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«Dubaï Street», principale rue commerçante de Zanzibar, symbolise la pérennité historique des relations arabo-africaines. Les flux de biens et de personnes, fondés sur les réseaux familiaux, alimentent une économie parallèle qui échappe largement aux pouvoirs publics. Ceux-ci s'efforcent de contrôler les dynamiques socioculturelles, voire les turbulences politiques qui en résultent.

in Zanzibar, the 2010 election year seems to open a new political and social era. Through the formation of a government of national unity, the islands have managed to contain political tensions and end the electoral violence observed since the reintroduction of the multiparty system in 1992. This government endorses the principle of power sharing between the two main political parties, the former sole party of the JCC, still in power, and the opposition party of the CUF. The October general elections were conducted in a calm and humorous manner despite suspicions of manipulation of electoral lists at the time of registration and fraud during the elections. However, the tight scores of the two main candidates for the presidency testify to the renewal of old political divisions, which supersede the partisan affiliations of different identifiers and alternative conceptions of nation membership. The role of the United Republic of Tanzania in the political life of the islands also remains a key element in understanding the renewal of the JCC to power. While the principle of power-sharing is the guarantee of democratisation expected by the international community to renew its development aid, it is strategic in that it enables the JCC to stay in power and weaken the critical burden of the opposition. ; International audience ; in Zanzibar, the 2010 election year seems to open a new political and social era. Through the formation of a government of national unity, the islands have managed to contain political tensions and end the electoral violence observed since the reintroduction of the multiparty system in 1992. This government endorses the principle of power sharing between the two main political parties, the former sole party of the JCC, still in power, and the opposition party of the CUF. The October general elections were conducted in a calm and humorous manner despite suspicions of manipulation of electoral lists at the time of registration and fraud during the elections. However, the tight scores of the two ...

Die suahelische Welt erstreckt sich über 3000 km entlang der ostafrikanischen Küste. In dieser Region haben Menschen unterschiedlicher Herkunft eine gemeinsame Geschichte geprägt. Der Kosmopolitismus der Bevölkerung erklärt sich vor allem durch die alten regelmäßigen Beziehungen zwischen den beiden Kontinenten Afrika und Asien. Diese Interaktion hat die suahelische Welt durch die Entwicklung einer Religion (Islam), einer Sprache (Kisuaheli) und einer Identität (Ushirazi) geprägt. Zanzibar nimmt dabei aufgrund der engen Verbindungen zum Sultanat Oman einen besonderen Platz ein. Zanzibar, seit 1964 Bestandteil der Vereinigten Republik Tansania, betrachtet sich als Verteidiger der Shirazi-Identität, die an den alten Einfluß Persiens erinnert. (DÜI-Ott)

En avril 1964, Ia Republique du Tanganyika et Ia Répubiique Populaire de Zanzibar1 s'unissent pour former Ia République Unie de Tanzanie. L'Union tanzanienne sest maintenue jusqu'à nos jours, et cest le seul exemple en Afrique d'union entre deux pays qui ne se soit pas défaite en dépit des nombreux problèmes et des insatisfactions de part et d'autre. De 1964 a 1990, on ne compte plus les crises plus ou moms graves qu'a traverse I'Union. Celie-ci a maintenant presque trente ans dexistence, et elie a constamment été transformée, modifiée, mais sans que ces transformations aient fait lobjet d'un consensus national. Cette longévité dans un contexte de crises permanentes arnène différentes questions: De queue nature sont ces crises? Qui remet en question l'Union et de queue manière? Enfin, pourquoi? Létude que je présente ici porte sur Ia place et le role de Zanzibar au sein de Ia République Unie de Tanzanie. Elle priviiégie Ia perception insulaire car I'Union transforme profondément le cadre politique des lies, les intégrant dans un espace beaucoup plus large, oü elles deviennent plus ou moms marginales. La disproportion entre les deux partenaires est liée a leurs surfaces et a leurs populations: 942 626 km2 et environ 19 millions d'habitants pour Ic Tanganyika et 2461 km2 et 300000 habitants pour Zanzibar2 La structure étatique qui se met en place est originale: deux gouvernements co-existent, l'un exerce une juridiction exclusive mais limitée a Zanzibar, l'autre, le gouvernement central, couvre lensemble du pays a l'exception des domaines spécifiques réservés au gouvernement de Zanzibar. La construction du nouvel Etat attribue une place particulière aux lies. Depuis sa creation, l'Union tanzanienne présente de nombreux dysfonctionnernents, Zanzibar faisant figure d'anornalie dans Ic système politique tanzanien.

En avril 1964, Ia Republique du Tanganyika et Ia Répubiique Populaire de Zanzibar1 s'unissent pour former Ia République Unie de Tanzanie. L'Union tanzanienne sest maintenue jusqu'à nos jours, et cest le seul exemple en Afrique d'union entre deux pays qui ne se soit pas défaite en dépit des nombreux problèmes et des insatisfactions de part et d'autre. De 1964 a 1990, on ne compte plus les crises plus ou moms graves qu'a traverse I'Union. Celie-ci a maintenant presque trente ans dexistence, et elie a constamment été transformée, modifiée, mais sans que ces transformations aient fait lobjet d'un consensus national. Cette longévité dans un contexte de crises permanentes arnène différentes questions: De queue nature sont ces crises? Qui remet en question l'Union et de queue manière? Enfin, pourquoi? Létude que je présente ici porte sur Ia place et le role de Zanzibar au sein de Ia République Unie de Tanzanie. Elle priviiégie Ia perception insulaire car I'Union transforme profondément le cadre politique des lies, les intégrant dans un espace beaucoup plus large, oü elles deviennent plus ou moms marginales. La disproportion entre les deux partenaires est liée a leurs surfaces et a leurs populations: 942 626 km2 et environ 19 millions d'habitants pour Ic Tanganyika et 2461 km2 et 300000 habitants pour Zanzibar2 La structure étatique qui se met en place est originale: deux gouvernements co-existent, l'un exerce une juridiction exclusive mais limitée a Zanzibar, l'autre, le gouvernement central, couvre lensemble du pays a l'exception des domaines spécifiques réservés au gouvernement de Zanzibar. La construction du nouvel Etat attribue une place particulière aux lies. Depuis sa creation, l'Union tanzanienne présente de nombreux dysfonctionnernents, Zanzibar faisant figure d'anornalie dans Ic système politique tanzanien.

International audience ; À Zanzibar, l'année électorale 2010 semble ouvrir une nouvelle ère politique et sociale. Grâce à la formation d'un gouvernement d'unité nationale, les îles ont réussi à contenir les tensions politiques et à mettre fin aux violences électorales observées depuis la réintroduction du multipartisme en 1992. Ce gouvernement entérine le principe du partage du pouvoir entre les deux principaux partis politiques, l'ancien parti unique du CCM, toujours au pouvoir, et le parti d'opposition du CUF. Les élections générales d'octobre se sont déroulées dans le calme et la bonne humeur malgré les soupçons de manipulations des listes électorales au moment des inscriptions et de fraudes durant le scrutin. Pourtant, les scores serrés des deux principaux candidats à la présidence témoignent de la reconduction de divisions politiques anciennes, qui superposent aux affiliations partisanes des référents identitaires différents et des conceptions alternatives de l'appartenance à la nation. Le rôle de la République unie de Tanzanie dans la vie politique des îles reste aussi un élément clé pour comprendre la reconduction du CCM au pouvoir. Si le principe du partage du pouvoir est le gage de démocratisation attendu par la communauté internationale pour renouveler son aide au développement, il a ceci de stratégique qu'il permet au CCM de se maintenir au pouvoir et d'affaiblir la charge critique de l'opposition.

International audience ; À Zanzibar, l'année électorale 2010 semble ouvrir une nouvelle ère politique et sociale. Grâce à la formation d'un gouvernement d'unité nationale, les îles ont réussi à contenir les tensions politiques et à mettre fin aux violences électorales observées depuis la réintroduction du multipartisme en 1992. Ce gouvernement entérine le principe du partage du pouvoir entre les deux principaux partis politiques, l'ancien parti unique du CCM, toujours au pouvoir, et le parti d'opposition du CUF. Les élections générales d'octobre se sont déroulées dans le calme et la bonne humeur malgré les soupçons de manipulations des listes électorales au moment des inscriptions et de fraudes durant le scrutin. Pourtant, les scores serrés des deux principaux candidats à la présidence témoignent de la reconduction de divisions politiques anciennes, qui superposent aux affiliations partisanes des référents identitaires différents et des conceptions alternatives de l'appartenance à la nation. Le rôle de la République unie de Tanzanie dans la vie politique des îles reste aussi un élément clé pour comprendre la reconduction du CCM au pouvoir. Si le principe du partage du pouvoir est le gage de démocratisation attendu par la communauté internationale pour renouveler son aide au développement, il a ceci de stratégique qu'il permet au CCM de se maintenir au pouvoir et d'affaiblir la charge critique de l'opposition.

International audience ; À Zanzibar, l'année électorale 2010 semble ouvrir une nouvelle ère politique et sociale. Grâce à la formation d'un gouvernement d'unité nationale, les îles ont réussi à contenir les tensions politiques et à mettre fin aux violences électorales observées depuis la réintroduction du multipartisme en 1992. Ce gouvernement entérine le principe du partage du pouvoir entre les deux principaux partis politiques, l'ancien parti unique du CCM, toujours au pouvoir, et le parti d'opposition du CUF. Les élections générales d'octobre se sont déroulées dans le calme et la bonne humeur malgré les soupçons de manipulations des listes électorales au moment des inscriptions et de fraudes durant le scrutin. Pourtant, les scores serrés des deux principaux candidats à la présidence témoignent de la reconduction de divisions politiques anciennes, qui superposent aux affiliations partisanes des référents identitaires différents et des conceptions alternatives de l'appartenance à la nation. Le rôle de la République unie de Tanzanie dans la vie politique des îles reste aussi un élément clé pour comprendre la reconduction du CCM au pouvoir. Si le principe du partage du pouvoir est le gage de démocratisation attendu par la communauté internationale pour renouveler son aide au développement, il a ceci de stratégique qu'il permet au CCM de se maintenir au pouvoir et d'affaiblir la charge critique de l'opposition.

International audience ; À Zanzibar, l'année électorale 2010 semble ouvrir une nouvelle ère politique et sociale. Grâce à la formation d'un gouvernement d'unité nationale, les îles ont réussi à contenir les tensions politiques et à mettre fin aux violences électorales observées depuis la réintroduction du multipartisme en 1992. Ce gouvernement entérine le principe du partage du pouvoir entre les deux principaux partis politiques, l'ancien parti unique du CCM, toujours au pouvoir, et le parti d'opposition du CUF. Les élections générales d'octobre se sont déroulées dans le calme et la bonne humeur malgré les soupçons de manipulations des listes électorales au moment des inscriptions et de fraudes durant le scrutin. Pourtant, les scores serrés des deux principaux candidats à la présidence témoignent de la reconduction de divisions politiques anciennes, qui superposent aux affiliations partisanes des référents identitaires différents et des conceptions alternatives de l'appartenance à la nation. Le rôle de la République unie de Tanzanie dans la vie politique des îles reste aussi un élément clé pour comprendre la reconduction du CCM au pouvoir. Si le principe du partage du pouvoir est le gage de démocratisation attendu par la communauté internationale pour renouveler son aide au développement, il a ceci de stratégique qu'il permet au CCM de se maintenir au pouvoir et d'affaiblir la charge critique de l'opposition.

Mimi, Umma Party na Mapinduzi ya Zanzibar, en français, l'Umma Party, la révolution de Zanzibar et moi, est le livre de mémoires politiques d'Hashil Seif Hashil écrit en kiswahili. Hashil Seif Hashil est né sur une pirogue dans l'eau de l'océan indien à Pemba le 12 janvier 1938. Il fit partie des jeunes partisans d'Abdelrahman Babu qui furent envoyés à Cuba pour des enseignements militaires avant la révolution du 12 janvier 1964. Aprés la révolution il fut envoyé en Indonésie pour des études de sciences maritimes de deux ans puis en Chine pour apprendre la navigation. Il obtint de retour à Zanzibar le grade de lieutenant dans l'armée de marine puis il fut promu au grade de capitaine sur un navire de guerre. Après l'assassinat de Cheikh Abeid Amani Karume en 1972, Hashil Seif Hashil fut arrêté et incarcéré pendant six ans à la prison d'Ukonga à Dar -es-Salaam. Il fut admis comme réfugié au Danemark après sa libération. Il exerça ensuite diverses activités dans la marine marchande danoise puis fut pendant vingt ans un membre de la ligue des droits de l'Homme danoise. Hashil Seif Hashil est aussi un poète et l'auteur de romans. Description du livre en kiswahili: HASHIL Seif Hashil alizaliwa kwenye ngarawa katika maji ya bahari ya Pemba Januari 12, 1938. Alisoma skuli ya msingi ya Mkwajuni na baadaye katika iliyokuwa Seyyid Khalifa Secondary Technical School, Beit-el-Ras, Unguja. Alikuwa ni mmoja wa vijana wafuasi wa Abdulrahman Babu waliopelekwa Cuba kwa mafunzo ya kijeshi kabla ya Mapinduzi ya Januari 12, 1964. Baada ya Mapinduzi alipelekwa Indonesia kusomea sayansi ya ubaharia kwa miaka miwili na pia alipelekwa China kusomea uanamaji. Aliporejea Zanzibar alipewa cheo cha uluteni katika jeshi la wanamaji na baadaye alipokuwa kwenye manuwari alipandishwa cheo na kuwa kapteni. Hashil Zanzibar alifanya kazi mbalimbali kama vile za askari wa forodha na muuguzi. Aliwahi kuwa afisa wa tatu katika meli za MV Africa na MV Jamhuri. Alipouliwa Rais wa Zanzibar, Sheikh Abeid

À Zanzibar, l'année électorale 2010 semble ouvrir une nouvelle ère politique et sociale. Grâce à la formation d'un gouvernement d'unité nationale, les îles ont réussi à contenir les tensions politiques et à mettre fin aux violences électorales observées depuis la réintroduction du multipartisme en 1992. Ce gouvernement entérine le principe du partage du pouvoir entre les deux principaux partis politiques, l'ancien parti unique du CCM, toujours au pouvoir, et le parti d'opposition du CUF. Les élections générales d'octobre se sont déroulées dans le calme et la bonne humeur malgré les soupçons de manipulations des listes électorales au moment des inscriptions et de fraudes durant le scrutin. Pourtant, les scores serrés des deux principaux candidats à la présidence témoignent de la reconduction de divisions politiques anciennes, qui superposent aux affiliations partisanes des référents identitaires différents et des conceptions alternatives de l'appartenance à la nation. Le rôle de la République unie de Tanzanie dans la vie politique des îles reste aussi un élément clé pour comprendre la reconduction du CCM au pouvoir. Si le principe du partage du pouvoir est le gage de démocratisation attendu par la communauté internationale pour renouveler son aide au développement, il a ceci de stratégique qu'il permet au CCM de se maintenir au pouvoir et d'affaiblir la charge critique de l'opposition.