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Rassurons tout de suite le lecteur : cet article ne prévoit nullement, et son auteur ne souhaite pas du tout la disparition de cette excellente revue. Mais il redoute que l'étude des Relations internationales, notamment dans les Universités, ne devienne de plus en plus compliquée, voire impossible.

Rassurons tout de suite le lecteur : cet article ne prévoit nullement, et son auteur ne souhaite pas du tout la disparition de cette excellente revue. Mais il redoute que l'étude des Relations internationales, notamment dans les Universités, ne devienne de plus en plus compliquée, voire impossible. Il y a une trentaine d'années, l'universitaire français que j'étais se réjouissait du suc-cès de l'un de ses anciens étudiants, devenu son collègue et resté toujours son ami, de l'autre côté de l'Atlantique, et qui parvenait à créer une revue dans le domaine de recher-ches qu'ils partageaient. J'en connaissais les difficultés. Mais j'étais assez optimiste, puis-que je connaissais aussi les qualités et la volonté de Norberto Consani. Il a réussi. Son mérite n'est pas mince, car les Relations internationales deviennent de plus en plus difficiles à distinguer, donc à comprendre, donc à expliquer. Quand le futur fondateur de la revue était, par force et par choix, mon étudiant à Paris, les Relations internationales étaient encore une discipline balbutiante, mineure ; certes, il avait existé de remarquables historiens de la diplomatie et de la guerre, comme Jean-Baptiste Duroselle ; tant de juris-tes internationalistes exceptionnels, dont certains pouvaient être reconnus dans nos couloirs. Dans les années 1960, à l'Université de Paris, il y avait bien un cours d'Institutions internationales, dont l'essentiel était constitué par l'étude du fonctionnement des Orga-nisations internationales. Les circonstances et les résultats de leur activité étaient prati-quement ignorés. Quant aux États, on apprenait en Droit international qu'ils étaient égaux et souverains, mais que tout ne se pasait pas toujours bien entre eux. Et, de la Science politique, on n'étudiait que l'existence de deux blocs antagonistes et d'un reste, appelé abusivement Tiers Monde. Osons le révéler : l'enseignement de Relations internationales était, pour les universités françaises, l'occasion d'accueillir des professeurs étrangers, souvent en exil. ; Instituto de Relaciones Internacionales

El autor analiza la resolución 1973 del Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas sobre la cuestión de Libia, poniendo en evidencia las hipocresías de las "Grandes Potencias" y también de los nuevos paises llamados emergentes. Además, trata de desentrañar que significa realmente la apelación a la "governanza" en las relaciones internacionales contemporáneas, teniendo presente que las denominaciones tienen siempre un valor muy relativo tanto en la política como en el derecho internacional. Finalmente, se interroga sobre las consecuencias que tendrá esta "nueva ola de democratización" en los paises árabes. ; The author analyzes the 1973 resolution of the United Nations Security Council on the Libya matter, exposing the hypocrisy of the "Great Powers" and of the new so-colled emerging countries. The author also tries to discover what the call for "governance" in contemporary international relations really means, bearing in mind that denominations hove extreemely relative values both in polltics and in internationallaw. Finally, the author considers the possible consequences of this "new wove of democratization" in Arab countries. ; Sección Estudios. ; Instituto de Relaciones Internacionales (IRI)

El autor trata de definir y encuadrar el campo de las relaciones internacionales dentro del estudio de las ciencias sociales señalando que las explicaciones tradicionales le parecen insuficientes, ya que en las mismas intervienen diversos factores (régimen político, ideologías nacionales, actores diversos y asimétricos) y se relacionan con las Ciencias Políticas. También considera que las Relaciones Internacionales se sitúan en un ámbito externo al Derecho Internacional, y que van mas allá del mismo. ; The author attempts to define and frame the field of international relations within the study of Social Sciences. He points out that traditional explanations are insufficient in his opinion, as International Relations is entangled with a variety of factors (political regimes, national ideologies, and a variety of asymmetrical actors) and are linked to Political Science. He also considers International Relations as something that escapes the sphere of International Law. ; Sección Estudios. ; Instituto de Relaciones Internacionales (IRI)