Article(electronic)December 1994

De la violence au djihâd

In: Annales: histoire, sciences sociales, Volume 49, Issue 6, p. 1315-1333

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Abstract

Depuis les années 1980, l'ébullition sociale n'a pas cessé : le printemps berbère (1980), les manifestations des lycéens et des étudiants d'Oran (1982), celles de la casbah d'Alger, les émeutes de Sétif et de Constantine (1987). L'embrasement général de 1988 constitue l'aboutissement d'un cycle de violences urbaines où la mosquée n'était qu'un simple élément de la dynamique générale.A partir d'octobre 1988, cette violence prend de la vigueur et les convulsions sociales se succèdent à une fréquence de plus en plus rapprochée dans une atmosphère politique relativement permissive. Ce qui n'était que des émeutes, somme toute traditionnellement connues au Maghreb, devient un véritable mouvement social organisé. L'objectif n'est plus de réajuster le pouvoir mais de le prendre.

Languages

English

Publisher

Cambridge University Press (CUP)

ISSN: 1953-8146

DOI

10.3406/ahess.1994.279329

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