Segregation has been widely discussed by social scientists and especially by urban geographers and planners over the past decades. However, regardless of their focus, most of these studies view segregation as an obvious case of spatial injustice. I argue that this implicit relationship between segregation, (in)justice, and space needs to be reexamined. This paper approaches this task by reviewing an interdisciplinary body of literature (including geography, sociology, history, political sciences, and philosophy) that deals with segregation without (explicitly) tackling the issue of justice. Focusing on the case of poor, segregated neighborhoods in France, this paper examines the question of whether the segregated city is essentially unjust, analyzes the extent to which segregation is a spatial injustice, and identifies segregation's underlying (spatial) causes. It will then question the dominant contemporary discourse that holds that the Just City should be a diverse city at the neighborhood scale.
International audience ; Nous souhaitons questionner les notions de justice et d'injustice spatiale en étudiant les déplacements forcés de citadins, nous les désignerons sous le terme, utilisé en Afrique de l'Ouest francophone, de « déguerpissements ». Nous analysons des déguerpissements actuels et passés dans l'optique d'interroger différentes échelles de temps. Communs à de nombreuses villes du Sud, les déguerpissements sont décidés par des autorités étatiques ou municipales et/ou des investisseurs privés, en raison de la valeur symbolique et marchande de certains lieux notamment centraux (dans quatre villes caractérisées par une forte croissance spatiale et démographique). Ces déguerpissements concernent des catégories de citadins vulnérables car considérés « indésirables » (étrangers, minorités, déplacés de guerre, pauvres, etc.). L'objectif est ici de traiter de localisation injuste et du traitement inégal de certains groupes territorialisés, rejoignant l'idée d'Edward Soja : « les discriminations liées aux localisations (discriminations localisationnelles), résultat du traitement inégal fait à certaines catégories de population en raison de leur localisation géographique, s'avèrent fondamentales dans la production d'injustice spatiale et dans la production de structures spatiales pérennes, fondées sur privilèges et avantages. » (Soja, 2009) Nous proposons ainsi d'interroger les injustices spatiales produites par les rapports de force encadrant chaque déguerpissement en envisageant les processus dans la durée : le temps précédant le déguerpissement, accompagné de possibles négociations, le moment de la prise de décision et des éventuelles compensations, et le temps suivant le déguerpissement, de la relocalisation. Ces différents temps, imbriqués les uns dans les autres, interrogent diverses dimensions des injustices dans le processus de territorialisation/déterritorialisation des citadins déguerpis. Pour cerner les différentes formes d'injustices, nous partirons des discours produits par les acteurs qui ...
International audience ; Nous souhaitons questionner les notions de justice et d'injustice spatiale en étudiant les déplacements forcés de citadins, nous les désignerons sous le terme, utilisé en Afrique de l'Ouest francophone, de « déguerpissements ». Nous analysons des déguerpissements actuels et passés dans l'optique d'interroger différentes échelles de temps. Communs à de nombreuses villes du Sud, les déguerpissements sont décidés par des autorités étatiques ou municipales et/ou des investisseurs privés, en raison de la valeur symbolique et marchande de certains lieux notamment centraux (dans quatre villes caractérisées par une forte croissance spatiale et démographique). Ces déguerpissements concernent des catégories de citadins vulnérables car considérés « indésirables » (étrangers, minorités, déplacés de guerre, pauvres, etc.). L'objectif est ici de traiter de localisation injuste et du traitement inégal de certains groupes territorialisés, rejoignant l'idée d'Edward Soja : « les discriminations liées aux localisations (discriminations localisationnelles), résultat du traitement inégal fait à certaines catégories de population en raison de leur localisation géographique, s'avèrent fondamentales dans la production d'injustice spatiale et dans la production de structures spatiales pérennes, fondées sur privilèges et avantages. » (Soja, 2009) Nous proposons ainsi d'interroger les injustices spatiales produites par les rapports de force encadrant chaque déguerpissement en envisageant les processus dans la durée : le temps précédant le déguerpissement, accompagné de possibles négociations, le moment de la prise de décision et des éventuelles compensations, et le temps suivant le déguerpissement, de la relocalisation. Ces différents temps, imbriqués les uns dans les autres, interrogent diverses dimensions des injustices dans le processus de territorialisation/déterritorialisation des citadins déguerpis. Pour cerner les différentes formes d'injustices, nous partirons des discours produits par les acteurs qui ...
International audience ; Nous souhaitons questionner les notions de justice et d'injustice spatiale en étudiant les déplacements forcés de citadins, nous les désignerons sous le terme, utilisé en Afrique de l'Ouest francophone, de « déguerpissements ». Nous analysons des déguerpissements actuels et passés dans l'optique d'interroger différentes échelles de temps. Communs à de nombreuses villes du Sud, les déguerpissements sont décidés par des autorités étatiques ou municipales et/ou des investisseurs privés, en raison de la valeur symbolique et marchande de certains lieux notamment centraux (dans quatre villes caractérisées par une forte croissance spatiale et démographique). Ces déguerpissements concernent des catégories de citadins vulnérables car considérés « indésirables » (étrangers, minorités, déplacés de guerre, pauvres, etc.). L'objectif est ici de traiter de localisation injuste et du traitement inégal de certains groupes territorialisés, rejoignant l'idée d'Edward Soja : « les discriminations liées aux localisations (discriminations localisationnelles), résultat du traitement inégal fait à certaines catégories de population en raison de leur localisation géographique, s'avèrent fondamentales dans la production d'injustice spatiale et dans la production de structures spatiales pérennes, fondées sur privilèges et avantages. » (Soja, 2009) Nous proposons ainsi d'interroger les injustices spatiales produites par les rapports de force encadrant chaque déguerpissement en envisageant les processus dans la durée : le temps précédant le déguerpissement, accompagné de possibles négociations, le moment de la prise de décision et des éventuelles compensations, et le temps suivant le déguerpissement, de la relocalisation. Ces différents temps, imbriqués les uns dans les autres, interrogent diverses dimensions des injustices dans le processus de territorialisation/déterritorialisation des citadins déguerpis. Pour cerner les différentes formes d'injustices, nous partirons des discours produits par les acteurs qui ...
International audience ; Nous souhaitons questionner les notions de justice et d'injustice spatiale en étudiant les déplacements forcés de citadins, nous les désignerons sous le terme, utilisé en Afrique de l'Ouest francophone, de « déguerpissements ». Nous analysons des déguerpissements actuels et passés dans l'optique d'interroger différentes échelles de temps. Communs à de nombreuses villes du Sud, les déguerpissements sont décidés par des autorités étatiques ou municipales et/ou des investisseurs privés, en raison de la valeur symbolique et marchande de certains lieux notamment centraux (dans quatre villes caractérisées par une forte croissance spatiale et démographique). Ces déguerpissements concernent des catégories de citadins vulnérables car considérés « indésirables » (étrangers, minorités, déplacés de guerre, pauvres, etc.). L'objectif est ici de traiter de localisation injuste et du traitement inégal de certains groupes territorialisés, rejoignant l'idée d'Edward Soja : « les discriminations liées aux localisations (discriminations localisationnelles), résultat du traitement inégal fait à certaines catégories de population en raison de leur localisation géographique, s'avèrent fondamentales dans la production d'injustice spatiale et dans la production de structures spatiales pérennes, fondées sur privilèges et avantages. » (Soja, 2009) Nous proposons ainsi d'interroger les injustices spatiales produites par les rapports de force encadrant chaque déguerpissement en envisageant les processus dans la durée : le temps précédant le déguerpissement, accompagné de possibles négociations, le moment de la prise de décision et des éventuelles compensations, et le temps suivant le déguerpissement, de la relocalisation. Ces différents temps, imbriqués les uns dans les autres, interrogent diverses dimensions des injustices dans le processus de territorialisation/déterritorialisation des citadins déguerpis. Pour cerner les différentes formes d'injustices, nous partirons des discours produits par les acteurs qui ...
International audience ; Nous souhaitons questionner les notions de justice et d'injustice spatiale en étudiant les déplacements forcés de citadins, nous les désignerons sous le terme, utilisé en Afrique de l'Ouest francophone, de « déguerpissements ». Nous analysons des déguerpissements actuels et passés dans l'optique d'interroger différentes échelles de temps. Communs à de nombreuses villes du Sud, les déguerpissements sont décidés par des autorités étatiques ou municipales et/ou des investisseurs privés, en raison de la valeur symbolique et marchande de certains lieux notamment centraux (dans quatre villes caractérisées par une forte croissance spatiale et démographique). Ces déguerpissements concernent des catégories de citadins vulnérables car considérés « indésirables » (étrangers, minorités, déplacés de guerre, pauvres, etc.). L'objectif est ici de traiter de localisation injuste et du traitement inégal de certains groupes territorialisés, rejoignant l'idée d'Edward Soja : « les discriminations liées aux localisations (discriminations localisationnelles), résultat du traitement inégal fait à certaines catégories de population en raison de leur localisation géographique, s'avèrent fondamentales dans la production d'injustice spatiale et dans la production de structures spatiales pérennes, fondées sur privilèges et avantages. » (Soja, 2009) Nous proposons ainsi d'interroger les injustices spatiales produites par les rapports de force encadrant chaque déguerpissement en envisageant les processus dans la durée : le temps précédant le déguerpissement, accompagné de possibles négociations, le moment de la prise de décision et des éventuelles compensations, et le temps suivant le déguerpissement, de la relocalisation. Ces différents temps, imbriqués les uns dans les autres, interrogent diverses dimensions des injustices dans le processus de territorialisation/déterritorialisation des citadins déguerpis. Pour cerner les différentes formes d'injustices, nous partirons des discours produits par les acteurs qui ...
International audience ; Nous souhaitons questionner les notions de justice et d'injustice spatiale en étudiant les déplacements forcés de citadins, nous les désignerons sous le terme, utilisé en Afrique de l'Ouest francophone, de « déguerpissements ». Nous analysons des déguerpissements actuels et passés dans l'optique d'interroger différentes échelles de temps. Communs à de nombreuses villes du Sud, les déguerpissements sont décidés par des autorités étatiques ou municipales et/ou des investisseurs privés, en raison de la valeur symbolique et marchande de certains lieux notamment centraux (dans quatre villes caractérisées par une forte croissance spatiale et démographique). Ces déguerpissements concernent des catégories de citadins vulnérables car considérés « indésirables » (étrangers, minorités, déplacés de guerre, pauvres, etc.). L'objectif est ici de traiter de localisation injuste et du traitement inégal de certains groupes territorialisés, rejoignant l'idée d'Edward Soja : « les discriminations liées aux localisations (discriminations localisationnelles), résultat du traitement inégal fait à certaines catégories de population en raison de leur localisation géographique, s'avèrent fondamentales dans la production d'injustice spatiale et dans la production de structures spatiales pérennes, fondées sur privilèges et avantages. » (Soja, 2009) Nous proposons ainsi d'interroger les injustices spatiales produites par les rapports de force encadrant chaque déguerpissement en envisageant les processus dans la durée : le temps précédant le déguerpissement, accompagné de possibles négociations, le moment de la prise de décision et des éventuelles compensations, et le temps suivant le déguerpissement, de la relocalisation. Ces différents temps, imbriqués les uns dans les autres, interrogent diverses dimensions des injustices dans le processus de territorialisation/déterritorialisation des citadins déguerpis. Pour cerner les différentes formes d'injustices, nous partirons des discours produits par les acteurs qui ...
International audience ; Nous souhaitons questionner les notions de justice et d'injustice spatiale en étudiant les déplacements forcés de citadins, nous les désignerons sous le terme, utilisé en Afrique de l'Ouest francophone, de « déguerpissements ». Nous analysons des déguerpissements actuels et passés dans l'optique d'interroger différentes échelles de temps. Communs à de nombreuses villes du Sud, les déguerpissements sont décidés par des autorités étatiques ou municipales et/ou des investisseurs privés, en raison de la valeur symbolique et marchande de certains lieux notamment centraux (dans quatre villes caractérisées par une forte croissance spatiale et démographique). Ces déguerpissements concernent des catégories de citadins vulnérables car considérés « indésirables » (étrangers, minorités, déplacés de guerre, pauvres, etc.). L'objectif est ici de traiter de localisation injuste et du traitement inégal de certains groupes territorialisés, rejoignant l'idée d'Edward Soja : « les discriminations liées aux localisations (discriminations localisationnelles), résultat du traitement inégal fait à certaines catégories de population en raison de leur localisation géographique, s'avèrent fondamentales dans la production d'injustice spatiale et dans la production de structures spatiales pérennes, fondées sur privilèges et avantages. » (Soja, 2009) Nous proposons ainsi d'interroger les injustices spatiales produites par les rapports de force encadrant chaque déguerpissement en envisageant les processus dans la durée : le temps précédant le déguerpissement, accompagné de possibles négociations, le moment de la prise de décision et des éventuelles compensations, et le temps suivant le déguerpissement, de la relocalisation. Ces différents temps, imbriqués les uns dans les autres, interrogent diverses dimensions des injustices dans le processus de territorialisation/déterritorialisation des citadins déguerpis. Pour cerner les différentes formes d'injustices, nous partirons des discours produits par les acteurs qui ...
International audience ; Les mouvements sociaux sont devenus une caractéristique incontournable du paysage politique urbain dans les villes africaines contemporaines-de la mobilisation urbaine contre l'apartheid aboutissant à rendre les villes 'ingouvernables' en Afrique du Sud, et contribuant à la chute du régime en 1994 ; au plus récent mouvement pour la démocratie qui a vu le jour au Maroc, lors du « printemps arabe » de 2011, en passant par les mobilisations politico-ethniques qui ébranlèrent notamment les villes kenyanes au milieu des années 2000. Ces mobilisations ont divers objets de revendication dans la ville, sur la ville, et s'articulent souvent, de manière complexe, autour de notions de justice et d'injustice ou de droits. Cependant, dans le contexte des études urbaines africaines, l'analyse dominante des mouvements sociaux urbains, de même que la rhétorique contemporaine du « droit à la ville », sous-estiment souvent la difficulté que représente le passage à un langage de droits (à la différence par exemple de ce que l'on peut observer dans les villes brésiliennes, voir Holston, 2008). Ces approches partent, peut-être un peu vite, du principe que la contrainte majeure rencontrée par les gens voulant mobiliser leurs « droits » est la répression d'Etat, ou plus largement le manque d'opportunités politiques (Bayat, 1997). Dans ce type d'approche, les habitants sont condamnés à la stratégie de l'« empiétement silencieux » (quiet encrochment) ou de la « résistance au quotidien », car la revendication ouverte de leurs droits les mettrait en danger. Notre approche ici est de considérer le « droit à la ville » dans la mesure seulement où il devient instrument de mobilisation des résidants ; lorsqu'il est explicitement constitué en catégorie de l'action collective, de l'organisation de la société civile ou du débat public. Afin de prendre le « droit à la ville » au sérieux (précisons que nous ne discutons pas ici du concept lefebvrien mais considérons seulement le droit a la ville en tant qu'il devient une instrument de mobilisation politique), nous suggérons qu'il est essentiel d'analyser la manière dont les revendications individuelles et collectives sont formulées et dans quelle mesure elles s'articulent autour de la notion de droit. Pour comprendre autrement les formes de lutte pour la justice ou contre l'injustice spatiales, nous examinons dans ce chapitre la manière dont les mobilisations s'expriment ou non en termes de droits en nous appuyant sur des cas de mobilisations dans des quartiers pauvres du Cap, de Casablanca, de Johannesburg et de Nairobi. Dans les trois contextes nationaux, l'étude des stratégies de résistance quotidienne démontre également un autre niveau de complexité. La mobilisation d'un discours de droits s'affiche le plus souvent en rupture avec les systèmes locaux de gouvernance, de régulation et de redistribution urbaines, qui repose souvent sur des accords formels ou informels à l'échelle locale (de type clientéliste par exemple).
International audience ; Les mouvements sociaux sont devenus une caractéristique incontournable du paysage politique urbain dans les villes africaines contemporaines-de la mobilisation urbaine contre l'apartheid aboutissant à rendre les villes 'ingouvernables' en Afrique du Sud, et contribuant à la chute du régime en 1994 ; au plus récent mouvement pour la démocratie qui a vu le jour au Maroc, lors du « printemps arabe » de 2011, en passant par les mobilisations politico-ethniques qui ébranlèrent notamment les villes kenyanes au milieu des années 2000. Ces mobilisations ont divers objets de revendication dans la ville, sur la ville, et s'articulent souvent, de manière complexe, autour de notions de justice et d'injustice ou de droits. Cependant, dans le contexte des études urbaines africaines, l'analyse dominante des mouvements sociaux urbains, de même que la rhétorique contemporaine du « droit à la ville », sous-estiment souvent la difficulté que représente le passage à un langage de droits (à la différence par exemple de ce que l'on peut observer dans les villes brésiliennes, voir Holston, 2008). Ces approches partent, peut-être un peu vite, du principe que la contrainte majeure rencontrée par les gens voulant mobiliser leurs « droits » est la répression d'Etat, ou plus largement le manque d'opportunités politiques (Bayat, 1997). Dans ce type d'approche, les habitants sont condamnés à la stratégie de l'« empiétement silencieux » (quiet encrochment) ou de la « résistance au quotidien », car la revendication ouverte de leurs droits les mettrait en danger. Notre approche ici est de considérer le « droit à la ville » dans la mesure seulement où il devient instrument de mobilisation des résidants ; lorsqu'il est explicitement constitué en catégorie de l'action collective, de l'organisation de la société civile ou du débat public. Afin de prendre le « droit à la ville » au sérieux (précisons que nous ne discutons pas ici du concept lefebvrien mais considérons seulement le droit a la ville en tant qu'il devient une ...
1. Law, Memory and Post-Apartheid Spatiality: 'Reading Nomos Otherwise', 'Mapping the Heterotopic / Jaco Barnard-Naudé -- 2. A Struggle for Space (Elsewhere): Marching for Gaza in Santiago de Chile / Siri Schwabe -- 3. Political Activism, Undocumented Migrants, and Solidarity Marriage: Between Kindness and Crime? / Julia Rushchenko -- 4. Diaspora, Space, and Tele-Biopolitics /Dafina Paca -- 5. Where Are We and to What End? Marking Spaces of Bodily and Literary Resistance in Guantanamo Bay / Melanie R. Wattenbarger -- 6. Spatial Justice Through the Lens of Political Discourse, Dissecting Italian Responses to Bangladeshi and Filipino Diasporas / Le Anh Nguyen Long -- 7. Racial and Spatial Injustices and the Tower Hamlets Coup / Nadine El-Enany -- 8. Ethiopian Diasporic Community Networks and Practice of Homemaking in Sweden / Tekalign Ayalew -- 9. Diaspora Space and Nomadic Legality? Tribe and the Criminal Justice and Public Order Act 1994 / Emma Patchett
International audience ; This paper deals with the forms of governmentality emerging from various technological changes, particularly with projects related to smart cities and digital technologies. Firstly, the relationship between governmentality and digital technologies will be introduced and explored, looking at issues such as the possibility of an algorithmic governmentality and the role of technique and technology. The following section will provide a critical approach to current smart city projects, focusing on a contextualization and a genealogy of these projects, and on the forms of governmentality that they express. The paper ends with an exploration of the challenges and potential risks inherent to the forms of algorithmic governmentality present in smart cities, such as the possibility of spatial injustice.
Abstract The economic and political changes characterising contemporary urbanisation have generated unjust conceptions and configurations of urban space that, in turn, have sparked off unusual forms of activism. All over the world, heterogeneous groups of citizens have imagined and experimented with new collective actions to counter urban transformations producing social segregation, expulsions, erasure of public spaces and environmental destruction. However, the impact of these experiments on the production of more just forms of urbanisation is a contested issue. Following a line of thinking that grasps the sense of such experiences, rather than their greater or lesser capacity to change the course of events, this paper compares and debates two cases of urban activism occurred in the Apulia Region (Italy). The case studies are analysed with a focus on the narratives concerning the sense and feeling of injustice circulating within them and with the goal to highlight their contribution to urban politics to come. In spite of their differences, the analysis discloses a common concern: the need to free urban space from 'acceptable injustice' considered as a pillar of the architecture of contemporary urbanisation.