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Après avoir longtemps ignoré l'Etat et son rôle dans la vie économique, les économistes, notamment sous l'influence de Pigou et plus encore de Keynes, ont révéré cette institution, lui accordant une connaissance approfondie des événements passés, présents et futurs, ainsi que le comportement d'un despote " bienveillant ". Cette vision de l'Etat, dominée par un " calcul économique " excessivement soucieux de professionnalisme, et apparue par trop ignorante des réalités politiques et économiques, et des interactions entre allocation de ressources et distribution des revenus. Depuis quelques années, la puissance des instruments d'analyse néo-classiques a été utilisée pour étudier l'institution étatique de façon plus profonde et réaliste. Cette institution apparaît alors davantage comme un assemblage hétéroclite de pouvoirs, arc-boutés sur des groupes ayant de forts intérêts spécifiques et organisés autour de politiciens ou de bureaucraties, que comme une construction harmonieusement dominée par la déesse Raison. Ce qui caractérise cependant cette nouvelle analyse économique de l'Etat, c'est le maintien du principe d'un comportement rationnel de chacun de ces groupes et pouvoirs, avec toutes les caractéristiques usuelles ; mais, désormais, chacun de ceux-ci est essentiellement motivé par l'intérêt du groupe, et non plus par l'intérêt de l'ensemble de la collectivité nationale.

Après avoir longtemps ignoré l'Etat et son rôle dans la vie économique, les économistes, notamment sous l'influence de Pigou et plus encore de Keynes, ont révéré cette institution, lui accordant une connaissance approfondie des événements passés, présents et futurs, ainsi que le comportement d'un despote " bienveillant ". Cette vision de l'Etat, dominée par un " calcul économique " excessivement soucieux de professionnalisme, et apparue par trop ignorante des réalités politiques et économiques, et des interactions entre allocation de ressources et distribution des revenus. Depuis quelques années, la puissance des instruments d'analyse néo-classiques a été utilisée pour étudier l'institution étatique de façon plus profonde et réaliste. Cette institution apparaît alors davantage comme un assemblage hétéroclite de pouvoirs, arc-boutés sur des groupes ayant de forts intérêts spécifiques et organisés autour de politiciens ou de bureaucraties, que comme une construction harmonieusement dominée par la déesse Raison. Ce qui caractérise cependant cette nouvelle analyse économique de l'Etat, c'est le maintien du principe d'un comportement rationnel de chacun de ces groupes et pouvoirs, avec toutes les caractéristiques usuelles ; mais, désormais, chacun de ceux-ci est essentiellement motivé par l'intérêt du groupe, et non plus par l'intérêt de l'ensemble de la collectivité nationale.

Après avoir longtemps ignoré l'Etat et son rôle dans la vie économique, les économistes, notamment sous l'influence de Pigou et plus encore de Keynes, ont révéré cette institution, lui accordant une connaissance approfondie des événements passés, présents et futurs, ainsi que le comportement d'un despote " bienveillant ". Cette vision de l'Etat, dominée par un " calcul économique " excessivement soucieux de professionnalisme, et apparue par trop ignorante des réalités politiques et économiques, et des interactions entre allocation de ressources et distribution des revenus. Depuis quelques années, la puissance des instruments d'analyse néo-classiques a été utilisée pour étudier l'institution étatique de façon plus profonde et réaliste. Cette institution apparaît alors davantage comme un assemblage hétéroclite de pouvoirs, arc-boutés sur des groupes ayant de forts intérêts spécifiques et organisés autour de politiciens ou de bureaucraties, que comme une construction harmonieusement dominée par la déesse Raison. Ce qui caractérise cependant cette nouvelle analyse économique de l'Etat, c'est le maintien du principe d'un comportement rationnel de chacun de ces groupes et pouvoirs, avec toutes les caractéristiques usuelles ; mais, désormais, chacun de ceux-ci est essentiellement motivé par l'intérêt du groupe, et non plus par l'intérêt de l'ensemble de la collectivité nationale.

Après avoir longtemps ignoré l'Etat et son rôle dans la vie économique, les économistes, notamment sous l'influence de Pigou et plus encore de Keynes, ont révéré cette institution, lui accordant une connaissance approfondie des événements passés, présents et futurs, ainsi que le comportement d'un despote " bienveillant ". Cette vision de l'Etat, dominée par un " calcul économique " excessivement soucieux de professionnalisme, et apparue par trop ignorante des réalités politiques et économiques, et des interactions entre allocation de ressources et distribution des revenus. Depuis quelques années, la puissance des instruments d'analyse néo-classiques a été utilisée pour étudier l'institution étatique de façon plus profonde et réaliste. Cette institution apparaît alors davantage comme un assemblage hétéroclite de pouvoirs, arc-boutés sur des groupes ayant de forts intérêts spécifiques et organisés autour de politiciens ou de bureaucraties, que comme une construction harmonieusement dominée par la déesse Raison. Ce qui caractérise cependant cette nouvelle analyse économique de l'Etat, c'est le maintien du principe d'un comportement rationnel de chacun de ces groupes et pouvoirs, avec toutes les caractéristiques usuelles ; mais, désormais, chacun de ceux-ci est essentiellement motivé par l'intérêt du groupe, et non plus par l'intérêt de l'ensemble de la collectivité nationale.

Après avoir longtemps ignoré l'Etat et son rôle dans la vie économique, les économistes, notamment sous l'influence de Pigou et plus encore de Keynes, ont révéré cette institution, lui accordant une connaissance approfondie des événements passés, présents et futurs, ainsi que le comportement d'un despote " bienveillant ". Cette vision de l'Etat, dominée par un " calcul économique " excessivement soucieux de professionnalisme, et apparue par trop ignorante des réalités politiques et économiques, et des interactions entre allocation de ressources et distribution des revenus. Depuis quelques années, la puissance des instruments d'analyse néo-classiques a été utilisée pour étudier l'institution étatique de façon plus profonde et réaliste. Cette institution apparaît alors davantage comme un assemblage hétéroclite de pouvoirs, arc-boutés sur des groupes ayant de forts intérêts spécifiques et organisés autour de politiciens ou de bureaucraties, que comme une construction harmonieusement dominée par la déesse Raison. Ce qui caractérise cependant cette nouvelle analyse économique de l'Etat, c'est le maintien du principe d'un comportement rationnel de chacun de ces groupes et pouvoirs, avec toutes les caractéristiques usuelles ; mais, désormais, chacun de ceux-ci est essentiellement motivé par l'intérêt du groupe, et non plus par l'intérêt de l'ensemble de la collectivité nationale.

Le dumping ne paraît pas analysé de façon satisfaisante par la théorie tradition­nelle : celle-ci le réduit, en effet, à un simple processus statique de discrimina­tion par les prix entre les marchés intérieur et extérieurs. En prenant deux différentes approches, cet article offre deux résultats nouveaux : 1. .Si l'on s'en tient à une analyse du dumping en des termes exclusifs de discrimination par les prix, il peut être montré que, considéré dans un cadre dynamique, le dumping s'analyse selon une procédure tout à fait parallèle à celle de l'argument de l'industrie de l'enfance. Le résultat essentiel est qu'une politique anti-dumping émanant du pays soumis au dumping peut être optimale, au même titre qu'une politique de protection de l'industrie de l'enfance ; cette politique ne doit d'ailleurs pas nécessairement être menée par le gouvernement, mais paraît devoir être, le plus souvent, le fait d'une action collective des firmes concernées. 2.Mais le dumping n'est pas seulement explicable par des différences dans les demandes internes et externes ; dans un monde sous information incomplète, il peut s'apprécier comme un moyen d'information des consommateurs, sur les qualités relatives des produits, à la disposition des firmes. Si l'on accepte cette nouvelle façon d'interpréter le dumping, on peut démontrer d'une part que les firmes engageant le dumping ne peuvent être tenues pour responsables de la baisse des prix constatée, et d'autre part qu'une politique anti-dumping menée par le pays dont les firmes mettent en œuvre des actions de dumping n'est pas nécessairement optimale.

Le dumping ne paraît pas analysé de façon satisfaisante par la théorie tradition­nelle : celle-ci le réduit, en effet, à un simple processus statique de discrimina­tion par les prix entre les marchés intérieur et extérieurs. En prenant deux différentes approches, cet article offre deux résultats nouveaux : 1. .Si l'on s'en tient à une analyse du dumping en des termes exclusifs de discrimination par les prix, il peut être montré que, considéré dans un cadre dynamique, le dumping s'analyse selon une procédure tout à fait parallèle à celle de l'argument de l'industrie de l'enfance. Le résultat essentiel est qu'une politique anti-dumping émanant du pays soumis au dumping peut être optimale, au même titre qu'une politique de protection de l'industrie de l'enfance ; cette politique ne doit d'ailleurs pas nécessairement être menée par le gouvernement, mais paraît devoir être, le plus souvent, le fait d'une action collective des firmes concernées. 2.Mais le dumping n'est pas seulement explicable par des différences dans les demandes internes et externes ; dans un monde sous information incomplète, il peut s'apprécier comme un moyen d'information des consommateurs, sur les qualités relatives des produits, à la disposition des firmes. Si l'on accepte cette nouvelle façon d'interpréter le dumping, on peut démontrer d'une part que les firmes engageant le dumping ne peuvent être tenues pour responsables de la baisse des prix constatée, et d'autre part qu'une politique anti-dumping menée par le pays dont les firmes mettent en œuvre des actions de dumping n'est pas nécessairement optimale.

Le dumping ne paraît pas analysé de façon satisfaisante par la théorie tradition­nelle : celle-ci le réduit, en effet, à un simple processus statique de discrimina­tion par les prix entre les marchés intérieur et extérieurs. En prenant deux différentes approches, cet article offre deux résultats nouveaux : 1. .Si l'on s'en tient à une analyse du dumping en des termes exclusifs de discrimination par les prix, il peut être montré que, considéré dans un cadre dynamique, le dumping s'analyse selon une procédure tout à fait parallèle à celle de l'argument de l'industrie de l'enfance. Le résultat essentiel est qu'une politique anti-dumping émanant du pays soumis au dumping peut être optimale, au même titre qu'une politique de protection de l'industrie de l'enfance ; cette politique ne doit d'ailleurs pas nécessairement être menée par le gouvernement, mais paraît devoir être, le plus souvent, le fait d'une action collective des firmes concernées. 2.Mais le dumping n'est pas seulement explicable par des différences dans les demandes internes et externes ; dans un monde sous information incomplète, il peut s'apprécier comme un moyen d'information des consommateurs, sur les qualités relatives des produits, à la disposition des firmes. Si l'on accepte cette nouvelle façon d'interpréter le dumping, on peut démontrer d'une part que les firmes engageant le dumping ne peuvent être tenues pour responsables de la baisse des prix constatée, et d'autre part qu'une politique anti-dumping menée par le pays dont les firmes mettent en œuvre des actions de dumping n'est pas nécessairement optimale.