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La quantité des œuvres publiées en Espagne sur Napoléon peut paraître surprenante. Elle n'exclut pas des titres originaux. La curiosité pour en savoir un peu plus sur l'empereur a été une constante dans la péninsule. Les circonstances politiques du pays ont contribué à l'essor de la bibliographie sur Napoléon. On y trouve l'épique de l'indépendance et la lutte contre le matérialisme bourgeois tant dans les vers d'Espronceda que dans la période républicaine de 1936-1939, en pleine guerre civile. Mais aussi le phénomène contraire, opportuniste, avec beaucoup d'attributions parfois bizarres, et même des ouvrages à caractère scientifique.

Alberto Gil Novales, «II difensore radicale dei diritti del popolo », giornale di Cadix, 1813.
A. G. Novales studia un giornale che usci a Cadix tra l'8 Agosto ed il 30 Settembre 1813, quando ebbero sede in questa città i Cortès rivoluzionari. Sebbene avesse denunziato i sostenitori degli invasori francesi, il giornale fu indubbiamente giacobino, nel senso dato in Spagna a quest'aggettivo. Questo si riferisce ai Lumi francesi, al diritto naturale, al Contrat Social di Rousseau, rivendica il diritto all'insurrezione anche contro i deputati che tradiscono il principio di unità della nazione.

A. G. N. exhume un curieux texte du major Cartwright, le célèbre leader radical anglais : un dialogue politique entre un Italien, un Espagnol, un Français, un Allemand, un Anglais (1825), dédié à Miguel Riego, frère du général révolutionnaire espagnol. Tous les personnages y tombent d'accord pour voir dans une constitution instituant un régime représentatif et l'élection à toutes les fonctions, la seule constitution libre, conforme d'ailleurs à l'ordre divin. Ce régime idéal, c'est le Commonwealth (Répu¬ blique traduit en espagnol ici par Salut public). De plus, l'Anglais, porte-parole de Cartwright, préconise le retour à des jeux civiques, analogues aux Jeux Olympiques, pour que dans chaque nation la République soit soutenue par un ressort moral !