Colloque d'histoire comparée sur le thème "la femme dans la société coloniale"
In: Itinerario: international journal on the history of European expansion and global interaction, Volume 6, Issue 2, p. 12-16
ISSN: 2041-2827
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In: Itinerario: international journal on the history of European expansion and global interaction, Volume 6, Issue 2, p. 12-16
ISSN: 2041-2827
In: Canadian journal of political science: CJPS = Revue canadienne de science politique, Volume 39, Issue 1, p. 213-214
ISSN: 1744-9324
La bioéthique dans la perspective de la philosophie du
droit., Francesco D'Agostino, Québec : Les Presses de
l'Université Laval, 2005 (Collection Dikè), 137p.
[Titre original : Bioetica, G. Giappichelli Editore, Torino,
1998].Ce livre de quatorze chapitres présente les questions les plus
préoccupantes soulevées par la bioéthique
contemporaine et débute avec un constat qui ne laisse aucun doute
sur l'horizon philosophique de l'auteur : "
[…] c'est la notion même de
vérité qui s'affaiblit dans un horizon culturel
(postmoderne) dans lequel il est désormais impossible
d'élaborer un discours prenant la vérité comme
référence " (p. 1). Le lecteur est
immédiatement mis en présence de l'enjeu qui en
découle pour la bioéthique : l'absence de normes
universelles en lesquelles tous reconnaissent l'expression de la
vérité sur l'humain réduirait la
bioéthique à une simple casuistique privée de sens.
La bioéthique tourne à vide car nous serions devenus
indifférents à la vie. Selon l'auteur, le contexte
philosophique et culturel qui marque notre époque (postmoderne) ne
permettrait pas un véritable " engagement pour la
vérité ". On ne saurait ici s'engager dans une
réflexion sur le sens de la postmodernité, mais il importe
de noter que ces prémisses sont hautement contestables à
plusieurs points de vue et que l'interprétation des
conséquences métaphysiques, épistémologiques
et sociopolitiques de la postmodernité suscite de nombreuses
controverses. Une chose est certaine : on préfère toujours
prendre des décisions dans un contexte de stabilité
épistémologique et sociopolitique, mais ce contexte est
rarement disponible. De plus, et surtout, un jugement éthique
exclut presque par définition ce contexte de stabilité.
Selon une grande tradition morale qui remonte à
l'époque hellénistique, le jugement éthique est
précisément appelé par des conditions
inédites; il repose sur la créativité et sur une
certaine expérience de la vie.
In: International review of administrative sciences: an international journal of comparative public administration, Volume 37, Issue 3, p. 363-377
ISSN: 1461-7226
In: Annales: histoire, sciences sociales, Volume 40, Issue 2, p. 377-409
ISSN: 1953-8146
« Et Monsieur Boutrouxconclut avec une énergiquedouceur : comment vivrait-onsans philosophie ? »Dans un essai sur la situation de la philosophie française contemporaine, Jacques Bouveresse remarque que les considérations métaphilosophiques sur la crise, voire sur la mort de la philosophie constituent aujourd'hui une sorte de thème obligé : « On a l'habitude de dire, écrit-il, que la philosophie est, d'une certaine manière, en état de crise permanente. Mais c'est justement une manière de constater que le terme de 'crise', lorsqu'on l'utilise à son sujet, perd pratiquement toute espèce de signification ». L'affirmation selon laquelle la philosophie n'en finirait pas de finir, qui va d'ailleurs souvent de pair avec l'annonce de sa résurrection périodique, n'est assurément pas un trait distinctif de la philosophie française. Même si les références à la crise et à la mort constituent aujourd'hui des banalités et si certains universitaires savent gérer cette crise de façon paisible et prospère, il n'en reste pas moins que le thème de la fin de la philosophie a été central depuis le xixe siècle, sous des modes divers et sans doute opposés. La Crise des sciences européennes de Husserl constitue le meilleur exemple de diagnostic de la crise et présente le programme le plus achevé de restauration de l'unité et de la fonction perdues des discours philosophiques.
In: Annales: histoire, sciences sociales, Volume 9, Issue 3, p. 328-336
ISSN: 1953-8146
On se propose de rappeler ici que le scandale est un phénomène social et qu'il est digne d'être étudié. Si la réalité en est connue depuis des millénaires, la notion en est encore peu claire dans l'esprit des sociologues. Ni l'Encyclopaedia of Social Sciences, ni le Handwörterbuch der Soziologie, ni le Vocabulaire de Lalande ne mentionnent le mot. La bibliographie semble à peu près inexistante : un article du philosophe français M. Le Senne et un livre du sociologue danois M. Svend Ranulf ne fournissent que de lointaines approches au problème ici posé.
In: Zeitschrift der Savigny-Stiftung für Rechtsgeschichte. Romanistische Abteilung, Volume 50, Issue 1, p. 710-713
ISSN: 2304-4934
In: Annales: histoire, sciences sociales, Volume 9, Issue 4, p. 522-524
ISSN: 1953-8146
Que les Anglais, même philosophes, ne soient pas les Français, c'est une vérité qu'il ne faut pas sous-estimer. On vient de traduire chez Gallimard et d'installer dans la « Bibliothèque des Idées » de la maison une Histoire de la philosophie occidentale en relation avec les événements politiques et sociaux de l'Antiquité jusqu'à nos jours (ouf !), fort convenablement traduite par Hélène Kern de l'anglais de Bertrand Russell. — Ce nom n'est pas négligeable. Les échos du prix Nobel, en 1950, l'ont fait retentir de par le monde. On l'accueille donc avec un préjugé de sympathie, Mais quelle déconvenue !…« En relation avec les événements politiques et sociaux »…. Hélas ! Si le titre ne portait pas cette annonce prestigieuse, je reprocherais d'abord à l'ouvrage de n'être qu'une suite d'études sur la pensée de quelques philosophes arbitrairement choisis comme « techniquement qualifiés » et considérés, en dépit de quelques clauses de style, comme de purs esprits enclos dans leurs cabinets de travail.
In: Canadian journal of law and society: Revue canadienne de droit et société, Volume 8, Issue 2, p. 1-31
ISSN: 1911-0227
RésuméLe but de cet article est de faire une présentation succincte mais systématique de la vie et de l'oeuvre de H. L. A. Hart. L'auteur reprend essentiellement les thèmes importants de sa philosophie du droit et tente de mettre en perspective les aspects les plus originaux et les plus novateurs de cette pensée qui fut à l'origine du renouveau d'intérêt pour la philosophie du droit dans les pays anglo-saxons, il y a de cela maintenant plus de 40 ans.
Tekst razmatra Tezu o kraju filozofije, vrlo popularnu u kontinentalnoj tradiciji. Teza kaže da bi filozofi trebali napustiti tradicionalno filozofske razmišljanje i zamijeniti ga aktivnim sudjelovanjem u teoretsko-kulturalnim djelatnostima, uglavnom obilježenima oštrim političkim angažmanom. Najneočekivanji događaj u povijesti Teze bilo je stapanje dviju struja: politizirana zamisao o ukidanju filozofije povezala se s pjesničkom alternativom, a taj je novi par zadobio ogromno poštovanje u kontinentalnoj tradiciji, i tijekom se vremena više puta promijenio i preobrazio. Današnja verzija Teze naglašava sudjelovanje u politički relevantnim kulturalnoumjetničkim praksama kao konačno usmjerenje filozofije. Čini se da je taj zanimljiv put danas završio s prilično katastrofalnim posljedicama, s pozivom da se filozofiju »ukine« u nizu slabo povezanih političko-kulturalnih djelatnosti, od kojih su neke prilično efemerne. Povijesni dio teksta objašnjava kako je do tih posljedica došlo, i smješta problem u širi okvir. ; The paper explores the Continental End-of-philosophy Thesis according to which philosophers should abandon the traditional philosophical reflection in favor of participating in more concrete theoretical-cultural practices, possibly marked by strong political engagement. It offers a historical-interpretative genealogy of the Thesis. The most unpredictable development in its history came with the fusion of the two streams: the politicized idea of abolishment of philosophy became coupled with the poetic thinking line, and the newly formed couple achieved a spectacularly high status, undergoing several transformations as a sequel. The final form of the Thesis stresses the participation in politically relevant cultural-artistic practices as the ultimate destination of philosophy. The paper suggests that this interesting route has ended in a quite disastrous result, an appeal to abolish philosophy in a dispersed array of politico-cultural practices, many of which quite ephemeral. The historical part explains the result and places it in wider context. ; Le texte traite de la thèse de la fin de la philosophie, sujet très populaire dans la tradition continentale. Selon celle-ci, les philosophes devraient abandonner la pensée philosophique traditionnelle pour la remplacer par une participation active dans les activités théoriques et culturelles, notamment marquée par un engagement politique fort. Un événement qui n'a pas été prévu par l'histoire est liée au fait que cette Thèse représenterait une fusion de deux courants : l'idée politisée de l'abolition de la philosophie connectée avec une alternative poétique. Cette nouvelle création a gagné un énorme respect/écho au sein de la tradition continentale. Elle fut d'ailleurs plusieurs fois changée et transformée au cours du temps. La version actuelle de la thèse insiste sur la participation dans la pratique culturelle et artistique, de l'importance politiquement pertinente de l'orientation finale de la philosophie. Il semble que ce voyage intéressant en ait terminé aujourd'hui avec les conséquences catastrophiques, en référence à la philosophie de « l'abolir » dans une série d'activités politico-culturelles mal connectées, dont certaines sont tout à fait éphémères. La partie historique du texte explique comment ces conséquences ont été produites, et situe ainsi le problème dans un cadre plus large. ; Der Text behandelt die in der kontinentalen Tradition sehr populäre These vom Ende der Philosophie, nach der die Philosophen die traditionelle philosophische Auffassung aufgeben sollten, um sie mit der aktiven Einbindung in theoretisch-kulturelle Aktivitäten, die hauptsächlich politischer Natur sind, zu ersetzen. Das am wenigsten erwartete Ereignis in der Geschichte der These war die Vermischung zweier Strömungen: Die politisierte Idee von der Abschaffung der Philosophie verband sich mit der dichterischen Alternative. Dieses neue Paar stieß in der kontinentalen Tradition auf großen Respekt und durchlief im Laufe der Zeit stetige Veränderungen und Abwandlungen. Heutige These betont die Teilnahme an der politisch relevanten kulturgeschichtlichen Praxis als endgültige Richtung in der Philosophie. Es scheint, dass dieser interessante Weg heute relativ katastrophale Folgen nach sich zieht, mit dem Aufruf, die Philosophie in einer Reihe von politisch-kulturell schwach verbundenen Aktivitäten, von denen einige ziemlich kurzlebig sind, abzuschaffen. Der geschichtliche Teil des Textes erklärt, wie es zu diesen Folgen gekommen ist, und bettet das Problem in einen breiteren Kontext ein.
BASE
In: Revue internationale de la Croix-Rouge: débat humanitaire, droit, politiques, action = International Review of the Red Cross, Volume 86, Issue 856, p. 963
ISSN: 1607-5889
In: Phaenomenologica, Collection Fondée Par H.L. Van Breda Et Publiée Sous Le Patronage Des Centres D'Archives-Husserl 183
In: Rencontres 300
In: Série Études de philosophie 5
"Il serait ironique que la pensée de Descartes, caractérisée par son universalisme et par son véritable souci d'échanges menés par-delà les frontières et disciplines, soit discutée dans les limites de la pensée philosophique ou pis, dans les limites de la pensée occidentale. Ce recueil d'articles propose au lecteur un aperçu des recherches cartésiennes au Japon, depuis l'époque d'Edo jusqu'à aujourd'hui. En outre, cet ouvrage examine la manière d'articuler la philosophie de Descartes, selon la modalité d'un in-sein philosophique, avec une pensée radicalement différente."--Page 4 of cover
In: Canadian journal of political science: CJPS = Revue canadienne de science politique, Volume 38, Issue 4, p. 1091-1093
ISSN: 1744-9324
Heidegger. L'introduction du nazisme dans la philosophie.
Autour des séminaires inédits de 1933–1935,
Emmanuel Faye, Paris, Albin Michel, 2005, 567 pages.Pour un lecteur de Heidegger, l'ouvrage d'Emmanuel Faye est
assez pénible. En faire une critique est périlleux car, en
défendant la possibilité de lire Heidegger, on risque
d'être catégorisé comme penseur nazi (rien de
moins), fût-ce à son insu, et, en acceptant la
démonstration de Faye, on s'interdit l'accès
à une pensée qui a eu une influence décisive sur la
philosophie contemporaine.
In: Ouverture philosophique
In: Monographien und Texte zur Nietzsche-Forschung Bd. 53
Dans les années 1875-1879, Nietzsche se tourne vers la philosophie de la " libre pensée ", élaborant alors une éthique originale. Notre objectif ici est double: analyser la formation de cette nouvelle éthique et montrer que celle-ci peut être définie comme une éthique de l'affirmation de soi et de la légèreté de la vie - une légèreté qui ne consiste pas en une rupture avec la gravité mais plutôt en un contrôle et un jeu avec celle-ci. La naissance de cette philosophie de la légèreté va de paire avec la profonde transformation des idées de Nietzsche sur la religion, l'art et la connaissance, ainsi qu'avec l'évolution de son interprétation de Schopenhauer et du pessimisme grec.