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Fünf Beiträge zu verschiedenen Aspekten des afrikanischen Films. F. Pfaff diskutiert Darstellungsformen und soziale Bedeutung der Erotik in den Filmen Schwarzafrikas. P. Haffner entwickelt die These, daß das afrikanische Kino, speziell das Kino von Schwarzafrika, ein politischer Ort par excellence ist, weil Filmemacher ähnlich den Staatschefs von der panafrikanischen Ideologie beeinflußt sind und erklärtermaßen gegen Entfremdung und Kulturimperialismus kämpfen. N. J. Schmidt erörtert kulturspezifische Aspekte der darstellerischen Arbeit in afrikanischen Filmen (Darstellung als sozialer Prozeß). G. Convents untersucht, wie Filme über Afrika in der deutschen Kolonialpropaganda zu Beginn dieses Jh.s verwendet worden sind. W. Grausgruber berichtet über die Filmfestspiele in Tunis (Oktober/November 1990) und Ouagadougou (Februar/März 1991).(DÜI-Hns)

Shoah de Claude Lanzmann est aujourd'hui considéré comme une référence. Le film a en grande partie défini la manière dont est traité et représenté le génocide des juifs, au point d'imposer l'usage du terme shoah dans la langue courante. Pendant des années, il a été quelque peu difficile de contenir l'émotion que procure le film, et de tenter une approche distanciée, voire parfois critique. Dans les années 2000, un événement va notablement modifier la situation : la mise à disposition des rushs de Shoah au Musée Mémorial de l'Holocauste (Washington), c'est-à-dire de toutes les images non retenues dans la version finale du film, ainsi que les transcriptions et résumés annotés des entretiens. Il devenait ainsi possible de se confronter au film de l'intérieur. Fabrication du film et choix au montage, modes de diffusion, appropriations successives dans les médias et par les intellectuels, ou encore influence du projet sur le travail d'autres réalisateurs, l'étude de Shoah permet de mieux comprendre comment le film est devenu un monument. Sans prendre le film comme un mythe qu'il faudrait déconstruire, mais en révélant la dynamique des places qu'occupent le réalisateur et ses équipes, ainsi que les protagonistes et les spectateurs, Rémy Besson, historien et spécialiste des cultures visuelles, retrace ici la genèse de Shoah

The German filmmaker Veit Harlan was the only filmmaker to be tried for "crimes against humanity." On July 15, 1945, four German lawyers appealed to the High Court of Justice of Hamburg, complaining that the denazification committee had cleared him. In particular, Harlan was charged because of the film, "Suss the Jew" (Jud Suss), remarkable because the film was a fiction. In what sense may a film be criminal? First, this article outlines he historical conditions of the making of this film and Harlan's indictment for complicity in crimes against humanity. Harlan's case is compared to that of Nazi propagandist Fritz Hippler, the Director of the Film Department and an SS captain. Based on these exemplary cases, the article questions the complex relationship between ethics and aesthetics, examining the lessons to be learned from the case of Veit Harlan and the judgment of his film, "Suss the Jew," as criminal. Adapted from the source document.