La fin de l'utopie libérale: introduction critique à la pensée de Friedrich Hayek
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International audience ; Une société de sociétés politiques ne saurait être elle-même une société politique ; ce ne peut être qu'une société religieuse
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International audience ; Une société de sociétés politiques ne saurait être elle-même une société politique ; ce ne peut être qu'une société religieuse
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International audience ; L'article se propose de présenter les critiques adressées par Comte à la pensée politique moderne. Une fois dressé un constat de la situation actuelle, il faut s'assurer que les embarras en question sont bien ceux de la démocratie. Une troisième partie présente à grands traits l'esprit de la politique positive. On peut alors expliciter le jugement porté sur la démocratie. Si la souveraineté populaire est une « mystification oppressive », il est toutefois possible d'en dégager un noyau positif, ce qui est beaucoup plus difficile pour l'égalité. Liberté et égalité travaillent en sens contraire et les niveleurs méconnaissent ce qui sert de fondement à la sociologie, à savoir la statique sociale ou théorie de l'ordre. La politique positive peut-elle nous apprendre quelque chose sur les embarras actuels de la démocratie ? Pour beaucoup d'entre nous, la question ne se pose tout simplement pas. Pour les uns, c'est jusqu'à l'existence même d'une politique positive qui en est venue à être complètement oubliée ; pour les autres, ce qu'ils savent d'elle suffit à la disqualifier. Comte n'a-t-il pas fait l'éloge de la dictature et critiqué le régime parlementaire ? Il n'est donc pas difficile de le présenter comme un adversaire irréductible de la démocratie. Il y a bien, chez lui, une critique de la maladie occidentale, mais ce n'est pas ce qu'il y a de plus intéressant et, si cette image d'un Comte précurseur du totalitarisme, qu'on trouve par exemple chez Hayek, et qui est aujourd'hui largement dominante, rendait justice à Comte, si elle nous donnait une image fidèle de la politique positive, alors, oui, il vaudrait mieux en rester là. Mais il faut bien admettre qu'elle est largement caricaturale. Comme Hegel, à qui pendant un temps on aimait à le comparer, la pensée politique de Comte a fait l'objet d'interprétations diamétralement opposées, illustrées entre les deux guerres par Alain et Maurras. La tension est inscrite dans la devise du positivisme : ordre et progrès, selon le poids que l'on donnait à l'un ou à l'autre. Et historiquement, il est assez clair que les plus actifs (qu'on pense à Littré, ou à Mill, qui d'ailleurs ont pris à un moment donné leur distance devant des orientations qui leur paraissaient rétrogrades) étaient des partisans du progrès. Dans ce qui suit, je m'inscris donc dans cette lignée, sans nier que l'autre lecture puisse s'appuyer sur des textes de Comte. La difficulté n'est pas pour autant résolue. Comte a commencé à écrire il y a deux siècles. Entre la situation qu'il avait sous les yeux et la nôtre, les différences sont multiples et considérables. Même à supposer qu'ils soient toujours valables, exposer dans l'abstrait et pour eux-mêmes les principes de la politique positive ne répondrait que très imparfaitement à la question posée. Inversement, chercher dans l'oeuvre de Comte comme des recettes qu'il suffirait de mettre en pratique n'a pas grand sens. Ce qui suit se situe donc dans un entre deux, exercice quelque peu difficile. Le but, du moins, est clair : il ne s'agit pas d'accabler le malade, mais de chercher un remède à la situation. Pour ce faire, je procéderai en quatre temps. Tout d'abord, il faut dresser un constat. Chaque jour, l'actualité apporte son lot de nouvelles inquiétantes qui invitent à se demander si le processus démocratique ne serait pas enrayé. Dans la mesure où les phénomènes économiques sont pour beaucoup dans cette évolution, il s'agira en un deuxième temps de s'assurer qu'il s'agit bien d'embarras de la démocratie. L'étymologie veut que ce soit un régime où le pouvoir appartient au peuple mais, comme on sait, la souveraineté populaire peut prendre des formes très diverses et beaucoup identifieraient volontiers démocratie et gouvernement représentatif. Tocqueville pour sa part proposait une autre approche : ce qui distingue avant tout un régime démocratique d'un régime aristocratique, c'est l'égalité des conditions.
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International audience ; L'article se propose de présenter les critiques adressées par Comte à la pensée politique moderne. Une fois dressé un constat de la situation actuelle, il faut s'assurer que les embarras en question sont bien ceux de la démocratie. Une troisième partie présente à grands traits l'esprit de la politique positive. On peut alors expliciter le jugement porté sur la démocratie. Si la souveraineté populaire est une « mystification oppressive », il est toutefois possible d'en dégager un noyau positif, ce qui est beaucoup plus difficile pour l'égalité. Liberté et égalité travaillent en sens contraire et les niveleurs méconnaissent ce qui sert de fondement à la sociologie, à savoir la statique sociale ou théorie de l'ordre. La politique positive peut-elle nous apprendre quelque chose sur les embarras actuels de la démocratie ? Pour beaucoup d'entre nous, la question ne se pose tout simplement pas. Pour les uns, c'est jusqu'à l'existence même d'une politique positive qui en est venue à être complètement oubliée ; pour les autres, ce qu'ils savent d'elle suffit à la disqualifier. Comte n'a-t-il pas fait l'éloge de la dictature et critiqué le régime parlementaire ? Il n'est donc pas difficile de le présenter comme un adversaire irréductible de la démocratie. Il y a bien, chez lui, une critique de la maladie occidentale, mais ce n'est pas ce qu'il y a de plus intéressant et, si cette image d'un Comte précurseur du totalitarisme, qu'on trouve par exemple chez Hayek, et qui est aujourd'hui largement dominante, rendait justice à Comte, si elle nous donnait une image fidèle de la politique positive, alors, oui, il vaudrait mieux en rester là. Mais il faut bien admettre qu'elle est largement caricaturale. Comme Hegel, à qui pendant un temps on aimait à le comparer, la pensée politique de Comte a fait l'objet d'interprétations diamétralement opposées, illustrées entre les deux guerres par Alain et Maurras. La tension est inscrite dans la devise du positivisme : ordre et progrès, selon le poids que l'on ...
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International audience ; The question of the relationship between Comte and Saint-Simon is still a very controversial issue: Comte, who for seven years acted as secretary to Saint-Simon, has been afterwards very unfair to him. The first step toward a clarification is to settle some facts. The paper focuses on what happened between the two publications of the Plan des travaux scientifiques nécessaires pour réorganiser la société (May 1822- May 1824), a crucial episode which ended with Comte breaking off definitively with Saint-Simon. Thanks to the new edition of the Collected Works of Saint-Simon, it is possible to find, in what was published at that time, an account of the way Saint-Simon understood his collaboration with his secretary ; La question des rapports entre Comte et Saint-Simon est toujours en suspens, la version qu'en a donnée le premier étant très sujette à caution. Pour tenter d'y voir clair, il convient de commencer par régler certaines questions factuelles. Les pages qui suivent s'en tiennent aux années qui séparent les publications, dans des périodiques édités par Saint-Simon, du Plan des travaux scientifiques nécessaires pour réorganiser la société (mai 1822-mai 1824) et qui s'achèvent sur une rupture. Grâce à la récente édition des Œuvres complètes de Saint-Simon, il est possible de dégager ce que ses écrits de cette période nous apprennent sur les relations entre les deux hommes
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International audience ; The question of the relationship between Comte and Saint-Simon is still a very controversial issue: Comte, who for seven years acted as secretary to Saint-Simon, has been afterwards very unfair to him. The first step toward a clarification is to settle some facts. The paper focuses on what happened between the two publications of the Plan des travaux scientifiques nécessaires pour réorganiser la société (May 1822- May 1824), a crucial episode which ended with Comte breaking off definitively with Saint-Simon. Thanks to the new edition of the Collected Works of Saint-Simon, it is possible to find, in what was published at that time, an account of the way Saint-Simon understood his collaboration with his secretary ; La question des rapports entre Comte et Saint-Simon est toujours en suspens, la version qu'en a donnée le premier étant très sujette à caution. Pour tenter d'y voir clair, il convient de commencer par régler certaines questions factuelles. Les pages qui suivent s'en tiennent aux années qui séparent les publications, dans des périodiques édités par Saint-Simon, du Plan des travaux scientifiques nécessaires pour réorganiser la société (mai 1822-mai 1824) et qui s'achèvent sur une rupture. Grâce à la récente édition des Œuvres complètes de Saint-Simon, il est possible de dégager ce que ses écrits de cette période nous apprennent sur les relations entre les deux hommes
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In: Revue européenne des sciences sociales: cahiers Vilfredo Pareto = European journal of social sciences, Issue 56-1, p. 287-290
ISSN: 1663-4446
In: Revue européenne des sciences sociales: cahiers Vilfredo Pareto = European journal of social sciences, Issue 54-2, p. 277-288
ISSN: 1663-4446
In: Revue européenne des sciences sociales: cahiers Vilfredo Pareto = European journal of social sciences, Issue 54-2, p. 89-111
ISSN: 1663-4446
In: Revue européenne des sciences sociales: cahiers Vilfredo Pareto = European journal of social sciences, Issue 54-2, p. 13-16
ISSN: 1663-4446
Mes relations avec Mill (…) ont eu une grande influence sur sa vie (lui-même l'atteste) et aussi sur la mienne. Dans une certaine mesure, c'est lui qui m'a ouvert l'Angleterre comme je lui ai ouvert la France. Ce qui nous rapprochait, ce n'étaient point des idées abstraites. C'était notre nature et nos désirs d'apôtres. Gustave d'Eichthal au Dr. Henry, 26 nov 73.l'article décrit rapidement les relations qui ont uni les deux hommes pendant plus de quarante ans, et reproduit ensuite quelques unes des lettres adressées par Mill à son ami.
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Mes relations avec Mill (…) ont eu une grande influence sur sa vie (lui-même l'atteste) et aussi sur la mienne. Dans une certaine mesure, c'est lui qui m'a ouvert l'Angleterre comme je lui ai ouvert la France. Ce qui nous rapprochait, ce n'étaient point des idées abstraites. C'était notre nature et nos désirs d'apôtres. Gustave d'Eichthal au Dr. Henry, 26 nov 73.l'article décrit rapidement les relations qui ont uni les deux hommes pendant plus de quarante ans, et reproduit ensuite quelques unes des lettres adressées par Mill à son ami.
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In: Revue européenne des sciences sociales: cahiers Vilfredo Pareto = European journal of social sciences, Issue 53-2, p. 259-262
ISSN: 1663-4446