En finir avec les banlieues?: le désenchantement de la politique de la ville
In: L'Aube poche essai
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In: L'Aube poche essai
World Affairs Online
In: Emulations: revue étudiante de sciences sociales
ISSN: 1784-5734
Recensé : Ronald van Kempen, Gideon Bolt et Maarten van Ham (dir.), Neighborhood Decline, Abingdon/New York, Routledge, 2018, 134 p.
In: Sociologie du travail, Volume 60, Issue 1
ISSN: 1777-5701
Ouvrage sous la direction de Daniel Sabbagh et Maud Simonet ; International audience ; La racialisation des politiques publiques aux États-Unis étant souvent tenue pour acquise, la question serait de savoir si la France doit se rapprocher d'un « modèle » américain de gestion de la diversité urbaine, en adoptant une approche « communautaire » qui fait l'objet de fréquents contresens. Une comparaison des buts assignés aux politiques du logement et de la ville bouscule pourtant cette vision stéréotypée et mène au constat opposé : la prégnance des catégories ethniques ou raciales est bien plus forte en France qu'aux États-Unis. L'examen des politiques du logement social mises en œuvre dans ce dernier pays à partir de la fin des années soixante afin d'amender, voire d'éradiquer l'héritage de la ségrégation antérieure, en témoigne de manière particulièrement nette.
BASE
Sous la direction de J. Badaroux et al. ; International audience ; La question des discriminations occupe jusqu'à présent une place résiduelle dans les réflexions théoriques et opérationnelles, notamment françaises, sur la « ville inclusive ». S'il ne fait pas de doute que la ville ne saurait être inclusive tant que persistent des discriminations, encore faut-il que leur spécificité soit reconnue et que les acteurs urbains soient équipés pour agir contre elles. La première de ces deux « conditions de félicité » de la ville inclusive est loin d'être remplie. La lecture des problèmes de la ville en termes de discriminations, notamment ethno-raciales , peine à s'imposer dans le champ des politiques publiques, face à la concurrence de lectures sociale et urbaine respectivement formulées en termes d'exclusion et de ségrégation. Non sans lien avec le défaut de reconnaissance du problème des discriminations ethno-raciales, la seconde condition bute sur le caractère inachevé de l'institutionnalisation d'une action territoriale en faveur de la non-discrimination.
BASE
International audience ; En autorisant les démolitions et les expulsions dans des quartiers populaires bien situés, la rénovation urbaine est parfois décrite comme une politique néolibérale, favorable aux investisseurs fonciers et immobiliers. Fondée sur le traumatisme des politiques urbaines de l'après-guerre, cette lecture s'avère pourtant insuffisante pour comprendre la rénovation urbaine contemporaine aux États-Unis.
BASE
Ouvrage sous la direction de Daniel Sabbagh et Maud Simonet ; International audience ; La racialisation des politiques publiques aux États-Unis étant souvent tenue pour acquise, la question serait de savoir si la France doit se rapprocher d'un « modèle » américain de gestion de la diversité urbaine, en adoptant une approche « communautaire » qui fait l'objet de fréquents contresens. Une comparaison des buts assignés aux politiques du logement et de la ville bouscule pourtant cette vision stéréotypée et mène au constat opposé : la prégnance des catégories ethniques ou raciales est bien plus forte en France qu'aux États-Unis. L'examen des politiques du logement social mises en œuvre dans ce dernier pays à partir de la fin des années soixante afin d'amender, voire d'éradiquer l'héritage de la ségrégation antérieure, en témoigne de manière particulièrement nette.
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International audience ; En autorisant les démolitions et les expulsions dans des quartiers populaires bien situés, la rénovation urbaine est parfois décrite comme une politique néolibérale, favorable aux investisseurs fonciers et immobiliers. Fondée sur le traumatisme des politiques urbaines de l'après-guerre, cette lecture s'avère pourtant insuffisante pour comprendre la rénovation urbaine contemporaine aux États-Unis.
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Ouvrage sous la direction de Daniel Sabbagh et Maud Simonet ; International audience ; La racialisation des politiques publiques aux États-Unis étant souvent tenue pour acquise, la question serait de savoir si la France doit se rapprocher d'un « modèle » américain de gestion de la diversité urbaine, en adoptant une approche « communautaire » qui fait l'objet de fréquents contresens. Une comparaison des buts assignés aux politiques du logement et de la ville bouscule pourtant cette vision stéréotypée et mène au constat opposé : la prégnance des catégories ethniques ou raciales est bien plus forte en France qu'aux États-Unis. L'examen des politiques du logement social mises en œuvre dans ce dernier pays à partir de la fin des années soixante afin d'amender, voire d'éradiquer l'héritage de la ségrégation antérieure, en témoigne de manière particulièrement nette.
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Sous la direction de J. Badaroux et al. ; International audience ; La question des discriminations occupe jusqu'à présent une place résiduelle dans les réflexions théoriques et opérationnelles, notamment françaises, sur la « ville inclusive ». S'il ne fait pas de doute que la ville ne saurait être inclusive tant que persistent des discriminations, encore faut-il que leur spécificité soit reconnue et que les acteurs urbains soient équipés pour agir contre elles. La première de ces deux « conditions de félicité » de la ville inclusive est loin d'être remplie. La lecture des problèmes de la ville en termes de discriminations, notamment ethno-raciales , peine à s'imposer dans le champ des politiques publiques, face à la concurrence de lectures sociale et urbaine respectivement formulées en termes d'exclusion et de ségrégation. Non sans lien avec le défaut de reconnaissance du problème des discriminations ethno-raciales, la seconde condition bute sur le caractère inachevé de l'institutionnalisation d'une action territoriale en faveur de la non-discrimination.
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International audience ; En autorisant les démolitions et les expulsions dans des quartiers populaires bien situés, la rénovation urbaine est parfois décrite comme une politique néolibérale, favorable aux investisseurs fonciers et immobiliers. Fondée sur le traumatisme des politiques urbaines de l'après-guerre, cette lecture s'avère pourtant insuffisante pour comprendre la rénovation urbaine contemporaine aux États-Unis.
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Ouvrage sous la direction de Daniel Sabbagh et Maud Simonet ; International audience ; La racialisation des politiques publiques aux États-Unis étant souvent tenue pour acquise, la question serait de savoir si la France doit se rapprocher d'un « modèle » américain de gestion de la diversité urbaine, en adoptant une approche « communautaire » qui fait l'objet de fréquents contresens. Une comparaison des buts assignés aux politiques du logement et de la ville bouscule pourtant cette vision stéréotypée et mène au constat opposé : la prégnance des catégories ethniques ou raciales est bien plus forte en France qu'aux États-Unis. L'examen des politiques du logement social mises en œuvre dans ce dernier pays à partir de la fin des années soixante afin d'amender, voire d'éradiquer l'héritage de la ségrégation antérieure, en témoigne de manière particulièrement nette.
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Sous la direction de J. Badaroux et al. ; International audience ; La question des discriminations occupe jusqu'à présent une place résiduelle dans les réflexions théoriques et opérationnelles, notamment françaises, sur la « ville inclusive ». S'il ne fait pas de doute que la ville ne saurait être inclusive tant que persistent des discriminations, encore faut-il que leur spécificité soit reconnue et que les acteurs urbains soient équipés pour agir contre elles. La première de ces deux « conditions de félicité » de la ville inclusive est loin d'être remplie. La lecture des problèmes de la ville en termes de discriminations, notamment ethno-raciales , peine à s'imposer dans le champ des politiques publiques, face à la concurrence de lectures sociale et urbaine respectivement formulées en termes d'exclusion et de ségrégation. Non sans lien avec le défaut de reconnaissance du problème des discriminations ethno-raciales, la seconde condition bute sur le caractère inachevé de l'institutionnalisation d'une action territoriale en faveur de la non-discrimination.
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International audience ; En autorisant les démolitions et les expulsions dans des quartiers populaires bien situés, la rénovation urbaine est parfois décrite comme une politique néolibérale, favorable aux investisseurs fonciers et immobiliers. Fondée sur le traumatisme des politiques urbaines de l'après-guerre, cette lecture s'avère pourtant insuffisante pour comprendre la rénovation urbaine contemporaine aux États-Unis.
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Sous la direction de J. Badaroux et al. ; International audience ; La question des discriminations occupe jusqu'à présent une place résiduelle dans les réflexions théoriques et opérationnelles, notamment françaises, sur la « ville inclusive ». S'il ne fait pas de doute que la ville ne saurait être inclusive tant que persistent des discriminations, encore faut-il que leur spécificité soit reconnue et que les acteurs urbains soient équipés pour agir contre elles. La première de ces deux « conditions de félicité » de la ville inclusive est loin d'être remplie. La lecture des problèmes de la ville en termes de discriminations, notamment ethno-raciales , peine à s'imposer dans le champ des politiques publiques, face à la concurrence de lectures sociale et urbaine respectivement formulées en termes d'exclusion et de ségrégation. Non sans lien avec le défaut de reconnaissance du problème des discriminations ethno-raciales, la seconde condition bute sur le caractère inachevé de l'institutionnalisation d'une action territoriale en faveur de la non-discrimination.
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