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High-flying illusions on the part of the proponents and grim predictions on the part of the sceptics have characterised the controversy around Brexit. The article assesses five key issues at stake for post-Brexit relationships between Britain, the EU, and Africa: market access, foreign direct investment (FDI), aid, security, and the nature of the partnership. The analysis focuses on those sub-Saharan African countries that belong to the Commonwealth, as the British government's vision of a "Global Britain" relies heavily on its reinforced cooperation with Commonwealth nations. The review of potential developments in these different policy fields shows that the expectations of Brexiteers and African politicians alike concerning an enhanced, partnership-like post-Brexit Commonwealth relationship are largely unfounded. Although the post-Brexit United Kingdom will increase African countries' choices regarding preferred trading partners, it remains questionable whether London could offer something new that other global players with increasing interest in Africa, such as China, do not already have on their agenda.

All EU member states will feel the shock waves from Brexit, but Ireland will clearly be hit hardest. The country has many close ties with the United Kingdom at every level: cultural social, family, political, industrial, economic and commercial. These ties have been forged within the framework of the European Union, favouring mutually beneficial exchanges and cooperation. Britain's decision to leave the EU can only weaken these bonds, to the detriment of both countries. Of all the issues now being discussed, the thorniest is the border between Northern Ireland and the Republic of Ireland. If London decides to leave the single market and the customs union, this would put an end to the free circulation of goods and people with the establishment of a "hard border". This would give unionists in the North a new argument in favour of reunification, which could in turn reawaken old demons.

All EU member states will feel the shock waves from Brexit, but Ireland will clearly be hit hardest. The country has many close ties with the United Kingdom at every level: cultural social, family, political, industrial, economic and commercial. These ties have been forged within the framework of the European Union, favouring mutually beneficial exchanges and cooperation. Britain's decision to leave the EU can only weaken these bonds, to the detriment of both countries. Of all the issues now being discussed, the thorniest is the border between Northern Ireland and the Republic of Ireland. If London decides to leave the single market and the customs union, this would put an end to the free circulation of goods and people with the establishment of a "hard border". This would give unionists in the North a new argument in favour of reunification, which could in turn reawaken old demons.

International audience ; According to the Lisbon Treaty, after the vote of British citizens of 23 June 2016, favorable from the United Kingdom to the European Union, the European Treaties should no longer apply in the UK in 2019. What this demographic consequences Brexit will it for the EU? ; Selon le traité de Lisbonne, après le vote des citoyens britanniques du 23 juin 2016, favorable au départ du Royaume-Uni de l'Union européenne, les traités européens ne devraient plus s'appliquer outre-Manche en 2018. Quelles conséquences démographiques ce Brexit aura-t-il pour l'Union européenne ?

International audience ; According to the Lisbon Treaty, after the vote of British citizens of 23 June 2016, favorable from the United Kingdom to the European Union, the European Treaties should no longer apply in the UK in 2019. What this demographic consequences Brexit will it for the EU? ; Selon le traité de Lisbonne, après le vote des citoyens britanniques du 23 juin 2016, favorable au départ du Royaume-Uni de l'Union européenne, les traités européens ne devraient plus s'appliquer outre-Manche en 2018. Quelles conséquences démographiques ce Brexit aura-t-il pour l'Union européenne ?

Alors que l'impact du Brexit sur l'Afrique anglophone était un sujet majeur dans les discussions controversées britanniques sur les avantages et les inconvénients du Brexit, les répercussions possibles sur l'Afrique francophone ont rarement été mentionnées. Pourtant, la gamme d'effet possible du Brexit est impressionnante, y inclut la renaissance des réseaux sociaux progressistes en Afrique francophone. Ces derniers demandent déjà plus de souveraineté politique et économique, par exemple vis-à-vis de la monnaie de plus en plus anachronique du F CFA. Cependant, compte tenu du manque de puissance compensatrice de la Grande-Bretagne au sein de l'UE dans le cas du Brexit, le réseau trouble de la Françafrique pourrait également être revitalisé et consolidé. Enfin, le Brexit et ses effets de propagation pourraient également avoir une incidence négative sur les droits de l'homme acquis, tant en Europe qu'en Afrique. Le retrait du Royaume-Uni en général aura des implications sur l' éthique jusque-là partagée. En fait, le Brexit constitue un pas en arrière dans la promotion d'un climat politique et socioculturel humanitaire. Ce dernier pourrait ressembler dans le futur à celui de l'Afrique du Sud de l'apartheid. Cela inclut la poursuite d'objectifs ultranationalistes et la compromission des droits de l'homme établis, par exemple en ce qui concerne l'inégalité croissante et la croisade contre les infidèles et les étrangers. Plus généralement, le Brexit aura également un impact négatif sur l'éthique acquise concernant la participation populaire, tant en Europe qu'en Afrique.

International audience ; Élément-clé des traditions politiques et des modes de mobilisation outre-Manche, l'hostilité à l'Union européenne est l'un des enjeux majeurs du référendum organisé le 23 juin 2016. Réactivant une certaine idée de l'exception britannique, l'euroscepticisme offre aussi un prisme aux luttes d'influence que se livrent les différents partis politiques dans la conquête de leur électorat. Cet essai articule les aspects historiques, sociologiques et politiques de l'euroscepticisme made in Britain.

International audience ; Élément-clé des traditions politiques et des modes de mobilisation outre-Manche, l'hostilité à l'Union européenne est l'un des enjeux majeurs du référendum organisé le 23 juin 2016. Réactivant une certaine idée de l'exception britannique, l'euroscepticisme offre aussi un prisme aux luttes d'influence que se livrent les différents partis politiques dans la conquête de leur électorat. Cet essai articule les aspects historiques, sociologiques et politiques de l'euroscepticisme made in Britain.

Ce mémoire analyse comment les journaux anglais 'Telegraph' et 'The Guardian' impliquent Margaret Thatcher (Premier Ministre en Angleterre de 1979 à 1990 et décédée en 2013) dans le débat sur le Brexit (qui a duré de février à juin 2016). Pour se faire, nous avons procédé en deux parties: une partie théorique permettant de donner de la matière part rapport au sujet étudié et une partie d'analyse se basant sur les 68 articles de nos deux corpus. Dans un premier temps, nous avons étudié le personnage emblématique de M. Thatcher parlant tour à tour de son éducation, de sa carrière politique, de la notion de 'Thatcherism' et de son rapport à l'Europe. Ensuite, nous nous sommes attardés sur le phénomène du Brexit. Nous avons retracé l'historique des Premiers Ministres qui ont été au pouvoir depuis l'intégration de l'Angleterre dans l'Union Européenne jusqu'à mai 2018 en nous centrant sur leurs relations avec l'Europe. Nous avons ensuite explicité les arguments des camps 'pour' et 'contre' le Brexit. Finalement, nous nous sommes concentrés sur la relation qu'ont les journaux anglais avec la politique et plus précisément, sur les journaux 'Telegraph' et 'The Guardian' qui sont la base de notre corpus. Dans un deuxième temps, nous avons procédé à diverses analyses textuelles des articles de nos deux corpus afin de voir comment les journaux utilisaient le nom de Margaret Thatcher afin d'inciter leurs lecteurs à voter pour ou contre le Brexit. Consécutivement, nous avons étudié le nombre d'articles, l'utilisation du mot Thatcher dans les titres, l'utilisation du mot 'héritage' dans les articles, l'utilisation des mots 'Thatcher' et 'héritage' lorsqu'écrits dans la même phrase et la manière dont la mémoire de Thatcher est utilisée au sein des articles. Nous avons conclu qu'ils ont presque unanimement tous les deux utilisé la mémoire de Thatcher en tant qu'argument d'autorité afin que leurs lecteurs votent pour le Brexit. ; Master [120] en langues et lettres modernes, orientation générale, Université catholique de Louvain, 2018

Ce mémoire analyse comment les journaux anglais 'Telegraph' et 'The Guardian' impliquent Margaret Thatcher (Premier Ministre en Angleterre de 1979 à 1990 et décédée en 2013) dans le débat sur le Brexit (qui a duré de février à juin 2016). Pour se faire, nous avons procédé en deux parties: une partie théorique permettant de donner de la matière part rapport au sujet étudié et une partie d'analyse se basant sur les 68 articles de nos deux corpus. Dans un premier temps, nous avons étudié le personnage emblématique de M. Thatcher parlant tour à tour de son éducation, de sa carrière politique, de la notion de 'Thatcherism' et de son rapport à l'Europe. Ensuite, nous nous sommes attardés sur le phénomène du Brexit. Nous avons retracé l'historique des Premiers Ministres qui ont été au pouvoir depuis l'intégration de l'Angleterre dans l'Union Européenne jusqu'à mai 2018 en nous centrant sur leurs relations avec l'Europe. Nous avons ensuite explicité les arguments des camps 'pour' et 'contre' le Brexit. Finalement, nous nous sommes concentrés sur la relation qu'ont les journaux anglais avec la politique et plus précisément, sur les journaux 'Telegraph' et 'The Guardian' qui sont la base de notre corpus. Dans un deuxième temps, nous avons procédé à diverses analyses textuelles des articles de nos deux corpus afin de voir comment les journaux utilisaient le nom de Margaret Thatcher afin d'inciter leurs lecteurs à voter pour ou contre le Brexit. Consécutivement, nous avons étudié le nombre d'articles, l'utilisation du mot Thatcher dans les titres, l'utilisation du mot 'héritage' dans les articles, l'utilisation des mots 'Thatcher' et 'héritage' lorsqu'écrits dans la même phrase et la manière dont la mémoire de Thatcher est utilisée au sein des articles. Nous avons conclu qu'ils ont presque unanimement tous les deux utilisé la mémoire de Thatcher en tant qu'argument d'autorité afin que leurs lecteurs votent pour le Brexit. ; Master [120] en langues et lettres modernes, orientation générale, Université catholique de Louvain, 2018

Alors que l'impact du Brexit sur l'Afrique anglophone était un sujet majeur dans les discussions controversées britanniques sur les avantages et les inconvénients du Brexit, les répercussions possibles sur l'Afrique francophone ont rarement été mentionnées. Pourtant, la gamme d'effet possible du Brexit est impressionnante, y inclut la renaissance des réseaux sociaux progressistes en Afrique francophone. Ces derniers demandent déjà plus de souveraineté politique et économique, par exemple vis-à-vis de la monnaie de plus en plus anachronique du F CFA. Cependant, compte tenu du manque de puissance compensatrice de la Grande-Bretagne au sein de l'UE dans le cas du Brexit, le réseau trouble de la Françafrique pourrait également être revitalisé et consolidé. Enfin, le Brexit et ses effets de propagation pourraient également avoir une incidence négative sur les droits de l'homme acquis, tant en Europe qu'en Afrique. Le retrait du Royaume-Uni en général aura des implications sur l' éthique jusque-là partagée. En fait, le Brexit constitue un pas en arrière dans la promotion d'un climat politique et socioculturel humanitaire. Ce dernier pourrait ressembler dans le futur à celui de l'Afrique du Sud de l'apartheid. Cela inclut la poursuite d'objectifs ultranationalistes et la compromission des droits de l'homme établis, par exemple en ce qui concerne l'inégalité croissante et la croisade contre les infidèles et les étrangers. Plus généralement, le Brexit aura également un impact négatif sur l'éthique acquise concernant la participation populaire, tant en Europe qu'en Afrique.