Théorie pure du droit
In: La pensée juridique
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In: La pensée juridique
In: Bibliothèque constitutionnelle et parlementaire contemporaine 3
In: Raisons politiques: études de pensée politique, Volume 1, Issue 53, p. 23-36
ISSN: 1950-6708
Hans Kelsen examines the majority principle from the transformation of the natural freedom into civil freedom according to Rousseau. The majority rule turns out to give an estimate of self-government, insofar as the majority rule maximizes the number of those whose individual will coincides with the collective will. It is even better than unanimity or super majority. The majority decision satisfies best both the ideals of freedom and equality. Furthermore, the use of the majority rule fits a type of personality seeking compromise and respect for the minority. Eventually, behind democracy and the majority decision, relativistics can be understood. In other words, this philosophy by Kelsen explains that as access to truths or absolute values seem to be out of reach, people accept the majority decision quite easily. Adapted from the source document.
In: Droit et société: revue internationale de théorie du droit et de sociologie juridique, Volume 22, Issue 1, p. 551-568
ISSN: 0769-3362
What is Pure Theory of Law ?
The text of Kelsen translated here dates from 1953. It therefore falls squarely between the two editions of his Pure Theory of Law (1934 and 1960). In this article, Kelsen re-examines the essential theses of his theory in an effort to demonstrate the structural specificity demanded by any valid theory of law, contrasting it to ethics and politics, as well as to the natural sciences grounded in principles of causality.
In: La croisée des chemins
Pour Hans Kelsen, la question des conditions de validité d'une norme juridique d'une part, celle des valeurs qui sont censées inspirer et contrôler le droit positif d'autre part, sont deux questions bien distinctes. C'est la première de ces deux questions, objet de ce qu'il nomme la « théorie pure du droit », qui est au cœur de ces études centrées sur le statut des fictions juridiques - et d'abord sur la nature des fictions en général. Cette réflexion se développe ici à travers un débat vivant avec le théoricien des fictions Hans Vaihinger, auteur de la fameuse Philosophie du comme si (1911). Deux questions sont particulièrement stimulantes pour tous ceux qui s'intéressent, de près ou de loin, au droit et à la philosophie du droit : 1) Comment le droit positif comme système de normes existantes peut-il trouver sa justification ultime dans une norme fondamentale fictionnelle, dans une « fiction au sens vaihingerien du terme » ? Autrement dit, comment ce qui est positif, factuel, par exemple telle loi ou telle décision de justice, peut-il trouver son fondement ultime dans quelque chose d'imaginaire, qui ne dénote rien dans la réalité ? 2) Quelle est aujourd'hui la pertinence du modèle kelsénien de validation des normes ? Comment peut-il trouver à s'appliquer de manière cohérente dans le contexte du droit européen ?
In: Raisons politiques: études de pensée politique, Volume 53, Issue 1, p. 23-36
ISSN: 1950-6708
Résumé Hans Kelsen examine le principe majoritaire à partir de la transformation de la liberté naturelle en liberté civile chez Rousseau. Il apparaît que la règle de majorité permet une approximation de l'autogouvernement, dans la mesure où mieux que l'unanimité ou la majorité qualifiée, la règle de majorité maximise le nombre de ceux dont la volonté individuelle coïncide avec la volonté collective. Ce faisant, elle est la règle de décision qui satisfait le mieux et conjointement les idéaux de liberté et d'égalité. Par ailleurs, l'usage de la règle de majorité est consonant avec un type de personnalité recherchant le compromis et respectant la minorité. Enfin, la démocratie suppose, comme la règle de majorité, une philosophie que Kelsen qualifie de « relativiste » : c'est parce que nous pensons ne pas avoir accès à des vérités ou des valeurs absolues que nous acceptons de nous soumettre à la décision majoritaire.
In: La croisée des chemins
À l'heure où la Cour pénale internationale se voit critiquée par nombre de ses détracteurs, cet ouvrage propose une analyse de la judiciarisation internationale au prisme de l'un de ses initiateurs : Hans Kelsen. Le théoricien du normativisme a réfléchi sur le droit international, notamment lors de son exil aux États-Unis. Il ne cessera de promouvoir une Organisation des Nations unies dont le pivot serait une juridiction. Tout en permettant de mieux saisir la trajectoire intellectuelle du juriste viennois outre-Atlantique, les études rassemblées ici soulignent les tensions inhérentes à l'établissement des premiers tribunaux militaires après la Seconde Guerre mondiale, qu'elles concernent la reconnaissance d'un individu justiciable ou bien l'application du principe de non-rétroactivité. Fondé notamment sur la présentation et la traduction de textes consacrés à la responsabilité et à la poursuite des criminels de guerre, cet ouvrage rentre en résonance avec les dilemmes contemporains qui entourent l'établissement d'une justice pénale internationale
In: Cahiers de philosophie politique et juridique 17