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This paper discusses the relevance of American literature on `revanchist urbanism' for understanding the policies of the populist government that ruled Rotterdam between 2002 and 2006. It is suggested that revanchist urbanism in the European context in general and in the case of Rotterdam in particular takes on a different form from that in the US. Moreover, a wholesale displacement of social-democratic policies by revanchist policies is not observed. Many policy measures which formed part-and-parcel of a social-democratic urban project—anti-segregation policies and policies to promote social cohesion—are redefined and reconfigured by populist parties so that they can be incorporated into more revanchist strategies. In this sense, the differences between social democratic and revanchist governance are large with respect to symbolism but small and gradual when it comes to actual policy measures.

AbstractTwo developments — the fragmentation of governance and the mediatization of politics — lead governmental organizations to engage in discursive and institutional competition. These new circumstances also drastically change the relationship of governmental organizations to clients, target groups and the citizenry as a whole. We empirically investigate these changes through a study of a privately funded community development organization in the Netherlands, the Neighbourhood Alliance. In this case, it is no longer the citizenry that articulates a public discourse, but a public discourse that, through the mediation of an institutional entrepreneur like the Neighbourhood Alliance, stipulates what type of participation is appropriate. This development raises the critical issue of the nature and mechanisms of democratic engagement in a fragmented, mediatized polity.Résumé Deux évolutions — la fragmentation de la gouvernance et la médiatisation de la politique — poussent les organismes gouvernementaux à une concurrence symbolique. Ces contexte nouveau change aussi radicalement la relation de ces organismes avec les usagers, les groupes ciblés et les citoyens dans leur ensemble. Nous examinons ces transformations à travers une étude empirique d'une structure néerlandaise à fonds privés de développement de quartiers, Wijkalliantie (alliance de quartier). En l'occurrence, ce ne sont plus les habitants qui déclinent un discours public, mais un discours public qui, par le biais d'une entreprise institutionnelle comme l'alliance de quartier, spécifie le type de participation approprié. Cette évolution soulève la question cruciale de la nature et des mécanismes de l'engagement démocratique dans un fonctionnement politique fragmenté et médiatisé.

Résumé Dans le champ du développement social au cœur des villes, la pratique de la médiation peut prendre des formes et des orientations assez diverses. Aux Pays-Bas, la médiation constitue notamment le corps d'un type spécifique d'intervention sociale, qui s'est épanoui au cours des cinquante dernières années : l' opbouwwerk (action sociale communautaire). L'observation de la pratique de ce type d'intervention sociale au cours des trente dernières années permet de mettre en évidence la complexité des enjeux de la médiation entre des habitants en conflit ou entre des habitants opposés à des institutions publiques ou parapubliques. Elle permet aussi de distinguer différents types de médiation variant entre deux figures majeures de la médiation, le tiers impartial et le tiers engagé.