Logique et religion chrétienne dans la philosophie de Hegel
In: L'Ordre philosophique
1315145 results
Sort by:
In: L'Ordre philosophique
Dans la Grèce antique, la guerre semble être l'état normal des Cités. Toutefois, la philosophie écarte ce phénomène lorsqu'elle examine l'origine ou la finalité des unités politiques. Platon et Aristote prônent un idéal d'autarcie et du juste milieu qui fait de l'inimitié un mécanisme risquant de briser l'essence même de la Cité. Un tel positionnement s'explique par la peur de la démesure, la recherche de la vertu et du bien en soi et, enfin, par la nécessité de la sagesse, source de perfection en toute chose.
BASE
Dans la Grèce antique, la guerre semble être l'état normal des Cités. Toutefois, la philosophie écarte ce phénomène lorsqu'elle examine l'origine ou la finalité des unités politiques. Platon et Aristote prônent un idéal d'autarcie et du juste milieu qui fait de l'inimitié un mécanisme risquant de briser l'essence même de la Cité. Un tel positionnement s'explique par la peur de la démesure, la recherche de la vertu et du bien en soi et, enfin, par la nécessité de la sagesse, source de perfection en toute chose.
BASE
In: Studia Friburgensia N.S., 49
In: Revue française de science politique, Volume 71, Issue 5, p. 745-764
ISSN: 1950-6686
Relire l'article d'Isaiah Berlin publié en 1961 dans le numéro de la Revue française de science politique consacré à la théorie politique oblige à en reprendre les questions à la lumière des développements de la discipline dans l'aire francophone. La différence de la théorie politique avec la science politique d'une part et la philosophie politique d'autre part demande à être saisie selon plusieurs enjeux : l'articulation du constat empirique, de l'analyse logique et de l'histoire conceptuelle ; la tension entre le raisonnable et le rationnel ; la distinction entre la politique et le politique ; la pratique de la réflexivité sociale à l'intersection des processus historiques, des valeurs immanentes aux modes de vie et des choix normatifs.
Cette étude tâche de dégager la double signification de la philosophie socratique comprise comme philosophie politique à l'aide d'une interprétation des Amoureux rivaux. Le refus d'accorder à ce court dialogue socratique une affiliation au corpus platonicien a jeté injustement de l'ombre sur la pertinence de son contenu : le discrédit des Amoureux rivaux a quelques limites qu'il est bon de montrer. La structure soignée du dialogue, qu'il est possible de mettre en lumière au moyen du Phèdre, invite à une interprétation attentive de cette architecture. Une telle lecture permet d'expliciter la parenté entre la philosophie et la politique dans la philosophie socratique. Les Amoureux rivaux présente deux dimensions politiques de la philosophie : une philosophie qui s'oppose à la philosophie physiologique en constituant plutôt un questionnement sur l'homme qui s'exprime dans un mode de vie réflexif, de même qu'une politique du dialogue, c'est-à-dire une bonne gouverne de la communauté dialectique.
BASE
In: Philosophie et théologie
Cet ouvrage examine le rapport qu'entretiennent théologie chrétienne et philosophie, en faisant le choix d'interroger le parcours de l'un des théologiens les plus prestigieux de l'Église catholique, Joseph Ratzinger, devenu pape sous le nom de Benoît XVI. Une méthodologie multiple (diachronique, systématique et dialogique) permet d'évaluer, à la fois historiquement et théoriquement, l'hypothèse ratzingerienne d'une triple alliance « Jérusalem, Athènes et Rome », dans laquelle s'articule la relation entre foi et raison, et plus largement la circularité entre théologie et philosophie (surtout dans leur responsabilité par rapport à la vie politique et à la recherche technico-scientifique). Héritier de la réflexion moderne qui distingue philosophie et religion, le pape émérite ne s'en tient pas à une simple condamnation. Au contraire, il essaie de comprendre cette distinction comme le résultat d'une coexistence difficile et risquée entre ce que la foi chrétienne a uni et mis en tension. Entre Jérusalem et Athènes, le christianisme joue pour Ratzinger le rôle d'un tertium quid : mouvement de rencontre entre deux universalités (« l'universalité de Dieu et l'universalité de la raison ouverte à Lui »), mais aussi provocation qui empêche le théologien et le philosophe d'élaborer une synthèse ou un détachement radicaux du logos et du sacré. Davide De Caprio est docteur en philosophie de la religion et membre associé de la section Philosophie de l'UR 4377 (Université de Strasbourg)
In: Champcontrechamp. Essais
In: Zêtêsis
In: Collection Zétésis
In: Le débat: histoire, politique, société ; revue mensuelle, Volume 208, Issue 1, p. 151-165
ISSN: 2111-4587
In: Revue française d'administration publique: publication trimestrielle, Issue 119
ISSN: 0152-7401