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À partir de 1844, date de la première apparition d'une scène de guerre dans une archéo-bande dessinée, l'auteur présente les moments « militaires » de la BD avec comme point culminant Le Secret de l'Espadon de E.P. Jacobs avec le personnage diabolique du colonel Olrik auquel il oppose les fades Blake et Mortimer . Il se demande quelle est la nature exacte de la troisième guerre mondiale décrite par Jacobs. Autre question : quel pourrait être le pendant féminin au génie maléfique d'Olrik ?

Sous son manque apparent d'unité doctrinale, la pensée militaire suisse est néanmoins plus vivante que jamais. Hormis quelques noms célèbres comme ceux de Jomini, dont l'œuvre domine encore la réflexion stratégique américaine, ou du général Guisan, théoricien de la stratégie du réduit pendant la Seconde guerre mondiale, la littérature militaire suisse encore trop peu connue en France. L'auteur, historien militaire de renom, restitue la trajectoire de cette pensée qui, située aux confluences des cultures stratégiques française et allemande, a fini par se forger une identité propre et produire une pensée tactique originale, celle d'un petit pays animé par l'instinct perpétuel de sa survie.