Search results
Filter
67 results
Sort by:
Quelles sont les causes et les conséquences d'un défaut sur la dette publique ?
This paper analyzes sovereign defaults on external debt. Two main issues are addressed. The first concerns the conditions that may lead a government to declare an external default. Important factors are adverse international shocks, self-fulfilling expectations of investors and excess private debt leading to systemic banking crisis. The second question addresses the costs borne by the government in default. Defaults improve macroeconomic performances of countries by restoring their solvency if a debt relief occurs. ; Cet article s'intéresse à la question des défauts souverains sur la dette extérieure. Deux principales questions sont abordées. La première porte sur les conditions pouvant conduire un Etat à se retrouver en défaut. Les facteurs importants sont les chocs internationaux défavorables, les anticipations auto-réalisatrices des investisseurs et l'excès de dettes privées pouvant conduire à une crise bancaire systémique. La seconde question aborde les coûts supportés par les Etats en situation de défaut. Un défaut permet une amélioration des performances macroéconomiques des pays en restaurant leur solvabilité s'il y a un allègement de la dette.
BASE
Quelles sont les causes et les conséquences d'un défaut sur la dette publique ?
This paper analyzes sovereign defaults on external debt. Two main issues are addressed. The first concerns the conditions that may lead a government to declare an external default. Important factors are adverse international shocks, self-fulfilling expectations of investors and excess private debt leading to systemic banking crisis. The second question addresses the costs borne by the government in default. Defaults improve macroeconomic performances of countries by restoring their solvency if a debt relief occurs. ; Cet article s'intéresse à la question des défauts souverains sur la dette extérieure. Deux principales questions sont abordées. La première porte sur les conditions pouvant conduire un Etat à se retrouver en défaut. Les facteurs importants sont les chocs internationaux défavorables, les anticipations auto-réalisatrices des investisseurs et l'excès de dettes privées pouvant conduire à une crise bancaire systémique. La seconde question aborde les coûts supportés par les Etats en situation de défaut. Un défaut permet une amélioration des performances macroéconomiques des pays en restaurant leur solvabilité s'il y a un allègement de la dette.
BASE
Quelles sont les causes et les conséquences d'un défaut sur la dette publique ?
This paper analyzes sovereign defaults on external debt. Two main issues are addressed. The first concerns the conditions that may lead a government to declare an external default. Important factors are adverse international shocks, self-fulfilling expectations of investors and excess private debt leading to systemic banking crisis. The second question addresses the costs borne by the government in default. Defaults improve macroeconomic performances of countries by restoring their solvency if a debt relief occurs. ; Cet article s'intéresse à la question des défauts souverains sur la dette extérieure. Deux principales questions sont abordées. La première porte sur les conditions pouvant conduire un Etat à se retrouver en défaut. Les facteurs importants sont les chocs internationaux défavorables, les anticipations auto-réalisatrices des investisseurs et l'excès de dettes privées pouvant conduire à une crise bancaire systémique. La seconde question aborde les coûts supportés par les Etats en situation de défaut. Un défaut permet une amélioration des performances macroéconomiques des pays en restaurant leur solvabilité s'il y a un allègement de la dette.
BASE
Les relations yuan - dollar : de la " guerre des monnaies " à la gouvernance monétaire et financière internationale
National audience ; Les relations Yuan – Dollar : de la « guerre des monnaies » à la gouvernance monétaire et financière internationale Jean-Pierre Allegret, EconomiX, UMR 7235 CNRS et Université Paris Ouest Nanterre La Défense Le système monétaire international actuel souffre de plusieurs déficiences majeures. Deux d'entre elles sont particulièrement importantes pour analyser les relations entre le yuan 1 et le dollar. La première est la persistance de déséquilibres globaux qui auraient dû en principe se corriger dans le temps, notamment à travers l'ajustement des taux de change. En second lieu, il existe une demande structurelle d'actifs sûrs au niveau mondial. Le dollar américain a joué ce rôle, mais la crise financière mondiale a mis en doute la capacité des Etats-Unis à alimenter le monde en actifs sûrs. C'est dans ce cadre qu'il faut replacer la montée en puissance de la Chine au sein de l'économie mondiale. En 2013, la Chine a représenté près de 12 % des exportations mondiales contre 9 % pour les Etats-Unis, 5 % pour l'Allemagne (hors Zone euro) et 4 % pour le Japon. Sa part dans les importations mondiales est de près de 10 %, la situant juste derrière les Etats-Unis (12 %). L'OCDE estime que le PIB de la Chine, mesurée en termes de parité des pouvoirs d'achat, devraient dépasser celui des Etats-Unis d'ici 2020 et représenter 28 % du PIB mondial en 2030 contre 18 % pour les Etats-Unis (Johansson et al., 2012). Les relations yuan – dollar cristallisent les nombreux débats récurrents liés au fonctionnement du système monétaire international. Le premier porte sur la relation entre persistance des déséquilibres globaux et politiques de change. C'est le thème de la « guerre des monnaies ». Dans le cadre de la relation yuan – dollar, ce débat prend la forme d'accusations répétées par les autorités américaines envers les autorités chinoises suspectées de sous-évaluer le yuan. Un deuxième débat porte sur l'émergence d'un système monétaire international multipolaire. Dans quelle mesure le yuan, en ...
BASE
Les relations yuan - dollar : de la " guerre des monnaies " à la gouvernance monétaire et financière internationale
National audience ; Les relations Yuan – Dollar : de la « guerre des monnaies » à la gouvernance monétaire et financière internationale Jean-Pierre Allegret, EconomiX, UMR 7235 CNRS et Université Paris Ouest Nanterre La Défense Le système monétaire international actuel souffre de plusieurs déficiences majeures. Deux d'entre elles sont particulièrement importantes pour analyser les relations entre le yuan 1 et le dollar. La première est la persistance de déséquilibres globaux qui auraient dû en principe se corriger dans le temps, notamment à travers l'ajustement des taux de change. En second lieu, il existe une demande structurelle d'actifs sûrs au niveau mondial. Le dollar américain a joué ce rôle, mais la crise financière mondiale a mis en doute la capacité des Etats-Unis à alimenter le monde en actifs sûrs. C'est dans ce cadre qu'il faut replacer la montée en puissance de la Chine au sein de l'économie mondiale. En 2013, la Chine a représenté près de 12 % des exportations mondiales contre 9 % pour les Etats-Unis, 5 % pour l'Allemagne (hors Zone euro) et 4 % pour le Japon. Sa part dans les importations mondiales est de près de 10 %, la situant juste derrière les Etats-Unis (12 %). L'OCDE estime que le PIB de la Chine, mesurée en termes de parité des pouvoirs d'achat, devraient dépasser celui des Etats-Unis d'ici 2020 et représenter 28 % du PIB mondial en 2030 contre 18 % pour les Etats-Unis (Johansson et al., 2012). Les relations yuan – dollar cristallisent les nombreux débats récurrents liés au fonctionnement du système monétaire international. Le premier porte sur la relation entre persistance des déséquilibres globaux et politiques de change. C'est le thème de la « guerre des monnaies ». Dans le cadre de la relation yuan – dollar, ce débat prend la forme d'accusations répétées par les autorités américaines envers les autorités chinoises suspectées de sous-évaluer le yuan. Un deuxième débat porte sur l'émergence d'un système monétaire international multipolaire. Dans quelle mesure le yuan, en ...
BASE
Les relations yuan - dollar : de la " guerre des monnaies " à la gouvernance monétaire et financière internationale
National audience ; Les relations Yuan – Dollar : de la « guerre des monnaies » à la gouvernance monétaire et financière internationale Jean-Pierre Allegret, EconomiX, UMR 7235 CNRS et Université Paris Ouest Nanterre La Défense Le système monétaire international actuel souffre de plusieurs déficiences majeures. Deux d'entre elles sont particulièrement importantes pour analyser les relations entre le yuan 1 et le dollar. La première est la persistance de déséquilibres globaux qui auraient dû en principe se corriger dans le temps, notamment à travers l'ajustement des taux de change. En second lieu, il existe une demande structurelle d'actifs sûrs au niveau mondial. Le dollar américain a joué ce rôle, mais la crise financière mondiale a mis en doute la capacité des Etats-Unis à alimenter le monde en actifs sûrs. C'est dans ce cadre qu'il faut replacer la montée en puissance de la Chine au sein de l'économie mondiale. En 2013, la Chine a représenté près de 12 % des exportations mondiales contre 9 % pour les Etats-Unis, 5 % pour l'Allemagne (hors Zone euro) et 4 % pour le Japon. Sa part dans les importations mondiales est de près de 10 %, la situant juste derrière les Etats-Unis (12 %). L'OCDE estime que le PIB de la Chine, mesurée en termes de parité des pouvoirs d'achat, devraient dépasser celui des Etats-Unis d'ici 2020 et représenter 28 % du PIB mondial en 2030 contre 18 % pour les Etats-Unis (Johansson et al., 2012). Les relations yuan – dollar cristallisent les nombreux débats récurrents liés au fonctionnement du système monétaire international. Le premier porte sur la relation entre persistance des déséquilibres globaux et politiques de change. C'est le thème de la « guerre des monnaies ». Dans le cadre de la relation yuan – dollar, ce débat prend la forme d'accusations répétées par les autorités américaines envers les autorités chinoises suspectées de sous-évaluer le yuan. Un deuxième débat porte sur l'émergence d'un système monétaire international multipolaire. Dans quelle mesure le yuan, en s'internationalisant, peut-il contribuer à la formation d'un tel système ? Enfin, un dernier débat concerne la gouvernance des institutions de Bretton Woods. Celles-ci restent dominées par les pays avancés en dépit de l'apparition de nouvelles puissances économiques. La Chine, et plus largement le groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du sud), peuvent-ils exercer une influence sur l'évolution de la gouvernance des institutions internationales et ainsi les rendre plus légitimes ? 1. La Chine et la manipulation des taux de change : la « guerre des monnaies » Le graphique 1 montre l'évolution des soldes courants en pourcentage des PIB depuis 1980. Ce graphique montre que la Chine n'est pas la seule économie fortement excédentaire. Cependant, il est clair que l'excédent chinois a considérablement augmenté au cours des années 2000 alors que, parallèlement, le déficit américain s'aggravait. Graphique 1 Soldes des opérations courantes en pourcentage du PIB Source : IMF, World Economic Outlook Database, Avril 2014 1 Le yuan est le nom usuel de la monnaie chinoise. Son nom officiel est le renminbi.
BASE
La Transmission Des Crises Financieres Aux Pays Emergents: L'experience De L'europe Emergente
In: Revue de l'Union Européenne, Issue 561
ISSN: 0035-2616
Which currency exchange regime for emerging markets?: Corner solutions under question
In: Panoeconomicus: naučno-stručni časopis Saveza Ekonomista Vojvodine ; scientific-professional journal of Economists' Association of Vojvodina, Volume 54, Issue 4, p. 397-427
ISSN: 2217-2386
During the 90s, recurrent exchange rate crises in emerging markets have shown the extreme fragility of soft pegs, the so-called intermediate exchange rate regimes. As a result, numerous academic economists but also International institutions have promoted a new consensus: domestic authorities have to choose their exchange rate regime between only two solutions called corner solutions or extreme regimes: hard pegs or independent floating. This paper questions de relevance of this consensus. We stress the main advantages and costs of each corner solution. We conclude by stressing that intermediate regimes associated to an inflation targeting framework seem a better solution for emerging countries than corner solutions.
Unité de compte et étalon en économie internationale : l'approche de J.-M. Keynes
In: Cahiers d'économie politique, Volume 26, Issue 1, p. 29-48
The object of this paper is to show the contribution of J.-M. Keynes about the international standard of measure. Part one emphasizes the importance of the unit of account and the standard — which measures the stability of the former — in a monetary economy. In part two, the orthodox theory about international standard of measure, i.e. purchasing power parity, is studied. Part three describes the contributions of Clearing Union's project about the unit of account and the standard in international economy. J.-M. Keynes has a unitary theory of the money of account. It results from this a conceptual rupture between national economy and international economy.
Capital flow bonanzas and monetary policy in emerging Europe: responses to the global financial crisis
In: Post-communist economies, Volume 27, Issue 4, p. 429-447
ISSN: 1465-3958
Une analyse informationnelle de la crise financière récente
Nous proposons une analyse informationnelle de la crise récente en s'appuyant sur la littérature et en adoptant une double perspective. D'une part, nous analysons les difficultés liées à la capacité des agents économiques et financiers à traiter l'information et au manque d'incitations de ces mêmes acteurs de marché à rechercher l'information dans le système financier. L'hypothèse de myopie au désastre est mobilisée pour expliquer pourquoi les participants au marché ne tiennent pas compte des informations pertinentes. Cette hypothèse permet d'expliquer notamment le boom sur le marché des subprimes. Une telle bulle a également pu être interprétée en termes d'insuffisante production d'information par les agents privés. Enfin, l'éclatement de la bulle peut être compris comme la réaction des participants au marché à une situation de connaissance commune d'un mauvais état fondamental. D'autre part, nous analysons la réponse des autorités en tant que pourvoyeur d'information face aux difficultés du marché à internaliser les externalités négatives dues aux déficiences en matière de production et de traitement de l'information. Nous analysons les réponses à la crise formulées par le régulateur en matière de communication : face à l'instabilité bancaire, une solution envisagée a été de proposer des tests de stress ; en matière de gestion des anticipations, les banques centrales ont été amenées à utiliser des politiques monétaires non-conventionnelles. Dans les deux cas, la politique informationnelle du régulateur joue un rôle central et interagit stratégiquement avec la réaction du marché.
BASE
Une analyse informationnelle de la crise financière récente
Nous proposons une analyse informationnelle de la crise récente en s'appuyant sur la littérature et en adoptant une double perspective. D'une part, nous analysons les difficultés liées à la capacité des agents économiques et financiers à traiter l'information et au manque d'incitations de ces mêmes acteurs de marché à rechercher l'information dans le système financier. L'hypothèse de myopie au désastre est mobilisée pour expliquer pourquoi les participants au marché ne tiennent pas compte des informations pertinentes. Cette hypothèse permet d'expliquer notamment le boom sur le marché des subprimes. Une telle bulle a également pu être interprétée en termes d'insuffisante production d'information par les agents privés. Enfin, l'éclatement de la bulle peut être compris comme la réaction des participants au marché à une situation de connaissance commune d'un mauvais état fondamental. D'autre part, nous analysons la réponse des autorités en tant que pourvoyeur d'information face aux difficultés du marché à internaliser les externalités négatives dues aux déficiences en matière de production et de traitement de l'information. Nous analysons les réponses à la crise formulées par le régulateur en matière de communication : face à l'instabilité bancaire, une solution envisagée a été de proposer des tests de stress ; en matière de gestion des anticipations, les banques centrales ont été amenées à utiliser des politiques monétaires non-conventionnelles. Dans les deux cas, la politique informationnelle du régulateur joue un rôle central et interagit stratégiquement avec la réaction du marché.
BASE
Une analyse informationnelle de la crise financière récente
Nous proposons une analyse informationnelle de la crise récente en s'appuyant sur la littérature et en adoptant une double perspective. D'une part, nous analysons les difficultés liées à la capacité des agents économiques et financiers à traiter l'information et au manque d'incitations de ces mêmes acteurs de marché à rechercher l'information dans le système financier. L'hypothèse de myopie au désastre est mobilisée pour expliquer pourquoi les participants au marché ne tiennent pas compte des informations pertinentes. Cette hypothèse permet d'expliquer notamment le boom sur le marché des subprimes. Une telle bulle a également pu être interprétée en termes d'insuffisante production d'information par les agents privés. Enfin, l'éclatement de la bulle peut être compris comme la réaction des participants au marché à une situation de connaissance commune d'un mauvais état fondamental. D'autre part, nous analysons la réponse des autorités en tant que pourvoyeur d'information face aux difficultés du marché à internaliser les externalités négatives dues aux déficiences en matière de production et de traitement de l'information. Nous analysons les réponses à la crise formulées par le régulateur en matière de communication : face à l'instabilité bancaire, une solution envisagée a été de proposer des tests de stress ; en matière de gestion des anticipations, les banques centrales ont été amenées à utiliser des politiques monétaires non-conventionnelles. Dans les deux cas, la politique informationnelle du régulateur joue un rôle central et interagit stratégiquement avec la réaction du marché.
BASE