en augmentant significativement l'efficacité de l'urbanisation en termes de localisation, de densité et d'intensité au cours des prochaines années. Afin d'éclairer les décideurs vis-à-vis des objectifs, leurs déclinaisons et leurs applicabilités au territoire wallon, un outil d'aide à la décision est actuellement en cours de conception. À l'aide de l'outil, il s'agit de fournir des informations pertinentes en vue : d'objectiver les principes wallons de lutte contre l'étalement urbain ; de déterminer la superficie artificialisable en vue d'atteindre les objectifs aux horizons 2025 et 2050 déclinée à l'échelle régionale et à l'échelle des bassins ; de nourrir les réflexions visant à construire des modalités de lutte contre l'étalement urbain tenant compte des réalités du territoire wallon. La conception de l'outil s'inscrit dans une démarche de co-construction laissant une grande amplitude d'analyse aux décideurs et aux membres du groupe d'experts. L'outil n'a pas pour ambition de fournir une réponse unique, mais bien de pouvoir tester une série de modalités de luttes contre l'étalement urbain en y confrontant des spécificités territoriales wallonnes (telles que le potentiel foncier). Au sein de la recherche, l'outil d'aide à la décision, en cours de développement, s'inscrit par conséquent dans le cadre du : Volet 2 : Objectivation des mesures liées à l'aménagement du territoire visant à réduire l'étalement urbain Volet 4 : Interaction avec le groupe d'expert mis en place par le gouvernement Ces deux volets abordent la question des trajectoires de réduction de l'étalement urbain. La trajectoire de réduction de l'étalement urbain étant comprise ici comme une série d'objectifs à atteindre.
BASE
La Wallonie se doit de construire et d'affirmer une vision stratégique de son territoire. La Déclaration de Politique régionale (DPR) 2017-2019 réaffirme l'importance de poursuivre la révision du Schéma de Développement de l'Espace Régional (SDER) (Schéma de Développement de l'Espace Régional). Ce nouveau document s'appellera le SDT : le Schéma de Développement du Territoire. Tel que prévu à l'article D.II.1 du Code du Développement Territorial, son établissement nécessite préalablement une analyse contextuelle qui comporte : • les principaux enjeux territoriaux, • les perspectives et les besoins en termes sociaux, économiques, démographiques, énergétiques, patrimoniaux, environnementaux, • les potentialités et les contraintes du territoire. La rédaction de l'analyse contextuelle du Schéma du Développement Territorial s'est appuyée sur plusieurs étapes de travail et a été réalisé par différentes équipes de recherche de la Conférence Permanente du Développement Territorial (CPDT) en collaboration avec la Direction générale opérationnelle de l'Aménagement du territoire, du Logement, du Patrimoine et de l'Énergie (DGO4) et la Cellule de Développement Territorial (CDT). Plusieurs autres services publics et administrations ont également apporté leur appui à ce document qui a été rédigé en lien étroit avec les autorités régionales.
BASE
La Wallonie se doit de construire et d'affirmer une vision stratégique de son territoire. La Déclaration de Politique régionale (DPR) 2017-2019 réaffirme l'importance de poursuivre la révision du Schéma de Développement de l'Espace Régional (SDER) (Schéma de Développement de l'Espace Régional). Ce nouveau document s'appellera le SDT : le Schéma de Développement du Territoire. Tel que prévu à l'article D.II.1 du Code du Développement Territorial, son établissement nécessite préalablement une analyse contextuelle qui comporte : • les principaux enjeux territoriaux, • les perspectives et les besoins en termes sociaux, économiques, démographiques, énergétiques, patrimoniaux, environnementaux, • les potentialités et les contraintes du territoire. La rédaction de l'analyse contextuelle du Schéma du Développement Territorial s'est appuyée sur plusieurs étapes de travail et a été réalisé par différentes équipes de recherche de la Conférence Permanente du Développement Territorial (CPDT) en collaboration avec la Direction générale opérationnelle de l'Aménagement du territoire, du Logement, du Patrimoine et de l'Énergie (DGO4) et la Cellule de Développement Territorial (CDT). Plusieurs autres services publics et administrations ont également apporté leur appui à ce document qui a été rédigé en lien étroit avec les autorités régionales.
BASE
La politique territoriale wallonne change de paradigme. D'un aménagement zoné du territoire, elle bascule vers un urbanisme de projet qui s'articule principalement autour de trois grands enjeux : le renforcement de la politique de la ville, les défis des espaces ruraux et la création de nouveaux quartiers voire de villes nouvelles. Ce dernier point illustre la volonté de répondre rapidement à un besoin en logement et de lutter contre une consommation irrationnelle du foncier disponible. Dans ce contexte, nous proposons un essai typologique des opérations urbaines d'envergure sur base d'une revue de la littérature et d'un benchmarking urbain international qui questionnent le concept de ville nouvelle et de quartiers nouveaux comme réponse aux enjeux contemporains du développement territorial wallon . Une première réflexion s'impose sur l'opportunité d'initier ce type d'opération en région wallonne : quels sont les bilans des expériences des villes nouvelles dans les pays industrialisés au 20e siècle ? Quels sont les ambitions et les impacts des dernières générations de villes nouvelles (Eco-City et Smart-City) dans les pays émergents ? Quels sont les enjeux et les idéologies qui sous-tendent la production des nouveaux quartiers durables ? Les éco-quartiers semblent dès lors être la réponse européenne au triple enjeu de la croissance démographique des régions métropolitaines, de la relance des villes post-industrielles et de l'innovation urbaine et architecturale. Une grille d'analyse critique des opérations européennes de nouveaux quartiers vient ensuite alimenter la réflexion afin de mettre en avant les bonnes pratiques, compléter le référentiel wallon assez pauvre et pointer les pièges à éviter. L'objectif est d'établir une typologie des opérations articulée notamment autour de trois points fondamentaux du projet de quartier nouveau : - le choix du site : opportunités foncières ou potentialités révélées ? - le parti urbanistique et architectural : intégration polycentrée ou indépendance autarcique? - le montage de projet : partenariat privé-public ou projet citoyen ? Nous proposons de présenter les premiers résultats de cette réflexion appliquée au territoire wallon.
BASE